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Ligne 11 du métro de Paris

La ligne 11 du métro de Paris est l'une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle relie le centre de la capitale à la proche banlieue nord-est depuis la station Châtelet jusqu'à Mairie des Lilas, en Seine-Saint-Denis. Cette ligne est l'une des dernières à avoir été mise en service en 1935 ; elle est alors destinée à remplacer le tramway funiculaire de Belleville, disparu en 1924.

MĂ©tro ligne 11
Voir la carte de la ligne.
Voir l'illustration.
Un MP 59 arrivant Ă  la station Arts et MĂ©tiers.

RĂ©seau MĂ©tro de Paris
Terminus Châtelet
Mairie des Lilas
Communes desservies 2
Histoire
Mise en service
Dernière extension
Exploitant RATP
Infrastructure
Conduite (système) Conducteur avec pilotage automatique
Exploitation
Matériel utilisé MP 59
(8 trains au )
MP 14 CC
(12 trains au )
Points d’arrêt 13
Longueur 6,286 km
Temps de parcours 15 min
Distance moyenne entre points d’arrêt 524 m
Fréquentation
(moy. par an)
38,5 millions (2019)[1]
14e/14 (2019)
Lignes connexes En service :
(1) (2) (3) (3bis) (4) (5) (6) (7) (7bis) (8) (9) (10) (11) (12) (13) (14)
En construction :
(15) (16) (17) (18)
Schéma de la ligne

Avec 6,3 kilomètres de longueur, elle est la plus courte ligne principale du rĂ©seau parisien et une des moins frĂ©quentĂ©es avec quarante-sept millions de voyageurs en 2009. Elle est durant les annĂ©es 1950 et 1960 une ligne expĂ©rimentale pour les innovations mises au point par la RATP ; Ă  ce titre, elle est la première ligne de mĂ©tro au monde Ă©quipĂ©e en matĂ©riel sur pneumatiques en 1956, et elle est Ă©quipĂ©e du poste de commande centralisĂ©e (PCC) et du pilotage automatique en 1967, qui est employĂ© pour la première fois sur le rĂ©seau parisien. Elle n'a en revanche pas connu depuis d'Ă©volution majeure avant son prolongement jusqu'Ă  Rosny-Bois-Perrier, dont l'ouverture est prĂ©vue pour le printemps 2024[2]. Le prolongement ultĂ©rieur jusqu'Ă  Noisy - Champs dans le cadre du projet Grand Paris Express est reportĂ© sine die.

Plan de la ligne.

Histoire

Chronologie

Naissance de la ligne

Les escaliers vertigineux de la station Télégraphe.

Le projet de réseau complémentaire concédé en 1909 prévoit déjà une courte ligne reliant la place de la République à la porte des Lilas[5]. Ce tronçon est déclaré d'utilité publique par la loi du mais ne connaît aucun début de réalisation[6].

Le [7], le Conseil municipal de Paris relance le projet et vote la création d'une ligne permettant de mieux desservir les quartiers populaires du nord-est de Paris, en reliant le quartier de Belleville au quartier du Châtelet, au centre de la ville. Cette ligne est destinée à remplacer le tramway funiculaire de Belleville et les lignes de bus du nord-est de la capitale. Elle doit relier la station Châtelet (avenue Victoria) à la porte des Lilas en passant par la place de la République.

La ligne devait initialement suivre la rue de Belleville sur la totalitĂ© de sa longueur mais une modification de tracĂ© a finalement permis de desservir la station Place des FĂŞtes afin d'offrir une correspondance avec la ligne 7 (selon le tracĂ© de l'Ă©poque), au prix d'un passage sous des immeubles sur environ 800 m[8]. De mĂŞme, il Ă©tait prĂ©vu de relier les stations RĂ©publique et HĂ´tel de Ville en coupant au plus court, avec deux stations sous l'Ă©troite rue du Temple, mais le tracĂ© final passe plus Ă  l'ouest par Arts et MĂ©tiers et la nouvelle station Rambuteau[9].

Le tronçon de la place de la République à l'avenue Victoria est déclaré d'utilité publique par un décret du [6]. Les travaux débutent en septembre 1931[10], à l'exception de l'ouvrage sous la place de la République qui avait été construit en même temps que les lignes 8 et 9[6]. Ils se déroulent dans des conditions assez difficiles car la ligne passe sous des rues étroites et sous les fondations de certains immeubles. Les passages sous le collecteur des Coteaux, le canal Saint-Martin et au-dessus d'un tunnel de la ligne de Petite Ceinture sont également délicats. La construction des stations Jourdain et Télégraphe s'est aussi révélée difficile, vu la grande profondeur, vingt mètres, et la nature assez instable du terrain, constitué de glaises vertes inconsistantes. Au sud, à proximité de la Seine, la ligne est établie dans un terrain alluvionnaire comportant une nappe phréatique. Malgré cette somme de difficultés, l'infrastructure est livrée à la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) le après deux ans et demi de travaux.

Dernière ligne du rĂ©seau crĂ©Ă©e avant l'ancienne ligne 14, elle a dĂ» passer au-dessous de toutes les autres lignes de mĂ©tro, Ă  l'exception de la ligne 3, devenue 3 bis, Ă  la porte des Lilas. La ligne 11 est inaugurĂ©e le . Ă€ cette occasion, les stations Châtelet (lignes 1 et 4) et Pont Notre-Dame - Pont au Change (ligne 7) sont reliĂ©es par un couloir Ă  la station de la ligne 11 et rĂ©unies sous le nom Châtelet dès 1934[8]. La nouvelle ligne est longue de 5,5 kilomètres et comporte douze stations toutes voĂ»tĂ©es, ayant une longueur des quais de soixante-quinze mètres. La ligne est alors desservie par vingt-deux rames de quatre voitures[11].

Un premier prolongement jusqu'au fort de Rosny est déclaré d'utilité publique dès 1929. Mais il faut attendre le [12] pour voir la ligne prolongée d'une seule station jusqu'à Mairie des Lilas, unique station de cette commune, qui devient la 13e station et terminus de ligne. La poursuite des travaux d'extension de la ligne est alors interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Durant la guerre, le , l'armée allemande réquisitionne la ligne pour y établir ses ateliers souterrains d'armement, ce qui interrompt le trafic. En effet, construite à grande profondeur, elle se trouve hors d'atteinte des bombardements qui touchent la ville. Après la Libération, l'exploitation du métro reprend progressivement à Paris avec difficulté à cause de la pénurie de charbon et donc de courant électrique de traction, mais la ligne 11 est la seule qui reste fermée en raison de la forte dégradation de son infrastructure. Il faut attendre le pour la réouverture au public après une remise à neuf indispensable à la suite des déprédations, dont la dépose d'une partie des voies par les occupants[13].

L'expérimentation du métro sur pneus

Matériel sur pneus MP 59 de la ligne 11.

L'expérimentation de véhicules ferroviaires sur pneumatiques remonte aux années 1930. Un matériel sur pneus possède l'avantage de meilleures accélérations et décélérations augmentant par contrecoup le débit d'une ligne, ce qui est particulièrement notable sur une ligne de métro aux arrêts fréquents et peu espacés. La technologie permet également de diminuer le bruit de roulement et les vibrations.

En 1950, apparaissent sur le marché les premiers pneus à armature métallique aptes à supporter une charge de quatre tonnes avec des roues d'un diamètre inférieur à un mètre. La RATP mène une campagne d'essais en 1951 sur la voie navette, avec un prototype, le MP 51 dit la Grand-mère. À partir du , le public est admis chaque après-midi à emprunter la navette, qui poursuit ses essais jusqu'au [14].

Les essais se révélant concluants, il est alors décidé d'équiper de cette technologie la ligne 11, qui a pour particularité d'être assez courte, sinueuse et très pentue, afin d'expérimenter en grandeur nature cette nouvelle technologie sur une ligne secondaire avant de la généraliser sur le réseau, ce que prévoit alors la Régie.

La ligne est transformée pour le roulement sur pneus de 1954 à 1956. Les travaux se déroulent essentiellement de nuit afin de ne pas perturber l'exploitation de la ligne ; cependant le service est réduit d'une heure en soirée. Quatre types de poses de pistes pour pneus sont essayés, répondant à deux conceptions opposées. L'une consiste à limiter au maximum les travaux de modification à réaliser, donc à conserver en l'état le ballast servant de support à la voie. L'autre consiste à profiter du fait que l'élasticité du support de la voie n'est plus utile, celle-ci étant dorénavant supportée par les pneus, ce qui permet de supprimer les interventions régulières de reprise du bourrage du ballast qui sont nécessaires pour assurer une géométrie correcte de la voie.

La pose T consiste en un boulonnage des pièces de roulement en azobé sur les têtes de traverses posées sur le ballast ; la pose D fixe les pièces de roulement sur des massifs ou des dés en béton coulés sur le radier ; la pose I est similaire mais avec injection de mortier de ciment dans le ballast et la pose S est adoptée en station, les pièces de roulement en azobé reposant sur des murettes en béton coulé sur le radier. Cette dernière disposition améliore l'aspect et l'entretien de la voie, et diminue la gravité des accidents de personnes (chute involontaire sur la voie ou suicide) par la présence d'une fosse centrale[15].

La ligne est alors équipée du nouveau matériel MP 55 du à , remplaçant les anciennes rames Sprague dont la dernière quitte définitivement la ligne le [16]. La première rame sur pneumatiques est inaugurée le [17] - [18], et la nouvelle exploitation de la ligne 11 débute le , jour de la mise en service commercial. L'ancien matériel fer de la ligne est alors progressivement muté au fur et à mesure des livraisons de matériel neuf, afin de renforcer le service de la ligne 2, dont les trains passent de quatre à cinq voitures en . Le surplus de matériel permet de retirer de l'exploitation vingt-neuf motrices et trente-sept remorques, dont la plupart remontent à 1908 et 1909[19].

En 1967, la ligne est équipée du poste de commande centralisée (PCC) et du pilotage automatique, qui est employé pour la première fois sur le réseau parisien. Le MP 55 est progressivement radié de 1982 à 1999 et laisse la place au MP 59, en provenance de la ligne 4[20]. La ligne 11 n'a connu aucune évolution significative depuis cette date jusqu'à la mise en service du nouveau PCC de Bagnolet au [3].

La conception du matériel roulant et la forte déclivité du tracé en font l'une des lignes les plus chaudes du réseau parisien, avec la ligne 4[21].

Vue de l'arrière-station allongée pour recevoir des trains plus longs.
Vue de l'arrière-station allongée pour recevoir des trains plus longs.

Dans le cadre de l'extension de la ligne de Mairie des Lilas à Rosny-Bois-Perrier, la plupart des stations connaissent des travaux de rénovation et d'adaptation, incluant notamment la création de nouveaux accès. L'arrière-gare de Châtelet, trop courte pour accueillir les futures rames de métro MP 14 à cinq voitures, a dû être allongée dans un espace contraint sous des immeubles[22]. Pour réaliser ces travaux exceptionnels, il a été nécessaire de reporter provisoirement le terminus de la ligne à Hôtel de Ville. La fermeture de Châtelet, effective le devait théoriquement durer jusqu'au inclus[23]. Mais la grève des transports qui éclate le paralyse presque entièrement le trafic de la ligne 11, si bien que la réouverture n'est finalement effective que le [24].

Tracé et stations

Tracé

Une rame MP 59 modernisĂ©e quitte la station Goncourt en direction de Châtelet. Le tunnel est en rampe de 40 â€° dès la sortie de la station.

La ligne 11 est entièrement souterraine. La longueur totale de la ligne 11 est de 6,286 kilomètres. Hormis les deux lignes 3 bis et 7 bis, il s'agit de la plus courte ligne du rĂ©seau parisien.

La ligne naît au sud-ouest en plein cœur de Paris sous l'avenue Victoria, avec un ensemble d'installations assez important : trois voies à quai, trois voies de garage en arrière-gare dont une avec trottoir de manœuvre et un second ouvrage en impasse en avant gare, également équipé de trois voies. La ligne se dirige peu de temps vers l'est et l'hôtel de ville de Paris avant de prendre la direction du nord-est sous la rue de la Coutellerie puis plein nord sous la rue du Renard où se situe la station Hôtel de Ville, après être passée sous la ligne 1. Après avoir remonté cette rue puis la rue Beaubourg en desservant la station Rambuteau, la ligne se raccorde à la ligne 3 avant d'aborder une série de courbes autour de la station Arts et Métiers. Elle suit alors la rue du Temple avant d'aborder la place de la République en passant sous toutes les autres lignes de métro et raccordements de service.

Après avoir desservi la station RĂ©publique situĂ©e sous la rue du Faubourg-du-Temple, la ligne 11 se dirige vers le nord-est, passe sous un important collecteur d'Ă©gout puis le canal Saint-Martin. Le profil jusqu'alors sensiblement plat devient très difficile : une première rampe de 40 â€° l'amène aux stations Goncourt et Belleville Ă©tablies en palier. Après ĂŞtre passĂ©e sous la ligne 2, elle aborde une nouvelle rampe de 40 â€° sous la rue de Belleville avec de plus un tracĂ© particulièrement tortueux. La ligne dessert alors, après une interstation de sept cents mètres, la station PyrĂ©nĂ©es, passe sous la ligne de Petite Ceinture, puis dessert la station Jourdain, Ă©galement très profonde. La ligne s'incurve vers le nord en trĂ©fonds d'immeubles pour desservir la station Place des FĂŞtes et la station TĂ©lĂ©graphe.

De nouveau sous la rue de Belleville, la ligne passe au-dessus de la voie des Fêtes, de la voie navette et de la boucle de retournement de la ligne 3 bis. Au-dessus de cette boucle, elle dessert la station Porte des Lilas équipée de trois voies à quai et d'une voie de garage centrale disposant d'un trottoir de manœuvre. La ligne 11 quitte ensuite Paris pour se placer sous la rue de Paris aux Lilas, et desservir la station terminale, Mairie des Lilas, station à deux voies se prolongeant par deux voies de garage dont une équipée d'un trottoir. Les voies se prolongent encore au-delà vers le petit atelier des Lilas, entièrement souterrain[25].

Liste des stations

Deux rames MP 59 à la station Châtelet.
La station RĂ©publique.

Aucune station de métro de la ligne n'a changé de nom au fil des ans, contrairement à la plupart des autres lignes. Depuis le , les stations de la ligne 11 sont équipées du système d'information en ligne, couramment désigné par le sigle SIEL, qui annonce le temps d'attente des deux prochaines rames[26].

Les stations de la ligne sont présentées du sud-ouest au nord-est :

Station Coordonnées Communes Correspondances[27]
â–  Châtelet 48° 51′ 31″ N, 2° 20′ 50″ E 1er, 4e (M) (1) (4) (7) (14)
(RER) (A) (B) (D) (Châtelet - Les Halles)
• HĂ´tel de Ville 48° 51′ 24″ N, 2° 21′ 05″ E 4e (M) (1)
• Rambuteau
Centre Georges Pompidou
48° 51′ 43″ N, 2° 21′ 14″ E 3e, 4e
• Arts et MĂ©tiers 48° 51′ 56″ N, 2° 21′ 22″ E 3e (M) (3)
• RĂ©publique 48° 52′ 03″ N, 2° 21′ 50″ E 3e, 10e, 11e (M) (3) (5) (8) (9)
• Goncourt
HĂ´pital Saint-Louis
48° 52′ 11″ N, 2° 22′ 14″ E 10e, 11e
• Belleville 48° 52′ 19″ N, 2° 22′ 37″ E 10e, 11e, 19e, 20e (M) (2)
• PyrĂ©nĂ©es 48° 52′ 26″ N, 2° 23′ 07″ E 19e, 20e
• Jourdain 48° 52′ 31″ N, 2° 23′ 22″ E 19e, 20e
• Place des FĂŞtes 48° 52′ 37″ N, 2° 23′ 35″ E 19e (M) (7bis)
• TĂ©lĂ©graphe 48° 52′ 32″ N, 2° 23′ 54″ E 19e, 20e
• Porte des Lilas 48° 52′ 38″ N, 2° 24′ 24″ E 19e, 20e (M) (3bis)
(T) (3b)
â–  Mairie des Lilas 48° 52′ 47″ N, 2° 24′ 59″ E Les Lilas

(Les stations en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions)

Intermodalité

La ligne 11 est en correspondance avec de nombreuses lignes de métro (sauf les lignes 6, 10, 12 et 13), dont les deux lignes bis. Les lignes A, B et D du RER sont accessibles seulement à la station Châtelet. Une correspondance est possible avec la ligne de tramway T3b à Porte des Lilas.

Stations à thème ou particulières

Une des mosaĂŻques de la station Porte des Lilas.

Deux stations de la ligne possèdent une décoration culturelle thématique originale[28] - [29] :

La station Arts et Métiers bénéficie d'une décoration originale.

Arts et Métiers, dessinée par François Schuiten et Benoît Peeters, auteurs de la série de bande dessinée fantastique Les Cités obscures, a été entièrement recouverte de plaques de cuivre rivetées qui lui donnent un air de sous-marin, lors des cérémonies du bicentenaire du Conservatoire national des arts et métiers en . Cette décoration évoque le musée des arts et métiers situé à proximité. Des hublots à l'usage de vitrines percent les quais ; ils abritent des reproductions d'objets caractéristiques présentés par le musée. Sont par exemple exposés le pont Antoinette, la roue hydraulique, la sphère armillaire ou le satellite Telstar. Des engrenages de grande dimension ornent également la voûte[30].

Porte des Lilas rend hommage au chanteur Georges Brassens — et à sa chanson Les lilas dans laquelle il chante Comm' j'étais, en quelque sorte / Amoureux de ces fleurs-là / Je suis entré par la porte / Par la porte des Lilas[31] — au travers de fresques en céramique entourées de cadres publicitaires. Deux de ces faïences représentent des fleurs de lilas et l'une d'elles montre Georges Brassens fumant sa pipe.

Par ailleurs, la station TĂ©lĂ©graphe, l'une des plus profondes de Paris, se situe Ă  vingt mètres au-dessous du sol. L'entrĂ©e de cette station est en effet situĂ©e Ă  quelques dizaines de mètres du point culminant des voies publiques de Paris (128 mètres).

Place des Fêtes est protégée par deux grandes portes blindées situées de chaque côté de la station dans le tunnel. Ouvertes, elles sont placées dans un renfoncement de chaque côté des voies, particularité peu visible des voyageurs. Ces portes sont posées en 1935 lors de la construction de la ligne, afin de protéger la station des gaz toxiques pour qu'elle puisse servir d'abri en cas de guerre, la station étant déjà protégée des bombes grâce à sa grande profondeur. Elles ont été utilisées seulement entre 1939 et 1945. La station est l'une des deux, avec Maison Blanche (ligne 7), à posséder cette particularité.

Raccordement

La ligne 11 ne dispose que d'un seul raccordement avec le reste du réseau. Il est situé sur la voie en direction de Mairie des Lilas vers la ligne 3, entre les stations Rambuteau et Arts et Métiers, en pointe[32].

Ateliers

L'atelier de maintenance des Lilas est visible dans le prolongement des voies, Ă  la station Mairie des Lilas.

Le matĂ©riel de la ligne 11 est entretenu par l'atelier des Lilas (AMT), le plus petit atelier de maintenance du mĂ©tro de Paris, entièrement souterrain. Il se situe dans le prolongement des voies, après le terminus de Mairie des Lilas. Son effectif est de 40 agents en 2007[33].

La maintenance lourde et la rĂ©vision rĂ©gulière (batteries, bobinages, peintures) du matĂ©riel de la ligne 11, comme tous les matĂ©riels sur pneumatiques du rĂ©seau, se dĂ©roule aux ateliers de Fontenay. Ils sont situĂ©s dans le prolongement des voies de la ligne 1 au-delĂ  du terminus Château de Vincennes. Ils se dĂ©composent en deux entitĂ©s distinctes : un atelier de maintenance pour les rames de la ligne 1 (AMT) et un atelier de rĂ©vision de l'ensemble des rames sur pneumatiques du mĂ©tro. L'ensemble qui occupe une surface totale d'environ 39 000 m2 a Ă©tĂ© modernisĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1960 pour l'arrivĂ©e des rames de type MP 59 ; puis les bâtiments ont Ă©tĂ© reconstruits pour l'arrivĂ©e des rames de type MP 89 durant les annĂ©es 1990. Ces ateliers sont Ă©galement reliĂ©s au rĂ©seau ferrĂ© national via les voies du RER A[34]. Son effectif est de 330 agents en 2007[33].

Il est prévu de ne pas conserver les actuels ateliers après le prolongement de la ligne et de les remplacer par un nouvel établissement situé à Rosny-sous-Bois situé au sein de la boucle autoroutière entre l’A3, l’A86 et la N186. Les travaux de construction de l’atelier sont réalisés à ciel ouvert. La zone de garage, souterraine, est réalisée par la méthode des parois moulées. Le démantèlement du site des Lilas sera réalisé en plusieurs phases. Les trois voies de maintenance anciennes seront dans un premier temps remplacées par deux voies pour maintenir l’entretien du matériel roulant existant pendant la période de transition avant la mise en service des nouveaux ateliers[35].

Exploitation

Desserte

Un panneau SIEL indiquant le temps d'attente des trains Ă  la station Arts et MĂ©tiers.

En 2008, le parcours complet de la ligne demande seize minutes. Comme sur toutes les principales lignes du métro parisien, le premier départ a lieu de la tête de ligne à 5 h 30, le dernier à 0 h 56 jusqu'à Mairie des Lilas, à 1 h 2 jusqu'à Porte des Lilas et à 2 h 0 les nuits des vendredis aux samedis, des samedis aux dimanches et des veilles de fête aux jours de fête. La ligne est particulièrement bien desservie : l'intervalle moyen entre les rames est de deux à quatre minutes en journée et de quatre à six minutes en extrême soirée (au lieu de sept minutes trente sur les autres lignes). Le dimanche matin, l'intervalle est de cinq à six minutes et de dix minutes les nuits des vendredis aux samedis, des samedis aux dimanches et des veilles de fête aux jours de fête après 0 h 30 (après 1 h 15 les nuits des vendredis aux samedis)[36].

Matériel roulant

Un MP 59 et l'unique MP 73 de la ligne stationnés à Châtelet.
Le MP 14 CC n°11 le jour de son inauguration, le , à la station Châtelet.

Ă€ son ouverture, la ligne 11 est desservie par vingt-deux rames de quatre voitures, dont trois M2 (motrices Ă  deux moteurs) et une voiture mixte AB (soit M2-M2-AB-M2), en provenance de la ligne 9[37].

Premier train roulant sur pneumatiques fabriqué en série, le MP 55 a roulé sur la ligne 11 entre [12] et . Quatre rames MP 73 (dont la composition fut réduite à quatre voitures) de la ligne 6 y circulèrent entre 1977 et , où elles furent rétrocédées à leur ligne d'origine, en même temps que la disparition du MP 55. Depuis cette date, ce sont des rames de type MP 59 provenant de la ligne 4 (dont la première circula sur la ligne 11 en ) qui circulent sur cette ligne.

Les rames MP 59, tout comme les MP 55 de l'époque, sont formées de quatre voitures : une motrice avec loge (M), une ancienne remorque de première classe (A), une motrice sans loge (N) et une motrice avec loge (soit M-A-N-M), à l'exception d'une rame équipée d'une ancienne remorque mixte (AB) en composition M-AB-N-M (M.3168 - AB.5545 - N.4044 - M.3167). En , une rame MP 73 (no 6544) a été mutée sur la ligne 11. Cette rame ayant été reformée en 2022, il ne reste alors que des MP 59 sur la ligne[4].

Ă€ partir du , les 21 rames MP 59 actuelles, composĂ©es de quatre voitures, seront remplacĂ©es Ă  raison de cinq rames par semaine durant le mois de juin par 20 rames MP 14 neuves, Ă  cabine de conduite et composĂ©es de cinq voitures Ă  intercirculation intĂ©grale[38]. Pour les besoins du prolongement Ă  Rosny, prĂ©vu au premier semestre 2024, 19 rames supplĂ©mentaires seront livrĂ©es, portant alors le parc Ă  39 rames[39] - [40] - [41].

Le personnel d'exploitation

La station HĂ´tel de Ville, vue en direction de Mairie des Lilas.

On distingue deux catégories de personnel : les agents en station et les agents de conduite. Les agents de station ont pour mission de tenir la caisse, d'assurer le contrôle des voyageurs ainsi que la gestion des lieux, vérification des installations ou autres à définir selon les besoins du service. Quelques agents sont par ailleurs détachés pour la durée du service afin d'assurer les relèves de caisses. Les conducteurs assurent la marche des rames[42]. Le service est assuré sur trois roulements de travail (matin, après-midi, nuit)[43].

Tarification et financement

La tarification de la ligne est identique à celle en vigueur sur tout le réseau du métro. La ligne est accessible avec les mêmes abonnements, comme ceux pouvant être chargés sur une carte Navigo. Un ticket t+ permet un trajet simple, quelle que soit la distance, avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de métro ainsi que le RER, mais uniquement dans Paris intra-muros pour ce dernier.

Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la RATP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements sont limités par choix politique et leur montant ne couvre pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Île-de-France Mobilités, présidée depuis 2005 par le président du conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Elle définit les conditions générales d'exploitation, ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement mobilité payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[44].

Trafic

La ligne 11 est une ligne d'importance secondaire du réseau parisien ; le nombre total de voyageurs transportés représente un peu plus du quart de la fréquentation de la ligne 1. En dehors des courtes lignes de rabattement 3 bis et 7 bis, elle est la ligne la moins fréquentée du réseau après la ligne 10. Cependant, de 1992 à 2004, le trafic est en progression de 18,6 %, ce qui place la ligne en deuxième position en termes de croissance sur le réseau (hors ligne 14).

Année 1992 1993 1994 1995[45] 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2009 2012 2015 2018
Nombre de voyageurs (en millions)[46] 38,0 36,9 36,3 32,3 34,5 34,8 35,5 36,6 40,1 41,3 41,8 41,7 45,1 47[47] 49,7[1] 47,7 47,8

Les stations les plus fréquentées desservies par la ligne sont par ordre décroissant (en trafic annuel, toutes lignes incluses) : République (15,14 millions de voyageurs), Châtelet (12,84 millions), Hôtel de Ville (12,03 millions) et Belleville (10,93 millions)[48].

En 1998, le trafic quotidien atteint 122 977 voyageurs en moyenne chaque jour ouvrĂ©, 97 047 le samedi et 55 548 le dimanche[49]. En 2003, le trafic annuel atteint 41 633 690 voyageurs, avec un trafic quotidien de 143 698 voyageurs en moyenne chaque jour ouvrĂ©, 118 616 le samedi et 76 955 le dimanche[50]. En 2009, le trafic est de 47 millions de voyageurs. En 2010, le trafic quotidien atteint 227 000 voyageurs en moyenne chaque jour ouvrĂ©[51].

Projets

Extension Ă  l'est

Des extensions vers l'est sont prévues en deux étapes, l'une en cours sous maîtrise d'ouvrage de la RATP, et une seconde envisagée dans le cadre du projet Grand Paris Express mais sans date ni financement attribué.

Plan de la ligne telle qu'elle est prévue pour l'horizon 2030, avant la constatation de l'absence de financement du prolongement entre Rosny et Noisy[52].

Première étape de Mairie des Lilas à Rosny-Bois-Perrier

La gare de Rosny-Bois-Perrier (ici, le quai de la ligne E du RER), le long de laquelle se situe la station de la ligne 11.
Chantier au niveau du viaduc de Coteaux Beauclair avec la station aérienne du même nom en arrière-plan, à Rosny-sous-Bois.

Les municipalitĂ©s de Romainville, Noisy-le-Sec, Montreuil et Rosny-sous-Bois, ainsi que le conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine-Saint-Denis, avaient proposĂ© un projet d'extension de la ligne de Mairie des Lilas jusqu'Ă  la gare de Rosny-Bois-Perrier, soit six kilomètres supplĂ©mentaires devant ĂŞtre parcourus en 12 minutes, le trajet complet passant selon la RATP Ă  24 minutes de Châtelet Ă  Rosny-Bois-Perrier, contre 55 actuellement[53] - [54]. Il s'agit de mettre en Ĺ“uvre sous une nouvelle forme un projet vieux de plus d'un siècle[N 1].

Ce prolongement permet une interconnexion avec le RER E, ainsi que la desserte depuis Paris, par le métro, du centre commercial Rosny 2. L'une des nouvelles stations, Place Carnot, qui serait située à Romainville, assurerait également une interconnexion avec la future extension du tramway T1 au sud, dont le nouveau terminus serait Val de Fontenay. Le projet de ligne 15 est du métro, postérieur à celui du prolongement de la ligne 11, prévoit par ailleurs une station à Rosny-Bois-Perrier, permettant à terme une correspondance supplémentaire à cette station[55]. Toutes les nouvelles stations seront accessibles aux personnes à mobilité réduite et un nouveau matériel, le MP 14, sera mis en service à cette occasion[56], en composition à cinq voitures (au lieu de quatre depuis les origines).

Selon les Ă©tudes de la RATP financĂ©es par le contrat de projets État-RĂ©gion 2000-2006, cette extension augmenterait la frĂ©quentation de la ligne 11 de 68 700 voyageurs chaque jour ouvrable[57]. La concertation publique lancĂ©e en 2010 estimait le coĂ»t du projet Ă  820 millions d'euros, auquel il fallait ajouter 140 millions pour le renouvellement du matĂ©riel roulant et environ 100 millions d’euros pour la rĂ©novation des stations existantes[58]. La convention votĂ©e par le STIF le arrĂŞte le besoin de financement Ă  1 084 millions d'euros (RĂ©gion ĂŽle-de-France 500,3 ; SGP 305,3 ; État, 214,4 ; Seine-Saint-Denis 64 M€) pour le prolongement, auxquels il faut ajouter 214 millions (RATP 73 ; Mairie de Paris 61 ; RĂ©gion 56 ; État 24 M€) pour l’adaptation des stations existantes et 151 millions par ĂŽle-de-France MobilitĂ©s pour le renouvellement du matĂ©riel roulant[59].

La RĂ©gion a inclus ce projet dans le SchĂ©ma directeur de la rĂ©gion ĂŽle-de-France (SDRIF) adoptĂ© par dĂ©libĂ©ration du Conseil rĂ©gional d'ĂŽle-de-France le . Initialement, le SDRIF prĂ©voyait un phasage, avec un premier prolongement Ă  Montreuil - HĂ´pital entre 2007 et 2013, puis un second Ă  Rosny-Bois-Perrier entre 2014 Ă  2020. Le projet de CPER 2007-2013 prĂ©voit de dĂ©bloquer dix millions d'euros de crĂ©dits d'Ă©tude pour le prolongement de la ligne[60], lançant officiellement le projet[61]. Ces Ă©tudes ont dĂ©marrĂ© courant 2008 et portent sur l'ensemble du projet[62]. Une enveloppe financière de 239 millions d’euros (168 millions d’euros de la rĂ©gion ĂŽle-de-France et 71 de l’État) a Ă©galement Ă©tĂ© votĂ©e pour plusieurs projets, dont le prolongement de la ligne 11.

Le , le STIF a rendu public le dossier d'objectifs et de caractĂ©ristiques principales[63]. Une concertation[64] est lancĂ©e du au [58], dont les conclusions sont rendues dĂ©but . Elle propose deux tracĂ©s très proches : un premier de km comprenant cinq stations avant l'arrivĂ©e par le sud Ă  Rosny-Bois-Perrier[65], et un second de 5,5 km comprenant des stations similaires plus une station aĂ©rienne avant l'arrivĂ©e par le nord pour desservir le quartier du Londeau[66]. Selon le STIF, 10 100 voyageurs devaient emprunter cette nouvelle extension en heure de pointe le matin[53].

Plan de la ligne après l'extension à Rosny.

Le , le Conseil du STIF approuve le bilan de la concertation. Deux tendances se sont clairement dégagées : le tracé 2 est privilégié, car il permet le désenclavement du quartier du Londeau à Noisy-le-Sec, et dessert deux lycées ainsi que les centres commerciaux Domus et Rosny 2 à Rosny-sous-Bois. Il favorise en outre le développement des ZAC du secteur. Les études vont en conséquence se poursuivre exclusivement sur ce tracé. Par ailleurs, élus et habitants se sont résolument opposés au phasage du projet : en conséquence, le STIF prévoit de ne réaliser les travaux qu'en une seule étape. L'enquête publique se déroule du au [40] - [67]. La commission d'enquête publique a rendu un avis favorable sans réserves[68]. Le projet a été déclaré d'utilité publique le [69]. Après des travaux préparatoires lancés en 2015, les travaux de gros œuvre devaient commencer fin 2016 pour une ouverture de la ligne prévue à l'horizon 2023[70]. Le plan de cette phase est adopté en [71]. Les travaux de gros œuvre ont ainsi officiellement débuté le [72] - [73].

Liste des nouvelles stations et des communes desservies[74] :

StationCoordonnéesCommunesCorrespondances[27]
• Mairie des Lilas 48° 52′ 47″ N, 2° 24′ 59″ E Les Lilas
• Serge Gainsbourg 48° 52′ 53″ N, 2° 25′ 39″ E Les Lilas
• Romainville - Carnot 48° 52′ 59″ N, 2° 26′ 26″ E Romainville, Noisy-le-Sec en construction : (T) (1)
• Montreuil - HĂ´pital 48° 52′ 42″ N, 2° 27′ 16″ E Montreuil, Noisy-le-Sec envisagĂ© : (M) (9)
• La Dhuys 48° 52′ 41″ N, 2° 27′ 56″ E Montreuil, Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois
• Coteaux Beauclair 48° 52′ 56″ N, 2° 28′ 02″ E Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois
â–  Rosny-Bois-Perrier 48° 52′ 57″ N, 2° 28′ 51″ E Rosny-sous-Bois existant : (RER) (E)
en construction : (M) (15)

Dans le cadre de cette extension, les stations existantes seront aménagées, avec notamment la création de nouveaux accès. Les stations Mairie des Lilas et Porte des Lilas seront équipées d'ascenseurs pour permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite ; ainsi, toutes les stations de la ligne 11 entre Porte des Lilas et Rosny-Bois-Perrier seront accessibles[75].

Au pied de la future station Serge-Gainsbourg, un puits de travaux est prĂ©sentĂ© aux Ă©lus fin . Le chantier doit se poursuivre avec le creusement d'un tunnel de km Ă  partir de la future station La Dhuys jusqu’aux Lilas, tandis qu'une autre section de 1,5 km se fera Ă  dĂ©couvert, en contournant le centre commercial Rosny 2[76].

Le creusement du premier lot — trois kilomètres de tunnel, une tranchĂ©e couverte de 200 mètres de long et les travaux de terrassement ainsi que la pose des parois moulĂ©es et des puits en vue de la construction ultĂ©rieure de quatre stations de mĂ©tro — a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  un groupement dirigĂ© par Implenia en association avec des partenaires au sein d’un consortium comprenant : NGE, Demathieu Bard et Pizzarotti. Les travaux devaient dĂ©buter en [77].

En , l'A86 extĂ©rieure est fermĂ©e une semaine Ă  la circulation entre Rosny-sous-Bois et Nogent-sur-Marne pour permettre le ripage d'un ouvrage d'art de 1 773 tonnes devant prendre place sous la chaussĂ©e entre les futures stations Coteaux Beauclair et Rosny-Bois-Perrier[53]. En , le prolongement est officiellement reportĂ© Ă  l'horizon 2023[78]. Le , en prĂ©sence du prĂ©fet de rĂ©gion Michel Cadot, de la prĂ©sidente de la RĂ©gion ValĂ©rie PĂ©cresse et de la maire de Paris Anne Hidalgo, la RATP baptise du nom de Sofia (du nom de l'agent de station de la ligne 11 Sofia Amalou) le tunnelier, qui entre en action le suivant pour creuser le tunnel entre Les Lilas et Rosny-sous-Bois[79]. Il est arrivĂ© Ă  la station Serge Gainsbourg, son point de sortie, le [80].

En février 2023, Île-de-France Mobilités annonce que la ligne sera fermée tous les dimanches entre juillet et août 2023 pour permettre l’accélération des travaux de prolongement. La mise en service du prolongement est désormais reportée au printemps 2024[2] - [81].

Seconde Ă©tape de Rosny-Bois-Perrier Ă  Noisy - Champs

Plan du réseau Grand Paris Express après la refonte de mars 2013.

À l'horizon 2025, la ligne 11 aurait dû être prolongée de Rosny à Noisy - Champs, où elle aurait été en correspondance avec le RER A, ainsi qu'avec les futures lignes 15 et 16 du métro[82].

Ce projet s'inscrit dans le cadre du Grand Paris Express. C'est en que CĂ©cile Duflot, ministre chargĂ© du dossier du Grand Paris, Ă©voque pour la première fois la possibilitĂ© d'une reprise de l'une des deux branches de la ligne orange par un prolongement de la ligne 11, soit vers Noisy - Champs, soit vers Champigny. Cette solution prĂ©sente en effet plusieurs avantages : Ă©viter une exploitation en branche, difficile, de la ligne orange (devenue la ligne 15) et rĂ©duire les coĂ»ts de construction de la branche Ă©ventuellement reprise, car le matĂ©riel de la ligne 11 (qui sera composĂ© de cinq voitures au moment de la livraison du nouveau matĂ©riel) est plus court que celui prĂ©vu pour la ligne orange (120 mètres de long), d'oĂą des quais plus courts.

Le prolongement de la ligne 11 jusqu'à Noisy - Champs est confirmé à l'horizon 2020 le 6 mars 2013 par Jean-Marc Ayrault[83]. Le STIF lance alors des études de faisabilité entre 2013 et 2017 mais conclut que le projet ne serait pas rentable[84]. L’Établissement public territorial Grand Paris - Grand Est critique ce renoncement alors que plusieurs projets urbains d'envergure concernent le territoire dès le début de la décennie 2020[84].

Trois stations intermédiaires sont projetées : Villemomble, Neuilly-Les Fauvettes et Neuilly-Hôpitaux. L'objectif d'ouverture de cette section était fixé à 2025 mais, en , aucun financement n'étant prévu pour cette extension, ce prolongement est repoussé, sine die[52].

En , des élus locaux se sont mobilisés en faveur du prolongement dont le report menacerait, selon eux, des projets immobiliers le long du tracé[85]. Début 2023, la ville du Raincy plaide pour que cette extension toujours sine die inclue une correspondance avec la gare du Raincy - Villemomble - Montfermeil du RER E[86].

Liste des stations projetées et des communes desservies :

StationCommunesCorrespondances[27]
• Rosny-Bois-Perrier Rosny-sous-Bois existant : (RER) (E)
envisagé : (M) (15)
• Villemomble Villemomble
• Neuilly-Les Fauvettes Neuilly-sur-Marne
• Neuilly-Hôpitaux Neuilly-sur-Marne envisagé :
â–  Noisy - Champs Noisy-le-Grand
Champs-sur-Marne
existant : (RER) (A)
en construction : (M) (15) (16)

Modernisation de la signalisation

Avec l'arrivée des nouvelles rames, la ligne 11 du métro sera équipée d'une signalisation plus moderne fondée sur la technologie CBTC (communication based train control) de type OCTYS (similaire à celle utilisée sur les lignes 3, 5, 6, 9 et 10) de niveau d'automatisation GoA2, dont Alstom a remporté le marché en 2018 pour équiper les MP 14 CC[87]. La mise en service de ce système d'automatisation a eu lieu le , en GoA1 pour commencer.

Projet d'automatisation de la ligne

Dans les couloirs de la station Jourdain, une plaque dévoilait dès octobre 2021 les prolongements à venir vers Rosny-Bois-Perrier.

Initialement envisagĂ©e dans le cadre du prolongement de la ligne de Mairie des Lilas Ă  Rosny-Bois-Perrier, l'automatisation avait Ă©tĂ© jugĂ©e intĂ©ressante puisqu'elle apporte une souplesse d'exploitation plus importante. Mais cette automatisation aurait entraĂ®nĂ© des travaux importants et l'ajout d'une phase transitoire plus longue et plus complexe au projet. Était en cause, notamment, la pose des portes palières jugĂ©e indispensables Ă  l’automatisation et qui n'auraient pu ĂŞtre dĂ©ployĂ©es qu’après l'Ă©quipement complet de la ligne en matĂ©riel de nouvelle gĂ©nĂ©ration, en raison de la position diffĂ©rente des portes des trains entre les anciens matĂ©riels (MP 59 Ă  quatre portes par face) et les nouveaux matĂ©riels (MP 89, MP 05 et MP 14 Ă  trois larges portes par face). Une phase transitoire avec du personnel Ă  bord des trains automatiques serait donc nĂ©cessaire, et la pose des portes palières ne pourrait dĂ©buter qu'une fois l'ensemble des trains MP 59 remplacĂ©s par des trains MP 14 de nouvelle gĂ©nĂ©ration. Il aurait alors fallu un an supplĂ©mentaire, après la mise en service commerciale du prolongement, pour effectuer la pose de l'ensemble des portes palières permettant de basculer en mode 100 % automatique. Concluant Ă  l'absence de besoin avĂ©rĂ© d’une frĂ©quence de 85 secondes au vu des chiffres de la frĂ©quentation attendue et en raison d'un coĂ»t d'investissement important (supĂ©rieur Ă  100 millions d'euros), le dossier d'enquĂŞte publique a donc retenu le maintien d'un matĂ©riel Ă  conduite manuelle Ă  l'horizon de la mise en service du prolongement, une automatisation ultĂ©rieure restant possible Ă  l'instar des lignes 1 et 4 du rĂ©seau[88].

Les nouvelles propositions effectuées par le gouvernement Ayrault sur le métro du Grand Paris, en , ont remis en question l'existence du tronçon de Rosny-Bois-Perrier à Noisy - Champs de la ligne orange du Grand Paris Express. Dans le nouveau projet présenté par le Premier ministre, la desserte de ce tronçon est désormais assurée par le prolongement de la ligne 11, en continuité avec le prolongement déjà prévu jusqu'à Rosny-Bois-Perrier. La ligne 11 étant automatisable dans le cadre du renouvellement du matériel roulant de la ligne, le gouvernement a souhaité que cette ligne devienne automatique afin de s'intégrer dans le réseau des lignes automatiques qui seront construites dans le cadre du projet du Grand Paris[89] - [90].

Cependant, en 2017 et en 2021, c'est une commande de 39 trains MP 14 avec conducteur qui est passée. L'automatisation est donc repoussée sine die. Toutefois, la loge de conduite des MP 14 sera escamotable afin de permettre, si nécessaire, une transformation pour la conduite automatique[91]. En 2018, Île-de-France Mobilités annonce qu'après l'automatisation de la ligne 4, la priorité serait donnée à la ligne 13 qui serait à son tour automatisée à l'horizon 2025-2027, au détriment de la ligne 11[92]. La RATP indique toutefois que des mesures conservatoires seraient prises lors des travaux d'extension afin de faciliter l'installation ultérieure de porte palières, nécessaires à une automatisation. Les quais des stations existantes ont ainsi été renforcés, tandis que ceux des futures stations seront déjà conçus pour une telle transformation[93].

Ancien projet de dépneumatisation de la ligne

Le matĂ©riel roulant de la ligne devant ĂŞtre changĂ© dans le cadre du prolongement de la ligne de Mairie des Lilas Ă  Rosny-Bois-Perrier avec le passage Ă  des trains de cinq voitures[94] et de nouveaux ateliers de maintenance devant ĂŞtre crĂ©Ă©s, il a Ă©tĂ© envisagĂ© en phase d'avant-projet de « dĂ©pneumatiser » (passage du mode de roulement de pneu Ă  fer) la ligne 11 afin de repasser Ă  un mode fer. Une analyse comparative des solutions a finalement penchĂ© pour une conservation du mode de roulement pneu, le passage en mode fer Ă©tant très contraignant pour les usagers en phase de travaux et les fortes dĂ©clivitĂ©s de la ligne auraient nĂ©cessitĂ© une sur-motorisation des trains fer avec des temps de parcours lĂ©gèrement dĂ©gradĂ©s (+8 %). Les coĂ»ts d’investissement d'une telle opĂ©ration (supĂ©rieurs Ă  100 millions d'euros) ont Ă©galement Ă©tĂ© jugĂ©s dissuasifs[95].

Tourisme

Le CNAM Ă  Paris, portail de la rue Saint-Martin.

La ligne ne dessert que peu de lieux touristiques majeurs de la ville de Paris.

Sont néanmoins à citer :

Notes et références

Notes

  1. Le conseil municipal de Romainville avait émis à l'unanimité en 1900 un vœu pour le prolongement du métro dans cette commune.

Références

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  10. Jean Tricoire, op. cit., p. 293.
  11. Jean Robert, Notre métro, p. 127-128.
  12. Jean Tricoire, op. cit., p. 294.
  13. Jean Robert, op. cit., p. 142-143.
  14. Jean Robert, Notre métro, p. 152.
  15. Bernard Sirand-Pugnet, De la Grand-mère à Météor, 45 ans d'évolution de la technologie des voies au métro de Paris, p. 48-51.
  16. Bernard Sirand-Pugnet, op. cit., p. 54.
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  25. Jean Tricoire, op. cit., p. 285-286.
  26. [PDF] Communiqué de presse du STIF du 15 décembre 2004 - SIEL arrive sur la ligne 11.
  27. Pour alléger le tableau, seules les correspondances avec les transports guidés ou en site propre (métros, trains, tramways, téléphériques, BHNS...) sont données. Les autres correspondances, notamment les lignes de bus autres que les BHNS, sont reprises dans les articles de chaque station.
  28. Jean Tricoire, op. cit., p. 288.
  29. Clive Lamming, Métro insolite [détail de l’édition], p. 163.
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Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

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