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Korhogo

Korhogo est la troisième ville la plus peuplée de la Côte d'Ivoire, et la plus grande ville du nord du pays avec une population de 440 926 habitants[1].

Korhogo
Administration
Pays Drapeau de la CĂ´te d'Ivoire CĂ´te d'Ivoire
District District des Savanes
RĂ©gion Poro
Maire Lazani Coulibaly
DĂ©mographie
Population 440 926 hab. (2021 rgph)
DensitĂ© 35 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 9° 27â€?nbsp;41â€?nbsp;nord, 5° 38â€?nbsp;19â€?nbsp;ouest
Superficie 1 250 000 ha = 12 500 km2
Divers
Langue(s) parlée(s) sénoufo, français, malinké
Localisation
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Korhogo
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te d'Ivoire
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Korhogo

    Surnommée la « cité du Poro »[2] et située à 635 km d'Abidjan, elle est la capitale du district des Savanes et le chef-lieu de la région du Poro[3].

    La ville est un point de passage stratégique vers le Mali et le Burkina Faso. Korhogo est la capitale du peuple Sénoufo.

    Localisation

    Le dĂ©partement de Korhogo fait partie de la rĂ©gion des Savanes, frontalière du Mali et du Burkina Faso. Korhogo se situe Ă  635 km dâ€?a href="Abidjan.html" title="Abidjan">Abidjan, la capitale Ă©conomique et plus grande ville du pays et Ă  500 km de Yamoussoukro, la capitale politique.

    Carte de la région de Korhogo, au nord de la Côte d'Ivoire - Image satellite

    GĂ©ographie

    Toponymie

    Étymologiquement, Korhogo dérive de l'expression « kor-go » qui veut dire « héritage » en langue sénoufo [4].

    Relief

    Le Mont Korhogo

    Sur un relief plat parsemĂ© d'inselbergs, une « montagne » (terme utilisĂ© par la population locale), le « mont Korhogo », domine la ville. Elle est d'origine volcanique et constitue le rĂ©sultat gĂ©ologique de la dorsale guinĂ©enne, ligne de montagnes qui culmine au mont Nimba Ă  1 752 m.

    Climat

    Le climat est de type Aw selon la classification de Köppen : il est très chaud et très sec (du type du climat soudanais), avec, en décembre et janvier, l'harmattan, un vent puissant venu du Sahara, qui fait baisser considérablement la température. La grande saison sèche (octobre - mai) précède la saison des pluies marquée par deux pics pluviométriques, l'un en juin et l'autre en septembre[2] - [5] - [6].

    Flore

    La vĂ©gĂ©tation du dĂ©partement, comme celle de toute la rĂ©gion, est celle de la savane arborĂ©e ou Savane ouest soudanienne, selon la classification des Ă©corĂ©gions dĂ©finie par le World Wide Fund for Nature. Elle se caractĂ©rise par des arbres et arbustes, d'une hauteur comprise entre 8 et 12 m, dissĂ©minĂ©s avec une densitĂ© de couvert de l'ordre de 25 Ă  35 %.

    Les flamboyants et les hibiscus sont nombreux et la savane abrite des fromagers dont le bois grisé et léger est facile à travailler, des baobabs séculaires ainsi que des anacardiers, des nérés et des karités. Ces derniers sont désignés sous le nom d'arbres miracles dont le fruit peut se manger tel quel ou se préparer en « beurre » qui remplace l'huile et toutes les matières grasses dans les régions de savane et qui a aussi acquis depuis quelques années une grande réputation comme produit cosmétique[4].

    On y retrouve aussi les habituels arbres à fleurs tropicaux tels que les frangipaniers, les bougainvilliers, les acacias ou les ananas roses ainsi que de multiples variétés d'orchidées, spécialité du pays[7].

    Faune

    Dans la région vivent les calaos, animaux fétiches pour le peuple sénoufo. On y croise aussi de nombreux babouins, des guenons, des phacochères, des potamochères, des perdrix et des francolins ainsi que des antilopes, essentiellement des cobes de Buffon et des guib harnachés. On y trouve également beaucoup d'aulacodes dont la chair est très appréciée et les margouillats pullulent.

    Grivet de la région de Korhogo

    Histoire

    Histoire pré-coloniale

    Jusqu'au XVe siècle, on ne connait pas de témoignage écrit sur le peuplement de la Côte d'Ivoire, contrairement aux royaumes situés plus au nord qui ont été décrits par les almoravides musulmans. Les spécialistes estiment toutefois que les Sénoufos, partis du nord-est de la Côte d'Ivoire depuis la ville de Kong à la recherche de bonnes terres, arrivèrent au premier millénaire dans la région où ils résident actuellement au XIVe siècle. Leur chef serait Nanguin Soro, un chef de tribu[4]. Korhogo, protégée des incursions guerrières par le Bandama Blanc devint alors la capitale et le siège de la plus importante chefferie sénoufo[8].

    XIIe siècle

    La venue par vagues, à partir du XIIe siècle, d’un groupe de chasseurs Dyeli (Jeri, Tchely) - « proto-mandé » alors non islamisés (Person,1966) originaires du Haut-Niger et dont les grandes familles Koné, Konaté, Kondé, Doumbia, Kuruma sont encore représentées, notamment au quartier Dielissokaha de Korhogo ; l’autre affirmant l’antériorité du peuplement Sénoufo, que celui-ci tienne à une migration.

    La langue des Jéri[9] (ou Diéli, Tyéli) est, jusqu'à présent, totalement inconnue du monde de la linguistique africaine.

    XIXe siècle

    À la fin du XIXe siècle, la région est conquise par les troupes de l'Almamy Samory Touré, fondateur de l'empire du Wassoulou[10], à qui Péléforo Gbon Soro, dit Gbon Coulibaly, a prêté allégeance.

    Mais Péléforo Gbon Soro choisit de se rallier aux Français. En contrepartie, ces derniers érigent Korhogo en chef-lieu de cercle[4] (et deviendra après l'indépendance celui du département du nord en 1961, puis du département de Korhogo en 1969).

    La Côte d'Ivoire n'a été réellement colonisée[11] que tardivement comparée autres États de l'Afrique de l'Ouest. Jusqu'aux expéditions de Louis-Gustave Binger, Marchand (1887-1899), la zone forestière du centre était inconnue et le nord ne sera occupé qu'après la défaite de Samory Touré face à Gouraud, en 1898.

    XXe siècle

    Bien que ses frontières aient été établies en 1904 à la suite de la fixation des règles sur les modalités du partage de l'Afrique entre les grandes puissances européennes qui a eu lieu au Congrès de Berlin[12], la « pacification » n'est achevée qu'en 1915[13].

    De 1932 à 1947, la Haute-Volta, aujourd'hui Burkina Faso, a été démembrée, son territoire étant partagé entre le Mali, le Niger et la Côte d'Ivoire[Note 1] - [14]. Cela conduira alors la France à distinguer administrativement la « Basse Côte d’Ivoire » au sud et la « Haute Côte d’Ivoire » au nord, cette dernière entité incluant le territoire de l'actuel département de Boundiali.

    Tout au long du siècle, les habitants du département de Korhogo, comme tous ceux de l'AOF et de l'AEF, ont été soumis au travail forcé jusqu'à sa suppression en 1946 grâce à la « loi Houphouët-Boigny » qui satisfaisait les revendications du Syndicat Agricole Africain : était astreinte à 12 jours de travail annuel, toute personne de sexe masculin, de plus de 15 ans et de moins de 65 ans, et n'occupant pas de poste administratif ou militaire. De surcroit, la capitation, établie en 1901, qui devait théoriquement être perçue en argent, était souvent remplacée dans les faits par des journées de travail supplémentaire[15]. C'est d'ailleurs, pour l'essentiel, dans le cadre de ce travail forcé que s'est développée l'immigration mossi, issue de la Haute-Volta, actuellement Burkina Faso.

    Beaucoup de jeunes seront Ă©galement soustraits de leur village et enrĂ´lĂ©s de force dans les rĂ©giments de tirailleurs sĂ©nĂ©galais pour participer aux conflits sur les territoires europĂ©en, indochinois et algĂ©rien[16] - [17] - [18]. De retour au pays, les survivants, minoritaires, sont devenus, des anciens combattants dont la pension, bien que faible et longtemps « gelĂ©e », et qui a très rĂ©cemment Ă©tĂ© revalorisĂ©e Ă  la suite du succès en France du film Indigènes[19], a fait vivre des familles entières dans les villages du dĂ©partement, phĂ©nomène qui, « par la force des choses », est en train de s'estomper. Il est vrai que beaucoup d'habitants du dĂ©partement vivent avec 15 000 francs CFA mensuels, soit environ 25 euros (moins de 1 euro par jour), parfois mĂŞme avec moins[Note 2] - [20].

    Crise politico-militaire en CĂ´te d'Ivoire (2002-2011)

    Dans le contexte de la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire, Korhogo est prise le par les troupes du MPCI cherchant à renverser le président de la république élu en 2000, Laurent Gbagbo. Korhogo va devenir l'une des principales base arrière des Forces nouvelles.

    Malgré les appels au cessez-le-feu de 2003, la situation à Korhogo reste instable car son contrôle est disputé par deux factions rivales, celle de Guillaume Soro et celle de Ibrahim Coulibaly dit « IB ». Ainsi, en juin 2004, les forces loyales au chef rebelle Guillaume Soro accusent celles de IB de préparer l'assassinat du secrétaire général du MPCI. Ces accusations déclenchent des hostilités qui font 22 morts.

    En août 2004, les militaires de l'ONU en Côte d’Ivoire découvrent trois charniers d'au moins 99 cadavres dans la ville[21].

    Le commandant de zone était Fofié Kouakou Martin et le délégué des FN de Korhogo Soro Kanigui Mamadou[22].

    Quelques jours après son arrestation survenue le à Abidjan par les forces d'Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo est assigné à résidence à Korhogo (son épouse Simone étant détenue dans une autre ville)[23] dans la résidence présidentielle située sur les hauteurs de la ville.

    Administration

    Avant l'indépendance du pays en 1960, tout le nord de la Côte d'Ivoire était placé sous l'autorité d'un « administrateur des colonies », le « commandant du cercle de Korhogo » qui administrait tout le territoire actuellement couvert par les départements de Korhogo, Ferkessédougou, Boundiali et Tingréla. Placé sous l'autorité du gouverneur, ce fonctionnaire administrait une région du pays appelée « cercle ». Le gouverneur était placé sous l'autorité du gouverneur général, lui-même dépendant du ministre des Colonies[24] - [25] - [Note 3] - [Note 4]. L'actuel département de Korhogo était alors une « subdivision » du cercle de Korhogo après avoir été une subdivision du cercle de Sikasso, situé dans l'actuel Mali, jusqu'en 1902, les deux autres subdivisions étant celles de Boundiali et de Ferkessédougou.

    Une loi de 1978[26] institua 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays.

    Le chef traditionnel du canton est Issa Coulibaly, vice-président de la Chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d'Ivoire.

    Liste des maires successifs
    Date d'électionIdentitéPartiQualitéStatut
    1980Lanciné Gon PDCI-RDAHomme politiqueélu
    1985Lanciné Gon CoulibalyPDCI-RDAHomme politiqueélu
    1990Lanciné Gon CoulibalyPDCI-RDAHomme politiqueélu
    1995Aruna Traoré 12000 CésamPDCI-RDAHomme politiqueélu
    2001Amadou Gon CoulibalyRDRHomme politiqueélu
    2018Lazani CoulibalyRHDPHomme politiqueélu

    Le département comporte plusieurs communes : Dikodougou, Guiembé, Karakoro, Komborodougou, Korhogo, M'Bengué, Napié, Niofoin, Sinématiali, Sirasso, Tioroniaradougou.

    Il comporte sept sous-préfectures : M’bengué, Niofoin, Sinématiali, Tioroniaradougou, Napié, Komboro et il comprend 846 localités rurales.

    Après les évènements de 2002, la ville, comme toutes les localités du nord du pays, a été placée sous l'administration du MPCI, puis des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire[27] et se trouvait de fait sous l'autorité unique d'un « commandant de zone » (« com-zone »), Fofié Kouakou Martin, désigné en 2005 par le secrétaire général des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, comme pour chacun des dix secteurs de la zone nord ivoirienne, Korhogo étant désignée depuis 2006 comme Zone no 10[28]. Cette autorité existe toujours en 2008 et cohabite avec les fonctionnaires de l'état, préfet et sous-préfet, revenus dans la région.

    La mairie de Korhogo
    Eaux et ForĂŞt de Korhogo

    Représentation politique

    Députés de Korhogo sous-préfecture
    Date d'électionIdentitéPartiQualitéStatut
    2001-2011Adama Nibi CoulibalyPDCI-RDAHomme politiqueélu
    2011-2020 Amadou Gbon Coulibaly RHDP Homme Politique Ă©lu
    2020-2023 Lacina Ouattara RHDP Homme politque Élu

    Le mandat de l’Assemblée nationale élue en 2001 s'achevait le . Mais, en raison de la crise politico-militaire de 2002, les élections législatives n'ont pas eu lieu et l’Assemblée nationale en place est demeurée en fonction et a conservé ses pouvoirs.

    Espace AGC

    Société

    DĂ©mographie

    DĂ©mographie de Korhogo

    La ville compte plus de 200 000 habitants en 2010. La population de Korhogo est constituĂ©e principalement de sĂ©noufos et de malinkĂ©s .

    Évolution démographique
    19221965Rec. 1975Rec. 1988Rec. 19982014[29] 2021[30]
    4 978 [31]24 00045 250109 655142 039286 071 440 926

    Population

    Les populations autochtones de Korhogo sont les Djelis au Sud-Ouest, certains au nord de Korhogo. 1500 (1990 R. Kastenholz). Population ethnique: 20.000 (1990 R. Kastenholz). Statut: 7 (déplacement). Noms alternatifs: Celle, Jeli Kuo dialectes: liés à Ligbi [lig] du Ghana et Tongon, un argot de forgeron disparu du Djimini Sénoufo. Classification: Niger-Congo, Mande, Ouest, Centre-Sud-Ouest, le Centre, Manding-Jogo, Jogo-Jeri la venue par vagues, à partir du XIIe siècle, d’un groupe de chasseurs Dyeli - « proto-mandé » alors non islamisés (Person, 1966) originaires du Haut-Niger et dont les grandes familles Koné, Konaté, Kondé, Doumbia, Kuruma sont encore représentées, notamment au quartier Dielissokaha de Korhogo ; l’autre affirmant l’antériorité du peuplement Sénoufo, que celui-ci tienne à une migration depuis. La langue des Jéri (ou Diéli, Tyéli) est, jusqu'à présent, totalement inconnue du monde de la linguistique africain. Les Jéri ou Jéli, Jélu ('cordonnier') ethnique de la Préfecture de Korhogo en Côte-d'lvoire Ou Tchelis.

    Langues

    Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula mais la langue vernaculaire de la région est le sénoufo.

    Le département de Korhogo accueillant de nombreux Ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées. Avec la présence dans la région de nombreux Burkinabés venus travailler notamment dans les plantations de coton, on y parle aussi le moré, langue des Mossis[Note 5] - [32] - [33].

    Éducation

    En 1911, il y avait, en Côte d'Ivoire, un groupe scolaire central à Bingerville, 16 écoles régionales et 26 écoles de village dont deux seulement pour tout le nord du pays, à Odienné et à Korhogo.

    En 2008, on dénombre dans tout le département 265 écoles primaires, 15 établissements secondaires et un établissement d'enseignement supérieur qui est une antenne délocalisée de l'Université de Bouaké. Depuis 2012, l'ex-URES de Korhogo a fait place à l'Université Péléforo Gon Coulibaly suite à sa mutation en Université le décret n° 2012-985 du 10 octobre 2012[34].

    Le 24 juillet 2020, la deuxième école de police de Côte d’Ivoire a ouvert à Korhogo, baptisée "Ecole de police Amadou Gon Coulibaly" en mémoire de ce dernier[35].

    Enseignement supérieur
    Public

    • UniversitĂ© Gbon Coulibaly de Korhogo.

    Enseignement primaire
    Public

    • École primaire Publique Centre

    Enseignement secondaire
    Lycée Public

    Lycée privé

    • LycĂ©e Les flamboyants
    • LycĂ©e des pères salèsiens

    Collège public

    • Collège La BagouĂ©

    Collège privé

    • Collège Sainte-Élisabeth
    • Collège Champagnat (Frères Maristes)
    • Collège Nallo Bamba
    • Collège Ruth Fidèle

    Le département de Korhogo compte aussi une Institution de Formation et d'Éducation Féminine située au chef-lieu, l'un des 90 centres de cette nature existant dans le pays. Cette institution a pour objet de permettre aux femmes analphabètes, aux jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées, aux femmes agricultrices de trouver une opportunité pour le développement d'aptitudes nouvelles permettant leur insertion ou leur autonomisation[36].

    Enseignement supérieur

    L'enseignement supérieur comprend un établissement public et une dizaine de grandes écoles privées. L'Université publique est l'université Péléforo-Gbon-Coulibaly fondée en 2012[37].

    Lieux de culte

    • MosquĂ©e de Korhogo
      Mosquée de Korhogo

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Korhogo (Église catholique), Église méthodiste unie Côte d'Ivoire (Conseil méthodiste mondial), Union des Églises baptistes missionnaires en Côte d'Ivoire (Alliance baptiste mondiale), Assemblées de Dieu [38]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.

    Santé

    Le département compte un centre hospitalier régional de 372 lits, un hôpital, 65 centres de santé, un centre de transfusion sanguine, un centre antituberculeux, des dispensaires et neuf pharmacies.

    Le manque de personnel qualifiĂ© se fait sentir, comme dans toute la rĂ©gion des Savanes puisque pour les quatre dĂ©partements qui la constituent, ceux de Boundiali, Korhogo, TingrĂ©la et FerkessĂ©dougou, 45 mĂ©decins exerçaient en 2001 et seulement 23 en 2005 pour une population totale de 1 215 000 habitants. Le nombre des infirmiers a Ă©galement baissĂ© de 254 Ă  67 sur cette mĂŞme pĂ©riode[39].

    Korhogo est aussi connu, au plan sanitaire, grâce à M. OUATTARA Djakaridja[40], tradipraticien ayant créé la célèbre formule aphrodisiaque ATTOTE[41] dont la renommée est devenue internationale.

    Économie

    Transports

    La moto, moyen de transport privilégié chez les populations à Korhogo

    L'aĂ©roport de Korhogo (code AITA : HGO, code OIAC DIKO) dispose d'une piste bitumĂ©e de 2 100 m et reçoit des vols intĂ©rieurs de la compagnie Air CĂ´te d'Ivoire. Il met Abidjan Ă  2h30 de vol. Des autocars de diffĂ©rentes compagnies assurent le voyage rĂ©gulier aller-retour de Korhogo vers les autres villes ivoiriennes et vers les villes du Burkina Faso. Les villes voisines sont aussi reliĂ©es Ă  Korhogo Ă  l'aide de taxis brousse. Les engins Ă  deux roues occupent une place importante dans le transport interurbain de Korhogo

    Agriculture

    Les habitants de la région sont soit agriculteurs[42] soit éleveurs[43] s'ils ne sont ni commerçants ni artisans ni fonctionnaires.

    Les aubergines, la salade, le piment, les tomates et les oignons sont les principales cultures maraîchères et alimentent pour commencer le marché local, qui en est gros consommateur. Ce secteur des cultures maraîchères fait essentiellement travailler des femmes.

    Le département est également un gros producteur de mangue et d'anacarde.

    Mines

    Le sous-sol de la région est riche de fer, d'or et de diamant et l'or.

    Carrières

    En 2017, la production de granit concassés s’élevait à environ 3 700 000 tonnes[44].

    Une de ces carrières industrielles est celle de Gnambélégué, qui couvre une superficie de 60 hectares et produit 3 000 tonnes par mois. La moitié de la production est vendue sur le marché local, 30 % sur le marché intérieur et les 20 % dans la sous-région[44].

    A la frontière de la ville, une carrière de granit est également exploitée de façon artisanale dans des conditions difficiles par une trentaine de femmes.

    Secteur secondaire

    Ă€ la suite du dĂ©sengagement de l'État ivoirien des activitĂ©s productrices de coton et la privatisation de la Compagnie ivoirienne de dĂ©veloppement du textile (CIDT), il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© le par le consortium IPS (WA) et la SociĂ©tĂ© Paul Reinhart Ag, la sociĂ©tĂ© Ivoire Coton qui est propriĂ©taire Ă  Korhogo de deux usines d'Ă©grenage de coton[45]. Le coton constitue la principale richesse de la rĂ©gion, au point d'y ĂŞtre appelĂ© l’Â?span> or blanc ».

    De façon artisanale, de nombreux tisserands transforment le coton en pièces de tissu et les couturiers fabriquent ensuite des boubous[46], des pagnes et des vêtements de toute nature sur mesure à la demande des clients et clientes, la couture étant ici une activité pratiquée par la gent masculine. Dans le département, les artisans fabriquent aussi des « chaises sénoufo » et des « portes sénoufo » joliment décorées et stylisées.

    Secteur tertiaire

    La position de carrefour de la ville de Korhogo correspond à son activité commerciale matérialisée par un marché important dont l'activité est permanente.

    Korhogo dispose ainsi d'un marché central tchédal.

    Culture

    Achevé de construction en 1950, cet édifice qui dans son état actuel abrite le Musée régional de Korhogo, fut la résidence du patriarche PELEFORO SORO GBON COULIBALY (chef de province de Korhogo de 1894 à 1962) jusqu'à sa mort en 1962.
    Le musée Péléforo Gbon Coulibaly à Korhogo.
    Vue de l'intérieur du musée Péléforo Gbon Coulibaly de Korhogo

    La ville de Korhogo dispose d'une salle de cinéma fermée, à la différence de beaucoup de villes africaines dotées de cinémas en plein air. L'essentiel de sa programmation propose des films de karaté, des films égyptiens ou des films indiens venus de Bollywood. Comme dans la plupart des pays du tiers-monde, le cinéma indien est très apprécié en Afrique de l'Ouest. En 2003, le Festiko, festival international du film documentaire industriel et publicitaire, s'est tenu à Korhogo[47] - [48].

    La ville dispose du centre culturel Womiengnon qui a fait l'objet d'importants travaux de rénovation[49].

    La ville compte un musée, le musée Péléféro Gbon Coulibaly, qui a rouvert en janvier 2022 après dix ans de fermeture.

    Dans les années 1980 se déroulait à Korhogo un festival culturel, le Katana Festival, dont la première édition a eu lieu en janvier 1983 avec, parmi les invités étrangers, le Ballet national de Guinée. Parmi les personnalités invitées à ce festival figuraient Balla Keita, natif de la ville et alors ministre de l'éducation nationale, et Louis Le Pensec, alors ministre français de la mer.

    Un quartier entier de la ville, le quartier Koko, regroupe les nombreux sculpteurs de la ville qui fabriquent des objets en teck ou en bois de fromager, notamment des reproductions des objets traditionnels sénoufo.

    Sports

    Les compétitions sportives se déroulent exclusivement au chef-lieu du département, les autres localités ne disposant d'aucune infrastructure dédiée : la ville de Korhogo dispose d'un club de football, le Club Omnisports de Korhogo, évoluant en MTN Ligue 2 et disputant ses matchs sur le terrain du stade municipal de Korhogo. Comme dans la plupart des villes du pays, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs, très populaires en Côte d'Ivoire et dénommés Maracanas, sont organisés.

    Le handball est également pratiqué, particulièrement par les filles, élèves des lycées de la ville.

    En 2008, Korhogo a constitué la ville d'arrivée du Tour de l'or blanc, de retour dans le nord du pays après plusieurs années d'absence en raison de la crise de 2002, et remporté par Issiaka Fofana[50], l'étape Korhogo-Ferkessédougou-Korhogo étant remportée par le burkinabé Abdul Wahab Sawadogo.

    En 2023, Korhogo sera une des cinq villes de Côte d'Ivoire accueillant la Coupe d'Afrique des nations. Le stade de Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, est en cours de construction sur une superficie de 20,17 hectares. Il aura une capacité d’accueil de 20 000 places assises. Toutes les tribunes seront couvertes. Son aire de jeu sera en gazon naturel[51]. Ce stade est baptisé stade Amadou Gon Coulibaly, premier ministre ivoirien décédé en juillet 2020[52].

    RĂ©gion

    Traditions

    Les danses traditionnelles, exécutées à chaque cérémonie de la région, sont le N'Goron[53], danse sacrée, et le Boloye, également appelé « danse des hommes panthères » car l'habit du danseur imite fidèlement le pelage de ces félins, et qui est exécuté pour clore les rites initiatiques, particulièrement le Poro.

    Villages alentours

    • Katia : village de tisserands.
    • WaraniĂ©nĂ© est le village de tisserands le plus proche de la ville.
    • Kasombarga : village de forgerons qui comporte une mosquĂ©e du XVIIe siècle.
    • Natio : Natio ou Natyo Kobadara[54] - [55] - [56] est un ancien village devenu un quartier de Korhogo. Le quartier est connu pour la fabrication du beurre de karitĂ©[57] utilisĂ© pour ses propriĂ©tĂ©s tant culinaires que cosmĂ©tiques.
    • Koni : village de forgerons, avec les hauts-fourneaux traditionnels pour le travail du fer, très abondant dans la rĂ©gion.
    • Fakaha : ce village est cĂ©lèbre pour ses toiles peintes faites de motifs sĂ©noufos sur une Ă©toffe de coton. Elles sont rĂ©putĂ©es avoir Ă©tĂ© une source d'inspiration de Pablo Picasso dans les annĂ©es 1930, lors de son discret sĂ©jour dans la rĂ©gion.
    • Ă€ 100 km au sud, Tortya est une ancienne mine de diamants abandonnĂ©e par les grandes compagnies il y a une trentaine d'annĂ©es mais qui fait toujours l'objet d'une exploitation artisanale.
    Cases rectangulaires du village de Nawokaha

    Personnalités liées à la région

    • AĂŻcha KonĂ©, chanteuse, originaire de Gbon ;
    • LancinĂ© Gon Coulibaly, ancien dĂ©putĂ©-maire de Korhogo et ancien ministre du tourisme ;
    • Balla Keita, Ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique, ministre de l’Enseignement primaire, de l’Enseignement secondaire dans divers gouvernements de FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny.
    • Amadou Gon Coulibaly, Ă©lu maire en 2001,le 11 janvier 2017 il est nommĂ© Premier ministre en remplacement de Daniel Kablan Duncan.
    • Kassoum Coulibaly, dĂ©putĂ© de Korhogo, prĂ©sident des transporteurs de CĂ´te d’Ivoire ;
    • Sangafowa Coulibaly, homme politique nĂ© Ă  Korhogo..
    • Issa Malick Coulibaly, homme politique.
    • Gnenema Mamadou Coulibaly, homme politique, ancien ministre de la justice.
    • GĂ©nĂ©ral Abdoulaye Coulibaly, ancien pilote, prĂ©sident du conseil d'administration d'Air CĂ´te d'Ivoire.
    • Pierre Djibril Coulibaly, inventeur, homme politique ivoirien.
    • Souleymane Coulibaly alias Soro Solo, animateur Ă  la Radiodiffusion-TĂ©lĂ©vision ivoirienne, puis Ă  France Inter.
    • Laurent Dona Fologo, homme politique, ancien PrĂ©sident du Conseil Ă©conomique et social de CĂ´te d'Ivoire.
    • TiĂ©moko YadĂ© Coulibaly, Ă©conomiste, ancien haut fonctionnaire Ă  la Bceao.
    • N´Golo Coulibaly, Ă©conomiste, homme politique, grand mĂ©diateur de la rĂ©publique de CĂ´te d'Ivoire.
    • GĂ©nĂ©ral Issa Coulibaly, directeur gĂ©nĂ©ral des douanes ivoiriennes.
    • Tuo FoziĂ©, militaire, adjudant dans les Forces armĂ©es nationales de CĂ´te d'Ivoire, ancien ministre de la jeunesse et du service civique, au titre du MPCI.
    • Adama Coulibaly, ancien maire de Korhogo et ancien ministre de l´équipement, du transport et du tourisme.
    • Luc Marius Ibriga, homme d’État burkinabè.

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article Sources principales de l'article

    Romans et récits

    Korhogo

    • Alain-GĂ©rard Beaudou, Étude pĂ©dologique de la RĂ©gion de Boundiali-Korhogo : MĂ©thodologie et typologie dĂ©taillĂ©e, morphologie et caractères analytiques, Éditions de l'ORSTOM
    • Socio-Économie des villes africaines : Bobo et Korhogo dans les dĂ©fis de la dĂ©centralisation, Karthala,
    • Yers Keller, Carnets de route de Bassam Ă  Korhogo, ASA
    • LancinĂ© Gon Coulibaly, Cote d'Ivoire : Au cĹ“ur du bois sacrĂ©, L'Harmattan, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Collectif, Etudes socio-Ă©conomiques : RĂ©gion de Bamako 1967 ; RĂ©gion de Korhogo 1967; RĂ©gion du sud-est 1968, Abidjan, Ministère du Plan
    • Tidiane Dem, Samory dans le pays sĂ©noufo, Archives administratives de Korhogo
    • Pierre KiprĂ©, Villes de CĂ´te d'Ivoire 1893-1940 (2 tomes), Nouvelles Éd. Africaines, 1985

    Agriculture

    • Ph. Bernardet, Élevage et agriculture dans les savanes du Nord, in Politique africaine, n° 24 CĂ´te-d'Ivoire, la sociĂ©tĂ© au quotidien, p. 29-40,
    • Philippe Bernardet, Association agriculture-Ă©levage en Afrique : les Peuls semi-transhumants de CĂ´te d'Ivoire, Éditions L'HARMATTAN, (ISBN 2-915352-30-5)
    • Thomas Basset, Le coton des paysans. Une rĂ©volution agricole en CĂ´te d'Ivoire (1880-1999), Paris, Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • L' Ă©levage peul dans le nord de la Cote d'Ivoire, Abidjan, UniversitĂ© d'Abidjan,

    Langues

    • Maurice Delafosse, Dictionnaire français-peul, Paris, SociĂ©tĂ© française d'ethnographie,
    • Maurice Delafosse, Vocabulaires comparatifs de plus de 60 langues ou dialectes parlĂ©s Ă  la CĂ´te d'Ivoire et dans les rĂ©gions limitrophes, Paris, E. Leroux, , p. 284
    • Maurice Delafosse, Essai de manuel pratique de la langue mandĂ© ou mandingue. Étude grammaticale du dialecte dyoula. Vocabulaire français-dyoula. Histoire de Samori en mandĂ©. Étude comparĂ©e des principaux dialectes mandĂ©, Paris, Publications de l'INALCO, , p. 304

    Notes et références

    Notes

    1. Démembrée le , la Haute-Volta sera reconstituée le dans ses limites de 1932.
    2. En CĂ´te d'Ivoire, en 2002, le PIB par habitant Ă©tait de 645 dollars annuels et le PNB par habitant Ă©tait de 843 dollars annuels en 2005.
    3. Parmi les pays devenus indépendants en 1960, le Mali a conservé cette dénomination de « Cercle » pour désigner ses divisions administratives.
    4. Entre 1939 et 1944, les autorités coloniales de l'AOF étaient vichystes et anti-gaulliste, contrairement à celles de l'AEF, notamment grâce au gouverneur du Tchad, Félix Éboué.
    5. Avant 2002, le nombre de Burkinabés en Côte d'Ivoire était estimé à trois millions. Ils étaient les étrangers les plus nombreux, loin devant les Ghanéens dont le nombre était estimé à cinq cent mille.

    Références

    1. https://plan.gouv.ci/assets/fichier/RGPH2021-RESULTATS-GLOBAUX-VF.pdf
    2. Le climat de la Côte d'Ivoire comporte deux zones bioclimatiques distinctes. Le sud est très humide et connaît quatre saisons (d'avril à la mi-juillet : grande saison des pluies ; de la mi-juillet à septembre : petite saison sèche ; de septembre à novembre : petite saison des pluies ; de décembre à mars : grande saison sèche). Le nord est plus sec et connaît deux saisons principales (juin à septembre: grande saison des pluies ; octobre à mai : grande saison sèche). Les températures varient peu allant de 21 à 35°.
    3. « Côte d’Ivoire-AIP/Le District autonome des Savanes s’approprie le PSgouv 2 �AIP �Agence Ivoirienne de Presse de Côte d'Ivoire », (consulté le )
    4. Raymond Borremans, Le grand dictionnaire encyclopédique de la Côte d'Ivoire, Tome 4 : I-J-K-L-M, Abidjan, NEA, , 272 p. (ISBN 2-7236-1467-0), p. 99
    5. Le climat de la CĂ´te d'Ivoire sur CĂ´te d'Ivoire Tourisme.
    6. Climat : la Côte d'Ivoire peut être divisée en deux zones climatiques.
    7. Les Orchidées de Côte d'Ivoire, livre de Francisco Perez-Vera, paru en 2003 aux Éditions Biotope.
    8. SENOUFO.GOV
    9. [PDF] JĂ©ri, CNRS
    10. À la fin du siècle dernier quand le grand conquérant mandingue Samory Touré menaçait le pays sénoufo, le chef coutumier de Korhogo déclara : « Nous ne sommes pas des guerriers, mais des cultivateurs ».
    11. Citation du gouverneur, Gabriel Angoulvant : Je désire qu'il n'y ait désormais aucune hésitation sur la ligne politique à suivre. Cette ligne de conduite doit être uniforme pour toute la Colonie. Nous avons deux moyens de les mettre en pratique : ou attendre que notre influence et notre exemple agissent sur les populations qui nous sont confiées ; ou vouloir que la civilisation marche à grands pas, au prix d'une action... J'ai choisi le second procédé.
    12. Congrès de Berlin.
    13. Gabriel Angoulvant, La Pacification de la Côte d’Ivoire, 1908-1915 : méthodes et résultats(lettre-préface du général Galliéni), Larose, Paris, 1916.
    14. DĂ©membrement de la Haute-Volta.
    15. [PDF]Les Ă©trangers et la terre Ă  l'Ă©poque coloniale.
    16. Serge Bilé, Noirs dans les camps nazis (2005, Édition Serpent à plumes)
    17. Révolte des tirailleurs sénégalais.
    18. Catherine Akpo-Vaché, L'AOF et la Seconde Guerre mondiale. La vie politique, septembre 1939-octobre 1945, Paris, Presses universitaires de France, , 330 p. (ISBN 2-86537-640-0, lire en ligne)
    19. Revalorisation des pensions des anciens combattants.
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    21. Site d'AMNESTY INTERNATIONAL.
    22. « Côte d’Ivoire : à Korhogo, l’adieu aux armes », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
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    28. Organisation des dix secteurs du nord ivoirien sous la tutelle du MPCI.
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    40. « Rezo-Ivoire .net | Korhogo : décoré dans l’ordre du mérite national,Ouattara Djakaridja dit Attoté a exprimé des mots de gratitude�/cite> », sur rezoivoire.net (consulté le )
    41. « ATTOTE, qu'est-ce que c'est ? » (consulté le )
    42. Dans la région, le machinisme agricole n'en est qu'à ses débuts. L'essentiel du travail se fait soit à la main soit au moyen de la « culture attelée ».
    43. Les paysans de cette région, à la différence de ce que l'on constate en Europe, ne sont jamais à la fois cultivateurs et éleveurs. Ce sont des populations différentes qui cultivent la terre ou qui élèvent les animaux. En particulier, ce sont les peuls qui s'occupent des troupeaux de zébus.
    44. « Exploitation industrielle de granite et problèmes environnementaux dans la ville de Korhogo (Côte d’Ivoire) | DALOGÉO », sur revuegeo-univdaloa.net, (consulté le )
    45. Ivoire-Coton, Ă  Boundiali.
    46. En langue wolof, langue principale du Sénégal, le terme boubou signifie vêtement ou désigne certaines coupes particulières. En Afrique, le boubou est porté aussi bien par les hommes que par les femmes.
    47. Article Abidjan.net.
    48. Le FESTIKO.
    49. Site FANSARA110.
    50. Le Tour de l'or blanc Ă  Korhogo en 2008.
    51. « SIX STADES DE COMPÉTITION », sur cotedivoire2023.org
    52. Rodolph TOMEGAH, « CÔTE D’IVOIRE : TROIS STADES DE LA CAN 2023 BAPTISÉS », sur africatopsports.com, (consulté le )
    53. Les jeunes étaient initiés par le cercle des anciens « Poro » durant sept ans dans un bois sacré. À la fin de cette période, les jeunes dansent le N'Goron et l'apprennent aux jeunes filles de leur génération qui l'utilisent comme une danse d'accueil ou de réjouissance.
    54. (en) « Natyo Kobadara », populated place c. 357 m 9° 28â€?nbsp;50â€?nbsp;N, 5° 36â€?nbsp;19â€?nbsp;O, sur geonames.org
    55. « Notes sur l'économie de l'aquaculture en Côte d'Ivoire, Annexe 1 : Ferme piscicole pilote de Natio-Kobadara, Korhogo », sur www.fao.org, c. 1980
    56. « Améliorer les pratiques de maraîchage à Natio Kobadara », c. 2012
    57. Sionfolo Soro, « Les productrices du beurre de karité invitées à assainir le quartier karité de Natio-Kobadara », sur aip.ci,
    58. Professeur de français et écrivain, Patrick Grainville a été coopérant en Côte d'Ivoire
    59. Le livre de Pierre Frégeac, publié en 1998, est très étonnamment prémonitoire sur la situation qui a prévalu dans le pays à partir de 2002.

    Liens externes

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