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Gare d'Amiens

La gare d'Amiens (dite localement « gare du Nord », notamment dans les transports en commun urbains) est une gare ferroviaire française située à proximité immédiate du centre-ville de la commune d'Amiens, préfecture du département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Amiens
Image illustrative de l’article Gare d'Amiens
Les entrées principales du bâtiment voyageurs, sous la verrière surplombant la place Alphonse-Fiquet.
Localisation
Pays France
Commune Amiens
Quartier La Vallée
Adresse 47, place Alphonse-Fiquet
80017 Amiens
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 49° 53′ 24″ nord, 2° 18′ 37″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87313874
Site Internet La gare d'Amiens, sur le site de la SNCF
Services TERGV, TER
Caractéristiques
Ligne(s) Longueau Ă  Boulogne-Ville
Amiens Ă  Laon
Voies 11 (+ voies de service)
Quais 6
Transit annuel 5 360 735 voyageurs (2019)
Altitude 29 m
Historique
Mise en service 1846
Architecte Auguste Perret
(gare actuelle)
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2003)
Correspondances
Bus Ametis  n1 n2 n3 n4

 L 5 7 8 9 11 12 13 14 15 16 C♡

 T31 T39 T49

 R61 R62 R63 R65 R66 R67 R68

 NAV St-Maurice NAV St-Pierre NAV Toussaint

Autocars
(à la gare routière)
voir RĂ©seaux interurbains

Elle est mise en service par la Compagnie des chemins de fer du Nord, en 1846. Avec les gares voisines, elle est le centre d'une importante « étoile ferroviaire » à huit branches, dont six restent exploitées en trafic voyageurs dans les années 2020.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains express régionaux (réseau TER Hauts-de-France) dont le TERGV.

Situation ferroviaire

Établie Ă  29 mètres d'altitude (niveau des rails), la gare d'Amiens est situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 130,563 de la ligne de Longueau Ă  Boulogne-Ville, entre les gares de Longueau et de Saint-Roch (Somme). Gare de bifurcation, elle est l'origine (au PK 0,000) de la ligne d'Amiens Ă  Laon. La première gare ouverte dans cette direction est celle de Villers-Bretonneux, prĂ©cĂ©dĂ©e par celle fermĂ©e de Blangy - Glisy.

Elle constitue, avec le site de Longueau et les gares de Saint-Roch (Somme), Boves et Vers (fermée), le cœur de l'« étoile ferroviaire » amiénoise[1], qui est composée de huit branches permettant d'atteindre Paris-Nord (via Creil), Compiègne (via Montdidier), Lille-Flandres (via Arras et Douai), Calais-Ville (via Abbeville et Boulogne-Ville), Rouen-Rive-Droite (via Abancourt et Serqueux), Laon (via Tergnier), et autrefois Frévent (via Doullens) et Beauvais (via Crèvecœur-le-Grand).

La gare possède six quais, desservant onze voies. Celles-ci sont ainsi réparties : au nord, cinq voies en impasse (8, 9, 10, 11 et 12) pour la ligne d'Amiens à Laon, et, au sud, six voies de passage (1, 2, 3, 4, 5 et 7) pour la ligne de Longueau à Boulogne-Ville. Néanmoins, des jonctions installées à l'est de la gare permettent aux trains d'accéder aux deux types de voies, quelle que soit la ligne empruntée (à l'exception des circulations en provenance ou à destination de l'ouest, qui sont obligées d'arriver ou de partir de la gare par les voies de passage). Par ailleurs, elle dispose de voies de service pour le service infrastructure de la SNCF.

Longueur utile des quais[2]
Nom du quai Nom de la voie Dimension
Quai 1 Voie 1 486 m
Quai 2 Voie 2 336 m
Voie 3 336 m
Quai 3 Voie 4 208 m
Voie 5 208 m
Quai 4 Voie 7 446 m
Voie 8 456 m
Quai 5 Voie 9 373 m
Voie 10 316 m
Quai 6 Voie 11 183 m
Voie 12 88 m

Histoire

La création de la Compagnie des chemins de fer du Nord par le banquier James de Rothschild a lieu le . Le réseau va vite être étendu vers Valenciennes, Gand, Amiens et Boulogne, par absorption des autres compagnies présentes dans la région (Picardie et Flandres, Nord-Est, Lille à Béthune, Lille à Valenciennes, etc.).

L'ancien bâtiment voyageurs, vu vers 1909.

Le a lieu la mise en service de la première gare d'Amiens, dessinĂ©e par l'architecte Alfred Armand. En 1848, la gare prend de l'importance avec l'inauguration de la ligne Amiens – Boulogne. Le , est ouverte la ligne de 24 kilomètres entre Amiens et Canaples par la Compagnie du Nord. Puis, la gare est desservie par le tramway d'Amiens Ă  partir de 1891. La Première Guerre mondiale est fatale pour la gare puisqu'elle est dĂ©truite par une vague de bombardements intenses (durant l'opĂ©ration Michael, en ). Elle est reconstruite Ă  l'identique après le conflit.

Monument dédié aux cheminots morts pendant les deux guerres mondiales.

En 1938, Amiens devient une gare de la SNCF. Au début de la Seconde Guerre mondiale, un nouveau bombardement intense sur Amiens détruit la seconde gare pendant la bataille de France en mai et . En 1955 débute la construction de la troisième gare par l'architecte Auguste Perret, quinze ans après la destruction de la précédente et un an après la mort de cet architecte. Le nouvel édifice avait été conçu dès 1941, dans le cadre d'un projet architectural global du quartier de la gare, qui comprend également la tour Perret et la place de la gare (constituée comme un carrefour d'importantes artères sur lesquelles donnent des façades de la gare ferroviaire et la gare routière)[3]. La mise en service de la nouvelle gare a lieu en 1958[4].

Dans les années 1980, le conflit entre Amiens et Lille pour le tracé de la LGV Nord penche en faveur de la capitale de l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais, pour des raisons financières et politiques. L'agglomération amiénoise a ensuite perdu la desserte (via la gare de Longueau) des liaisons TGV entre le Nord et Lyon, qui existaient depuis 1984. Par la suite, le projet de construction de la « LGV Picardie » a été évoqué, mais comme il semble être abandonné, la gare TGV Haute-Picardie demeure le principal accès samarien à la grande vitesse, accès qui de surcroît n'est pas connecté au réseau classique (malgré la proximité de celui-ci). Toutefois, un aller-retour quotidien en TERGV (roulant à grande vitesse entre Arras et la métropole lilloise, puis continuant vers Dunkerque) est mis en place[5] début 2020[6]. En outre, vers 2025[7], la gare devrait accueillir des circulations régulières de TGV (en direction de Marseille et Strasbourg, via Creil), par l'intermédiaire du raccordement Roissy – Picardie. Cette nouvelle infrastructure a aussi pour objectif de créer un accès direct en TER à la gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV[8] (donc sans avoir à passer par Paris et le RER B).

L'ensemble architectural d'Auguste Perret, constitué par la tour Perret et la place Alphonse-Fiquet (gare et immeubles d'habitation), fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [9]. En 2004, la tour Perret, la gare et lesdits immeubles entrent dans le label « Édifice labellisé XXe siècle ».

Les aménagements de Claude Vasconi, notamment la verrière surplombant la place Alphonse-Fiquet, vus en 2012. Le bâtiment voyageurs est au fond, à droite.

Voulu par Gilles de Robien et exécuté sur les plans de Claude Vasconi, un vaste plan de modernisation de la gare d'Auguste Perret débute en 2006. Jusqu'en 2008, l'ancien parking en plein air est démoli, et un accès en pente douce aux voies depuis l'extérieur, ainsi qu'une verrière (dite « canopée »), l'ont remplacé. La circulation des véhicules est depuis interdite sur la place, hormis celle des bus et taxis. Ces aménagements sont cependant controversés[10] - [11] - [12]. La verrière dispose d'un nouveau système d'éclairage depuis (récompensé par le « trophée de l'éclairage innovant » à l'édition 2016 du concours Lumières)[13], tandis que le parvis est doté d'une bambouseraie (dite « jardin d'Octopus », en référence à l'imaginaire de Jules Verne) à partir de l'été 2020[14], qui doit être complétée ultérieurement par une sculpture en bronze représentant un poulpe (réalisée par Pierre Matter)[15].

Par ailleurs, les quais sont Ă©galement refaits et rehaussĂ©s entre et : c'est 2,5 km de marquises, datant des annĂ©es 1950, qui sont totalement rĂ©novĂ©es et remises aux normes. Depuis , l'accès aux voies 7, 8, 9, 10, 11 et 12 peut se faire depuis le hall principal au 1er niveau, par un escalier et des escalators (un montant et un descendant). Un ascenseur est mis Ă  la disposition des personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Un escalator a Ă©tĂ© installĂ© au niveau du quai des voies 7 et 8, pour les voyageurs arrivant Ă  destination. Durant la phase de modernisation de l'espace de vente, les guichets ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s dans des bungalows sur l'esplanade devant l'entrĂ©e principale ; ils ont retrouvĂ© leur place dans le hall de la gare en .

Écran du système CATI, affichant les départs.

La gare est dotĂ©e de nouveaux systèmes d'affichage pour les trains Ă  l'arrivĂ©e et au dĂ©part, au niveau des quais, ainsi que dans le bâtiment voyageurs (halls supĂ©rieur et infĂ©rieur) et la passerelle. Des bancs sont installĂ©s dans les mĂŞmes espaces, pour le confort des passagers. L'inauguration de la fin du gros des travaux de rĂ©novation de la gare s'est dĂ©roulĂ©e le , date de l'ouverture de l'espace infĂ©rieur au niveau des quais, accessible depuis la place Alphonse-Fiquet. Ces travaux se poursuivent avec l'installation d'un second ascenseur au niveau de la voie 1, mis en service le , et la mise en place de la vidĂ©osurveillance et de surfaces podotactiles (pour les personnes malvoyantes) sur l'ensemble de la gare. La communautĂ© d'agglomĂ©ration Amiens MĂ©tropole a voulu modifier les abords de la gare pour amĂ©liorer le confort et la sĂ©curitĂ© de ses passagers ; de ce fait, l'arrĂŞt des lignes de bus est dĂ©placĂ© ainsi que celui des taxis. Lesdits travaux ont coĂ»tĂ© 28,2 millions d'euros, financĂ©s par l'État, la rĂ©gion Picardie, Amiens MĂ©tropole et la SNCF[16]. Enfin, le sol de la passerelle et ses escaliers, ainsi que son Ă©clairage, sont Ă  leur tour rĂ©novĂ©s Ă  l'Ă©tĂ© 2017 ; concomitamment, de nouveaux espaces d'attente y sont crĂ©Ă©s, et le rĂ©seau Wi-Fi de la gare y est Ă©tendu[17].

La halle Sernam (ou halle Freyssinet) a Ă©tĂ© rachetĂ©e par Amiens MĂ©tropole, qui en est devenue propriĂ©taire en ; le montant de cet investissement s'Ă©lève 12 millions d'euros. DĂ©saffectĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000, ce bâtiment en bĂ©ton prĂ©contraint, d'une longueur de 300 mètres et d'une surface de 8 000 m2, est destinĂ© Ă  accueillir le public grâce Ă  sa rĂ©habilitation en espaces culturels et commerces, dans le cadre du projet de rĂ©amĂ©nagement de 10 hectares du quartier La VallĂ©e (terrain s'Ă©tendant jusqu'aux hortillonnages)[18]. Les voies, situĂ©es sur la plate-forme jouxtant cette halle, ont Ă©tĂ© dĂ©montĂ©es en [19].

Par ailleurs, un chantier s'est dĂ©roulĂ© sur la place de la gare Ă  partir de la mĂŞme pĂ©riode, dans le cadre de la crĂ©ation d'un rĂ©seau de bus Ă  haut niveau de service (BHNS)[20]. Les vĂ©hicules de ce rĂ©seau empruntent dĂ©sormais très frĂ©quemment le pont de la rue Jules-Barni, datant de la fin du XIXe siècle ; constituĂ© d'une structure mĂ©tallique recouverte de bĂ©ton, il jouxte la gare et surplombe plusieurs voies ferrĂ©es. Après des dĂ©cennies d'un entretien insuffisant nĂ©anmoins rĂ©alisĂ© par la SNCF, ainsi qu'une dizaine d'annĂ©es de dĂ©saccords entre SNCF RĂ©seau (ex-RFF) et Amiens MĂ©tropole quant Ă  la propriĂ©tĂ© de l'ouvrage, les frais de rĂ©novation, dont le total sera supĂ©rieur Ă  10 millions d'euros, devraient ĂŞtre partagĂ©s entre ces deux intervenants ; les travaux sont Ă  rĂ©aliser d'ici 2025[21] (ils commencent en [22]).

En 2019, la SNCF estime la frĂ©quentation annuelle de la gare Ă  5 360 735 voyageurs, contre 5 244 716 en 2018, 5 447 333 en 2017, 5 229 456 en 2016 et 5 324 980 en 2015[23].

Anecdote de la voie 6

Il n'y a pas de voie 6 visible des voyageurs ; la voie 7 est contiguë à la voie 5. Cela s'explique par la modification des plans de reconstruction des années 1950, consécutifs à l'aménagement d'une nouvelle halle Sernam. Initialement, ils devaient respecter l'alignement des voies et quais de l'ancienne gare. La voie 5 depuis Paris se dédoublait alors et donnait naissance à la voie 7, alors hors-quai, entre les voies 5 et 6. La voie 6 était ainsi en impasse depuis Paris et venait finir à quai le long de la voie 7, face à la voie 8, le quai les séparant étant très étroit. À la reconstruction, la voie 7 n'a pas bougé, mais un quai a été construit pour la desservir à la place de la voie 6. Le tronçon en gare de la voie 6 disparaît alors, et son numéro n'est plus visible des voyageurs, ces derniers passant directement de la voie 5 à la 7 (via la passerelle). Ce qu'il reste de la voie 6 en avant-gare est alors branché à la voie 7, pour créer une voie directe depuis Paris vers Saint-Roch, parcourable dans les deux sens. Un signal de protection, situé avant la communication voie 5 – voie 7, permet de matérialiser la séparation entre la voie 6 et la voie 7 (même si le quai conserve le même nom), et éventuellement de transformer la voie 6 en tiroir de manœuvre vers et depuis le dépôt, comme autrefois.

Service des voyageurs

Accueil

Gare de la SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs avec guichets (dont un spécifique Pass Pass), ouverts tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès TER », qui propose des aménagements, équipements et services pour les personnes à la mobilité réduite[24].

Le passage d'un quai à l'autre s'effectue par une passerelle couverte, équipée d'escaliers (fixes et mécaniques) et de deux ascenseurs ; elle permet d'atteindre l'ensemble des voies. Le hall inférieur donne uniquement accès aux voies 7 à 12. Il existe aussi un passage souterrain (reliant la majorité des quais entre eux).

Desserte

Une rame TGV Duplex, assurant le service TERGV.
Une rame B 84500, assurant un TER.
Une rame TGV Atlantique, assurant un train spécial pour des pèlerins.

La gare est desservie par des trains du réseau TER Hauts-de-France, qui effectuent les liaisons suivantes[24] :

  • « Citi » : Paris – Creil – Clermont – Saint-Just-en-ChaussĂ©e – Longueau – Amiens (C10) ;
  • « Proxi » :
    • Creil – Clermont – Saint-Just-en-ChaussĂ©e – Longueau – Amiens (P10),
    • Amiens – Ham – Tergnier – Laon (P20),
    • Abbeville – Amiens – Albert (P21),
    • Amiens – Albert – Arras (P22),
    • Amiens – Longueau – Montdidier – Compiègne (P23),
    • Amiens – Abancourt (P24),
    • Amiens – Abancourt – Serqueux – Rouen (P45) ;
  • saisonnière (en Ă©tĂ©) : Laon – Tergnier – Ham – Amiens – Abbeville – Noyelles-sur-Mer – Rue – Rang-du-Fliers – Étaples – Boulogne-sur-Mer – Calais (S05).

Par ailleurs, le diocèse affrète des rames TGV à l'occasion du pèlerinage à Lourdes[25] - [26].

RĂ©seaux urbains

La gare est desservie par les lignes rĂ©gulières suivantes du rĂ©seau de transports en commun (par autobus, dont quatre lignes de BHNS) d'Amiens MĂ©tropole, « Ametis » : n1, n2, n3, n4, L, 5 (A et B), 7, 8, 9, 11, 12, 13, 14, 15, 16 et C♡ ; Ă  cela s'ajoutent des lignes scolaires (T31, T39 et T49), des lignes de transport Ă  la demande (R61, R62, R63, R65, R66, R67 et R68), ainsi que des navettes (MarchĂ© Saint-Maurice, MarchĂ© Saint-Pierre et Toussaint). Les arrĂŞts, appelĂ©s Gare du Nord Quai [lettre], sont situĂ©s soit sur le parvis, soit dans les rues adjacentes Ă  ce dernier ; avec la gare, ils constituent un pĂ´le d'Ă©changes[27] - [28]. En 2015, les bus Ametis desservaient cette gare 1 072 fois par jour[29]. Paradoxalement, d'après une enquĂŞte rĂ©alisĂ©e par la SNCF auprès des clients de la gare la mĂŞme annĂ©e, 56 % d'entre eux s'y sont rendus ou l'ont quittĂ© Ă  pied, tandis que 30 % ont utilisĂ© les bus[30].

La station des taxis est située sur le parvis de la gare[31]. Par ailleurs, sont aussi disponibles : des parcs (et des consignes[32]) à vélos, deux stations « Vélam[33] » et l'agence « Buscyclette » (installée dans le hall inférieur du bâtiment voyageurs)[24], ainsi que trois parkings (souterrains et payants)[34].

RĂ©seaux interurbains

Toutes les liaisons dĂ©crites ci-dessous sont effectuĂ©es Ă  partir de la gare routière[35], accessible (hors dimanches et jours fĂ©riĂ©s) depuis la sortie Rue Paul Tellier[24], qui est situĂ©e dans le hall infĂ©rieur du bâtiment voyageurs. Cette gare routière comporte 13 quais[29].

La ligne 601 du réseau interurbain de l'Oise, mise en place par la région Hauts-de-France, relie Amiens à Beauvais (où elle dessert notamment l'aéroport et la gare ferroviaire)[36]. De plus, un service de navettes de la SNCF permet de se rendre à la gare TGV Haute-Picardie[24].

Par ailleurs, Amiens est le terminus de nombreuses lignes du réseau départemental d'autocars « Trans'80 » (également organisé par la région)[37] : 701, 704, 717, 722, 723, 727, 728, 729, 730, 731, 733, 734, 736, 737, 740, 741, 747, 755, 756, 757 et 760.

Enfin, cette gare routière est desservie par plusieurs lignes régulières d'autocars, opérées par la société FlixBus[38].

Atelier de maintenance

Afin d'améliorer la maintenance et donc la disponibilité des matériels roulants TER — notamment les nouvelles rames Régiolis et Regio 2N — desservant la gare, un atelier, disposant d'équipements modernes comme ceux du Technicentre du Landy (dont il est nécessaire de pallier la saturation, et qui assure jusqu'à la mise en service du nouvel équipement l'entretien desdits matériels), a été construit dans le faisceau de voies de l'avant-gare[39] (à proximité du dépôt).

Ce bâtiment de 165 mètres de long, pour 23,5 m de large et 13 de haut, d'un coĂ»t de 23 millions d'euros (dont 18 pris en charge par la rĂ©gion), est mis en service en . Il fonctionne en continu, en employant une quarantaine de cheminots[40].

Galerie de photographies

  • Vue gĂ©nĂ©rale des installations de la gare depuis la tour Perret, avant la construction de l'atelier de maintenance.
    Vue générale des installations de la gare depuis la tour Perret, avant la construction de l'atelier de maintenance.
  • EntrĂ©e principale de la gare.
    Entrée principale de la gare.
  • L'un des accès aux quais des voies 7 Ă  12.
    L'un des accès aux quais des voies 7 à 12.
  • La gare et la tour Perret, vues depuis la passerelle de la rue Riolan.
    La gare et la tour Perret, vues depuis la passerelle de la rue Riolan.
  • La gare vue des quais.
    La gare vue des quais.

Autres gares

Sur son territoire communal, Amiens accueille trois autres gares ferroviaires :

Notes et références

  1. Rémi Sanchez, « L'étoile ferroviaire veut devenir incontournable », sur letelescope.info, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  2. « Document(s) de Référence du Réseau », sur sncf-reseau.com (consulté le ) ; cf. les annexes du DRR de l'année en cours ou de la suivante.
  3. Natacha Fromentin, Une entreprise publique dans la Guerre : la SNCF, 1939-1945, Association pour l'histoire des chemins de fer (AHICF), (lire en ligne [RTF]) ; ce document est une archive.
  4. « La reconstruction d'Amiens : la tour et la gare Perret » [vidéo], sur fresques.ina.fr, (consulté le ).
  5. « Retrouvez les nouveaux horaires des TER », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  6. Philippe Fluckiger, « Le TER-GV circule entre Amiens et Lille », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  7. Boris Granger, « Barreau Creil-Roissy : le TGV devrait faire son entrée en gare d'Amiens en 2025 », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
  8. Philippe Fluckiger, « Le projet Picardie-Roissy ressuscité », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  9. Notice no PA00116079, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. Vidéo de France 3 Picardie (émission Quoi de neuf depuis) sur les aménagements de l'ensemble architectural d'Auguste Perret (consultée le ).
  11. Gilles Plum, « L’œuvre de Perret à Amiens, le Grand Palais : existe-t-il encore une politique de mise en valeur du patrimoine ? », , sur le site de La Tribune de l'Art (consulté le ).
  12. « Espace Perret : donnons vie à la place de la gare ! », sur amiens-la-fabrique.com (consulté le ) ; cette page est une archive.
  13. Célia Mascré, « Amiens : les illuminations de la verrière récompensées par un prestigieux concours », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
  14. Alexandre Lepère (France Bleu Picardie), « Amiens : avec la bambouseraie, le jardin d'Octopus se dévoile sur le parvis de la gare », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  15. Louise Mariele, « Amiens : l'Octopus de Jules Verne prépare son entrée en gare », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
  16. « Dossier de presse : GARE D’AMIENS » [PDF], sur garesetconnexions.sncf, (consulté le ).
  17. « La passerelle de la gare SNCF d’Amiens inaccessible », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  18. MCP, « Le quartier Gare Vallée d'Amiens dévoile son nouveau visage », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
  19. Alexandre Boudard, « Un quartier à inventer à Amiens, de la halle Sernam aux hortillonnages », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  20. Christophe Berger, « Travaux du bus à haut niveau de service: bientôt trois mois de retard à la gare d’Amiens », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  21. David Vandevoorde, « Premiers soins pour le pont de la gare à Amiens », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  22. Alexandre Boudard, « Amiens: la réfection du pont SNCF Jules-Barni lancée le », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  23. « Fréquentation en gares : Amiens », sur SNCF Open Data, [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  24. « Gare de Amiens », sur ter.sncf.com/hauts-de-france (consulté le ).
  25. Halima Najibi, « Amiens : dĂ©part de 1 500 pèlerins Ă  destination de Lourdes », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consultĂ© le ) : « le train pour Lourdes, des rames de TGV avaient Ă©tĂ© affrĂ©tĂ©es ».
  26. « Lourdes 2022 » [image], sur amiens.catholique.fr (consultĂ© le ) : « Sous rĂ©serve des conditions habituelles de transport TGV ».
  27. « Pôle d’échanges Gare du Nord » [PDF], sur ametis.fr (consulté le ).
  28. « Plan du réseau Ametis » [PDF], sur ametis.fr (consulté le ).
  29. Observatoire Régional des Transports de Picardie et DREAL Picardie, « Transports collectifs urbains de Picardie : Des territoires en constante évolution » [PDF], sur observatoire-transports-hauts-de-france.fr, (consulté le ), p. 37-38.
  30. Gares & Connexions, « Répartition des modes d'accès (rabattement et diffusion) à la gare (Enquêtes en gare) », sur data.sncf.com, (consulté le ).
  31. « Taxi sans réservation », sur garesetconnexions.sncf (consulté le ).
  32. Jeanne Demilly, « Vélos: de nouvelles consignes sécurisées mais pas données à Amiens », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  33. « Carte des stations », sur velam.amiens.fr (consulté le ).
  34. « Parking Voiture et Moto », sur garesetconnexions.sncf (consulté le ).
  35. La gare routière est situĂ©e Ă  cet emplacement : 49° 53′ 29″ N, 2° 18′ 31″ E.
  36. « Ligne 601 : Beauvais - Amiens » [PDF], sur oise-mobilite.fr (consulté le ).
  37. « Les horaires des lignes : Lignes qui desservent AMIENS », sur trans80.hautsdefrance.fr (consulté le ) ; voir les fiches horaires pour connaître les lignes desservant l'arrêt AMIENS Gare Routière.
  38. « Bus longue distance pour Amiens », sur flixbus.fr (consulté le ).
  39. Philippe Fluckiger, « Un nouvel atelier pour un TER plus fiable », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  40. Julien Barbare, « Oise : ici, on réparera vos trains plus rapidement », sur leparisien.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Terminus Terminus TERGV
(Krono+ GV)
Arras Lille-Europe
ou Dunkerque
Calais-Ville
ou Boulogne-Ville
ou Terminus
Abbeville
ou Terminus
TER Hauts-de-France
(Krono)
Longueau Paris-Nord
Calais-Ville Saint-Roch (Somme) TER Hauts-de-France
(Krono)
Terminus Terminus
Rouen-Rive-Droite Saint-Roch (Somme) TER Hauts-de-France
(Krono)
Corbie Lille-Flandres
Terminus Terminus TER Hauts-de-France
(Krono)
Corbie
ou Albert
Lille-Flandres
Terminus Terminus TER Hauts-de-France
(Krono)
Ham (Somme) Saint-Quentin
Terminus Terminus TER Hauts-de-France
(Citi)
Longueau Paris-Nord
Terminus Terminus TER Hauts-de-France
(Proxi)
Longueau Creil
Abbeville
ou Terminus
Saint-Roch (Somme)
ou Terminus
TER Hauts-de-France
(Proxi)
Terminus
ou Daours
Terminus
ou Albert
Rouen-Rive-Droite
ou Abancourt
Saint-Roch (Somme) TER Hauts-de-France
(Proxi)
Terminus Terminus
Terminus Terminus TER Hauts-de-France
(Proxi)
Daours
ou Corbie
Arras
Terminus Terminus TER Hauts-de-France
(Proxi)
Villers-Bretonneux Tergnier
ou Laon
Terminus Terminus TER Hauts-de-France
(Proxi)
Longueau
ou Thézy-Glimont
ou Moreuil
Compiègne
Calais-Ville Abbeville TER Hauts-de-France
(ligne saisonnière)
Ham (Somme) Laon
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