Forrest Gump
Forrest Gump est une comédie dramatique américaine réalisée par Robert Zemeckis et sortie en 1994. Il s'agit d'une adaptation du roman du même nom de l'écrivain Winston Groom, paru en 1986.
RĂ©alisation | Robert Zemeckis |
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Scénario | Eric Roth |
Musique | Alan Silvestri |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Paramount Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 142 minutes |
Sortie | 1994 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le film relate la vie mouvementée de Forrest Gump (incarné par Tom Hanks), un « simple d'esprit » originaire de l'Alabama qui se retrouve impliqué — le plus souvent involontairement — dans les principaux événements qui marquent l'histoire des États-Unis d'Amérique, entre les années 1950 et les années 1980, Forrest en étant même parfois l'instigateur.
Le film a été distingué par six Oscars du cinéma en 1995 (dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur pour Robert Zemeckis et du meilleur acteur pour Tom Hanks). En 2011, le film est sélectionné par la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès pour y être conservé, en raison de son intérêt « culturellement, historiquement ou esthétiquement important »[1].
Synopsis
En 1981, une plume d'oiseau vole dans les airs et finit par atterrir aux pieds de Forrest Gump, un homme simple d'esprit[alpha 1]. Assis sur un banc dans la ville de Savannah en Géorgie, Forrest attend l'autobus. Au fil des différents interlocuteurs qui viendront s’asseoir à tour de rôle à côté de lui, Forrest va leur raconter la fabuleuse et trépidante histoire de sa vie. En effet, à l'image de la plume (que l'on apercevra aussi à la fin du film) qui se laisse porter par le vent, Forrest va se laisser porter par les événements de sa vie aux États-Unis pendant la seconde moitié du XXe siècle.
En 1951, à Greenbow en Alabama, alors enfant, le jeune Forrest a les jambes équipées d'orthèses pour redresser sa colonne vertébrale. À cause de cet appareillage, il ne peut pas marcher normalement. À cette époque, il vit avec sa mère qui gère seule une pension de famille hébergeant de nombreux pensionnaires. Parmi ceux-ci, figure un jeune rocker inconnu, un certain Elvis Aaron Presley qui joue de la guitare[alpha 2] pour Forrest. S'amusant des ses mouvements de danse saccadés (du fait de son appareillage), le rocker décide de les intégrer à ses prestations scéniques.
Lors de son premier jour d'école, Forrest fait la connaissance, alors qu'il est dans le bus de ramassage scolaire, d'une de ses camarades de classe, la jeune Jenny Curran. Les deux enfants deviennent de bons amis. Mais Forrest est souvent harcelé à l'école, à cause de son handicap physique et de sa faible intelligence. Un jour, alors qu'il est importuné une nouvelle fois par ses harceleurs, Jenny lui crie : « Cours Forrest, cours ! » et, alors que Forest s'efforce de courir pour leur échapper, on voit ses orthèses se rompre puis se détacher, libérant le garçon qui court à toute vitesse. Forrest se révèle alors être un coureur de fond très véloce et endurant. Ce don athlétique lui permet plus tard d’obtenir une bourse sportive d'étude, et d'être intégré en 1963 à l'université de l'Alabama. À cette occasion, il sera l'un des témoins du geste du gouverneur George Wallace, quand celui-ci empêche l'entrée en cours des deux premiers étudiants noirs de l'établissement. Par la suite, Forest devient l'un des meilleurs joueurs de football américain de son université et est nommé dans l'équipe All-American (qui regroupe les meilleurs joueurs universitaires de l'année). En raison de ce succès, il est invité, avec d'autres étudiants méritants, à la Maison-Blanche où il rencontre le président des États-Unis, John F. Kennedy qui lui serre la main.
Après avoir obtenu son diplôme de fin d'études, Forrest, écoutant le boniment d'un officier recruteur de l'armée américaine, s'engage sans hésiter pour faire son service militaire. Il se lie alors d'amitié avec Bubba, un soldat afro-américain. Celui-ci le convainc de faire, sitôt leur période de service terminée, carrière avec lui dans la pêche à la crevette. Mais, en 1967, les deux hommes sont envoyés au Viêt Nam alors que la guerre fait rage ; ils rejoignent la 9e division d'infanterie dans la région du delta du Mekong. Après quelques opérations de routine sur le terrain, le peloton des deux hommes tombe au cours d'une patrouille dans une embuscade việt cộng. Au cours du combat, Bubba est tué mais Forrest (blessé au postérieur), grâce à ses qualités de coureur sauve plusieurs de ses camarades et notamment son lieutenant, Dan Taylor (qui sera amputé par la suite des deux jambes), bien que celui-ci aurait préféré rester sur place et mourir au combat, dans la droite ligne de sa tradition familiale. De retour en Amérique, Forrest est décoré pour son courage de la médaille d'Honneur du Congrès, recevant la prestigieuse décoration des mains du président Lyndon B. Johnson lors d'une cérémonie à Washington.
Peu après, au cours d'un rassemblement d'opposition à la guerre du Viêt Nam dans la même ville, non loin du Lincoln Memorial, Forrest rencontre le militant Abbie Hoffman et retrouve brièvement Jenny, son ancienne camarade de classe qu'il avait perdu de vue depuis l'école. Celle-ci a depuis adopté un mode de vie hippie, et mène une vie chaotique.
Pendant le reste de son temps de service dans l'armée, Forrest développe un talent pour le tennis de table et devient bientôt une célébrité sportive nationale, affrontant les sportifs militaires chinois dans le cadre de la « diplomatie du ping-pong ». En 1971, son talent au ping-pong lui vaut d'être invité, aux côtés du chanteur John Lennon, dans l'émission The Dick Cavett Show, au cours de laquelle Forrest inspire sans le vouloir à l'ex-Beatle la chanson Imagine. Peu après, Forest passe les fêtes de fin d'année à New York avec le lieutenant Dan, celui-ci étant devenu un infirme aigri. Forrest rencontre ensuite le président Richard Nixon, qui lui recommande un nouvel hôtel pour la suite de son séjour à Washington ; pendant la nuit, Forrest est gêné par des mouvements lumineux dans l'immeuble, nommé le Watergate, et appelle la sécurité ; il déclenche alors involontairement le scandale du Watergate.
À la fin de la guerre, Forest retourne à la vie civile et rentre à Greenbow. Du fait de son talent sportif, il est sponsorisé par une marque de raquettes de tennis de table. Il utilise les revenus ainsi générés pour s'acheter un navire-crevettier à Bayou La Batre en Alabama, afin d'honorer la promesse faite à Bubba pendant la guerre. En 1974, il est rejoint par le lieutenant Dan qui l'aide dans son activité, mais leurs premières pêches ne sont pas couronnées de succès. Cependant, après l'épisode de l'ouragan Carmen où leur bateau reste le seul en état de fonctionnement, les deux hommes font une pêche de crevettes miraculeuse et fondent l'entreprise Bubba Gump Shrimp Company.
Au cours du temps, le lieutenant Dan perd son côté maussade et finit par témoigner de la reconnaissance à Forrest pour l'avoir sauvé au Viet Nâm. Il gère pour lui ses actifs financiers, investissant notamment dans une jeune société californienne, « une sorte d'entreprise fruitière »[alpha 3] selon Forrest, ce qui permettra aux deux amis de devenir millionnaires avec l'essor de la société informatique dirigée par Steve Jobs. Forrest donne la moitié de ses revenus à la famille de Bubba et revient ensuite à Greenbow. Il y retrouve sa mère, en phase terminale d'un cancer, et s'occupe d'elle jusqu’à sa mort.
En 1976, Jenny, en convalescence après une vie tumultueuse de toxicomane et de victime de violences domestiques, revient à Greenbow pour revoir Forrest et se reposer. Après un moment, celui-ci la demande en mariage. Dans la nuit qui suit, Jenny dit à Forrest qu'elle l'aime et les deux font l'amour. Mais, au petit matin, Jenny s'enfuit. Le cœur brisé, Forrest part spontanément courir et ne s'arrête plus pendant trois ans[alpha 4], parcourant les États-Unis de long en large. Il devient ainsi de nouveau célèbre, étant suivi par une troupe grandissante de fans qui courent derrière lui, inspirés par son exemple. Mais un jour, changeant subitement d'état d’esprit, Forrest décide de retourner à Greenbow.
En 1981, sur le banc de l’arrêt de bus de Savannah. Quand Forrest explique qu'il attend le bus car il a reçu une lettre de Jenny lui demandant de venir la voir, son interlocutrice lui dit que l'adresse où il doit aller est juste à côté ; Forrest s'y rend immédiatement. Retrouvant Jenny chez elle, celle-ci lui présente un jeune enfant, leur fils, nommé Forrest Gump Junior. Quand Jenny lui certifie que Gump Junior n'est pas simple d'esprit, mais un jeune garçon tout à fait normal, Forrest semble ému et soulagé. Peu après, Jenny lui avoue qu'elle est malade, ayant contracté « un virus inconnu » face auquel la médecine est impuissante[alpha 5]. Forrest propose alors à Jenny de revenir s’installer à Greenbow afin qu'il puisse veiller sur elle. Jenny accepte et les deux se marient, mais Jenny meurt un an après.
Finalement, Forrest accompagne son fils, Forrest Gump Junior, au bus scolaire pour son premier jour d'école. Dans les dernières images, on voit une plume d'oiseau voler dans les airs, faisant écho à la première séquence du film.
Fiche technique
- Titre original : Forrest Gump
- RĂ©alisation : Robert Zemeckis
- Scénario : Eric Roth, d'après le roman Forrest Gump de Winston Groom
- Musique : Alan Silvestri
- Photographie : Don Burgess
- Montage : Arthur Schmidt
- Production : Wendy Finerman, Steve Tisch, Steve Starkey et Charles Newirth (en)
- Société de production : Paramount Pictures
- Sociétés de distribution : Paramount Pictures (États-Unis) ; United International Pictures (France)
- Budget total : 65 000 000 dollars
- Budget de production (estimation) : 55 000 000 dollars
- Budget publicitaire (estimation) : 10 000 000 dollars
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur (partiellement noir et blanc) — 35 mm — 2,35:1 — son Dolby SR / DTS / SDDS
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 142 minutes
- Dates de sortie[2] :
- États-Unis :
- Belgique, France :
- Classification :
Distribution
- Tom Hanks (VF : Jean-Philippe Puymartin) : Forrest Gump
- Michael Conner Humphreys (en) (VF : Pascal Grull) : Forrest Gump enfant
- Robin Wright (VF : Michèle Buzynski) : Jennifer « Jenny » Curran
- Hanna R. Hall (VF : Adeline Chetail) : Jennifer Curran enfant
- Gary Sinise (VF : Emmanuel Jacomy) : le lieutenant Dan Taylor
- Mykelti Williamson (VF : Jacques Martial) : Benjamin « Bubba » Bufford
- Sally Field (VF : Marion Game) : Mme Gump
- Sam Anderson (VF : Philippe Peythieu) : le principal
- Harold G. Herthum[5] (VF : Yves Barsacq) : le docteur
- Afemo Omilami (VF : Mario Santini) : le sergent instructeur de l'armée
- Siobhan Fallon Hogan (VF : RĂ©gine Teyssot) : Dorothy Harris
- Geoffrey Blake (VF : Patrick Laplace) : Wesley
- Tim Perry[6] (VF : Éric Missoffe) : le hippie
- Peter Dobson (apparence) et Kurt Russell (voix, non crédité) (VF : Serge Faliu) : Elvis Presley jeune
- Mary Ellen Trainor (VF : Sophie Arthuys) : la babysitter de Forrest Gump Junior
- Haley Joel Osment (VF : Hervé Grull) : Forrest Gump Junior
- Marla Sucharetza (VF : Marie-Laure Beneston) : Leonore
- Michael Jace
Voix additionnelles : Gilbert LĂ©vy
Production
Genèse du projet
Le film est adapté du roman homonyme de Winston Groom publié en 1986. Toutefois, le scénario se focalise principalement sur les onze premiers chapitres du roman, « sautant » en avant à la fin du roman avec la fondation de Bubba Gump Shrimp Co. et la rencontre avec Forrest, Jr. En plus d'avoir éludé certains passages du roman, le film ajoute plusieurs aspects à la vie de Gump, comme ses tiges en fer sur les jambes quand il est enfant ainsi que son périple à pied à travers les États-Unis[10] - [11]. Sa personnalité est également changée : dans le film, il est moins sujet au syndrome du savant alors que, dans le roman, il fait un score parfait dans une classe de physique avancée. Dans le roman, Gump est également astronaute, lutteur professionnel et joueur d'échecs[11]. De son côté, le personnage de Jenny est fortement simplifié. Si dans le roman, elle se marie et fonde une famille, elle passe au contraire son temps à s'aventurer dans le film, traversant ainsi plusieurs périodes contre-culturelles telles que le Flower Power et le Disco avant de vivre une rapide histoire d'amour avec Forrest, puis en devenant serveuse et mère célibataire.
Terry Gilliam a été pressenti pour réaliser le film, mais il a refusé l'offre[12], tout comme Barry Sonnenfeld qui préfèra se concentrer sur Les Valeurs de la famille Addams[13].
Attribution des rĂ´les
Avant de revenir à Tom Hanks, le rôle-titre a été proposé par Robert Zemeckis à plusieurs acteurs dont Bill Murray et John Travolta. Après avoir refusé le rôle, ce dernier a déclaré que « décliner le rôle de Forrest Gump a été une grande erreur. »[14] Tom Hanks signe finalement un contrat de 7 millions de dollars pour jouer le rôle. De plus, ce contrat contient une clause d’intéressement aux recettes. Le rôle lui rapporte finalement plus de 35 millions de dollars[15].
Le jeune Haley Joel Osment, qui incarne le fils de Forrest, trouve ici son premier rôle. Quelques années plus tard, il jouera dans Sixième Sens de M. Night Shyamalan (1999)[14] - [16].
Dans la scène du premier trajet de Forrest en bus, le premier garçon lui refusant la place n'est autre qu'Alexander Zemeckis (fils de Robert) tandis que la fille qui refuse à son tour en hochant la tête est jouée par Elizabeth Hanks (fille de Tom). Lorsque Forrest court à travers le pays, sauf pour les très gros plans, l'homme que l'on voit courir n'est autre qu'un des frères de Tom Hanks, Jim, qui est crédité à la fin du générique comme « Running man ».
Si Peter Dobson interprète physiquement The King, la voix du personnage d'Elvis est celle de Kurt Russell qui devint célèbre en interprétant le chanteur dans le film biographique de 1979, Le Roman d'Elvis. Kurt Russell n'est cependant pas crédité au générique de Forrest Gump[14].
Tournage
Le tournage débute en et se termine en décembre de la même année[17].
Bien que la majeure partie de l'histoire se déroule en Alabama, le tournage a principalement lieu en Caroline du Sud à Beaufort[18], et en Géorgie à Savannah où débute le film avec Forrest Gump assis sur un banc. La scène avec l'incendie au Vietnam a été tournée sur l'île barrière de Fripp Island. La séquence du marathon se termine sur une route en plein cœur de Monument Valley.
Certaines scènes ont été tournées en Caroline du Nord, notamment au Domaine Biltmore, à Asheville ou lorsque Forrest court sur la Blue Ridge Parkway[19]. Les scènes sur le campus ont été tournées à l'université de Californie du Sud.
La scène finale du film où Forrest s'arrête de courir a été tournée sur la route 666 au nord-est de Kayenta, en Arizona. Lorsque le rôle de Forrest Gump est proposé à Tom Hanks, il doit se trouver à New York pour filmer Philadelphia. Il demande donc à ce que la scène soit tournée près de là -bas. Robert Zemeckis accepte et choisit la ville de Saranac Lake dans l'État de New York. Toutefois, les conditions météorologiques ne permettant pas un tournage correct, il décide finalement d'aller au nord-est d'Arizona.
Effets visuels
Ken Ralston et son équipe d'Industrial Light & Magic s'occupent des effets spéciaux du film en utilisant des images de synthèse. Tom Hanks a d'abord été filmé devant un écran bleu avec des marques de référence pour coller aux archives vidéo[20]. Les mouvements des lèvres des personnalités sur les images d'archives ont même été modifiés numériquement pour coller aux nouveaux dialogues[9]. Grâce, notamment, au morphing et à la rotoscopie, l'acteur a été intégré à ces images d'archives.
Lorsque le lieutenant Dan se retrouve amputé des jambes, pas mal de gens avaient à l'époque pensé que Gary Sinise avait été doublé par un véritable infirme. En réalité, l'acteur avait des chaussettes bleues masquant entièrement ses avant-jambes jusqu'aux bandages ou bouts de pantalons simulant la limite des amputations. Les avant-jambes de l'acteur ont été, par la suite, effacés par ordinateur en rajoutant des éléments comme un morceau de drap du lit d'hôpital, un touret disposé sur le sol de l'appartement du personnage ou encore un morceau du bord du crevettier.
Quand Forrest Gump devient un prodige du ping-pong, Tom Hanks est en fait guidé par des sons de balles frappées et reproduit les gestes. Puis les balles ont été rajoutées numériquement.
Forrest Gump – Original Motion Picture Score
Sortie | |
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Durée | 37:31 |
Label | Epic |
La bande originale du film est composée et dirigée par Alan Silvestri, qui avait déjà travaillé avec Robert Zemeckis sur À la poursuite du diamant vert, la trilogie Retour vers le futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit et La mort vous va si bien.
Listes des titres Note : les morceaux ne sont pas nécessairement cités dans l'ordre de diffusion dans le film.
- I'm Forrest...Forrest Gump (2:41)
- You're No Different (1:00)
- You Can't Sit Here (2:27)
- Run Forrest Run (2:14)
- Pray With Me (:58)
- The Crimson Gump (1:08)
- They're Sending Me to Vietnam (2:24)
- I Ran and Ran (1:44)
- I Had a Destiny (1:19)
- Washington Reunion (:46)
- Jesus on the Main Line - arr. Silvestri, soliste : Donny Gerard (2:00)
- That's My Boat (1:16)
- I Never Thanked You (:48)
- Jenny Returns (2:43)
- The Crusade (2:01)
- Forrest Meets Forrest (1:42)
- The Wedding Guest (1:48)
- Where Heaven Ends (1:34)
- Jenny's Grave (1:27)
- I'll Be Right Here (:49)
- Suite From Forrest Gump (6:34)
Forrest Gump: The Soundtrack
Sortie | |
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Enregistré |
1952-1983 |
Durée | 96:14 |
Genre | Pop, rock, country, soul, rock psychédélique, rock 'n' roll, rockabilly |
Label | Paramount / Epic |
Disque 1
- Hound Dog (Elvis Presley) – 2:16
- Rebel Rouser (Duane Eddy) – 2:21
- (I Don't Know Why) But I Do (Clarence « Frogman » Henry) – 2:18
- Walk Right In (The Rooftop Singers) – 2:33
- Land of 1000 Dances (Wilson Pickett) – 2:25
- Blowin' in the Wind (Joan Baez) – 2:36
- Fortunate Son (Creedence Clearwater Revival) – 2:18
- I Can't Help Myself (Sugar Pie Honey Bunch) (The Four Tops) – 2:43
- Respect (Aretha Franklin) – 2:27
- Rainy Day Women No. 12 & 35 (Bob Dylan) – 4:35
- Sloop John B (The Beach Boys) 2:56
- California Dreamin' (The Mamas & the Papas) – 2:39
- For What It's Worth (Buffalo Springfield) – 2:38
- What the World Needs Now Is Love (Jackie DeShannon) – 3:13
- Break on Through (To the Other Side) (The Doors) – 2:27
- Mrs. Robinson (Simon et Garfunkel) – 3:51
Disque 2
- Volunteers (Jefferson Airplane) – 2:04
- Let's Get Together (The Youngbloods) – 4:36
- San Francisco (Be Sure to Wear Flowers in Your Hair) (Scott McKenzie) – 2:58
- Turn! Turn! Turn! (To Everything There Is a Season) (The Byrds) – 3:54
- Medley : Aquarius/Let the Sunshine In (The 5th Dimension) – 4:48
- Everybody's Talkin' (Harry Nilsson) – 2:44
- Joy to the World (Three Dog Night) – 3:16
- Stoned Love (en) (The Supremes) – 2:59
- Raindrops Keep Fallin' on My Head (B. J. Thomas) – 3:00
- Mr. President (Have Pity on the Working Man) (Randy Newman) – 2:46
- Sweet Home Alabama (Lynyrd Skynyrd) – 4:43
- It Keeps You Runnin (The Doobie Brothers) – 4:13
- I've Got to Use My Imagination (Gladys Knight & the Pips) – 3:30
- On the Road Again (Willie Nelson) – 2:29
- Against the Wind (Bob Seger & the Silver Bullet Band) – 5:33
- Forrest Gump Suite (Alan Silvestri) – 8:49
Autres chansons présentes dans le film
- Lovesick Blues - Hank Williams
- Sugar Shack - Jimmy Gilmer And The Fireballs
- Hanky Panky - Tommy James and the Shondells
- All Along the Watchtower - The Jimi Hendrix Experience
- Soul Kitchen - The Doors
- Hello, I Love You - The Doors
- People Are Strange - The Doors
- Love Her Madly - The Doors
- Hey Joe - The Jimi Hendrix Experience
- Where Have All the Flowers Gone? - Pete Seeger
- Let's Work Together - Canned Heat
- Tie a Yellow Ribbon Round the Ole Oak Tree - Tony Orlando & Dawn (en)
- Get Down Tonight - KC and the Sunshine Band
- Free Bird - Lynyrd Skynyrd
- Running on Empty – Jackson Browne
- Go Your Own Way - Fleetwood Mac
Accueil
Accueil critique
Forrest Gump reçoit un accueil critique globalement positif. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il est crédité d'un score de 71 % d'avis favorables, sur la base de 103 critiques collectées et une note moyenne de 7,51/10 ; le consensus du site indique : « Forrest Gump est peut-être un film trop sentimental avec un message quelque peu problématique, mais sa douceur et son charme sont généralement suffisants pour qu'il se rapproche de la vraie profondeur et de la grâce »[21]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne pondérée de 82 sur 100, sur la base de 20 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »[22].
En France, sur le site Allociné, le film obtient une note moyenne de 2,6 étoiles sur 5, sur la base de cinq critiques de presse collectées[23]. Il obtient toutefois de la part des spectateurs une note de 4,6 étoiles sur 5, sur la base de 2 876 avis collectés[24].
Box-office
Lors de son exploitation, le film rapporte 679 838 260 dollars au box-office mondial[25] pour un budget de production estimé à 55 millions de dollars. Sur le sol français, Forrest Gump, sorti dans 334 salles, réalise 3 963 919 entrées[26].
Distinctions principales
Source et distinctions complètes [27]:
RĂ©compenses
- Oscar du meilleur film
- Oscar du meilleur réalisateur pour Robert Zemeckis.
- Oscar du meilleur scénario adapté pour Eric Roth.
- Oscar du meilleur acteur pour Tom Hanks.
- Oscar du meilleur montage pour Arthur Schmidt.
- Oscar des meilleurs effets visuels pour Ken Ralston, George Murphy, Stephen Rosenbaum, Allen Hall et Doug Chiang.
- Golden Globe du meilleur film dramatique
- Golden Globe du meilleur réalisateur pour Robert Zemeckis.
- Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Tom Hanks.
- BAFTA des meilleurs effets visuels pour Ken Ralston, George Murphy, Stephen Rosenbaum et Allen Hall.
Saturn Awards 1995
- Saturn Award du meilleur film fantastique
- Saturn Award du meilleur acteur dans un second rĂ´le pour Gary Sinise.
- People's Choice Award du meilleur film
- People's Choice Award du meilleur film dramatique
Nominations
- nomination Ă l'Oscar du meilleur acteur dans un second rĂ´le pour Gary Sinise.
- nomination Ă l'Oscar de la meilleure direction artistique pour Rick Carter et Nancy Haigh.
- nomination Ă l'Oscar de la meilleure photographie : Don Burgess.
- nomination Ă l'Oscar du meilleur maquillage pour Daniel C. Striepeke, Hallie D'Amore et Judith A. Cory.
- nomination Ă l'Oscar de la meilleure musique de film pour Alan Silvestri.
- nomination Ă l'Oscar du meilleur son pour Randy Thom, Tom Johnson, Dennis Sands, William B. Kaplan.
- nomination Ă l'Oscar du meilleur montage sonore pour Gloria S. Borders et Randy Thom.
- nomination au Golden Globe du meilleur scénario pour Eric Roth.
- nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un second rĂ´le pour Gary Sinise.
- nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rĂ´le pour Robin Wright Penn.
- nomination au Golden Globe de la meilleure musique de film pour Alan Silvestri.
- nomination au BAFTA du meilleur film.
- nomination au BAFTA du meilleur réalisateur pour Robert Zemeckis.
- nomination au BAFTA du meilleur scénario pour Eric Roth.
- nomination au BAFTA du meilleur acteur pour Tom Hanks.
- nomination au BAFTA de la meilleure actrice dans un second rĂ´le pour Sally Field.
- nomination au BAFTA de la meilleure photographie pour Don Burgess.
- nomination au BAFTA du meilleur montage pour Arthur Schmidt.
Hommages
En 2011, le film est sélectionné par la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour y être conservé comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement important[1] ».
Analyse
Événements de l'histoire américaine abordés dans le film
Grâce au procédé d'insertion du personnage dans des prises de vues réelles de l'époque, Forrest Gump est fortement impliqué dans l'histoire de son pays. Il rencontre notamment les présidents américains John F. Kennedy, Lyndon B. Johnson et Richard Nixon, les chanteurs Elvis Presley et John Lennon ainsi que le militant Jerry Rubin.
Le film fait aussi référence aux différents faits divers concernant les hommes politiques américains qui se sont fait tirer dessus lors de leurs sorties en public (avec les vraies images d'archives). Si George Wallace et Ronald Reagan ont été atteints mais ont tous deux survécu, cela n'a pas été le cas de John F. Kennedy. Le film reprend aussi des extraits d'autres films célèbres, comme Naissance d'une nation (1915) de D. W. Griffith.
Les événements suivants ne sont pas nécessairement classés par ordre chronologique.
- La mère de Forrest l'aurait prénommé ainsi en mémoire de Nathan Bedford Forrest, un des fondateurs du Ku Klux Klan, pour souligner le fait que, parfois dans la vie, « on fait des choses qui n'ont pas beaucoup de sens ». Forrest raconte d'ailleurs cette anecdote à une jeune femme noire qui attend l'autobus à côté de lui.
- La maison des Gump accueille un Elvis Presley alors inconnu, que Forrest inspire pour son fameux jeu de jambes (du fait de ses orthèses) pendant que le futur « King » joue la chanson Hound Dog. Plus tard dans le film, grâce aux paroles qu'il dira sur le plateau d'une émission de télévision après être rentré de Chine, Forrest inspirera au chanteur John Lennon sa célèbre chanson Imagine.
- Durant son service au Viet Nam, quand Forrest affirme : « On nous faisait faire de longues marches, on était toujours à la recherche d'un dénommé "Charlie" », il fait ici référence aux Vietcongs, « VC » en langage militaire et « Victor Charlie » en langage radio OTAN, devenu simplement « Charlie »[28].
- Lors de sa rencontre avec le président John F. Kennedy, on peut remarquer, quand Forrest va au toilettes, la présence du « téléphone rouge », la célèbre ligne de communication entre les deux Blocs lors de la guerre froide ; on peut aussi y apercevoir une photo dédicacée de Marilyn Monroe, le président JFK ayant eu des relations tumultueuses avec cette célèbre star de cinéma.
- Forrest est présent lors du refus du gouverneur de l'Alabama George Wallace de laisser entrer deux étudiants noirs, Vivian Malone et James Hood, au sein de l'université d’Alabama, le (Stand in the Schoolhouse Door (en))[29] - [30] - [31].
- Lors de son retour du Vietnam, après avoir retrouvé Jenny parmi les pacifistes venus manifester au Capitole à Washington contre la guerre en , Forrest rencontre des membres du Black Panther Party, auxquels il est présenté par un étudiant de Berkeley. À cette occasion, il rencontre aussi l'activiste Abbie Hoffman, alors vêtu d'une chemise aux couleurs des États-Unis (Forrest clame dans ses récits « Il portait un drapeau américain en guise de chemise »).
- Par ailleurs, lors de la scène où son microphone est coupé alors qu'il s'adresse à la foule anti-guerre du Vietnam au monument de Washington, on peut lire sur ses lèvres : « Sometimes when people go to Vietnam, they go home to their mommas without any legs. Sometimes they don't go home at all. That's a bad thing. That's all I have to say about that » (« Quelquefois, quand les gens vont au Vietnam, ils rentrent chez leurs mamans sans jambes. Quelquefois, ils ne rentrent pas du tout. C'est moche. C'est tout ce que j'ai à dire à ce sujet »)[32].
- Durant la période de la Détente qui commence au début de 1963, les États-Unis tentèrent un rapprochement avec la Chine qui n'avait plus d'alliés, la rupture sino-soviétique de 1964 étant définitive. Ce rapprochement débutera par des relations secrètes entre Pékin et Washington, et se manifestera lors de la « diplomatie du ping-pong », des compétitions de tennis de table dont Forrest Gump est, dans le film, l'un des fervents représentants.
- Pendant cette séquence, alors que tout le monde regarde, fasciné, Forrest faire ses essais au ping-pong dans un local des services spéciaux de l'armée, personne ne remarque pendant ce temps-là le poste de télévision allumé dans la salle de repos, qui diffuse les images en direct de l'astronaute Neil Armstrong durant la mission Apollo 11, alors que celui-ci est en train de faire ses premiers pas et de dire ses paroles historiques sur le sol lunaire, le .
- Dans le film, Forrest dénonce de manière involontaire ce qui deviendra l'affaire du Watergate en 1972, qui conduira à la démission de Richard Nixon en 1974. Les lumières qu'il aperçoit dans l'immeuble d'en face et qui l'empêchent de dormir sont en fait les lampes torche du commando chargé de poser un appareil d'écoute dans la chambre des démocrates (alors adversaires de Richard Nixon) à l'intérieur du Watergate, un grand hôtel de Washington. Dans la réalité, c'est le concierge de l'hôtel, prévenant la police d'un cambriolage, qui déclenchera l'affaire du Watergate. Par ailleurs dans le film, c'est Nixon lui-même qui fournit la chambre d'hôtel d'où Forrest aperçoit les lumières.
- Au travers de la vie de Jenny sont retracés les différents mouvements culturels et de mode qui se sont succédé aux États-Unis : hippie, punk/gothique, disco. Lorsque Jenny s'installe au début chez Forrest, elle lui offre en cadeau une paire de chaussures Nike Cortez (en), un classique de la marque Nike qui a pris son essor à la fin des années 1970.
- Le crevettier de Forrest Gump est le seul à survivre à l'ouragan Carmen en 1974, l'une des plus grosses catastrophes naturelles de la seconde moitié du XXe siècle.
- Quand Forrest donne à la mère de Bubba l'équivalent des parts en actions que son fils, s'il avait survécu à la guerre, aurait obtenu via la société de crevettiers en devenant capitaine, cette manne nouvelle va provoquer une inversion de classe : alors que la famille de Bubba a toujours été au service de Blancs durant plusieurs générations, sa mère devient soudainement une bourgeoise, servie par une domestique blanche.
- Au milieu des années 1970, Forrest devient actionnaire de la société informatique Apple, via son ami Dan qui en achète des actions (ce qui les rendra fort riches), alors que Forrest croit simplement acheter des actions d'une coopérative fruitière, à cause du logo d'Apple qui représente une pomme (« apple » en anglais).
- Il est fait allusion au Sida lorsque Jenny annonce à Forrest qu'elle est atteinte d'un « virus inconnu que les médecins ne peuvent pas guérir ». En effet, à ce moment du film, les protagonistes sont en 1981 (comme l'indique la publicité pour une voiture, élue « automobile de l'année 1981 »).
- Forrest est également l'inventeur involontaire du smiley graphique. Pendant la période où il court à travers les États-Unis, un homme lui demande s'il peut faire des tee-shirts avec son portrait dessus, mais l'homme n'a pas d'appareil photo et ne peut pas dessiner non plus ; c'est alors qu'une voiture éclabousse les deux hommes, qui se retrouvent couverts de boue. Forrest, s'essuyant le visage avec un tee-shirt jaune, y laisse le dessin mondialement connu d'une tête ronde souriante, puis s'en va en criant à son interlocuteur : « Gardez le sourire ! » Ce smiley rappelle aussi fortement la figure célèbre de la Sainte Face de Jésus-Christ.
- Par ailleurs, Forrest inspire également sans le vouloir la création des célèbres autocollants pour voitures avec la mention « Shit happens », lorsqu’un homme lui demande de l'aide pour trouver un slogan pour ses autocollants ; à cet instant, Forrest marche dans une crotte de chien et, lorsque l'homme le lui fait remarquer, Forrest lui répond : « Ça arrive ! » (« Shit happens », grossièrement « la merde, ça peut arriver »).
- Quand Forrest attend le bus, il semble que la jeune femme noire à côté de lui sur le banc soit une référence à Rosa Parks, figure de la ségrégation aux États-Unis. L'allusion aux pieds de la jeune femme est une référence à l'histoire de Rosa Parks, qui prit le bus car elle avait mal aux pieds.
Anachronismes
Le film recèle également quelques anachronismes[33] :
- lorsque Forrest et Bubba arrivent au Viet Nam par hélicoptère, on peut entendre la chanson Fortunate Son du groupe Creedence Clearwater Revival. L'action se passe alors en 1966 alors que la chanson n'est sortie qu'en 1969. En revanche, les autres chansons entendues durant cette période du film suivent bien la chronologie du temps puisqu'elles sont sorties entre 1965 et 1967 (à l'exception de Hello, I Love You des Doors et Mrs Robinson par Simon and Garfunkel qui sont sorties un an plus tard).
- lorsque Forrest reçoit une lettre de la société Apple dont il est devenu actionnaire majoritaire, la lettre est à la date de 1975 et comporte le logo représentant la pomme multicolore. Or, ce logo n'a été créé qu'en 1977 (soit deux ans plus tard), celui de 1975 étant censé représenter Isaac Newton sous un pommier. Par ailleurs, la société se nommait à l'époque « Apple Computer & Co » ;
- lorsque Forrest démarre son marathon, la télévision annonce que le président Carter s'est évanoui à cause d'une vague de chaleur, un événement qui s'est produit le . Quand Forrest termine sa course, il précise dans sa narration qu'il a couru pendant trois ans, deux mois, quatorze jours et seize heures, ce qui amène à la date du . Dans la scène suivante, où il reçoit une lettre de Jenny, Forrest regarde à la télévision l'annonce de la tentative d'assassinat du président Reagan qui a eu lieu le (soit un an et huit mois avant la fin de la course). Plus tard, Jenny montre à Forrest son album d'articles de journaux sur le marathon de ce dernier. Les premières coupures de presse sont datées de 1978. Par conséquent, si l'on prend en compte ces deux derniers détails, Forrest aurait démarré sa course vers le pour la terminer vers le , ce qui serait plus cohérent ;
- dans la scène où Forrest parle devant la tombe de Jenny, il affirme qu'elle est morte un samedi matin. La pierre tombale indique la date de décès au (ce qui constitue une nouvelle incohérence avec la période du marathon). Or, cette date était tombée un lundi et non un samedi.
Autour du film
- La séquence où Forrest Gump court pendant des mois a été inspirée à Robert Zemeckis par des cas réels de personnes qui ont pour but unique dans la vie de courir. En 2020, Tom Hanks a révélé qu'il avait financé le tournage de cette scène, considérée comme trop coûteuse par les producteurs de la Paramount. Il a aussi révélé avoir financé une autre scène avec Robert Zemeckis (sans préciser laquelle) car le studio avait expliqué ne pas être en mesure d'obtenir une assurance pour le tournage de cette scène, en raison des conditions météorologiques à l'époque ; Hanks et Zemeckis se chargèrent de payer l’assurance, demandant au studio qu'« ils devraient partager un peu plus les bénéfices du film avec [eux] »[34].
- Tom Hanks et Robert Zemeckis négocièrent leur contrat de façon à toucher un pourcentage sur les recettes du film (8 % sur les recettes brutes), gagnant ainsi 30 millions de dollars. L'auteur Winston Groom, qui négocia 3 % sur les recettes nettes, ne toucha que 350 000 dollars[35].
- À un moment, le film présente une compagnie de pêche imaginaire, la « Bubba Gump Shrimp Company ». Deux ans après la sortie du film, une véritable chaîne de restaurants de fruits de mer portant ce nom fut créée.
- Lorsque Forrest annonce à l'ex-lieutenant Dan (Gary Sinise) qu'il va devenir capitaine de crevettier pour respecter la promesse faite à Bubba, Dan lui répond : « Si, un jour, t'es vraiment capitaine de crevettier, je crois que moi je serai astronaute ». L'année suivante, les deux acteurs tournaient dans Apollo 13 de Ron Howard. Gary Sinise jouera quelques années plus tard de nouveau un astronaute, dans le film Mission To Mars de Brian De Palma.
- Lors de la sortie française du film en DVD, le doublage a subi quelques petites retouches, entre autres la voix d'Elvis qui a été entièrement refaite.
Projet de suite
L'auteur du roman adapté, Winston Groom, écrit en 1995 une suite à Forrest Gump intitulée Gump and Co. (en). De son côté, Eric Roth écrit un scénario pour faire suite au film, peu lié au roman de Groom, dans lequel Forrest Gump doit faire face à son fils atteint du SIDA, est témoin de l'affaire O. J. Simpson et de l'attentat d'Oklahoma City, et danse avec la princesse Diana. Le scénario est finalisé le , juste la veille des attentats du 11 septembre. Zemeckis, Hanks et Roth indiquent que le film n'a, alors, plus de raisons d'être[36].
Notes et références
Notes
- Lors d'un entretien avec un officiel de l'école de Forrest, celui-ci dit à sa mère que son enfant a un quotient intellectuel de 75.
- Dans cette scène, Elvis joue la chanson Hound Dog.
- « Some kind of fruit company », en version originale.
- « Trois ans, deux mois, quatorze jours et seize heures », comme le dit lui-même Forrest dans le film.
- Le film laisse entendre que la maladie de Jenny est liée au virus de l'immunodéficience humaine (SIDA) ; mais, dans la suite de son roman, intitulé Gump & Co, l'auteur Winston Groom révèle qu'il s'agit de l'hépatite C.
Références
- (en) « News from the Library of Congress - 2011 National Film Registry More Than a Box of Chocolates », Bibliothèque du Congrès, 28 décembre 2011 (consulté le 30 juillet 2015).
- Dates de sortie - Internet Movie Database
- « AFI|Catalog », sur catalog.afi.com
- « Visa et Classification - fiche œuvre FORREST GUMP », sur cnc.fr
- https://www.imdb.com/name/nm0381041/
- https://www.imdb.com/name/nm0675331/
- « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage.
- « Fiche du doublage français du film » sur AlloDoublage, consulté et mis en ligne le 23 mai 2013.
- (en) In Forrest Gump, historical figures speak for themselves - Chicago Tribune
- (en) Différences roman / film
- (en) Alonso Delarte, « Movies By The Book: Forrest Gump », Bob's Poetry Magazine,‎ , p. 24 (lire en ligne [PDF], consulté le )
- (en) « Gilliam on "Grimm" », webcitation.org
- (en) Get Barry - Entertainment Weekly
- Secrets de tournage - AlloCiné
- « Avec "Forrest Gump", Tom Hanks gagne un pari de 35 millions de dollars », Libération.fr.
- « Haley Joel Osment », sur IMDb (consulté le )
- (en) « L.A. Times Archives », pqarchiver.com
- (en) « The Virginian-Pilot Archives », newsbank.com.
- Lieux de tournage, Internet Movie Database
- (en) Forrest Gump - Through the eyes of Forrest Gump bonus - DVD. Paramount Pictures.
- (en) « Forrest Gump (1994) », sur Rotten Tomatoes.com, Fandango Media (consulté le ).
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- « Forrest Gump », sur Allociné (consulté le ).
- « Critique spectateurs du film Forrest Gump », Allociné.fr (consulté le 26 septembre 2020).
- (en) « Forrest Gump (1994) », sur The Numbers.com
- « Forrest Gump », sur JPbox-office.com
- (en) Awards - Internet Movie Database
- « Who is Charlie ? », sur Pritzkermilitary.org - Musée américain (consulté le )
- (en) Thomas Byers, « History Re-Membered: Forrest Gump, Postfeminist Masculinity, and the Burial of the Counterculture », Modern Fiction Studies, vol. 42, no 2,‎ , p. 419–44 (DOI 10.1353/mfs.1995.0102).
- (en) Paul Grainge, Memory and Popular Film, Manchester University Press, (ISBN 978-0-7190-6375-6, lire en ligne), p. 229
- (en) « Behind the Magic of Forrest Gump: "George Wallace." » in Forrest Gump special collector's edition DVD, 2001
- (en) « What Forrest Gump Said at the Vietnam Protest March », Jennifer M Wood, mentalfloss.com, 6 juillet 2015.
- « Faux Raccord SPÉCIAL Tom Hanks - Culte » sur YouTube.
- « "Forrest Gump" : Tom Hanks a sauvé plusieurs scènes du film en les finançant », sur Le Point.fr, .
- (en) California Law Business, Daily Journal Corporation, , p. 340
- (en) « The "Forrest Gump" sequel that never was, from O.J. to Oklahoma City », sur Yahoo Entertainment, .
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
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- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (en) IMDb
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- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Les erreurs du film Forrest Gump sur erreursdefilms.com