Faux (Dordogne)
Faux [fo] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Faux | |||||
Ruelle dans le village de Faux. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes Sud Périgord | ||||
Maire Mandat |
Alain Legal 2020-2026 |
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Code postal | 24560 | ||||
Code commune | 24177 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fallois, ou Fauxois | ||||
Population municipale |
652 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 47′ 22″ nord, 0° 38′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 67 m Max. 171 ou 172 m |
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Superficie | 16,07 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bergerac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud-Bergeracois | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Généralités
La commune de Faux est localisée au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, dans l'aire urbaine de Bergerac[1], en rive gauche de la Dordogne.
Le bourg, au croisement des routes départementales (RD) 19 et 22, se situe, en distances orthodromiques, neuf kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Lalinde et quatorze kilomètres au sud-est de Bergerac.
La commune est également desservie au nord par la RD 36.
Entre Verdon et Lanquais, le sentier de grande randonnée GR 6 longe ou traverse le territoire communal sur environ sept kilomètres.
Communes limitrophes
Faux est limitrophe de six autres communes.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Faux est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et sa notice associée[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | |||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 67 m[6] à l'extrême nord-est, là où le Couzeau quitte la commune pour servir de limite entre celles de Monsac et Lanquais et 171[6] ou 172 m[Note 1] à l'extrême nord, en limite de Lanquais[7] - [8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11] - [12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,07 km2[6] - [13] - [Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,06 km2[4].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Conne, le Couzeau, le Couillou et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[17] - [Carte 1].
La Conne, d'une longueur totale de 22,96 km, prend sa source en limite sud de la commune et se jette dans la Dordogne en rive gauche à Bergerac[18]. Elle borde le territoire communal au sud-ouest, servant de limite avec Monmadalès et Montaut sur quatre kilomètres et demi.
Le Couzeau, d'une longueur totale de 13,76 km, prend sa source à Bardou et se jette dans la Dordogne en rive gauche à Varennes, face à Baneuil[19] - [20]. Il borde la commune à l'est, la séparant de celle de Monsac.
Autre affluent de rive gauche de la Dordogne, le Couillou prend sa source 900 mètres au nord-nord-ouest du bourg ; il baigne le nord-ouest du territoire communal sur près de deux kilomètres dont 550 mètres en limite de Verdon.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[29] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[30] - [Note 7], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Faux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [34] - [35] - [36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37] - [38].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,4 %), forêts (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %), prairies (6,9 %), zones urbanisées (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[39].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Faux proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :
- la Barde
- le Bois de Lacoste
- le Bois de Pichot
- la Borie du Notaire
- le Bourdil
- le Brandelet
- Buffellard
- le Buth
- la Cabane
- Campguilhem
- le Casse Carreau
- le Chalet
- le Champ du Pré
- Courrouge
- les Fargues
- Fontaine des Nardoux
- Fontaud
- les Galis
- les Garennes
- la Genèbre
- Gigot
- Grange Neuve
- les Grèzes
- Griffouillère
- la Jasse
- la Jeanblanque
- Métairie Haute
- la Micalie
- Moulin Brûlé
- Moulin de la Genèbre
- Moulin de Rodes
- le Moulin à Vent
- le Petit Tour
- le Pignet
- le Plantier
- la Pomarède
- la Potence
- la Robertie
- le Roc
- le Terme Blanc
- le Tour.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Faux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Faux est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44] - [45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[46]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 36,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10] - [49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
Le nom de la commune, dérivant de l'occitan fau, lui-même issu du latin fagus, se réfère au hêtre[50].
La première mention écrite connue du lieu date de 1283 sous la forme « Fau », transformée en « Faurs » en 1390[50].
En occitan, la commune porte le nom de Faus[51].
Histoire
Époques préhistorique et celtique
Il existe sur la commune plusieurs mégalithes. Des quatre répertoriés par le comte de Gourgues et dessinés par Léo Drouyn dans les années 1870, trois restent totalement identifiables[52].
Comme dans presque toutes les communes du pays, on a trouvé à Faux et on déterrait dans les champs, des armes, des outils (haches polies, polissoirs, couteaux, grattoirs, flèches, etc.) visibles au musée de Bordeaux. Le gisement de silex de la Moutête, découvert au début du XXe siècle par l'abbé Breuil, a fait l'objet de fouilles importantes dans les années 1960, sous la conduite du professeur Guichard, avec l'aide de chercheurs américains.
Époque romaine
Quelques villages : la Micalie, la Genèbre, la Barde, la Robertie, la Jasse, etc. seraient d’origine romaine. Les laboureurs et les terrassiers déterrent parfois au lieu-dit « la Buth » des fragments de tuiles à rebord, rougeâtres et épaisses, qui sont caractéristiques de la fabrication romaine.
Il existe près du village de la Genèbre, au lieu-dit « le Placial » un vieux cimetière datant des premiers Mérovingiens, et dont plusieurs tombeaux sont composés de cercueils en pierre dure avec des couvercles de même matière. Ce cimetière est situé à proximité de cluzeaux et de fours (style de forge catalane) qui témoignent d'une activité importante dans l'extraction et la transformation de minerai de fer. Un des cluzeaux comporte des gravures à son entrée (croix chrétienne et hache franque) qui datent vraisemblablement du Ve siècle[53].
Depuis le Moyen Âge
La paroisse de Faux dépendait de l'évéché de Sarlat et de la sénéchaussée de Beaumont. À une époque, la juridiction de la justice de Faux s'est étendue sur Monmadalès, Mons, et une partie de Verdon.
L’église de Faux a pour patron saint Saturnin. La vieille église, construite en 1555, toute petite, n’avait aucun style. Cette église a été démolie et rebâtie de 1856 à 1860, par l'architecte diocésain Paul Abadie, devenu célèbre par la suite, pour avoir fait la rénovation de la cathédrale Saint-Front de Périgueux, et surtout pour la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Paris. Cette nouvelle église avait un clocher-mur peu solide, qui fut démoli et reconstruit de 1886 à 1888.
La nouvelle église et le nouveau clocher sont de style byzantin.
Une partie de ces informations provient de la monographie de 1912, faite par M. Jardel[54].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Faux a été rattachée au canton d'Issigeac qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[55]. La commune est alors rattachée au canton du Sud-Bergeracois.
Intercommunalité
Fin 2009, Faux intègre dès sa création la communauté de communes du Pays issigeacois. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes des Portes sud Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56] - [57].
Liste des maires
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Faux relève[61] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Faux se nomment les Fallois, ou les Fauxois[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].
En 2020, la commune comptait 652 habitants[Note 12], en augmentation de 6,89 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- « 2 CV en fauxlie's », grand rassemblement de 2 CV le 2e week-end de juin.
- Randonnée pédestre, concours de pétanque et omelette à l'aillet le 1er mai (place du Foirail).
- « Table de la Fontaine », le 3e week-end de juillet, pique-nique musical, place de la Fontaine.
- Descente en caisse à savon le premier week-end de juillet.
- Fête locale, le 15 août avec feu d'artifice et manèges.
- Saint-Nicolas, le week-end le plus proche du 6 décembre.
Économie
Emploi
En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 263 personnes, soit 42,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (31) a augmenté par rapport à 2010 (26) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,7 %.
Établissements
Au , la commune compte soixante établissements[67], dont vingt au niveau des commerces, transports ou services, douze dans la construction, douze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et sept dans l'industrie[68].
Entreprises
Tous secteurs confondus parmi les cinquante premières entreprises de la Dordogne, la société Medical Overseas Pharma (centrales d'achat non alimentaires), implantée à Faux, se classe 26e, quant au chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016 avec 1 864 k€[69].
Centrale solaire
De 1966 à 2009, la commune disposait d'un circuit automobile. En 2017, des travaux sont entrepris pour reconvertir sur seize hectares une partie du site en centrale solaire photovoltaïque pouvant produire annuellement 13 700 MWh[70]. Une moitié de l'ancien circuit a été conservée pour servir de site de formation à la sécurité automobile[71]. Inauguré en septembre 2017, le parc solaire a été ensuite raccordé en réseau souterrain au poste source du barrage de Tuilières, situé à douze kilomètres[71], et la mise en service du parc photovoltaïque s'est effectuée en janvier 2018[72]. Son exploitation assure à la commune un revenu annuel d'environ 100 000 euros, ce qui représente le tiers de son budget de fonctionnement[73].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village de Faux est connu pour son architecture néolithique, gallo-romaine et mérovingienne.
- Gisements néolithiques :
- Existence d'un repaire noble au Roc.
- Église Saint-Saturnin du XIXe siècle, consacrée le 7 août 1864[74], néo-gothique, par Paul Abadie.
- Château de Faux, ancien repaire noble[75].
- Castel Petit Tour, édifié au XIXe siècle, ancienne résidence de la famille de La Chapelle de Morton[76].
Le château de Faux. L'église Saint-Saturnin. Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Albert Guillaume (1873-1942), peintre et caricaturiste : l'un des plus renommés des caricaturistes français de la Belle Époque, est décédé à Faux.
- Adrien Lemaître (1863-1944), peintre impressionniste qui a vécu à Faux de 1930 jusqu'à sa mort en 1944, repose au cimetière de Faux. Il a fait de nombreuses représentations du village dont plusieurs du cimetière. Certaines de ses toiles appartiennent au Musée de Saint-Maur (« Rue du Four à Saint-Maur »).
- Georges Faugère (1869-1936), médecin, sénateur de la Dordogne de 1930 jusqu'à son décès en 1936. Maire de Faux de 1904 à 1918 et de 1929 à 1936.
Pour approfondir
Bibliographie
- Jack Delayre, Arlette Faure, Chantal Marcomini et Mauricette Potier, Faux et usages de Faux
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Le géoportail indique deux valeurs contradictoires : 172 mètres sur la carte et 171 dans la boîte « Communes ».
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14] - [15]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Faux » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Bergerac, consulté le 17 avril 2015.
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Faux » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Faux », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 830 - Eymet de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « 172 » sur Géoportail (consulté le 28 juin 2022)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Faux », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Faux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « la Conne »
- « Confluence Couzeau-Dordogne au Port de Lanquais » sur Géoportail (consulté le 1 août 2022)..
- Sandre, « le Couzeau »
- « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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