Azille
Azille [azij] est une commune française située dans le nord du département de l'Aude, en région Occitanie.
Azille | |
Vue générale. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Carcassonne Agglo |
Maire Mandat |
Georges Saliège 2020-2026 |
Code postal | 11700 |
Code commune | 11022 |
Démographie | |
Gentilé | Azillois |
Population municipale |
1 123 hab. (2020 ) |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 16′ 41″ nord, 2° 39′ 30″ est |
Altitude | 84 m Min. 39 m Max. 120 m |
Superficie | 23,33 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Haut-Minervois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, l'Argent-Double, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de l'Aiguille et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Azille est une commune rurale qui compte 1 123 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 2 238 habitants en 1881. Ses habitants sont appelés les Azillois ou Azilloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse, classée en 1912, la chapelle Saint-Étienne de Vaissière, inscrite en 1948, la chapelle des Clarisses, inscrite en 1948, la maison Cros, inscrite en 1948, et le canal du Midi (Aqueduc de l'étang de Jouarres), inscrit en 1948.
Géographie
Localisation
Azille est une commune du Minervois située au pied de la Montagne Noire, dans l'AOC vin de pays des Coteaux-de-Peyriac. Elle est limitrophe du département de l'Hérault.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Homps, La Redorte, Pépieux, Rieux-Minervois, Tourouzelle, La Livinière, Olonzac et Siran.
Géologie et relief
Azille se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par le canal du Midi, l'Aude, l'Argent-Double, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de l'Aiguille, le ruisseau de Georges, le ruisseau de l'Aiguille, le ruisseau de l'Etang de Jouarres, le ruisseau de Rossignol, le ruisseau de Sainte-Cécile, le ruisseau des Ames, le ruisseau des Arjalagues, le ruisseau de Vidal et, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[5] - [Carte 1].
Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le XVIIe siècle[6].
L'Aude, d'une longueur totale de 223,59 km, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé 73 communes[7].
L'Argent-Double, d'une longueur totale de 37,4 km, prend sa source dans la commune de Lespinassière et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 8 communes[8].
Le ruisseau de Canet, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Félines-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Argent-Double sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[9].
Le ruisseau de Naval, d'une longueur totale de 18,8 km, prend sa source dans la commune de Caunes-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 6 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[11].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Livinière », sur la commune de La Livinière, mise en service en 1992[16] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[17] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 650,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 26 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[20], à 14,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[22].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[23] : les « coteaux marneux des Salices » (55 ha)[24], et l'« étang de Jouarres » (111 ha), couvrant 3 communes dont 2 dans l'Aude et 1 dans l'Hérault[25].
Urbanisme
Typologie
Azille est une commune rurale[Note 5] - [26]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (89,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), eaux continentales[Note 6] (3,4 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Azille était desservie de 1887 à 1939 par la ligne de chemin de fer Moux - Caunes -Minervois. La gare reste visible ainsi qu'une grande partie des ouvrages d'art et des remblais.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Azille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, l'Argent-Double, le canal du Midi et l'Aude. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1996, 1999, 2001, 2005, 2009 et 2018[31] - [29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 811 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 811 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 3].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Azille est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[34].
Histoire
Azille recèle en maints endroits de son territoire, les vestiges des civilisations qui se sont succédé de la Préhistoire à nos jours ; les tombes à incinération de l'âge du fer, dont le résultat des fouilles est déposé au musée d'Olonzac, la superbe villa romaine de la serre de Billery, dont la statue d'un silène de type grec qui pourrait être une représentation du satyre Marcyas est exposée au musée archéologique de Narbonne, ainsi que les nombreux sites répertoriés sur son territoire en témoignent. La récente découverte d'une nécropole wisigothe aux abords du village oriente vers une implantation sur son emplacement actuel dès les premiers siècles.
Au Moyen Âge, Azille est une des villes les plus importantes de l'archidiocèse de Narbonne. Au cours du XIVe siècle, elle s'enrichit de l'église Saint-Julien, unie au chapitre Saint-Just de Narbonne, et de deux couvents, les Cordeliers et l'abbaye royale de Sainte-Claire. Fait exceptionnel, en dehors de la cité épiscopale, elle est alors la seule à posséder deux paroisses, Saint-Julien et Saint-André. La paroisse Saint-André, connue aujourd'hui par ses ruines et la dénomination d'un quartier, était unie en 1096 à Saint-Jacques-de-Béziers, puis en 1118 à l'abbaye de Lagrasse et enfin à Saint-Sébastien-de-Narbonne.
Saint julien fut le siège de l'archiprêtré du Minervois. Au XIVe siècle, elle reçoit le titre de « comté » : Azilhan lo Comtal. Elle fut ainsi dénommée jusqu'à la fin du XVIe siècle. Ville libre de tout pouvoir seigneurial dès 1483, elle appartient à la couronne, d'où les armes de son blason qui sont celles du roi, et elle est administrée par ses propres consuls élus.
Établie sur un éperon rocheux, la ville s'entoure de murailles fortifiées dotées de plusieurs portes et de tours rondes et carrées. La cité trop à l'étroit dans son enceinte crée alors plusieurs faubourgs dont celui de l'est au-delà de la porte de Narbonne, le plus ancien, qui s'enferme lui aussi dans une muraille. Au début du XIIIe siècle, Azille, touchée par le catharisme possédait une maison de Parfaits, qui disparut avec la tourmente de la Croisade. En 1289, 63 ans après la mort de François d'Assise, Eustache de Lévis fonde, ou restaure, le couvent des cordeliers situé hors les murs, dans le faubourg nord de la cité. En 1331, sa fille Isabelle de Lévis, veuve de Bertrand de l'Isle, fonde dans l'enceinte l'abbaye royale de Sainte-Claire (abbaye de Clarisses). Des vestiges des murailles et des monuments sont encore visibles de nos jours et font l'objet de visites guidées proposées par le syndicat d'initiative.
L'économie était basée traditionnellement sur la culture des céréales : les blés d'Azille étaient les plus réputés du Minervois, au début du XIXe siècle encore. Elle reposait aussi sur l'huile d'olive dont la commune était le plus grand producteur dans la région, et enfin sur le vin. Les nombreuses sources et fontaines permettent aux tanneurs et drapiers de prospérer. Située au cœur du pays Minervois la cité d'Azille draine aussi, lors de foires ou de marchés réputés, les petits producteurs de la Montagne Noire, toute proche.
À la fin du XIXe siècle, avec l'arrivée du chemin de fer (ligne de Moux à Caunes-Minervois), construit à cet effet, le commerce et l'industrie se développent. S'édifient alors de belles demeures bourgeoises visibles autour de la promenade : château Gallimard où séjourna le musicien César Franck. Château Raymond. Maisons Mignards et Auzoulat, avec d'intéressants décors de terre cuite.
Le canal du Midi, construit par Pierre-Paul Riquet en 1666, patrimoine mondial, traverse la commune sur 4 km. Dans la portion azilloise, on trouve l'écluse et le pont Riquet de Jouarres.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Azille est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Haut-Minervois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[36].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38]. En 2020, la commune comptait 1 123 habitants[Note 7], en diminution de 3,11 % par rapport à 2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Manifestations culturelles et festivités
À l'initiative de l'association Band'Azillane le village organise une feria de plusieurs jours aux alentours du 1er mai. Se voulant avant tout une fête de la convivialité, elle est gérée par plus de 120 bénévoles et attire près de 30 000 personnes. La Feria d'Azille a fêté ses 10 ans en 2012.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 509 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 082 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 730 €[I 5] (19 240 € dans le département[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 10,8 % | 12,9 % | 14,8 % |
Département[I 8] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 606 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 14,8 % de chômeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 10]. Elle compte 237 emplois en 2018, contre 229 en 2013 et 224 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 368, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,3 %[I 11].
Sur ces 368 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 145 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
87 établissements[Note 10] sont implantés à Azille au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 87 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 10 | 11,5 % | (8,8 %) |
Construction | 13 | 14,9 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 33 | 37,9 % | (32,3 %) |
Information et communication | 1 | 1,1 % | (1,6 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,1 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 3 | 3,4 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 8 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 11 | 12,6 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 8 | 9,2 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,9 % du nombre total d'établissements de la commune (33 sur les 87 entreprises implantées à Azille), contre 32,3 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
- La Residence Du Chateau De Jouarres, hôtels et hébergement similaire (251 k€)
- Le Saint Jacques, restauration traditionnelle (35 k€)
Vignobles
Le territoire d'Azille, de 2000 hectares, inclut 14 domaines :
- Jouarres est l'une des dernières caves du XIXe siècle avec des foudres en bois. Domaine dont les terres sont traversées par le canal du Midi, ainsi que la rivière Aude, le ruisseau de l'Aiguille coupé par une voie romaine secondaire près des Fans.
- Le domaine du hameau de Jouarres, proche du lac de Jouarres, aujourd'hui aménagé en base de loisirs.
- Les Cascals, avec son spectaculaire aqueduc et de la Pompe entre Aude et canal du Midi.
- Les Fans, qui appartenait autrefois (1700) au seigneur de Massiac de Gazel, traversé par une voie romaine secondaire.
- Sainte-Marie sur les berges du canal du Midi
- Saint-Julien (produits biologiques).
- Le château de Floris, bel édifice du XIXe siècle, fut fondé en 1536, sur la route de Rieux.
- Massiac, fief érigé en 1697.
- Vaissière et son église romane du XIIe siècle à Saint-Étienne de Tersan, près de la rivière l'Argent-Double.
De part et d'autre de la route de Rieux à la Redorte, la rivière l'Argent Double borde aussi :
- La Chouppe, la Rèze, et les Salices, qui appartenaient aux Clarisses.
- Le « Moulin des Nonnes », propriété désaffectée, ayant appartenu au Moyen Âge à l'abbaye royale Sainte-Claire-d'Azille, possédait un moulin à eau.
Le territoire est aussi remarquable par la diversité de sa faune et de sa flore, avec ses garrigues et ses oliviers, typiquement méditerranéens.
Culture de l'olivier en recrudescence depuis une décennie.
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[42]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[43].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 143 | 96 | 104 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 1 571 | 1509 | 1756 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 143 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 96 en 2000 puis à 104 en 2010[43], soit une baisse de 27 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[45]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 571 ha en 1988 à 1 756 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 17 ha[43].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse : l'église date du XIVe siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1912[46]. C'est un remarquable exemple de gothique méridional avec nef unique large, à trois travées croisées d'ogives, et vaste abside à pans, clocher tour de 36 m. Elle renferme plusieurs objets remarquables : une chapelle de la confrérie de Saint-Jacques avec des statues et reliquaires en bois doré. Cette chapelle servait de siège pour la confrérie des pèlerins. Azille fut un temps un lieu de départ de pèlerinage vers Compostelle. L'église renferme également l'une des plus belles réalisations de la sculpture gothique méridionale, une Vierge à l'Enfant en pierre polychrome, considérée comme l'une des plus belles réalisations de la sculpture gothique du XIVe siècle, dans la France méridionale. Elle figura à ce titre dans deux expositions à Paris, notamment au Grand Palais.
- Chapelle Saint-Étienne de Tersan à Vaissière : cette église préromane possède un plan basilical à trois nefs et trois absides. La nef tripartite et les deux absidioles datent du Xe siècle. Au XIe siècle, fut entrepris un voûtement partiel des vaisseaux. Le chapiteau au sud du chœur a été attribué à l'atelier du maître de Cabestany. Il a été créé au XIIe siècle pendant la reconstruction de la grande abside. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1948[47].
- La chapelle des Clarisses d'Azille. L'élévation et voûtes du sanctuaire et d'une travée, le blason sculpté au contrefort Sud, la fenêtre du chevet et le linteau sculpté de la porte ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1948[48].
- Chapelle Saint-Étienne de Tersan à Vaissière
- La chapelle des Clarisses d'Azille.
- La source Saint-André : elle jaillit dans un édicule gothique du XIVe siècle voûté par une croisée d'ogives. Son nom rappelle la paroisse qui existait au XIe siècle et qui fut détruite en 1791.
- L'ancien presbytère, vraisemblablement le Tinal des archiprêtres : belle salle avec plancher porté par des arcs diaphragmes en tiers-point, chanfreiné, visibles au syndicat d'initiative.
- L'abbaye royale Sainte-Claire : désaffectée et vendue à des particuliers sous la Révolution, on peut en apercevoir les vestiges sur la place de l'église.
- Le monastère Sainte-Claire : les religieuses clarisses sont revenues à Azille en 1891 et ont bâti leur monastère près de la route de la Livinière. En 2008[49], les clarisses ont passé le relais aux Chanoinesses de la Mère de Dieu.
- Le couvent des Cordeliers : fondé au XIIIe siècle, vendu à la Révolution, on peut encore voir les vestiges de l'église des Cordeliers chez les particuliers. Plusieurs pierres sculptées sur des façades d'immeubles de la ville en proviennent sans doute. Les arcs du chœur de l'église sont visibles depuis les allées Pol-Lapeyre.
- Le rempart du Moyen Âge : Partiellement détruit au XVIIIe siècle, il fut pour la plus grande partie intégré à des maisons construites sur son front. On peut en suivre la ligne sur les boulevards qui ont remplacé les anciens fossés comblés. Quelques portions sont visibles en plusieurs points, notamment près du syndicat d'initiative.
- Les témoins de la grande époque viticole (1870 - 1910) : la cave de vieillissement de Jouarres, le château et son portail néogothique près du pont du canal. Le château de style néo-Renaissance, à Floris.
- Lac de Jouarres.
- Porte dans le rempart.
- Maison avec ornementation en terre cuite.
Azille et le cinéma
En 1967, une séquence du film "Le Petit Baigneur" de Robert Dhéry, avec Louis de Funès, fut tournée à Azille, sur un passage à niveau gardé et équipé de barrières oscillantes. Un autorail unifié de 150 CV (série X 5500/ 5800) y fait deux fois un passage. À cette époque la ligne entre Moux et Caunes n'a plus que deux années à vivre. Et la présence d'un autorail était exceptionnelle, pour les besoins du film, puisque plus aucun train de voyageurs ne circulait depuis 28 ans.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Sabarthès, chanoine né en 1854 sur la commune, historien de l'Aude.
- Pol Lapeyre, jeune Saint-Cyrien né à Paris, mort à 20 ans après avoir lutté 60 jours et 60 nuits pour défendre son poste pendant les combats du Maroc en 1925.
- Gabriel Delort, conseiller général de l'Aude, 14 prairial an VIII - 1830.
Héraldique
|
Son blasonnement est : D'azur aux trois fleurs de lys d'or. |
---|
Voir aussi
Bibliographie
- « Azilhe », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 7-28 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie[50]
- Azille sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Azille » sur Géoportail (consulté le 7 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Azille » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Azille » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Azille » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Azille » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Azille » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- « Découpage en régions hydrographiques », sur www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
- « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
- « Fiche communale d'Azille », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le canal du Midi »
- Sandre, « l'Aude »
- Sandre, « l'Argent-Double »
- Sandre, « le ruisseau de Canet »
- Sandre, « le ruisseau de Naval »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France La Livinière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Azille et La Livinière », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France La Livinière - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Azille et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Azille », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux marneux des Salices » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« étang de Jouarres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune d'Azille », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- « Carcassonne Agglo - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aude (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Entreprises à Azille », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Azille - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
- « Eglise Saint-Julien et Sainte-Basilisse », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Chapelle de Vaissière », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Ancienne chapelle des Clarisses », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- htm
- « Site de la mairie » (consulté le )