Archidiocèse de Narbonne
L'archidiocèse de Narbonne (en latin : Archidioecesis Narbonensis) est un ancien archidiocèse métropolitain de l'Église catholique en France.
Archidiocèse de Narbonne (la) Archidioecesis Narbonensis | ||
L'ancienne cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne | ||
Informations générales | ||
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Pays | France | |
ArchevĂŞque | liste | |
Langue(s) liturgique(s) | latin | |
Superficie | km2 | |
Création du diocèse | IVe siècle | |
Élévation au rang d'archidiocèse | 445 | |
Province ecclésiastique | Narbonne | |
Diocèses suffragants | Agde Alais (Alès) Alet Barcelone Béziers Carcassonne Elne Gérone Limoux Lodève Maguelone Montpellier Nîmes Pamiers Perpignan Saint-Pons Toulouse Urgell Uzès Vic |
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Adresse | Palais des archevĂŞques de Narbonne | |
Localisation du diocèse | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Histoire
Le diocèse de Narbonne (en latin : Dioecesis Narbonensis) est érigé au IVe siècle.
Au Ve siècle, vers 445, il est élevé au rang d'archidiocèse métropolitain.
Dans le cadre de l’éradication de l’hérésie cathare, la partie occidentale du diocèse (Haut-Razès) est érigé en diocèse suffragant le par le pape Jean XXII, avec pour siège l'abbaye d'Alet.
Par la bulle Potestam ligandi de novembre 1097, Urbain II reconnaît à l'archevêque de Narbonne, Bertrand, et à ses successeurs, le titre de primat, avec juridiction sur les deux provinces de Narbonnaise, à savoir : les provinces ecclésiastiques de Narbonne et d'Aix. L'archevêque de Narbonne obtient ainsi le titre de primat des Narbonnaises.
Au cours des XIIIe et XIVe siècles, les archevêques de Narbonne ont élevé 18 châteaux sur leurs terres, dont ceux de Montels (en ruine et inscrit en 2012[1]) et de Capestang (classé en 1995[2]).
À la suite du Concordat de 1801, le siège archiépiscopal est supprimé et le territoire de l'archidiocèse est partagé entre le diocèse de Carcassonne, qui couvre alors les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales, et le diocèse de Montpellier, qui couvre alors les départements de l'Hérault et du Tarn.
Par la bulle Paternae caritatis du , l'archevêque de Toulouse est autorisé à relever le titre d'archevêque de Narbonne.
Le 14 juin 2006, le titre du siège supprimé de Narbonne est transféré au diocèse de Carcassonne qui prend son nom actuel de diocèse de Carcassonne et Narbonne.
Diocèses souffragants médiévaux
Territoire
À la veille de la Révolution française, l'archidiocèse de Narbonne confinait : au nord, avec les diocèses de Saint-Papoul, de Carcassonne, de Lavaur et de Saint-Pons ; à l'est, avec celui de Béziers ; et, au sud, avec ceux de Perpignan et l'Alet ; et, l'ouest, avec celui de Mirepoix.
Il était divisé en six archiprêtrés : Razès, Termenois, Roquefort, Montbrun, Minervois et Narbonnais.
EvĂŞques et archevĂŞques
- Liste des évêques métropolitains puis archevêques de Narbonne
- Liste des archevêques de Toulouse, qui relèvent le titre d'archevêque de Narbonne de 1822 à 2006
- Liste des Ă©vĂŞques de Carcassonne et Narbonne, Ă partir de 2006
Notes
Références
- (en) Archdiocese of Narbonne sur www.catholic-hierarchy.org (consulté le )
- (en) Metropolitan archdiocese of Narbonne sur www.gcatholic.org (consulté le )