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Ax 3 Domaines

Ax 3 Domaines, anciennement appelĂ©e Ax-Bonascre, est une station de sports d'hiver des PyrĂ©nĂ©es crĂ©Ă©e en et situĂ©e en Ariège. La station est implantĂ©e Ă  huit kilomètres d'Ax-les-Thermes sur les hauteurs de la commune, au cĹ“ur de la vallĂ©e d'Ax, dans la vallĂ©e de la Haute-Ariège. Elle est distante de 30 kilomètres de la frontière entre la France et l'Andorre au sud, 30 kilomètres de Tarascon-sur-Ariège au nord-ouest, 20 kilomètres du col de Pailhères Ă  l'est et 120 kilomètres de Toulouse au nord.

Ax 3 Domaines
Vue aérienne de la station.
Vue générale de la station depuis le col du Chioula au nord.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Ariège
Localité Ax-les-Thermes
Site web www.ax-ski.com
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 42′ 03″ nord, 1° 48′ 50″ est
Massif Pyrénées
Altitude 1 380 m
Altitude maximum 2 400 m
Altitude minimum 1 400 m
Ski alpin
Remontées
Nombre de remontées 21
Télécabines 1 + 1 reliant Ax-les-Thermes
Télésièges 7 (dont 2 débrayables)
Téléskis 8
Tapis roulant 1
Fils neige 3
DĂ©bit 28 180 (personnes/heure)
Pistes
Nombre de pistes 37
Noires 6
Rouges 10
Bleues 11
Vertes 9
Total des pistes 83 km
Installations
Nouvelles glisses
Snowpark, espace Ă©volution
Ski de fond
Nombre de pistes 1
Total des pistes 5 km
Neige artificielle
Canons 284[1]
Superficie 0.28 km2
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Ax 3 Domaines
Géolocalisation sur la carte : Ariège
(Voir situation sur carte : Ariège)
Ax 3 Domaines
Bonascre en été.

Ax 3 Domaines est composé de 37 pistes réparties sur trois domaines skiables, celui de Bonascre à faible altitude, celui du Saquet à moyenne altitude, et celui des Campels à haute altitude, soit en tout quatre-vingt kilomètres de pistes. Pour pallier les aléas climatiques, 284 canons à neige couvrent la station.

La station ne se limite pas à la seule pratique du ski l'hiver, mais s'ouvre progressivement vers d'autres horizons, à savoir la randonnée ou le VTT l'été.

En , elle fait partie des premières stations françaises à être couverte par le système Street View de la société Google[2].

Toponymie

« Ax 3 Domaines » est la dénomination récente de la station : avant 2001, elle portait le nom d'« Ax-Bonascre », Bonascre étant depuis le milieu des années 1970 le domaine le plus accessible et le mieux équipé des trois.

« Ax » fait référence à la commune d'Ax-les-Thermes sur laquelle la station se situe. Le village tire son appellation de l'occitan « Acqs » qui, étymologiquement, dérive du latin aquæ, « les eaux »[3] ou aquis, « aux eaux »[4].

Les « 3 Domaines » sont bien entendu les trois domaines skiables de Bonascre (du nom du plateau de Bonascre), du Saquet (le pic Saquet ou pic du Saquet était au XIXe siècle une autre dénomination pour le sommet dit la Tute de l'Ours[5] ; aujourd'hui il s'agit d'une crête distincte située plus au nord) et des Campels (la Jasse des Campels est un vallon qui s'étend au sud-ouest de ce sommet).

GĂ©ographie

Situation et relief

Le village d'Ax-les-Thermes est situé dans les Pyrénées, à proximité d'Andorre, et est implanté au confluent de l'Oriège, de l'Ariège et de la Lauze. La station est quant à elle située à environ huit kilomètres au sud-ouest de la commune, sur les hauteurs.

Relief de la station

Les pistes du domaine du Saquet, au milieu des sapins.

Le plateau de Bonascre, qui appartient au village axĂ©en, se situe Ă  1 390 mètres d'altitude[6]. Ce dernier se caractĂ©rise par une longueur d'un kilomètre sur une largeur de 450 mètres[6].

Le domaine de Bonascre, premier des trois qui constituent la station, s'Ă©tage entre 1 400 mètres et 2 000 mètres d'altitude[6]. Il se situe principalement sur les bois de la CrĂ©made et de Manseille, appartenant tous deux Ă  la forĂŞt domaniale d'Ax-les-Thermes.

Le domaine du Saquet, quant Ă  lui, se dĂ©marque par une altitude plus Ă©levĂ©e, entre 1 800 et 2 300 mètres d'altitude[6]. Il couvre en partie le bois de la Griolle. Il est dĂ©limitĂ© Ă  l'ouest par la vallĂ©e de Savignac, et Ă  l'est par les jasses de Mansèdre, de Bisorne et des Campeillots, qui plongent vers la cascade d'Escaleilles puis sur la rivière Ariège. Cette dernière est par ailleurs longĂ©e par la route nationale 20 qui mène vers MĂ©rens-les-Vals puis L'Hospitalet-près-l'Andorre. Au sud, il laisse place au domaine dit des Campels.

Le domaine des Campels se distingue par une altitude Ă©levĂ©e, entre 1 700 et 2 400 mètres[6]. Il est en grande partie accotĂ© Ă  la Tute de l'Ours (2 254,7 mètres[6]). Le point culminant de la station se situe un peu plus au sud, au-delĂ  de la Couillade de Llerbès, Ă  2 305 mètres[6]. Les Campels s'Ă©talent Ă©galement vers deux pics : d'une part celui de Carroutch Ă  1 871 mètres[6], et d'autre part vers celui du Savis, qui culmine Ă  1 958 mètres[6]. Ce dernier est un peu excentrĂ© et isolĂ© par rapport au reste de la station.

Reliefs alentour

Au nord-ouest, on peut distinguer le Signal du Chioula Ă  1 507 mètres[6]. Au nord-est on peut repĂ©rer le port de Pailhères Ă  2 001 mètres[6]. Ă€ l'est, se trouve le pic de Brasseil (communĂ©ment surnommĂ© la « dent d'Orlu ») Ă  2 222 mètres[6], mais Ă©galement le pic de Roque Rouge Ă  2 321 mètres[6]. Au sud, le pic de Rulhe, point le plus Ă©levĂ© des alentours avec une altitude de 2 783 mètres[6], est parfaitement visible Ă  l'arrière-plan, tout comme les sommets andorrans, situĂ©s Ă  une vingtaine de kilomètres Ă  vol d'oiseau. Au sud-est, culmine le pic des Estagnols Ă  2 352 mètres[6] et surtout le pic de Cimet Ă  2 423 mètres[6]. On retrouve aussi le plus modeste pic de Canals Ă  2 140 mètres[6]. Au sud-ouest, le pic d'Espaillat pointe Ă  2 263 mètres[6]. Enfin, Ă  l'ouest, c'est la cime de Bourbourou Ă  2 021 mètres[6] qui se dresse le plus haut. Le domaine skiable du plateau de Beille (1 800 mètres[6]) est Ă©galement peu Ă©loignĂ©.

Vue panoramique sur les montagnes aux alentours de la station, en direction des PyrĂ©nĂ©es-Orientales vers le Sud-Est. Ă€ l'arrière plan Ă  droite, le pic des Estagnols Ă  2 352 mètres, avec dans son sillage au centre le pic de Cimet Ă  2 423 mètres. Ă€ sa droite et culminant Ă  2 140 mètres, le pic de Canals. Au premier plan Ă  droite, les deux pics du Savis d'une part (1 958 mètres) et de Carroutch (1 871 mètres) d'autre part.

RĂ©seau routier interne

Le village d'Ax-les-Thermes est traversĂ© de part en part par la route nationale 20 en direction d'Andorre. Toutefois, la circulation extrĂŞmement dense (liaison entre Toulouse et Barcelone via Andorre) a conduit les pouvoirs publics Ă  crĂ©er une dĂ©viation en pĂ©riphĂ©rie[7] pour plus de 75 millions d'euros. Après de gros problèmes de financement[8], le projet a Ă©tĂ© finalisĂ© en 2016, soit onze ans après le dĂ©but du chantier, particulièrement important. La dĂ©viation prĂ©voit en effet un contournement depuis Savignac-les-Ormeaux sur une longueur de 5,6 kilomètres, soit 1,2 million de mètres cubes Ă  dĂ©placer et trois viaducs Ă  bâtir. Le premier a Ă©tĂ© achevĂ© en 2005, le second en 2008 tandis que le troisième est achevĂ© au cours de l'annĂ©e 2010.

La route dĂ©partementale 820 permet de relier les 8,5 kilomètres sĂ©parant le village du plateau de Bonascre[6]. Une fois au sommet du plateau, la rue principale, l'avenue de la Griolle, mène au pied des pistes.

Réseau routier périphérique et connexions ferroviaires

La route nationale 20 longe la station. Elle relie principalement Toulouse et Pamiers Ă  Andorre puis Ă  la Catalogne et Barcelone. Dans un premier temps, elle Ă©pouse les contours de l'Ariège avant de buter peu après L'Hospitalet-près-l'Andorre sur les contreforts du col du Puymorens (1 920 mètres[6]) et ceux du port d'Envalira (2 409 mètres), plus haut col d'Europe maintenu ouvert Ă  la circulation toute l'annĂ©e[9], Ă  la hauteur du Pas de la Case (2 050 mètres[6]).

Vers l'est, la commune d'Ax-les-Thermes est reliĂ©e Ă  l'Aude par le port de Pailhères (2 001 mètres[6]) sur la route dĂ©partementale 25, depuis le petit village ariĂ©geois de Mijanès et les gorges de l'Aude. La route mène Ă  la station d'Ascou-Pailhères, partenaire de son homologue axĂ©enne.

On peut Ă©galement rejoindre le dĂ©partement de l'Aude par le col du Chioula (1 431 mètres[6]) qui mène quant Ă  lui vers les PyrĂ©nĂ©es audoises, la vallĂ©e de l'Hers-Vif et le village de Prades via la route dĂ©partementale 613.

La station, de par sa situation relativement proche de la métropole midi-pyrénenne, est prisée des Toulousains[10] - [11]. D'une part, le village d'Ax-les-Thermes, en contrebas d'Ax 3 Domaines, est un passage obligé vers l'Andorre sur la route nationale 20. D'autre part, une gare SNCF, située sur la ligne Toulouse - La Tour-de-Carol dessert le village environ cinq fois par jour, et donc de facto la station, en établissant une connexion privilégiée vers Toulouse.

Sentiers, pistes de randonnée et chemins

La piste de la Griole, petit chemin forestier menant au Saquet depuis Bonascre, avec le pic de Rulhe en toile de fond (2 783 mètres).

Outre les routes départementales et nationales, la station comporte toute une série de sentiers, pistes de VTT et des chemins de randonnée. Le chemin de grande randonnée communément dénommé GR10 passe à proximité du domaine des Campels. Il existe d'ailleurs trois refuges non gardés pour accueillir les randonneurs, dont celui de la Jasse et du Ruhle.

Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, 231 kilomètres de pistes de VTT homologuĂ©es par la FĂ©dĂ©ration française de cyclisme ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s, balisĂ©s et amĂ©nagĂ©s.

Climat

La tempĂ©rature est calculĂ©e pour une altitude de 1 400 mètres, celle du pied des pistes du domaine de Bonascre[6]. En moyenne, il pleut 1 013,5 mm sur 66 jours par an[12]. Le brouillard embrume les pistes en moyenne 20,1 jours par an ; le tonnerre gronde 29,5 jours ; il grĂŞle 2,4 jours en moyenne ; il neige approximativement 15,2 jours par an (Ă  relativiser nĂ©anmoins car basĂ© sur une altitude de 400 mètres, soit en plaine) ; et enfin il gèle environ 150 jours par an.

De plus, les pistes reçoivent en moyenne 1 972 heures par an de rayonnement direct. Le vent souffle quant Ă  lui Ă  30,7 km/h en moyenne tout au long de l'annĂ©e, tandis que le taux d'humiditĂ© avoisine les 78 %.

MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
Températures maximales moyennes (°C) 3,9 5,1 6,9 9,0 12,5 16,0 19,0 18,5 16,9 12,8 7,5 4,4 17,0
Températures minimales moyennes (°C) - 5,7 - 4,9 - 3,4 - 0,9 2,1 5,5 7,7 7,6 5,1 1,5 - 2,9 - 5,3 6,5
Températures moyennes (°C) - 0,9 0,1 1,7 4,1 7,3 10,7 13,4 13,0 11,0 7,1 2,3 - 0,5 11,8
Source : Archives climatologiques mensuelles - Saint-Girons (1961-1990) - avec application du gradient de diminution de tempĂ©rature de 0,6 °C pour une variation de 100 mètres

Faune

L'isard des Pyrénées, très présent dans la région.

La rĂ©serve nationale de faune d'Orlu, vaste de 4 000 hectares, se situe Ă  une vingtaine de kilomètres de la station. La faune y est donc sensiblement la mĂŞme. Ainsi, la rĂ©gion se caractĂ©rise par une des plus fortes densitĂ©s d'isards[13] de la chaĂ®ne pyrĂ©nĂ©enne. Il est possible d'apercevoir d'autres espèces, plus rares, comme la marmotte, le gypaète barbu (rapace charognard de plus de deux mètres cinquante d’envergure), le grand tĂ©tras, l'aigle royal ou encore la perdrix grise des PyrĂ©nĂ©es (Perdix perdix hispaniensis), le lagopède alpin des PyrĂ©nĂ©es (Lagopus mutus pyrenaicus) et le lĂ©zard des PyrĂ©nĂ©es[14] - [15].

Flore

Le lis des Pyrénées, observable en vallées d'Ax.

La station abrite trois bois, gérés par l'Office national des forêts : le bois de la Crémade, le bois de Manseille et celui de la Griolle. Tous trois appartiennent à la forêt domaniale d'Ax-les-Thermes. Outre le sapin pectiné, on peut observer toutes sortes de végétaux remarquables, comme le lis des Pyrénées (Lilium pyrenaicum), la gentiane ou l'anémone soufrée (Pulsatilla alpina apiifolia)[16].

Histoire de la station

Chronologie

Plaque commémorative, située à l'emplacement de l'ancien téléphérique, retraçant l'histoire de la station.
  • 1952 : La dĂ©cision est prise par le conseil municipal, sous l'impulsion du maire, Paul Salette, de crĂ©er une station de ski pour dynamiser la ville d'Ax-les-Thermes pendant la longue saison d'hiver.
  • 1953 : DĂ©but des travaux de construction d'un tĂ©lĂ©phĂ©rique du Berduquet reliant la vallĂ©e (au niveau de la RN20, peu après la troisième Bazerque) au Saquet.
  • 1955 : Inauguration au mois de dĂ©cembre du tĂ©lĂ©phĂ©rique reliant la RN20 au Saquet et mise en place cette mĂŞme annĂ©e, de deux tĂ©lĂ©skis qui sont installĂ©s sur les pentes du Saquet : il s'agit des tĂ©lĂ©ski du Col et de la Tute.
  • 1957 : L'amĂ©nagement du plateau du Saquet se poursuit avec la construction du tĂ©lĂ©ski du Casse en 1957.
  • 1958 : Le domaine s'Ă©tend vers le sud-est, dans le vallon des Campels, avec la construction d'un tĂ©lĂ©siège une place : le tĂ©lĂ©siège de Bisorne. Il partait du fond du vallon des Campels, Ă  une altitude d'environ 1 550 mètres, pour arriver au mĂŞme endroit que le tĂ©lĂ©phĂ©rique.
  • 1962 : Le tĂ©lĂ©ski de la Tute est doublĂ© par un autre tĂ©lĂ©ski, celui du Pic. Ils assurent Ă  tous deux la montĂ©e des skieurs au sommet du domaine, et leur permettent dĂ©sormais, avec le tĂ©lĂ©siège de Bisorne, de dĂ©valer le vallon des Campels sur près de 800 mètres de dĂ©nivelĂ© !
  • 1963 : CrĂ©ation de la route (D820) entre Ax-les-Thermes et le plateau de Bonascre.
  • 1965 : Construction de la tĂ©lĂ©cabine biplace de Bonascre permettant d'Ă©tendre le domaine jusqu'au plateau de Bonascre. Ce très long tĂ©lĂ©portĂ©, relie directement le front de neige de la station naissante de Bonascre au sommet du plateau du Saquet.
  • 1968 : DĂ©but de l'urbanisation du plateau de Bonascre.
  • 1969 : L'amĂ©nagement de Bonascre se poursuit en 1969, avec la construction d'un tĂ©lĂ©ski dĂ©diĂ© entièrement aux dĂ©butants il s'agit du tĂ©lĂ©ski de Lusclade.
  • 1971 : Le tĂ©lĂ©ski de Lusclade est doublĂ© par un autre tĂ©lĂ©ski, celui de la Lisière. Dans le mĂŞme temps, deux petits tĂ©lĂ©skis Ă  perches fixes sont construits sur le front de neige de Bonascre : les tĂ©lĂ©skis du Poussin 1 & 2.
  • 1972 : La tĂ©lĂ©cabine de Bonascre est doublĂ©e par une chaĂ®ne de deux remontĂ©es. La première sera le tĂ©lĂ©siège biplace de la CrĂ©made, partant d'Ă  cĂ´tĂ© de la gare aval de la tĂ©lĂ©cabine et montant vers la droite jusqu'Ă  un gros replat dans la forĂŞt. De lĂ  partait la deuxième remontĂ©e : il s'agissait du tĂ©lĂ©ski de Manseille, long de plus d'1,6 km, et gagnant le sommet de la tĂ©lĂ©cabine de Bonascre, Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord du plateau du Saquet.
  • 1975 : Transformation de la tĂ©lĂ©cabine de Bonascre de deux Ă  quatre places.
  • 1979 : Devant la saturation et l'inconfort du tĂ©lĂ©siège de Bisorne, la station entreprit de le remplacer sur un tracĂ© totalement diffĂ©rent par un tĂ©lĂ©portĂ© assez original : le tĂ©lĂ©siège de Savis. Celui-ci avait la particularitĂ© de desservir deux versants, grâce Ă  une gare intermĂ©diaire situĂ©e au fond du vallon des Campels. C'est Ă©galement Ă  partir de cette annĂ©e-lĂ  que le tĂ©lĂ©phĂ©rique du Berduquet, victime de son âge grandissant et de son isolement par rapport Ă  la ville d'Ax-les-Thermes, n'est plus exploitĂ©.
  • 1980 : Les annĂ©es 1980 voient l'apparition de nouvelles remontĂ©es dĂ©diĂ©es aux dĂ©butants sur le plateau du Saquet, comme le petit tĂ©lĂ©ski Ă  perches fixes École
  • 1982 : C'est au tour du plateau du Saquet d'accueillir un tĂ©lĂ©siège desservant deux versants avec la construction du tĂ©lĂ©siège de l'Ours : tandis que son tronçon nord seconde le tĂ©lĂ©ski du Col dans l'acheminement de skieurs vers le sommet de la tĂ©lĂ©cabine de Bonascre pour qu'ils puissent redescendre jusqu'Ă  la station, le tronçon sud double les tĂ©lĂ©skis de la Tute et du Pic en arrivant Ă©galement au sommet de la Tute de l'Ours.
  • 1984 : L'attractivitĂ© du domaine des Campels est grandement renforcĂ©e, grâce Ă  la construction du tĂ©lĂ©siège du RĂ©benty. Il soulage grandement le tĂ©lĂ©siège de Savis, et permet aussi aux skieurs d'enchaĂ®ner les descentes dans le vallon sans avoir Ă  repasser par le plateau du Saquet. CrĂ©ation du tĂ©lĂ©ski du chalets sur le domaine du saquet dĂ©diĂ© au dĂ©butant.
  • 1986 : La tĂ©lĂ©cabine de Bonascre, Ă©quipĂ©e de cabines 4 places depuis 1975, est transformĂ©e en tĂ©lĂ©cabine Ă  six places.
  • 1992 : Installation des deux premiers canons Ă  neige artificielle.
  • 1998 : Extension du rĂ©seau de neige artificielle.
  • 2000 : Pour absorber les flux de skieurs plus rapidement, les tĂ©lĂ©skis de la Tute et du Pic sont dĂ©montĂ©s en 2000, pour ĂŞtre remplacĂ©s par le tĂ©lĂ©siège 6 places, dĂ©brayable, de la Tute . La station profite aussi du dĂ©montage des tĂ©lĂ©skis de la Tute et du Pic pour rĂ©implanter l'un d'entre eux sur le domaine des Campels, pour desservir une nouvelle piste rouge le long de la bleue de Savis : le tĂ©lĂ©ski de l'Orry voit le jour.
  • 2001 : Nouvelle appellation commerciale : Ax 3 Domaines.
  • 2002 : Construction d’une tĂ©lĂ©cabine de 16 places reliant Ax-les-Thermes au plateau de Bonascre.
  • 2003 : Extension supplĂ©mentaire du rĂ©seau de neige artificielle.
  • 2004 : CrĂ©ation d'une retenue d'eau de 45 000 m3.
  • 2006 : Le domaine skiable d'Ax 3 Domaines s'Ă©tend vers l'est : un nouveau secteur, celui de Mansèdre, est crĂ©Ă©, sur les pentes que survolaient jadis le tĂ©lĂ©phĂ©rique du Berduquet et le tĂ©lĂ©siège de Bisorne. Trois nouvelles pistes (une bleue, une rouge et une noire) sont percĂ©es dans la forĂŞt, et sont desservies par un tĂ©lĂ©siège fixe quatre places flambant neuf : le tĂ©lĂ©siège de Mansèdre. Extension supplĂ©mentaire du rĂ©seau de neige artificielle.
  • 2008 : Construction du tĂ©lĂ©siège 6 places, dĂ©brayable, du Lièvre Blanc
  • 2009 : CrĂ©ation de la piste rouge Bisorne et de la première piste dĂ©diĂ©e au ski de fond.
  • 2010 : Extension importante du rĂ©seau de neige artificielle et reprofilage de certaines pistes des Campels.
  • 2016 : CrĂ©ation de l'Espace Évolution, qui permet de doubler la surface du front de neige sur le plateau de Bonascre. Suppression du tĂ©lĂ©corde poussin et raccourcissement des tĂ©lĂ©skis Luclade et Lisière pour permettre la construction d'un tapis roulant de 40 m, d'un tĂ©lĂ©corde de 42 m, d'un tĂ©lĂ©ski Ă  enrouleurs de 120 m, ainsi que des tapis roulant pour les Ă©coles de ski + un fil neige pour l’ESF. La neige de culture est elle renforcĂ© sur le nouveau front de neige avec notamment 5 nouveaux enneigeurs TF10. DĂ©placement des bâtiments de l'ESF et de l'ESI.
  • 2017 : Construction du tĂ©lĂ©siège 4 places Savis 2, allongement des pistes bleues Savis et Estagnole, crĂ©ation de la piste rouge Carroutch et de la piste bleue Prat. Suppression de la piste Isard. Extension du rĂ©seau de neige artificielle (50 enneigeurs supplĂ©mentaires) avec l'enneigement de la piste Estagnole, Ronde des marmottes, le bas de la piste Savis rĂ©cemment crĂ©e et le remplacement sur la partie base de la piste Bonascre, d'un canon Ă  neige sur 2 remplacĂ© par des TF10 et T40 au nombre de 15. Construction d'une nouvelle usine de pompage Ă  coter du lac de neige de culture des Campels. Construction de la nouvelle garderie. CrĂ©ation d'un nouveau parking. Construction d'un garage Ă  dameuse.
  • 2018 : Construction du tĂ©lĂ©siège 4 places Bisorne. Construction d'un nouveau tĂ©lĂ©corde sur le plateau du Saquet. Extension du rĂ©seau de neige artificielle avec l'enneigement de la piste Prat (15 nouveaux enneigeurs), de la piste Gentiane (8 nouveaux enneigeurs), du bas de la piste 3 Jasses (9 nouveaux enneigeurs), ainsi que 3 nouveaux enneigeurs sur la partie de piste Bonascre-Manseille entre le tĂ©lĂ©siège du Lièvre Blanc et la piste Bonascre pour permettre son enneigement. Totale rĂ©fection du lac de neige de culture des Campels, afin d'en amĂ©liorer le fonctionnement. Reprofilage de la piste Carroutch, de la piste bleue Prat ainsi que la dune de terre du saquet qui a Ă©tĂ© aplanie. RĂ©alisation d'une nouvelle prĂ©form au Snow Park ainsi que l'ajout d'un enneigeur TF10.
  • 2019 : Fin de la construction du tĂ©lĂ©siège Bisorne qui n'avait pu ĂŞtre terminĂ© l'Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dent (câble et sièges) et mise en place des barrières en bois pour fermer l'ancienne piste Isard. RĂ©novation intĂ©rieur de la G2 de la TCD Saquet. RĂ©novation des installations de neige de culture sur la zone de Manseille. Ce chantier amĂ©liorera le dĂ©bit de production tout en rĂ©duisant la consommation Ă©nergĂ©tique.
  • 2020 : DĂ©montage de l'ancien tĂ©lĂ©siège 2 places Savis. Modification de la couverture de la gare aval du tĂ©lĂ©siège dĂ©brayable 6 places de la Tute.
  • PrĂ©vu : Construction du tĂ©lĂ©siège six places, dĂ©brayable, des Campels en remplacement du tĂ©lĂ©siège 3 places du RĂ©benty.

Les pionniers (1955-1960)

Alors que les premières traces de la pratique du ski en vallées d'Ax remontent à la fin du XIXe siècle[17], la discipline prend son essor entre les années 1930 et la Seconde Guerre mondiale. Quelques jeunes Axéens profitaient, lors des week-ends hivernaux, des joies de la neige. Réunis en groupes, ces derniers prenaient le train jusqu'à Porté-Puymorens où ils remontaient par la suite les pentes abruptes du col du Puymorens ou celles du Pas de la Case, qui à l'époque, ne comptait que de modestes baraquements faits de planches pour accueillir les rares visiteurs[17]. Le col du Chioula était lui aussi propice à ces activités récentes. Les jeunes étaient encadrés par quelques notables du village ; à savoir le docteur Gomma, le notaire Oustric et l'hôtelier Calvet[17]. Bien entendu, il n'existait pas encore de remontées mécaniques.

L’ancien téléphérique menant au Saquet, avec la RN 20 et la ligne de chemin de fer Toulouse - Latour-de-Carol en contrebas.

Dans les annĂ©es d'après-guerre, les AxĂ©ens confient la tĂŞte de la municipalitĂ© Ă  Paul Salette, rugbyman de première ligne[18], qui va dĂ©velopper la vie thermale d'Ax-les-Thermes. Mais le village rentre en lĂ©thargie l'hiver, aussi lors du conseil municipal du 17 fĂ©vrier 1952, le maire propose de « mettre fin Ă  l'inactivitĂ© de la population lors des longs mois d'hiver »[18]. Ainsi, il souhaite amĂ©nager un accès vers les champs de neige en altitude. La première idĂ©e Ă©merge : il s'agirait de transporter les skieurs Ă  Bonascre, puis au Saquet, via un tĂ©lĂ©phĂ©rique[18]. L'investissement apparaĂ®t comme trop lourd pour la petite commune, qui compte Ă  peine 1 500 habitants[19]. Le conseil gĂ©nĂ©ral ariĂ©geois s'engage dès 1950[18] Ă  prendre en charge la moitiĂ© des financements nĂ©cessaires Ă  la construction d'un engin mĂ©canisĂ© (une tĂ©lĂ©benne Ă©tait envisagĂ©e) partant d'Ax-les-Thermes vers le plateau de Bonascre. Ce dernier devait Ă  terme se muter en une station d'altitude. Le 17 fĂ©vrier toujours, le conseil municipal valide le projet d'un tĂ©lĂ©phĂ©rique dotĂ© d'une cabine de 35 places[18]. Entre-temps, le conseil gĂ©nĂ©ral, en dĂ©saccord politique avec le maire radical Paul Salette, se dĂ©sengage progressivement du projet. Finalement, le projet aboutit, mais est rĂ©alisĂ© Ă  moindre coĂ»t en le faisant partir du lieu-dit du Berduquet[18] sur le bord de la route nationale 20, dans les gorges de l'Ariège, Ă  plus de quatre kilomètres de la citĂ© axĂ©enne. L'appareil rivalise avec les plus performants de l'Ă©poque : la gare basse se situe Ă  970 mètres[18], et la gare haute Ă  un peu plus de 2 000. Il faut six minutes pour grimper les 1 030 mètres de dĂ©nivelĂ©[18]. La capacitĂ© est relativement faible, entre 250 et 300 skieurs Ă  l'heure. La consommation en Ă©lectricitĂ© est forte, et les AxĂ©ens sont quelque peu surpris par la hausse substantielle des impĂ´ts locaux[18].

La gare basse de l’ancien téléphérique du Berduquet menant au Saquet.

Au sommet du Saquet, un seul commerce fait office de bar-restaurant. Il est bâti en tôles[17]. On dénombre dix employés lors de la première saison d'exploitation en 1955[17] et un seul moniteur diplômé, qui est par ailleurs le directeur de la station. Naturellement, les pistes ne sont pas damées.

Le Saquet compte alors deux tĂ©lĂ©skis et l'attente est parfois interminable[20]. Les jours de grande affluence, la descente dans la vallĂ©e s'effectue parfois très tard le soir[20], après 22 heures.

En 1958, pour la troisième saison d'exploitation, le domaine skiable s'élargit aux Campels, dont les pentes sont plus abruptes et l'enneigement plus important[20]. Un télésiège monoplace est construit pour relier les Campels au Saquet. D'épaisses couvertures sont fournies aux skieurs pour ne pas qu'ils arrivent transis de froid après les treize minutes d'ascension[20].

Au début des années 1960, Paul Salette décède et c'est un inspecteur de l'Éducation nationale, Mario Beulay-Gue, qui prend la tête de la municipalité axéenne[20]. La clientèle de la station est pour l'instant aisée, d'origine bourgeoise[20], mais la démocratisation du ski en France est amorcée.

L'urbanisation du plateau de Bonascre (1960-1970)

L'arrivée au plateau de Bonascre.
Le plateau de Bonascre, avec à l'arrière-plan les pistes et la télécabine menant au Saquet.

Mario Beulay-Gue, fraĂ®chement Ă©lu, va enfin mettre en Ĺ“uvre ce qui avait Ă©tĂ© originellement prĂ©vu la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente par Paul Salette et son Ă©quipe, Ă  savoir urbaniser le plateau de Bonascre[20]. En 1963, la route reliant Ax-les-Thermes Ă  Bonascre (D820) est construite. Lors de la sĂ©ance du 8 mai 1967, le conseil municipal vote largement l'urbanisation de ce plateau naturel, situĂ© huit kilomètres au-dessus d'Ax-les-Thermes, Ă  1 400 mètres d'altitude. Selon le gĂ©ographe RĂ©my Knafou[21], qui a Ă©tabli une typologie des stations de ski françaises, la pĂ©riode est Ă  la crĂ©ation de stations dites « intĂ©grĂ©es » ou « stations de troisième gĂ©nĂ©ration ». Ces projets trouvent leur origine dans une volontĂ© gouvernementale, parallèlement au dĂ©veloppement des stations balnĂ©aires de la cĂ´te languedocienne, dans un cadre de « dĂ©claration d’utilitĂ© publique » offrant des facilitĂ©s aux promoteurs privĂ©s et la possibilitĂ© d’expropriation (« Plan neige »). Le promoteur dĂ©cide de l’ensemble des amĂ©nagements urbanistiques, commerciaux, techniques (remontĂ©es mĂ©caniques…). Ces stations sont conçues Ă  partir d’un point de chute (souvent le parking), supĂ©rieur Ă  1 400 m, Ă  proximitĂ© desquels se trouvent les « immeubles en front de neige » avec tout le confort et des services Ă  proximitĂ©, gĂ©nĂ©ralement dans un site en forme d’amphithéâtre.

Une télécabine de deux places transporte les skieurs vers le Saquet. Elle est doublée dès 1972 par le télésiège de la Crémade, pour faire face à un afflux de plus en plus important[20]. En 1975, elle passe de deux à quatre places, pour une capacité de 750 skieurs par heure.

Dans la foulée, Roger Amoros, un Axéen d'origine ayant travaillé dans les Alpes à Vars pendant de longues années, prend en main la station. Il va transformer la station familiale[20] en une véritable entreprise de sports d'hiver. L'urbanisation du plateau de Bonascre s'accompagne d'une professionnalisation évidente de la station[20] : le personnel, bien plus nombreux, est équipé en vêtements chauds facilement repérables par le client, les pistes sont damées et la sécurité est pour la première fois confiée à des pisteurs secouristes. Par le passé, elle était assurée par la gendarmerie.

L'expansion (1970-2000)

Un pharmacien de 33 ans, Alain Aybram, est Ă©lu en 1977 Ă  la tĂŞte de la municipalitĂ© d'Ax-les-Thermes [22]. Ce dernier va poursuivre les efforts d'expansion et de modernisation de la station aux trois domaines. Une tĂ©lĂ©cabine de six places est bâtie pour monter au Saquet en 1986, tandis que trois tĂ©lĂ©sièges sont installĂ©s aux Campels pour en amĂ©liorer l'exploitation : il s'agit de ceux de l'Ours, du RĂ©benty et de Savis[23]. La tĂ©lĂ©cabine menant vers le Saquet passe de quatre Ă  six places.

Le téléphérique du Berduquet, dont l'exploitation avait perduré de façon de plus en plus marginale, se voit interdit de fonctionnement car trop vieillissant par une circulaire ministérielle en 1979[23]. Une mise aux normes apparaît trop coûteuse pour le faible intérêt qu'elle constituerait : la route menant au plateau de Bonascre (D820) a marqué le déclin inexorable de l'ancien téléphérique, mal situé et isolé en périphérie de la ville.

Alain Aybram désire concrétiser le projet de Paul Salette, qui souhaitait que la station profite à la ville, de construire un téléphérique entre Ax-les-Thermes et le plateau de Bonascre. En 1989, la nouvelle municipalité de Gérard Balista arrête le projet alors que les marchés ont été signés et les travaux débutés[23].

La modernisation (2000-2020)

La nouvelle télécabine reliant Ax-les-Thermes à Ax 3 Domaines.
La piste bleue « Bonascre » d'Ax 3 Domaines.
Tapis roulant

Alain Chenebeau, nouveau maire de la ville en 2001, poursuit le processus de modernisation. D'une part en modifiant l'appellation de la station, qui se mute d'« Ax-Bonascre » en « Ax 3 Domaines » (rĂ©fĂ©rence Ă  Bonascre, au Saquet et aux Campels), et d'autre part en rĂ©alisant de lourds investissements. Le premier consiste Ă  remplacer les deux tĂ©lĂ©skis de la Tute de l'Ours en un tĂ©lĂ©siège[23] dĂ©brayable Ă  gros dĂ©bit. Un programme important d'extension du rĂ©seau de neige artificielle est lancĂ©, avec la crĂ©ation d'une retenue d'eau et d'une usine Ă  neige. Cet Ă©quipement permet d'assurer un bon enneigement des pistes les plus commerciales. L'ancien projet de Paul Salette de tĂ©lĂ©phĂ©rique entre Ax-les-Thermes et le plateau de Bonascre est repris, puis amĂ©liorĂ©. La tĂ©lĂ©cabine est achevĂ©e en 2002. D'une longueur de 2 800 mètres pour 750 mètres de dĂ©nivelĂ©, elle place Ax-les-Thermes Ă  huit minutes du pied des pistes et transporte 1 600 personnes par heure[23]. Elle permet de doubler la route dĂ©partementale menant Ă  Bonascre et constitue un trait d'union entre la citĂ© thermale et sa station.

En outre, un snowpark est construit, attirant une clientèle encore plus jeune et diversifiant les modes de glisse. En 2009, ce dernier est baptisé « Natural Forest Park »[24]. Il est composé de plus de 10 modules, ainsi que des bosses et des obstacles : « Border cross, Big air, zone jibs et zone débutants »[24].

Entre 2000 et 2007, une vague d’investissements lourds s'opère. 32,5 millions d'euros (13 millions pour la seule annĂ©e 2006[25]) sont consacrĂ©s dans de nouvelles pistes et infrastructures. Deux nouveaux tĂ©lĂ©sièges sont construits, dont celui du Lièvre Blanc. D'une longueur de 2 635 mètres et d'une vitesse de 6 mètres par seconde[26], il est le plus long et le plus rapide de France[25]. Conçu et construit par la sociĂ©tĂ© Poma, il est inaugurĂ© en mars 2009 par Martin Malvy, prĂ©sident du conseil rĂ©gional de Midi-PyrĂ©nĂ©es[27]. Plus rĂ©cemment, la station s'est Ă©quipĂ©e en matĂ©riel facilitant l'accès aux pistes pour les personnes handicapĂ©es et est donc labellisĂ©e depuis 2002[28] « Espace Loisir Handisport » par la FĂ©dĂ©ration française handisport (FFH).

Au sein de la ville, les thermes (« Couloubret ») sont construits en 2006 à Ax-les-Thermes pour dynamiser la ville au-delà de la pratique du ski[29].

Économie de la station

Évolution du chiffre d'affaires

L'Ă©volution du chiffre d'affaires de la station est largement tributaire des conditions mĂ©tĂ©orologiques. Alors qu'il Ă©tait de 6,025 millions d'euros en 2004/2005[30] et de 6,250 millions d'euros en 2005/2006, il chute entre 2006/2007 et 2007/2008 (il est en effet descendu Ă  2,5 millions d'euros en 2006/2007[31] puis 4,526 millions d'euros la saison suivante[32] Ă  la suite d'un enneigement moins clĂ©ment ; soit une baisse d'environ 100 000 skieurs par rapport Ă  une annĂ©e classique). Il est remontĂ© Ă  7,455 millions d'euros en 2008/2009[31] - [33], oĂą le site connait un record de frĂ©quentation[34] - [35]. En 2009/2010, le chiffre d'affaires s'est stabilisĂ© Ă  7,1 millions d'euros, avec 6,6 millions d'euros pour la seule station d'Ax et 500 000 euros pour celle d'Ascou-Pailhères[36], soit un total de 355 000 skieurs. En 2009, la station axĂ©enne Ă©tait la 54e station française quant au chiffre d'affaires[31] (calculĂ© en comptant la saison hivernale et estivale), soit la sixième du massif pyrĂ©nĂ©en[31]. Cela se traduit concrètement par une frĂ©quentation d'environ 370 000 skieurs durant la saison 2008/2009[33]. Faute Ă  un enneigement difficile, la saison 2010/2011 est soldĂ©e par un dĂ©ficit de 400 000 euros, compensĂ© dès l'annĂ©e suivante. Le record de frĂ©quentation et de chiffre d'affaires est battu lors de la saison 2013/2014 et ce Ă  la faveur d'un enneigement particulièrement important de mi-novembre Ă  dĂ©but avril. Ă€ la saison 2017/2018, la station est classĂ©e Ă  la quatrième place quant Ă  la frĂ©quentation derrière, Saint Lary (603 454), Le Grand Tourmalet (560 000), et Font Romeu (488 820).

Évolution du chiffre d'affaires de la SAVASEM depuis sa création en 2004
Saisons Chiffre d'affaires (en euros) Nombre de skieurs
2004-20056 025 000365 000
2005-20066 250 000370 000
2006-20072 500 000188 000
2007-20084 526 000238 966
2008-20097 455 000370 000
2009-20107 100 000355 000
2010-20115 782 141291 200
2011-20126 645 000316 660
2012-20138 449 438377 118
2013-20148 864 000378 935
2014-20158 230 000353 200
2015-20167 660 000322 765
2016-20176 811 074301 502
2017-20189 153 000377 852
2018-20197 469 720312 758
Sources des données : SAVASEM[30] - [32] - [33] - [36] - [31]

Structure

Le logo de la SAVASEM depuis 2004.
Le chiffre d'affaires de la SAVASEM a globalement augmenté depuis 2004 malgré des années de fortunes diverses pour l'enneigement.

La station compte 160 salariĂ©s en pleine saison hivernale 2009/2010, 250 en 2010/2011[37], et ce avec une grande proportion de saisonniers puisque le total d'employĂ©s permanents s'Ă©lève Ă  67[33]. Elle gĂ©nère de surcroĂ®t plus de 600 emplois dans les environs en 2010. Elle est actuellement dirigĂ©e par Fabrice Esquirol. En 2012, on estime en effet Ă  7 euros de retombĂ©es dans l'Ă©conomie locale pour chaque euro consommĂ© sur la station de ski, soit entre 40 et 55 millions d'euros chaque annĂ©e.

En partenariat avec la municipalitĂ© d'Ax-les-Thermes, une sociĂ©tĂ© d'exploitation mixte a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e le 1er dĂ©cembre 2004[30]. Il s'agit de la SAVASEM (Ski alpin des vallĂ©es d'Ax, SociĂ©tĂ© d'Ă©conomie mixte)[38]. La sociĂ©tĂ© possède en 2010 un capital social de 1 195 740 euros[39]. Outre l'exploitation commerciale de la station axĂ©enne, elle prend en charge l'autre station de ski alpin d'Ascou-Pailhères[36]. La station du Chioula n'est pas gĂ©rĂ©e directement par la sociĂ©tĂ© d'exploitation mais travaille en collaboration avec celle-ci. La SAVASEM est une sociĂ©tĂ© de droit privĂ©, mais reste nĂ©anmoins dĂ©tenue Ă  84,98 % par les collectivitĂ©s territoriales[30]. La crĂ©ation d'un regroupement des stations de Peyragudes, du Tourmalet, de Luz-Ardiden, de Gourette et de La Pierre Saint-Martin sur le massif pyrĂ©nĂ©en sous l'appellation N'PY (Nouvelle ChaĂ®ne des PyrĂ©nĂ©es) au dĂ©but des annĂ©es 2000 a motivĂ© la crĂ©ation de la SAVASEM en 2004[40]. Trois critères primordiaux ont menĂ© les dirigeants Ă  crĂ©er cette structure. Le premier relève du plan Ă©conomique : une telle sociĂ©tĂ© peut gĂ©rer sa trĂ©sorerie comme elle l'entend, ce que ne pouvait faire la municipalitĂ© axĂ©enne par le passĂ©. La deuxième raison est elle aussi d'ordre Ă©conomique, puisqu'il s'agit de mutualiser les forces avec la station voisine d'Ascou-Pailhères pour rĂ©aliser des Ă©conomies d'Ă©chelle. La troisième raison qui a menĂ© Ă  crĂ©er la SAVASEM est de nature sociale puisqu'il s'agit d'harmoniser les conditions de travail entre les deux stations[30]. Cet accord a permis de centraliser les Ă©quipements, ressources, secours et moyens techniques. La volontĂ© de se prĂ©munir de manière plus efficace contre les alĂ©as climatiques et les annĂ©es de faible enneigement a Ă©galement encouragĂ© sa crĂ©ation, avec l'intĂ©gration dans le plan prĂ©visionnel d'une marge de tolĂ©rance d'une mauvaise saison sur cinq[40].Le conseil d'administration de la sociĂ©tĂ© est prĂ©sidĂ© par Pierre Peyronne, maire d'Ax-les-Thermes. Le contrat est valable pour dix ans, soit jusqu'en dĂ©cembre 2014.

De plus, les stations d'Ax, du Chioula, d'Ascou-Pailhères et du Plateau de Beille sont partenaires et réunies sous l'appellation « Vallées d'Ax », gérée par l'office du tourisme[41]. Enfin, depuis 2009, la station est partenaire avec son homologue andorranne de Grandvalira[24].

La structure de la SAVASEM
La structure de la SAVASEM, société d'exploitation mixte d'Ax 3 Domaines[24].

Les organismes publics, à savoir la municipalité d'Ax-les-Thermes (32 %), le Conseil général de l'Ariège (24 %), la Communauté de communes des vallées d'Ax (24 %), la municipalité d'Ascou (0,5 %) et la municipalité de Mérens-les-Vals (0,5 %) détiennent donc respectivement 81 % du capital[33]. Les organismes privés quant à eux se partagent les 19 % restants : Pas Grau international, filiale de SAETDE (6 %), le Crédit mutuel (5 %), la Caisse d'épargne - SOREPAR (3 %) et enfin EDF - SAFIDI (5 %)[33]. En outre, d'autres partenaires touristiques font partie de la structure : les commerçants axéens et des alentours, l'Office de tourisme des Pyrénées Ariégeoises mais aussi le comité départemental du tourisme.

Projets futurs

Lors de la création de la SAVASEM en 2004, les dirigeants axéens ont émis le souhait d'associer la commune de Mérens-les-Vals (participation de 0,5 % au capital) avec en ligne de mire un projet de remontée mécanique entre Mérens-les-Vals et le Domaine du Saquet à l'horizon 2014[40], liée à un autre important projet d'hébergement, afin de « capter la clientèle catalane »[40] sur la route menant à l'Andorre, particulièrement fréquentée en toute saison. Devant la conjoncture économique et les contraintes environnementales, le projet a été pour le moment reporté.

DĂ©but 2020, dans la revue AriĂ©geoise, un article sur la nouvelle directrice d'Ax 3 Domaines, Delphine Billat, permit l'annonce des futurs projets Ă  venir. Le RĂ©benty sera remplacĂ© en 2021 pour un investissement de 13 millions d'euros. Le Lièvre Blanc va avoir sa GI sur 3 ans pour un montant de 700 000 euros. La TC Bonascre-Saquet sera remplacĂ© dans 5 ans. Le projet de liaison depuis MĂ©rens est Ă  la phase d'Ă©tude . Ce serait pour un horizon de 8 Ă  10 ans. La gare de dĂ©part serait juste Ă  cĂ´tĂ© de la gare SNCF ce qui ferait d'Ax la seule station des PyrĂ©nĂ©es avec un accès direct depuis une gare SNCF comme Bourg-St-Maurice. Il y aurait Ă©galement un amĂ©nagement d'une zone dĂ©butante sur le domaine des Campels. La mairie dAx-les-Thermes projette Ă©galement dans un futur plus lointain une extension du domaine derrière le pic RĂ©benty.

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Vue sur le Saquet depuis la piste des « 3 Jasses », avec le TSF2 Savis au loin.
  • En 2008, le rugbyman nĂ©o-zĂ©landais Byron Kelleher, joueur du Stade toulousain, est le porte-drapeau de la station axĂ©enne. Il apparaĂ®t sur toutes les publicitĂ©s de la station[42].
  • En 2009, la station a misĂ© sur la Panthère rose[43] pour sa campagne promotionnelle annuelle. Le personnage de Blake Edwards constitue le contre-pied au slogan « Ax, le blanc tendance »[44]. « On prend le parti d'ĂŞtre lĂ  oĂą on ne nous attend pas » explique Cyril Bardin, responsable communication. « Tout le monde nous disait que ce serait dur de trouver mieux que Byron. La Panthère rose reste indĂ©modable. 90 % de la planète a accès Ă  la tĂ©lĂ©vision donc Ă  la Panthère Rose. »[42]. Le maire axĂ©en, Pierre Peyronne souhaite « se diffĂ©rencier de ses concurrents. La Panthère rose, c'est Ă  la fois une image familiale et jeune »[42]. La campagne est principalement visible dans le MĂ©tro de Toulouse. Le budget annuel allouĂ© Ă  la communication est de 100 000 euros.
  • 2014, Ă  la suite d'enquĂŞtes de satisfaction de la clientèle, la station s'est rendu compte que ce qui attirait cette clientèle Ă©tait le cĂ´tĂ© familial de la station et ses sapins. La communication s'est donc recentrĂ©e sur une campagne rĂ©sumant les attraits de la station. Le nouveau slogan est alors : "3 domaines, 1 territoire, 1 tribu"

Logos

Le logo de la station a toujours représenté une montagne, avec à l'arrière plan un soleil radieux. Par la suite, et si les couleurs ont évolué, passant du bleu et brun au bleu et jaune, puis au contraste blanc et noir, le dessin d'origine n'a guère été modifié. En dessous du logo, on note la présence imagée des trois domaines (Bonascre, Saquet et Campels). Il convient de noter qu'en 2009, 2010 et 2011, l'emblème de la station, à savoir la Panthère rose, a imposé au logo une pointe de rose. Depuis décembre 2013, un nouveau logo représente la station, les montagnes sont toujours présentes sur ce dernier.

  • L'ancien logo, avant l'an 2000.
    L'ancien logo, avant l'an 2000.
  • Le logo de la station avant 2007.
    Le logo de la station avant 2007.
  • Le logo de la station avant 2014.
    Le logo de la station avant 2014.

Slogans

  • « Ax : le blanc tendance » - Entre 2004 et 2009
  • « Ax : le blanc tendance, by la panthère rose[45] » - Entre 2009 et 2014
  • « Ax : 3 domaines, 1 territoire, 1 tribu » - Depuis 2014

Animations

Depuis l'hiver 2003, la station organise chaque année au mois de février un festival : « l'Oxygène pour les oreilles ». Il se caractérise par de nombreuses animations et concerts. Pour sa septième édition en 2009, Keziah Jones était l'invité d'honneur. Les BB Brunes étaient également présents. De même, chaque année, un réveillon est organisé aux pieds des pistes.

Présentation de la station

Les trois domaines

Plan de la station en direction du Nord avec la difficulté des pistes et les remontées mécaniques.

La commune d'Ax-les-Thermes accueille le domaine skiable d'Ax 3 Domaines (anciennement appelĂ© Ax-Bonascre), qui s'Ă©tale grossièrement entre 1400 et 2 300 mètres d'altitude, au-dessus de la station de Bonascre. Elle tire son nom du fait que le domaine skiable est composĂ© de trois grands secteurs (ou domaines): Bonascre, le Saquet, et les Campels.

Domaine de Bonascre

Vue de la station depuis la piste Bonascre.

Le secteur de Bonascre est le premier secteur de la station. Il se trouve au-dessus de la station Ă©ponyme, et se compose presque exclusivement de longues pistes en forĂŞt, s'Ă©talant entre 1400 et 2 000 mètres d'altitude. C'est sur ce secteur que l'on trouve les pistes les plus longues de la station, qui sont aussi les plus frĂ©quentĂ©es et les premières Ă  ouvrir. Lors d'intempĂ©ries sur le domaine, les pistes de ce secteur sont frĂ©quemment les seules Ă  ouvrir, lorsque le vent n'est pas trop violent pour empĂŞcher les remontĂ©es de tourner, grâce aux hauts arbres qui les entourent et les protègent du vent.

Le secteur de Bonascre est desservi par un total de 9 remontées mécaniques :

Remontées mécaniques du secteur de Bonascre
Type Nom Constructeur Année de construction Dénivelé Longueur Débit
TCD16 Ax-Bonascre Poma 2002 668 m 2867 m 1500 p/h
TCD6 Bonascre Poma 1986 622 m 2720 m 2200 p/h
TSD6 Lièvre Blanc Poma 2006 614 m 2635 m 3000 p/h
TSF4 Mansèdre Poma 2006 383 m 1012 m 1500 p/h
TKD1 Lusclade Poma 1969 175 m 926 m 505 p/h
TKD1 Lisière Poma 1971 68 m 366 m 450 p/h
TKE1 Gypaete IDM 2016 12 m 133 m 800 p/h
Tapis Bulle Funbelt 2016 3 m 48 m 800 p/h
Télécorde Desman ? 2016 ? 42 m 1500 p/h

On y skie sur un total de 12 pistes, essentiellement adressées aux skieurs débutants ou intermédiaires :

Pistes du secteur Bonascre
Couleur Nom Dénivelé Longueur Enneigement artificiel
Verte Trois Jasses 335 m 4500 m Oui (partie basse)
Verte Boulevard Griole haut 220 m 2300 m Non
Verte Boulevard Griole bas 340 m 3900 m Non
Verte Espace Evolution 12 m 130 m Oui
Bleue Lusclade 175 m 950 m Oui
Bleue Bonascre 620 m 3500 m Oui
Bleue Manseille 285 m 1600 m Non
Bleue Sapin 330 m 1700 m Oui
Bleue Font frède 230 m 1400 m Oui
Rouge Pilone 240 m 850 m Oui
Rouge Bisorne 380 m 1600 m Non
Noire Mansèdre 330 m 1400 m Non

Domaine du Saquet

Arrivée télésiège

Le secteur du Saquet se trouve juste au-dessus de celui de Bonascre. Il tire son nom du Plateau du Saquet, sur lequel il est en partie situĂ©, et s'Ă©tale entre 1850 et 2 300 mètres d'altitude. Assez exposĂ© au vent, c'est le secteur oĂą l'enneigement est le plus alĂ©atoire. Il se compose de deux parties distinctes, la première Ă©tant le plateau du Saquet Ă  proprement parler, desservi par les tĂ©lĂ©skis du Casse, du Col, des Chalets et École, ainsi que par le tronçon nord du tĂ©lĂ©siège de l'Ours. On y trouve des pistes vertes. La deuxième partie de ce secteur est la face nord du sommet de la Tute de l'Ours (2 305 m), desservie par les tĂ©lĂ©sièges de la Tute et de l'Ours (tronçon sud). Les pistes sur ce versant sont nettement plus difficiles, et vont de la piste bleue assez engagĂ©e Ă  la piste noire.

C'est un domaine réservé au plus grand nombre, avec des pistes faciles et d'autres plus difficiles. De même, le snowpark Natural Forest Park se situe dans cette portion de la station[46].

Le secteur de Saquet est desservi par un total de 8 remontées mécaniques :

REMONTEES MECANIQUES DU SECTEUR DU SAQUET
Type Nom Constructeur Année de construction Dénivelé Longueur Débit
TSD6 Tute Lietner 2000 437 m 1331 m 2450 p/h
TSF2 Ours Poma 1982 380 m 1720 m 1200 p/h
TKD1 Casse Poma 1957 132 m 480 m 3000 p/h
TKD1 Col Poma 1955 70 m 337 m 1500 p/h
TKD1 Chalets Poma 1984 65 m 306 m 505 p/h
TKF1 École Poma 1980 17 m 102 m 450 p/h
Télécorde Flocon Montagner 1999 11 m 135 m 1450 p/h
Télécode Ariane GMM 2018 0.8 m 59 m 1500 p/h

On y skie sur un total de 12 pistes, avec une majorité de pistes vertes assez courtes, et plusieurs pistes plus engagées :

PISTE DU SECTEUR DU SAQUET
Couleur Nom Dénivelé Longueur Enneigement artificiel
Verte Chalet 65 m 350 m Non
Verte Ronde des marmottes 600 m 1100 m Oui
Verte Gentiane 50 m 600 m Oui
Verte Saquet 60 m 500 m Oui
Verte Flocons 15 m 200 m Non
Verte École 17 m 102 m Non
Bleue Casse 430 m 2000 m Oui (partie basse)
Bleue Ourson 330 m 1800 m Non
Rouge Tremplin 200 m 750 m Non
Rouge Compétition 200 m 550 m Non
Rouge Ours 300 m 1000 m Oui
Noire Tute 400 m 1300 m Non

Domaine des Campels

Le secteur des Campels s'Ă©tale entre 1700 et 2 350 mètres d'altitude. C'est le secteur le plus apprĂ©ciĂ© de la station, avec des pistes longues et pentues. NĂ©anmoins, la beautĂ© de ses paysages et la longueur de ses descentes lui vaut d'ĂŞtre assez frĂ©quentĂ© : les files d'attente aux remontĂ©es y sont assez longues, notamment en raison de leur vĂ©tustĂ© et de leur faible dĂ©bit. Pour bien en profiter, mieux vaut skier sur ce secteur très tĂ´t le matin, Ă  l'heure du dĂ©jeuner ou juste avant la fermeture des pistes...

Le secteur des campels est desservi par un total de 4 remontées mécaniques :

REMONTÉES MÉCANIQUES DU SECTEUR DES CAMPELS
Type Nom Constructeur Année de construction Dénivelé Longueur Débit
TSF3 Rebenty Poma 1984 535 m 1852 m 1125 p/h
TSF4 Bisorne LST 2019 488 m 1100 m 2000 p/h
TKD1 Savis Poma 2017 395 m 1175 m 1800 p/h
TKD1 Orry Poma 2000 200 m 859 m 900 p/h

On y skie sur un total de 13 pistes, qui s'adressent plutôt à des skieurs intermédiaires à experts :

PISTE DU SECTEUR DES CAMPELS
Couleur Nom Dénivelé Longueur Enneigement artificiel
Bleue Savis 730 m 4200 m Oui (partiel)
Bleue Corniche 50 m 600 m Non
Bleue Estagnol 120 m 1000 m Oui
Bleue Prat 80 m 800 m Oui
Rouge Berger 400 m 1800 m Oui
Rouge Orry 200 m 1000 m Non
Rouge Combes 200 m 850 m Non
Rouge Coq 200 m 550 m Non
Rouge Carroutch 340 m 1600 m Non
Noire Tute 400 m 800 m Non
Noire Tute 400 m 1200 m Non
Noire Tute 400 m 300 m Non
Noire Tute 400 m 1700 m Non
TCD16 Ax - Bonascre

La télécabine seize places à pinces débrayables entre le village d'Ax-les-Thermes et la station, relie la vallée et la montagne, la cité thermale et le front de neige dédié aux sports d'hiver en neuf minutes et quinze secondes[47]. Elle a été inaugurée lors de l'hiver 2002. Elle a permis alors de décongestionner très sensiblement la route départementale 820, unique accès depuis la démolition de l'ancien téléphérique du Berduquet en 1979. Qualifiée de « trait d'union », cette nouvelle installation moderne a permis de rajeunir l'image de la station avec le renfort de multiples campagnes de communication. Pourtant, ce projet imaginé par l'un des fondateurs de la station, Paul Salette, à la fin des années 1950, a mis plus de trente années à voir le jour. Alain Aybram, maire d'Ax-les-Thermes entre 1977 et 1989[22] souhaite concrétiser le projet d'une nouvelle liaison vers la station. Au milieu des années 1980, le télécabine reliant Bonascre au Saquet est profondément remanié et modernisé. L'installation passe de quatre à six places durant l'hiver 1986 / 1987. Il est alors prévu d'utiliser ces anciennes cabines. Celles-ci sont stockées à côté de la gare basse pendant cinq années, jusqu'en 1992[47]. Les travaux de fondation des gares hautes et basses de ce nouveau télécabine entre Ax et la station commencent. Une succession de deux hivers avec un enneigement très faible ont raison du projet[47]. Peu après les élections municipales de 1989, le nouveau maire de la ville Gérard Balista décide d'arrêter le chantier[23]. Les cabines sont vendues et les fondations des gares sont laissées à l'abandon pour près d'une décennie. Les travaux reprennent au cours de l'année 2002. L'une des principales difficultés consiste alors à réaménager les fondations des deux gares pour passer d'une cabine de quatre à seize places[47]. L'inauguration a lieu lors de l'hiver 2002/2003. Des cabines supplémentaires ont été rajoutées en 2014 pour augmenter la capacité de l'équipement.

L'installation est composée de deux gares « Satellit » (ce type de gare fût pour la première fois installé en 2000 dans la station d'Hauteluce en Savoie[47]). Les cabines sont de type « Espace 16 » ou « Ariana 16[48] » et ont été conçues par une filiale de Poma, à savoir Sigma Composites. Ces dernières sont constituées de deux banquettes de quatre places face à face, les huit autres passagers étant debout.

TĂ©lĂ©cabine Ă  pinces dĂ©brayables 16 places Ax - Bonascre[47]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques Caractéristiques des cabines Caractéristiques du câble
Nom : TCD16 Ax - BonascreSaison d’exploitation :
hiver & été
Altitudes Gare aval / Gare amont : 714 m / 1 382 mType de gares : « Satellit »Type de vĂ©hicules : « Espace 16 » ou « Ariana 16 »Constructeur du câble : TrĂ©fileurope
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 5,2 m/sDĂ©nivelĂ© : 668 mGare motrice / Gare tension : amont / avalCapacitĂ© : 16 personnesDiamètre : 53,50 mm
Constructeur : PomagalskiDurĂ©e du parcours : min 15 sLongueur : 2 867 mPuissance du moteur principal / Type de tension : 692 kW / HydrauliqueMasse Ă  vide / Charge utile : 1 045 kg / 1 280 kgLongueur : 5 900 m
Inauguration : 2002DĂ©bit / DĂ©bit thĂ©orique (Par sens) : 1 100 personnes/h / 1 500 personnes/hPente moyenne / Pente maximale : 24 % / 67 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne : 22 / DroiteNombre : 33
TCD6 Bonascre

La télécabine six places à pinces débrayables entre le plateau de Bonascre et celui du Saquet a été réalisée en 1987[49]. Cette dernière fût construite au même endroit qu'une ancienne télécabine quatre places, qui elle-même avait succédé à une télécabine deux places, construite dès 1979 lors de la fermeture du téléphérique vieillissant du Berduquet[50], afin de le remplacer. Ces modifications successives sont toujours apparentes à l'heure actuelle, puisque certains pylônes des anciens télécabines ont été conservés[50]. Ce télécabine de Bonascre se situe dans l'axe majeur de la station et permet de mener les skieurs et clients de la station vers les deux autres domaines, le Saquet d'une part et les Campels d'autre part. Jusqu'en 2008, il s'agissait de l'unique moyen pour se rendre vers la grande majorité du domaine skiable. De ce fait, un encombrement de plus en plus important a conduit les dirigeants axéens à le doubler par un télésiège puissant et à forte capacité, celui du Lièvre Blanc[27], dont le chantier débute en 2006[26]. La gare aval a pour caractéristique de comporter un garage pour les cabines en grande partie souterrain[49]. La ligne survole les pistes, notamment le « Boulevard de la Griole », « Bonascre » et « Sapin »[51].

TĂ©lĂ©cabine Ă  pinces dĂ©brayables 6 places Bonascre - Saquet[49] - [50]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques Caractéristiques des cabines
Nom : TCD6 Bonascre - SaquetSaison d’exploitation :
hiver & été
Altitudes Gare aval / Gare amont : 1 391 m / 2 013 mType de gares : PomaType de vĂ©hicules : « Ĺ’ufs »
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 5 m/sDĂ©nivelĂ© : 622 mGare motrice / Gare tension : amont / avalCapacitĂ© : 6 personnes
Constructeurs : Pomagalski & Denis Creissels SADurĂ©e du parcours : min sLongueur : 2 720 mPuissance du moteur principal / Type de tension : 670 kW / HydrauliqueCharge utile : 450 kg
Inauguration : 1987DĂ©bit (Par sens) : 2 200 personnes/hPente moyenne / Pente maximale : 24 % / 37 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne : 33 / DroiteNombre : 135
TSD6 Lièvre Blanc

L'augmentation croissante de la frĂ©quentation de la station depuis l'inauguration du tĂ©lĂ©cabine six places Ă  pinces dĂ©brayables entre le plateau de Bonascre et celui du Saquet en 1987 a progressivement menĂ© Ă  une congestion rĂ©currente et inĂ©vitable de ce dernier, Ă©tant l'unique moyen d'accĂ©der Ă  la partie haute du domaine skiable axĂ©en. Fort de ce constat, la crĂ©ation d'un nouveau tĂ©lĂ©siège de haute capacitĂ©[26] est prĂ©vue dans le plan d'investissements de 2006. Il s'agit du tĂ©lĂ©siège dĂ©brayable six places du Lièvre blanc, construit dès 2006, mis en service en 2007 et inaugurĂ© en mars 2009[27]. Son chantier se dĂ©roula durant la mĂŞme pĂ©riode que le tĂ©lĂ©siège quatre places de Mansèdre; pĂ©riode durant laquelle un vieux tĂ©lĂ©siège menant Ă  mi-pente vers le Saquet fut dĂ©truit ainsi qu'un tĂ©lĂ©ski, libĂ©rant ainsi de l'espace pour la crĂ©ation de trois nouvelles pistes[52]. Cet ensemble de travaux coĂ»ta 12 millions d'euros[52]. La particularitĂ© de ce tĂ©lĂ©siège relève en son strict parallĂ©lisme avec la tĂ©lĂ©cabine six places de Bonascre, Ă  savoir avec une gare aval et une gare amont situĂ©es cĂ´te Ă  cĂ´te. Dès lors, son rĂ´le de dĂ©congestion et dĂ©sengorgement apparaĂ®t nettement. Cet Ă©quipement est l'un des plus longs de France mais Ă©galement le plus rapide de son genre avec une vitesse d'exploitation de 6 m/s[26] - [27] - [52], soit 21,6 km/h. L'installation est composĂ©e de deux gares « Multix » revĂŞtues de bois. L'Ă©tĂ©, ce tĂ©lĂ©siège est utilisĂ© par les piĂ©tons et vĂ©tĂ©tistes puisqu'un crochet permet de transporter les vĂ©los[52]. L'embarquement se dĂ©roule dans le contour mĂŞme de la gare[52]. Ce tĂ©lĂ©siège possède des caractĂ©ristiques impressionnantes avec une portĂ©e maximum de 214 m (entre deux pylĂ´nes) et une hauteur de survol maximale de plus de 25 m[52]. La ligne traverse et survole les piste Ă  de nombreuses reprises, notamment celles du « Boulevard de la Griole », « Bonascre » et « Sapin »[51].

TĂ©lĂ©siège Ă  pinces dĂ©brayables 6 places du Lièvre Blanc[27] - [26]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques Caractéristiques des véhicules Caractéristiques du câble
Nom : TSD6 du « Lièvre Blanc »Saison d’exploitation :
hiver & été
Altitudes Gare aval / Gare amont : 1 400 m / 2 014 mType de gares : « Multix »Type de vĂ©hicules : « Multix 6 »Constructeur du câble : TrĂ©fileurope
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 6 m/sDĂ©nivelĂ© : 614 mGare motrice / Gare tension : amont / avalCapacitĂ© : 6 personnesDiamètre : 50 mm
Constructeur : PomagalskiDurĂ©e du parcours : min 20 sLongueur : 2 635 mPuissance du moteur principal / Type de tension : 1 032 kW (516 kW x2) / Hydraulique (pression nominale 122 bar)Type d’embarquement : Angle Ă  90°Longueur : 5 425 m
Inauguration : 2009DĂ©bit (Par sens) : 3 000 personnes/hPente moyenne / Pente maximale : 24 % / 55 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne : 24 / DroiteNombre : 128
TSD6 Tute

Le tĂ©lĂ©siège dĂ©brayable de Tute achemine les skieurs depuis le plateau du Saquet jusqu'Ă  celui des Campels, non loin de la Tute de l'Ours, culminant Ă  une altitude de 2 254,7 mètres[6]. Il a Ă©tĂ© construit au cours de l'annĂ©e 2000 par le fabricant italien Leitner[53] et ce afin de dĂ©congestionner le tĂ©lĂ©siège deux places Ours. D'ailleurs, la gare amont est situĂ©e en parallèle de la sienne. L'une des caractĂ©ristiques majeures de ce tĂ©lĂ©siège rĂ©side en une très forte compression dès les deux premiers pylĂ´nes afin de suivre la pente[53].

TĂ©lĂ©siège Ă  pinces dĂ©brayables 6 places de Tute[53]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques
Nom : TSD6 « Tute »Saison d’exploitation :
hiver
Altitudes Gare aval / Gare amont : 1 858 m / 2 294 mType de gares : Leitner
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 5 m/sDĂ©nivelĂ© : 436 mGare motrice / Gare tension : amont / aval
Constructeurs : LeitnerDurĂ©e du parcours : min 30 sLongueur : 1 340 mPuissance du moteur principal / Type de tension : 700 kW / Hydraulique
Inauguration : 2000DĂ©bit (Par sens) : 1 800 personnes/hPente moyenne / Pente maximale : 35 % / 64 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne / Nombre vĂ©hicules : 14 / Droite / 64
TSF4 de Mansèdre

Le télésiège de Mansèdre a été construit dès 2006 au cours de la vague d'investissements mis en œuvre cette année-là et qui permit la construction du télésiège débrayable six places du Lièvre blanc[27] ainsi que la création de trois nouvelles pistes[52]. Deux de ces nouvelles pistes, « FontFrede » et « Manseille » nécessitèrent l'installation d'une remontée mécanique, car étalées sur un espace encore vierge du domaine[54]. La ligne du télésiège survole donc ces nouvelles pistes[51].

TĂ©lĂ©siège 4 places de Mansèdre[54]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques
Nom : TSF4 « Mansèdre »Saison d’exploitation :
hiver
Altitudes Gare aval / Gare amont : 1 645 m / 2 029 mType de gares : Orion
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 2,3 m/sDĂ©nivelĂ© : 384 mGare motrice / Gare tension : amont / aval
Constructeurs : PomagalskiDurĂ©e du parcours : min 20 sLongueur : 1 009 mType de tension : Hydraulique
Inauguration : 2006DĂ©bit / DĂ©bit thĂ©orique (Par sens) : 1 500 personnes/h / 2 200 personnes/hPente moyenne / Pente maximale : 41 % / 70 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne / Nombre vĂ©hicules : 14 / Droite / 90
TSF4 du Savis

Le nouveau tĂ©lĂ©siège construit pour assurer l'accès au Pic du Savis est donc un tĂ©lĂ©siège fixe 4 places construit par POMA. Il 'agit d'un appareil dont certains Ă©lĂ©ments (des gares notamment) proviennent du recyclage d'un ancien appareil. Le projet voulait dĂ©passer le simple remplacement et ajouter Ă  cet investissement un agrandissement du domaine. C'est donc la construction de deux nouveaux tĂ©lĂ©sièges qui a Ă©tĂ© choisie, pour remplacer le Savis. Ceux-ci dĂ©marrent d'une clairière situĂ©e en contrebas de l'ancien dĂ©part du Savis, et empruntent des tracĂ©s lĂ©gèrement diffĂ©rents : le nouveau Savis (TSF4) arrive quelques mètres au-dessus de l'ancien, du cĂ´tĂ© du pic du Savis, ce qui facilite la crĂ©ation d'une nouvelle piste panoramique « Carroutch », et le retour Ă  la station est assurĂ© par le TSF4 Bisorne (construit en 2018 et 2019 pour des raisons de dĂ©lai d'autorisations et de construction).

TĂ©lĂ©siège 4 places du Savis[54]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques
Nom : TSF4 « Savis »Saison d’exploitation :
hiver
Altitudes Gare aval / Gare amont : 1 563 m / 1 956 mType de gares : ?
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 2,3 m/sDĂ©nivelĂ© : 393 mGare motrice / Gare tension : aval / amont
Constructeurs : PomagalskiDurĂ©e du parcours : 8 min 31 sLongueur : 1 175 mType de tension : Hydraulique
Inauguration : 2017DĂ©bit / DĂ©bit thĂ©orique (Par sens) : 1 800 personnes/h /Pente moyenne / Pente maximale : 35.5 % / 63 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne / Nombre vĂ©hicules : 10 / Droite / 130
TSF4 de Bisorne

Ă€ la suite de la construction du tĂ©lĂ©siège fixe 4 places du Savis en 2017 par Poma, la station d'Ax 3 Domaines poursuivit en 2018 la construction du tĂ©lĂ©siège fixe 2 places du Savis par un nouveau tĂ©lĂ©siège fixe 4 places dĂ©nommĂ© "Bisorne". Le mythique tĂ©lĂ©siège "Savis" se situe sur le secteur des Campels et permet d'assurer le retour sur le plateau du Saquet et par consĂ©quent, le retour station. Il est Ă©quipĂ© d'une gare intermĂ©diaire permettant l'embarquement des skieurs vers le plateau du Saquet mais Ă©galement vers le pic du Savis (pistes Coq, Carroutch et Estagnole). Cette remontĂ©e mĂ©canique reprĂ©sentait le point noir de la station car il Ă©tait très empruntĂ© aux heures de pointes pour revenir vers la station, il Ă©tait donc nĂ©cessaire de la remplacer.

Ce projet a une double utilité, il va notamment permettre d’accroire le débit pour assurer le retour station mais également la création d'un accès vers le secteur des Campels depuis Mansèdre. Cette partie de la station sera donc ouverte, même en cas de vent, l'accès par Mansèdre étant protégé des intempéries...

Le télésiège de Bisorne emprunte un tracé totalement différent du tronçon du télésiège de Savis sur ce même versant. Partant de plus bas, au niveau de la gare aval du télésiège de Savis 2, construit l'été dernier, il arrive non loin de la gare amont du téléski des Chalets, à quelques centaines de mètres de l'arrivée du télésiège de Mansèdre.

Le chantier débuté au cours de l'été 2018 et devant se terminer pour la saison 2018/2019, se termina en 2019 à la suite de plusieurs retards liés au constructeur pour une ouverture pour la saison 2019/2020.

TĂ©lĂ©siège 4 places du Bisorne[54]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques
Nom : TSF4 « Bisorne »Saison d’exploitation :
hiver
Altitudes Gare aval / Gare amont : 1 559 m / 2 039 mType de gares : Gare Compacte LST
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 2,5 m/sDĂ©nivelĂ© : 480 mGare motrice / Gare tension : aval / amont
Constructeurs : PomagalskiDurĂ©e du parcours : 7 min 57 sLongueur : 1 193 mType de tension : Hydraulique
Inauguration : 2019DĂ©bit / DĂ©bit thĂ©orique (Par sens) : 2 000 personnes/h /Pente moyenne / Pente maximale : 44.65 % / 88.36 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne / Nombre vĂ©hicules : 15 / Droite / 134
TSF3 RĂ©benty

Le télésiège trois places du Rébenty dessert la zone des Campels, domaine où se situent la majorité des pistes rouges et noires. L'installation remonte à 1985 et fut réalisée par le constructeur français Pomagalski, comme sur la majorité de la station à l'exception du télésiège de Tute dont la conception fut laissée à Leitner. Le télésiège du Rébenty est situé sur un terrain particulièrement escarpé et accidenté, marqué par deux ruptures de pente[55]. La gare amont est constituée d'un simple retour fixe[55].

TĂ©lĂ©siège 3 places du RĂ©benty[55]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques
Nom : TSF3 du « Rébenty »Saison d’exploitation :
hiver
Altitudes Gare aval / Gare amont : 1 850 m / 2 350 mType de gares : Delta
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 2,3 m/sDĂ©nivelĂ© : 535 mGare motrice / Gare tension : aval / aval
Constructeurs : PomagalskiDurĂ©e du parcours : 12 min 20 sLongueur : 1 852 mType de tension : Hydraulique
Inauguration : 1985DĂ©bit (Par sens) : 1 125 personnes/hPente moyenne / Pente maximale : 30 % / 53 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne / Nombre vĂ©hicules : 20 / Gauche / 158
TSF2 Ours

Le télésiège deux places Ours se situe à proximité de la gare amont de la télécabine six places à pinces débrayables entre le plateau de Bonascre et celui du Saquet. Ce télésiège est donc placé au cœur de ce dernier domaine, bien qu'il permette également de rejoindre celui des Campels[51]. Il a été inauguré en 1982. La principale caractéristique de l'appareil repose sur un double sens de montée (à l'instar du télésiège du Savis), un accès à la descente fermé dans ses deux gares hautes, et la présence d'une gare intermédiaire juchée dans une sorte de cuvette naturelle, permettant d'embarquer soit vers le Saquet (ce tronçon est dénommé « Retour station ») soit vers les Campels[56] (où il est alors une alternative au télésiège de Tute, les deux lignes étant quasiment parallèles et menant au même endroit). Ce système de double embarquement et débarquement a conduit les concepteurs à réduire sa vitesse d'exploitation. Néanmoins, un tel système expose à des arrêts récurrents, d'autant plus en période d'affluence[56]. Le télésiège survole quelques pistes[51], notamment celle de l'« Ours », qui a donné son nom à l'équipement.

TĂ©lĂ©siège 2 places de l'Ours[56]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques
Nom : TSF2 de l'« Ours »Saison d’exploitation :
hiver
Altitudes Gare du « Saquet » / Gare intermĂ©diaire / Gare des « Campels » : 2 040 m / 1 900 m / 2 245 mType de gares : Delta
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 2,25 m/sDĂ©nivelĂ© Saquet / Campels : 140 m / 345 mGare motrice / Gare tension : Gare « Bonascre »
Constructeurs : PomagalskiDurĂ©e du parcours : 12 min 44 sLongueur : 1 720 mType de tension : Hydraulique
Inauguration : 1982DĂ©bit (Par sens) : 1 200 personnes/hPente moyenne / Pente maximale : 22 % / 40 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne / Nombre vĂ©hicules : 21 / Gauche / 214
TSF2 Savis

Le tĂ©lĂ©siège deux places du Savis se situe dans une sorte de goulet naturel entre deux flancs de montagne, au sein du domaine des Campels. De ce fait, il est un peu isolĂ© et excentrĂ© par rapport au reste de la station. Ă€ l'image du tĂ©lĂ©siège de l'Ours, celui du Savis fonctionne Ă  double sens de montĂ©e[57] (et donc lĂ  aussi fermĂ© Ă  la descente) Ă  partir d'une gare intermĂ©diaire nichĂ©e dans ce creux naturel. Il permet soit de remonter vers le Saquet pour retourner vers la station, soit de gravir le Pic du Savis qui culmine Ă  1 958 mètres[6]. Comme pour celui de l'Ours, une telle configuration n'Ă©pargne pas les arrĂŞts d'exploitation en pĂ©riode d'affluence. En direction du Pic du Savis, la ligne survole la piste rouge « Isard »[51]. La gare amont sur le versant du Pic du Savis est constituĂ©e comme au tĂ©lĂ©siège du RĂ©benty d'un simple retour fixe[57]. En direction du Saquet, la ligne est plus longue de deux pylĂ´nes (dix contre huit dans l'autre sens d'exploitation[57]) et survole la piste noire des « Campeillots »[51] sur un terrain difficile. La gare amont sur le versant du Saquet est la gare motrice de l'installation, par une facilitĂ© d'Ă©lectrification par rapport aux deux autres[57]. Ce tĂ©lĂ©siège compte parmi les installations les plus anciennes de la station. Il fut inaugurĂ© en 1979[57] et sera dĂ©finitivement supprimĂ© en 2019.

TĂ©lĂ©siège 2 places de Savis[57]
Caractéristiques administratives Caractéristiques d’exploitation Caractéristiques géométriques Caractéristiques techniques
Nom : TSF2 du « Savis »Saison d’exploitation :
hiver
Altitudes Gare du « Pic de Savis » / Gare intermĂ©diaire / Gare du « Saquet » : 1 930 m / 1 720 m / 2 060 mType de gares : Delta
Exploitant : SAVASEMVitesse d’exploitation : 2,20 m/sDĂ©nivelĂ© Savis / Saquet : 210 m / 340 mGare motrice / Gare tension : Gare du « Saquet »
Constructeurs : PomagalskiDurĂ©e du parcours : 13 min sLongueur : 1 720 mType de tension : Hydraulique
Inauguration : 1979

Fin de service : 2019

DĂ©bit (Par sens) : 1 000 personnes/hPente moyenne / Pente maximale : 54 % / 66 %Nombre de pylĂ´nes / Sens de la ligne / Nombre vĂ©hicules : 18 / Droite / 208

Neige artificielle

La station compte, en 2017, 210 canons Ă  neige haute pression[24] ainsi que deux retenues d'eau de 45 000 m3. La première est situĂ©e entre le domaine de Bonascre et celui du Saquet Ă  1 740 m d'altitude, l'autre sur le domaine du Saquet Ă  2 045 m. Une troisième retenue d'eau, plus modeste, est situĂ©e aux Campels, Ă  proximitĂ© du tĂ©lĂ©siège du RĂ©benty. Ces installations font d'Ax la station la mieux Ă©quipĂ©e des PyrĂ©nĂ©es sur ce point. Chaque annĂ©e, le rĂ©seau de neige artificielle est agrandi sensiblement, l'objectif Ă©tant de couvrir la quasi-totalitĂ© du domaine skiable. En 2010 notamment, 38 nouveaux canons Ă  neige sont installĂ©s sur les pistes « Savis », « Berger » et « Jonction Savis »[58], portant Ă  25 % la zone de couverture des enneigeurs, soit 26 hectares[58]. Ces nouveaux Ă©quipements permettent de connecter la neige de culture du Saquet avec celle des Campels. Au total, ce sont cinq salles de pompage qui alimentent ces 210 enneigeurs, qui sont eux-mĂŞmes supervisĂ©es via un bureau de contrĂ´le dont les informations sont centralisĂ©es sur ordinateur. Un ingĂ©nieur est chargĂ© de contrĂ´ler l'ensemble du système[59].

Au cours de l'annĂ©e 2012 plus de 300 mètres de barrières Ă  neige ont Ă©tĂ© installĂ©s Ă  des emplacements prĂ©cis, choisis pour leur exposition au vent. La neige est ainsi rĂ©cupĂ©rĂ©e, stockĂ©e, retravaillĂ©e puis acheminĂ©e aux endroits oĂą elle fait dĂ©faut. Ces barrières permettent de produire naturellement 25 000 m3 de neige par hiver[60].

Environnement

Le développement de la station ne se fait pas aux dépens de l'environnement : les agents de l'Office national des forêts entretiennent et régénèrent la forêt (bois des Planes, bois de la Crémade, bois de Mansèdre et bois de la Griolle) en coupant et plantant de jeunes plants ou en installant des barrières de protection[58], tandis que la fédération pastorale permet aux troupeaux de pâturer sur les pelouses d'estives naturelles et d'entretenir ainsi les pistes. « Ici, ce n’est pas une montagne musée. Avant d’engazonner une piste, nous rencontrons les pastoraux pour déterminer le choix des végétaux, nous avons demandé à l’association des naturalistes de l’Ariège de procéder à l’inventaire de la faune et de la flore. Cela nous permet de prendre en compte le milieu avant de réaliser de nouveaux aménagements.

D'autre part, les installations de canons Ă  neige essaient de mĂ©nager la montagne. Dans ce sens, les retenues d'eau en altitude sont limitĂ©es tout comme le captage de l'eau des rivières[58], qui s'effectue parfois directement depuis des canalisations d'ÉlectricitĂ© RĂ©seau Distribution France de la vallĂ©e de Savignac-les-Ormeaux (notamment entre la station basse de pompage de Carcos dans la vallĂ©e de Savignac, et la station haute de Bonascre, oĂą l'eau est acheminĂ©e 1 000 m plus haut avec un volume d’eau turbinĂ©e de 400 m3/h) dans des ouvrages enterrĂ©s dans le sol[58].

Conscients des impacts des activités touristiques sur les milieux naturels, la société d'exploitation de la station Ax 3 domaines a lancé plusieurs projets visant à réduire drastiquement les impacts environnementaux dus aux activités d'exploitation ou aux visiteurs. Les premiers projets ont été lancés dès l'année 2013: projet d'équipement des dameuses de logiciels embarqués de cartographie des reliefs permettant d'aider les dameurs à réduire leur sollicitation moteur en s'aidant des reliefs ; projet de sensibilisation des skieurs au milieu naturel (en partenariat avec l'association Moutain Riders)...

Clubs

La station abrite plusieurs associations et clubs, dont le « Ski Club Ax[61] », qui compte un grand nombre d'adhĂ©rents[62]. Elle organise des entraĂ®nements rĂ©guliers, pour les prĂ©-poussins (5 Ă  9 ans), les poussins (10 Ă  11 ans), benjamins (12 Ă  13 ans), minimes (14 Ă  15 ans), cadets (16 Ă  17 ans), juniors (18 Ă  19 ans) et seniors (plus de 20 ans) Ă  avril.

Autres sports

Ski de fond

La station est aussi partenaire avec celle du Chioula, sur les hauteurs au nord d'Ax-les-Thermes et celle du plateau de Beille, deux stations spécialisées dans le ski de fond.

Randonnée

La station comporte toute une série de pistes de randonnée, praticables en VTT, ainsi que de sentiers pour les raquettes l'hiver. Le chemin de grande randonnée communément dénommé GR10 passe à proximité du Domaine des Campels[6]. Il existe d'ailleurs trois refuges non gardés pour accueillir les randonneurs, dont celui de la Jasse et du Ruhle.

VĂ©lo tout terrain (VTT)

Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, 231 kilomètres de pistes de VTT homologuĂ©es par la FĂ©dĂ©ration française de cyclisme ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es, balisĂ©es et amĂ©nagĂ©es dans les vallĂ©es d'Ax. Une importante partie de ces pistes se situe dans la station. Depuis 2009, ces chemins ont Ă©tĂ© classĂ©s de la mĂŞme manière que les pistes de ski[63], Ă  savoir par couleurs : vert pour les pistes faciles et accessibles Ă  tous, bleu pour les chemins moyennement difficiles mais nĂ©cessitant un entraĂ®nement minimal, rouge pour les pistes plus dĂ©licates nĂ©cessitant une bonne condition physique et un matĂ©riel de qualitĂ© et noire pour les pistes difficiles rĂ©servĂ©es aux spĂ©cialistes de la discipline. Certains passages peuvent nĂ©cessiter de passer Ă  pied.

La station compte deux pistes vertes qui se composent d'un petit circuit. Ces deux derniers sont situĂ©s Ă  Bonascre et au Saquet. Il existe Ă©galement trois pistes bleues. Les deux premières relient le Saquet Ă  plus de 2 150 mètres d'altitude au plateau de Bonascre. La troisième conduit vers le village Ax-les-Thermes en contrebas de la station. On distingue Ă©galement deux pistes rouges : la première relie de nouveau le Saquet Ă  Bonascre tandis que la deuxième se caractĂ©rise par un circuit aux alentours de Bonascre. Enfin, deux pistes noires ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es : la première s'Ă©lance du Saquet vers Bonascre tandis que la seconde mène de Bonascre Ă  Ax-les-Thermes en passant sous la tĂ©lĂ©cabine notamment. Du sommet du Saquet aux rives de l'Ariège Ă  Ax-les-Thermes, il est ainsi possible d'effectuer une descente de près de 15 kilomètres avec 1 500 mètres de dĂ©nivelĂ© nĂ©gatif.

Entre 2008 et 2010, un « bike park » a été construit et aménagé. Ce dernier permet d'effectuer des figures et facilite l'initiation à la discipline. Il est situé entre la D820 et la télécabine menant à la station, à deux kilomètres de celle-ci. Des compétitions et animations sont organisées au cours des mois d'été, notamment le Mountain Pyrénées Tour[64]. Deux remontées mécaniques sont en service durant l'été afin de faciliter les descentes. Tout d'abord la télécabine entre le village et la station mais également le télésiège du Lièvre Blanc. Le domaine des Campels n'est lui pas balisé pour la pratique du vélo tout terrain.

Speed riding

La station offre la possibilité de pratiquer le speed riding[24].

Divers

En été, des activités sportives diverses sont organisées, comme la « Trotin’herbe » et le « mini-dévalkart » ou encore l'équitation, la natation et le tennis et ce dans le parc situé au centre du plateau de Bonascre.

Présentation de la montée

La montĂ©e depuis Ax-les-Thermes par la D820 est assez courte mais prĂ©sente une pente moyenne Ă©levĂ©e. Le record de la montĂ©e est dĂ©tenu par le coureur espagnol Roberto Laiseka, qui le vendredi , lors de la 12e Ă©tape du Tour de France 2001, grimpa vers les trois domaines axĂ©ens depuis Ax-les-Thermes (depuis l'Avenue du GĂ©nĂ©ral Leclerc D820, vers l'entrĂ©e du Plateau de Bonascre) en 22 minutes et 55 secondes[65], soit une moyenne de 23,560 km/h. L'ascension peut constituer un enchaĂ®nement soit avec le Port de Pailhères soit par celui du Chioula. Depuis le Tour de France du centenaire en 2003, c'est le Port de Pailhères qui est systĂ©matiquement empruntĂ© au dĂ©triment du col du Chioula, plus facile.

Traditionnellement, l'arrivée du Tour de France se fait sur l'Avenue du bois des Planes.

Position Cycliste Temps Vitesse moyenne Année
1er Drapeau de l'Espagne Roberto Laiseka 22 min 55 s 23,560 km/h 2001
2e Drapeau des États-Unis Lance Armstrong 22 min 57 s 23,530 km/h 2001
3e Drapeau du Royaume-Uni Christopher Froome 23 min 12 s 23,280 km/h 2013
4e Drapeau de l'Allemagne Jan Ullrich 23 min 18 s 23,180 km/h 2003
5e Drapeau de l'Allemagne Jan Ullrich 23 min 20 s 23,140 km/h 2001
6e Drapeau de l'Espagne Haimar Zubeldia 23 min 20 s 23,140 km/h 2003
7e Drapeau des États-Unis Lance Armstrong 23 min 25 s 23,060 km/h 2003
8e Drapeau du Kazakhstan Alexandre Vinokourov 23 min 35 s 22,900 km/h 2003
9e Drapeau de l'Italie Ivan Basso 23 min 37 s 22,870 km/h 2003
10e Drapeau des États-Unis Lance Armstrong 23 min 40 s 22,820 km/h 2005

L'ascension d'Ax-3-Domaines est classée en 1re catégorie par le Tour de France, mais comme il s'agit d'une arrivée au sommet, les points attribués pour le classement de la montagne sont doublés.

Caractéristiques

Caractéristiques de l'ascension :

  • Altitude : 1 372 m ;
  • DĂ©part : Ax-les-Thermes (716 m) ;
  • DĂ©nivellation : 656 m ;
  • Longueur : 7,9 km ;
  • Pente moyenne : 8,3 % ;
  • Kilomètre le plus pentu : 10,5 % ;
  • Pente maximale : 17 %.

Tour de France

Le Tour de France cycliste a fait étape à cinq reprises dans la station axéenne :

À noter les déclassements ultérieurs de Lance Armstrong, maillot jaune à l'issue des étapes axéennes de 2003 et 2005[66].

Le passage du Tour de France 2001

Ă€ l'occasion de la douzième Ă©tape du Tour de France 2001, entre Perpignan et Ax-Bonascre (appellation de l'Ă©poque), le Colombien FĂ©lix Cárdenas remporte la plus belle victoire de sa carrière. Il parvient Ă  se dĂ©faire de Roberto Laiseka et rĂ©siste au retour du futur vainqueur final Lance Armstrong (qui sera ultĂ©rieurement dĂ©chu de ses titres) ainsi que de Jan Ullrich[67]. MalgrĂ© tout, le Basque Laiseka rĂ©alise l'ascension la plus rapide en 23 minutes 5 secondes[68]. François Simon, qui a au dĂ©part onze minutes d'avance sur Andrei Kivilev, conserve son maillot jaune en finissant Ă  quatre minutes de Cárdenas[67] - [69]. L'Ă©tape passait par le col du Chioula, franchi en tĂŞte par l'Italien Paolo Bettini. C'est la seule fois que l'enchainement Chioula-Bonascre a Ă©tĂ© proposĂ© sur le Tour de France[69].

Le passage du Tour de France 2003
Carlos Sastre, vainqueur du Tour de France 2008 et vainqueur Ă  Ax 3 Domaines en 2003.

Le Tour de France du centenaire s'arrĂŞte Ă  Ax 3 Domaines le samedi 19 juillet 2003, après une Ă©tape de 197,5 kilomètres dont le dĂ©part est donnĂ© Ă  Toulouse (plus prĂ©cisĂ©ment de la CitĂ© de l'Espace)[70]. Au pied du port de Pailhères, col Hors CatĂ©gorie[71] culminant Ă  2 001 mètres d'altitude[6], Carlos Sastre, JosĂ© Luis Rubiera et Juan Miguel Mercado s'extirpent d'un peloton très Ă©prouvĂ© et rĂ©duit Ă  son plus simple Ă©lĂ©ment[70]. Les trois hommes franchissent le col en tĂŞte, et plongent dans la descente.

Derrière, Lance Armstrong semble en difficulté. Peu avant le sommet, le Suisse Laurent Dufaux s'échappe à son tour et effectue une descente très rapide, dans l'optique de rejoindre les échappés. Il n'y parvient pas et se fait rejoindre. Dans la montée de Bonascre, Patrice Halgand attaque lui aussi dans le peloton : il est repris après un kilomètre, tant le rythme est élevé. La chaleur est suffocante[70] et devant, Carlos Sastre lâche ses deux compagnons de fugue. Il résiste et remporte l'étape. Ce dernier franchit la ligne d'arrivée en brandissant une tétine, dans le but de remercier sa femme et son très jeune fils. L'image marque les esprits[72].

Derrière, Lance Armstrong est attaqué. Il paraît en difficulté depuis la veille, où il a essuyé une contre-performance unique depuis 1999 dans le contre-la-montre entre Gaillac et Cap'Découverte écrasé par l'Allemand Jan Ullrich. Ce dernier se détache dans les deux derniers kilomètres, après avoir contré le Kazakh Alexandre Vinokourov. L'Allemand ne reprend finalement que sept secondes. Le suspens est encore à son comble une semaine avant l'arrivée à Paris.

Le passage du Tour de France 2005
Le col 1re catégorie de Bonascre lors de la 14e étape du Tour de France 2010.

Le passage du Tour de France 2003 ayant donnĂ© pleine satisfaction Ă  l'organisateur Amaury Sport Organisation, l'Ă©preuve refait Ă©tape en vallĂ©e d'Ax le samedi 16 juillet 2005[73]. L'enchaĂ®nement Port de Pailhères - Bonascre propose un parcours difficile et spectaculaire. L'Ă©tape relie Agde et la station de sports d'hiver axĂ©enne sur une distance de 220,5 kilomètres. Comprenant six sommets dont un point culminant Ă  2 001 mètres (Port de Pailhères) et une arrivĂ©e en altitude, c'est une Ă©tape typique de montagne.

Peu après le départ, un groupe de quinze coureurs s'évade du peloton. Au vingtième kilomètre, dix coureurs, dont Alexandre Moos, Juan Manuel Gárate, Stefano Garzelli et Georg Totschnig sont échappés. Dans les gorges de l'Aude, au pied du Port de Pailhères, leur avance est de 9 min 30.

Le maillot jaune Lance Armstrong se retrouve très rapidement isolĂ© de ses coĂ©quipiers de l'Ă©quipe cycliste Discovery Channel après l'attaque groupĂ©e de l'Ă©quipe cycliste T-Mobile. Alors qu'on le croit lâchĂ©, Armstrong rattrape Jan Ullrich et Ivan Basso. Georg Totschnig parvient Ă  s'Ă©chapper du groupe de tĂŞte Ă  l'avant de la course et passe le col en tĂŞte, suivi par Stefano Garzelli Ă  52 secondes. Le groupe Armstrong, Ullrich, Basso, Floyd Landis et Levi Leipheimer pointe Ă  3 min 50.

Dans la rapide descente vers Ascou-Pailhères et Ax-les-Thermes, un groupe de onze coureurs se reforme derrière Totschnig et Garzelli toujours en tĂŞte. Les onze coureurs, dont Garzelli, repris Ă  son tour, sont rejoints par Armstrong, Ullrich et Basso qui augmentent le tempo de la course dans la montĂ©e du dernier col ; seul l'Autrichien Totschnig parvient Ă  rĂ©sister et finalement Ă  l'emporter avec une avance de 56 secondes sur le deuxième, Lance Armstrong. Georg Totschnig devient le premier Autrichien Ă  obtenir une victoire d'Ă©tape depuis le Tour de France 1932[74].

Le passage du Tour de France 2010
Amaël Moinard franchit la ligne d'arrivée de la 14e étape du Tour de France 2010.

Le 14 octobre 2009, Christian Prudhomme dĂ©voile le parcours du Tour de France 2010. Après cinq ans d'absence, l'enchaĂ®nement Port de Pailhères - Bonascre est remis Ă  jour. La quatorzième Ă©tape relie Revel Ă  Ax le dimanche 18 juillet 2010 après 184 kilomètres. « Pailhères, cela a Ă©tĂ© un coup de cĹ“ur et une Ă©vidence », explique le directeur du Tour de France. « C'est, pour moi le gĂ©ant du XXIe siècle. J'adore l'enchaĂ®nement Pailhères-Ax 3 Domaines. Il faut que le cĂ´tĂ© romanesque du sport cycliste soit de retour[75]. »

Ă€ la suite d'une tentative en solitaire du champion d'Allemagne sur route Christian Knees, un groupe de douze coureurs se dĂ©tache sur les routes du Lauragais[76]. Le peloton ne relâche cependant pas son effort et Jens Voigt, Janez BrajkoviÄŤ, RĂ©my Di GrĂ©gorio, Dimitri Champion, Thomas Rohregger, RubĂ©n PĂ©rez Moreno, Koos Moerenhout se relèvent laissant Geraint Thomas, David Zabriskie, Pavel Brutt, JosĂ© Iván GutiĂ©rrez, StĂ©phane AugĂ© et AmaĂ«l Moinard poursuivre. Finalement, le peloton insiste jusqu'Ă  ce que GutiĂ©rrez abandonne le groupe de tĂŞte peu après Castelnaudary. BenoĂ®t Vaugrenard ainsi que Christophe Riblon, Jurgen Van de Walle et Pierre Rolland rejoignent ensuite les autres Ă©chappĂ©s. Ce groupe de neuf constituĂ© bĂ©nĂ©ficie d'une avance qui culmine Ă  10 minutes 10 secondes au kilomètre 70 sur un peloton menĂ© par les coĂ©quipiers de Denis Menchov (Rabobank) et d'Alberto Contador (Astana). Dès les premières rampes du port de Pailhères, Ă  l'entrĂ©e de Mijanès, l'avance des Ă©chappĂ©s diminue Ă  4 minutes 5 secondes. Le Francilien Christophe Riblon (AG2R La Mondiale) attaque Ă  11 kilomètres du sommet. Moinard et Van de Walle parviennent un temps Ă  le suivre avant d'ĂŞtre lâchĂ©s. Riblon bascule avec 37 secondes d’avance sur Moinard et 2 minutes 40 secondes sur le groupe du maillot jaune. Dans la descente, le coureur en tĂŞte maintient son Ă©cart et aborde les premières pentes de la montĂ©e finale vers le Plateau de Bonascre. Derrière, le Kazakh Alexandre Vinokourov lance son effort et durcit le rythme en tĂŞte du groupe des favoris. Cependant, Alberto Contador et le maillot jaune Andy Schleck se neutralisent. Denis Menchov et Samuel Sánchez en profitent pour se dĂ©tacher Ă  quatre kilomètres du sommet. Ă€ l'avant, Riblon parvient Ă  s'imposer en solitaire[77] au terme d'un raid de près de 170 kilomètres. Menchov et Sánchez franchissent ensemble la ligne d'arrivĂ©e Avenue du Bois des Planes avec 54 secondes de retard, les autres favoris pointant Ă  1 minute 8 secondes[78]. Christophe Riblon a effectuĂ© l'ascension en 25 minutes 52 secondes tandis que le Russe Denis Menchov est le coureur ayant rĂ©alisĂ© l'ascension la plus rapide de l'Ă©tape en 23 minutes 46 secondes[68].

Malgré le succès populaire que constitue ces arrivées, comme les précédentes, le passage de la grande boucle dans l'Ariège pour les années à venir semble pourtant compromis après l'annonce faite en janvier 2010 par Augustin Bonrepaux, président du conseil général de l'Ariège, que « les villes d'accueil ariégeoises du Tour de France 2010 ont de la chance. Cela risque d'être la dernière fois que l'Ariège accueillera l'épreuve[79] ». En effet, le conseil général réclame que la chambre de commerce et les communes traversées paient elles aussi pour recevoir le Tour[80]. Jusqu'à 2010, c'était le conseil général qui finançait le passage de l'épreuve dans sa majeure partie. Malgré cette menace, et ce dès l'année suivante en 2011, le département ariégeois accueille de nouveau la Grande Boucle à l'occasion de la quatorzième étape entre Saint-Gaudens et le Plateau de Beille[81] - [82].

Le passage du Tour de France 2013

Ax 3 Domaines est Ă  nouveau au programme de le centième Ă©dition du Tour de France en 2013, dix annĂ©es après le Tour du centenaire. Après un dĂ©part de Castres, la station fait figure d'arrivĂ©e de la première Ă©tape pyrĂ©nĂ©enne après un passage par le col de Pailhères[83], comme lors des prĂ©cĂ©dentes Ă©ditions Ă  l'exception de 2001[84]. L'Ă©tape fait 195 kilomètres dont 130 de plat avant l'enchainement Pailhères-Ax[85].

En dĂ©but d'Ă©tape, Johnny Hoogerland (Vacansoleil-DCM), Jean-Marc Marino (Sojasun), Christophe Riblon (AG2R La Mondiale) et Rudy Molard (Cofidis) s'Ă©chappent et comptent au maximum plus de 9 minutes d'avance sur le peloton[86]. Sous l'impulsion des formations Orica-GreenEDGE, Ă©quipe du maillot jaune Daryl Impey, et Sky, cet Ă©cart diminue jusqu'Ă  atteindre une minute au dĂ©but de l'ascension du col de Pailhères[87]. Riblon part seul avant d'ĂŞtre rejoint et dĂ©passĂ© par Nairo Quintana (Movistar) puis par Pierre Rolland (Europcar). Quintana franchit seul le sommet, suivi de Rolland puis du peloton[87].

Rolland rejoint Quintana au début de la montée finale avant d'être distancé par le Colombien. Le rythme imposé par Richie Porte (Sky) permet de distancer l'ensemble des rivaux de son chef de file Christopher Froome ainsi que Quintana. Froome remporte cette huitième étape qui se conclut à Ax 3 Domaines devant Porte et prend également le maillot jaune[86] - [87].

Route du Sud

La Route du Sud cycliste s'est achevée à deux reprises dans la station axéenne :

La Route du Sud a fait étape pour la première fois à Bonascre en 2002[88]. Entre Luzenac et Bonascre, le Belge Dave Bruylandts remporte la quatrième étape devant Koldo Gil et Andrei Kivilev. L'Américain et futur coéquipier de Lance Armstrong, Levi Leipheimer remporte le classement général final[89] - [90].

En 2006, le Français Patrice Halgand l'emporte à Bonascre devant Pierrick Fédrigo et Przemysław Niemiec. Le Français Thomas Voeckler remporte le classement général final[91] - [92].

Ronde de l'Isard

La ligne d'arrivée des épreuves cyclistes dans la station se situe généralement Avenue du bois des Planes.

La Ronde de l'Isard fait étape pour la première fois dans la station axéenne le 22 mai 2010.

La Ronde de l'Isard, l'une des Ă©preuves cyclistes internationales rĂ©servĂ©es aux coureurs espoirs, enchaĂ®ne le 22 mai 2010 le col du Chioula avec l'ascension vers les trois domaines d'Ax, au terme d'une Ă©tape de 149,1 kilomètres. Le dĂ©part de celle-ci est donnĂ© de Montgailhard[93] - [94]. Les organisateurs avaient originellement prĂ©vu de passer par le port de Pailhères et de calquer le parcours sur celui de la quatorzième Ă©tape du Tour de France 2010, mais le passage du Tour de l'Aude fĂ©minin Ă  Limoux le mĂŞme jour les a contraint de substituer le col du Chioula au port de Pailhères[95]. Après avoir rĂ©alisĂ© une descente du col du Chioula qualifiĂ©e « d'anthologie » par les suiveurs[96], le Belge Yannick Eijssen l'emporte avec autoritĂ© sur Nicolas Capdepuy[97], deuxième Ă  47 secondes[98] et l'AmĂ©ricain Andrew Talansky, troisième quant Ă  lui Ă  53 secondes. Ce dernier rĂ©alise pourtant l'ascension la plus rapide en 25 minutes et 50 secondes[99] (trois minutes et vingt secondes de plus que le record de l'ascension dĂ©tenu par Sastre). Eijssen en profite malgrĂ© tout pour prendre la tĂŞte du classement gĂ©nĂ©ral la veille de l'arrivĂ©e finale Ă  Saint-Girons, Ă  l'issue de laquelle il parvient Ă  s'imposer. Lors de la Ronde de l'Isard de 2009, les deux futurs coureurs professionnels Alexandre Geniez et le champion du monde espoirs Romain Sicard s'Ă©taient dĂ©partagĂ©s pour la victoire finale, remportĂ©e par le premier coureur citĂ©[100].

Références

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  5. Voir dans Paul Perret, Les Pyrénées françaises : L'Adour, la Garonne et le pays de Foix, t. III, Paris, Poitiers, H. Oudin (lire en ligne), p. 428 ainsi que l'article de Marie Louis Desazars de Montgailhard dans la Revue des Pyrénées et de la France méridionale, vol. 6, Toulouse, E. Privat, , p. 432.
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  8. « L’Association VIA 9 communique : après la déviation d’Ax-les-Thermes, une seule solution : l’E9 », La Gazette ariégeoise, consulté le 5 décembre 2009.
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Annexes

Articles connexes

Bibliographie

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  • Ax-les-Thermes, porte de l'Andorre : Guide du touriste et de l'alpiniste dans les vallĂ©es de la Haute-Ariège et des rĂ©gions limitrophes, Ax-les-Thermes, Lacour-OllĂ©, , 95 p. (ISBN 2-7504-1465-2 et 2-7504-1465-2)
  • Paul Perret et Eugène Sadoux, Les PyrĂ©nĂ©es françaises : L'Adour, la Garonne et le pays de Foix, vol. 3, Paris, Bibliothèque nationale de France, Librairie H.Oudin, , 476 p. (lire en ligne), p. 428

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