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1er rĂ©giment de parachutistes d'infanterie de marine

Le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (ou 1er RPIMa) est un régiment parachutiste des troupes de marine faisant partie des forces spéciales de l'armée française et dépendant du commandement des forces spéciales Terre.

1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine
Image illustrative de l’article 1er rĂ©giment de parachutistes d'infanterie de marine
Insigne régimentaire du 1er RPIMa
Image illustrative de l’article 1er rĂ©giment de parachutistes d'infanterie de marine
Insigne de béret du 1er RPIMa

Création 15 septembre 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Troupes de marine
RÎle Forces spéciales

Actions Spéciales Contre-terrorisme Libérations d'otages Extraction de ressortissants Renseignement

Effectif En mai 2 014 : (thĂ©orique) 780 - (rĂ©el) 768[1]
Fait partie de Commandement des forces spéciales terre (COM FST)
Garnison Bayonne
Couleurs Rouge et bleu
Devise Qui ose gagne
Inscriptions
sur l’emblùme
CrĂšte 1942
Libye 1942
Sud-Tunisien 1943
France 1944
Ardennes Belges 1945
Pays-Bas 1945
Indochine 1946-1954
KoweĂŻt 1990-1991
Anniversaire La Saint-Michel
Bazeilles
Équipement VĂ©hicule P4 modĂšle SAS, vĂ©hicule VLRA modĂšle SAS et vĂ©hicule VPS
FourragĂšres - À la couleur du ruban de la lĂ©gion d'honneur
- Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre des TOE
- Aux couleurs du ruban de la croix de l'Ordre de la libération
- Aux couleurs de la Croix de la Valeur militaireavec olive aux couleurs de la médaille militaire
DĂ©corations - LĂ©gion d'honneur
- Ordre de la Libération
- Croix de guerre 1939-1945
6 palmes
- Croix de guerre des Théùtres d'opérations extérieurs
3 palmes
- Croix de la Valeur militaire
3 palmes
- Bronze Star Medal US
- Croix de bronze du Lion des Pays-Bas
- Croix de guerre (Belgique) 1940-1945
- À l'occasion de la commĂ©moration de Bazeilles le 1er septembre 2013 Ă  FrĂ©jus, le 1er RPIMa aura son drapeau dĂ©corĂ© d'une
- 2e Croix de la Valeur militaire au titre de l'Afghanistan, avec palme et recevra la fourragĂšre aux mĂȘmes couleurs
Le régiment est titulaire de
2 citations pour le mĂȘme thĂ©Ăątre l'Afghanistan
Commandant Colonel Foudriat
Commandant historique Capitaine Bergé

Maintenant la tradition des unités de parachutistes SAS de la France libre et d'Indochine, ce régiment est la seule unité en métropole à utiliser la devise « Qui ose gagne » traduite de la devise des SAS britanniques « Who Dares Wins »[2].

Création et différentes dénominations

Fait rare dans l'armée française, la filiation du 1er RPIMa est multiple. Le régiment hérite à la fois de formations des forces aériennes de la France Libre, des troupes coloniales puis des troupes de marine.

Seconde Guerre mondiale
  • , crĂ©ation en Angleterre de la 1re compagnie d'infanterie de l’air (1re CIA) par le capitaine Georges BergĂ©[3].
  • , rattachĂ©e Ă  l’armĂ©e de terre et renommĂ©e 1re compagnie parachutiste.
  • , la compagnie devient le peloton parachutiste du Levant et est Ă  nouveau rattachĂ©e Ă  l'armĂ©e de l'air[4].
  • Ă  Damas, l'unitĂ© devient par changement d'appellation la 1re compagnie de chasseurs parachutistes des FAFL (1re CCP).
  • , l'unitĂ© devient le French Squadron de la brigade britannique SAS du major Stirling.
  • : devient le 1er bataillon d’infanterie de l’air (1er BIA).
  • : nommĂ© 4e bataillon d’infanterie de l’air (4e BIA).
  • : nommĂ© 2e rĂ©giment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4 SAS Regiment.
  • : les rĂ©giments de chasseurs parachutistes passent dĂ©finitivement dans l’ArmĂ©e de terre. Le 3e RCP est dissous et ses effectifs rejoignent le nouveau 2e RCP.
Guerre d'Indochine
  • Les bataillons coloniaux
    • : crĂ©ation Ă  partir des 1er RCP et 2e RCP du 1er bataillon de choc SAS
    • : le bataillon devient 1er bataillon parachutiste SAS
    • : crĂ©ation Ă  partir des 1er RCP et 1er RICAP du 2e bataillon parachutiste SAS
    • : les deux bataillons para SAS sont regroupĂ©s et forment la 1er Brigade parachutiste SAS
    • : devient le 1er bataillon colonial de commandos parachutistes
    • : dissolution du 1er BCCP
    • : crĂ©ation d'un nouveau 1er bataillon colonial de commandos parachutistes
    • : devient 1er groupe colonial de commandos parachutistes
    • : devient 1er bataillon de parachutistes coloniaux
    • : dissolution du 1er BPC
    • : crĂ©ation d'un nouveau 1er bataillon de parachutistes coloniaux (1er BPC)
    • : dissolution du 1er BPC
  • Les brigades coloniales
    • : crĂ©ation en Indochine de la 1re demi-brigade de parachutistes SAS Ă  partir des 1er et 2e bataillons parachutistes SAS
    • : crĂ©ation en Bretagne de la demi-brigade coloniale de commandos parachutistes
    • : la 1re demi-brigade de parachutistes SAS devient 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS
    • , les deux demi-brigades deviennent en Bretagne la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes (1re DBCCP) et en Indochine la 2e DBCCP
    • : la 1re DBCCP devient brigade de parachutistes coloniaux (BPC).
AprĂšs l'Indochine
  • La brigade
  • Le rĂ©giment
    • : crĂ©ation du Centre d'Instruction du 1er rĂ©giment de parachutistes d'infanterie de marine Ă  Bayonne
    • : 1er rĂ©giment de parachutistes d'infanterie de marine, rĂ©giment affectĂ© aux missions spĂ©ciales.
  • Filiation 1940 Ă  1946
    Filiation 1940 Ă  1946
  • Filiation 1946 Ă  1955
    Filiation 1946 Ă  1955
  • Filiation 1955 Ă  2009
    Filiation 1955 Ă  2009

Historique des garnisons, campagnes et batailles

HĂ©ritier de la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes dont les origines remontent Ă  la Seconde Guerre mondiale.
Sous l'impulsion du capitaine Georges BergĂ©, la 1re Compagnie de l'air est crĂ©Ă© en Angleterre le , avec les unitĂ©s de parachutistes du SpĂ©cial Air Service (SAS) (1 CCP/SAS crĂ©Ă© en 1941 en Écosse). Cette compagnie est engagĂ©e de 1942 Ă  1944 en CrĂšte, Libye, Tunisie, Bretagne, Belgique, Pays-Bas, lors de la Bataille des Ardennes puis en Allemagne.
La compagnie est ensuite dissoute puis nommĂ©e demi-brigade de parachutistes SAS de 1946 Ă  1949, puis 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes de 1949 Ă  1955 en Indochine, Hanoi, Nam Định, Plaine des Joncs, Dong KhĂȘ, Hoa-Binh, Cao Báș±ng, Tu-Le, Nasam, LáșĄng SÆĄn, Ðiện BiĂȘn Phủ, puis BPC en AlgĂ©rie de 1955 Ă  1958 Suez, Bizerte, la BCCP dissoute et renommĂ©e de 1959 Ă  1960 GIBPOM puis en 1960 BPCIMa et renommĂ©e en 1962 1er RPIMa qui a la garde de l'emblĂšme des SAS.

Garnisons successives

  • : Ringway (Angleterre).
  • 1941 : Garnison Ă  Beyrouth, puis Ă  Damas.
  • 1942 : Garnison Ă  Kibrit sur le canal de Suez.
  • 1943 : Garnison Ă  Camberley (Royaume-Uni).
  • AprĂšs la guerre retour de la garnison en France.
  • 1960 : CrĂ©ation du 1er RPIMa et garnison Ă  Bayonne.

Seconde Guerre mondiale

  • : crĂ©ation et entraĂźnement Ă  Ringway (Angleterre).
  • : opĂ©ration Savanna, premiĂšre opĂ©ration des FFL en France (embuscade en Bretagne).
  • : opĂ©ration JosĂ©phine B (destruction de six transformateurs de la centrale Ă©lectrique de Pessac).
  • Division en une section affectĂ©e au BCRA, et deux sections envoyĂ©es au Moyen-Orient.
    Équipement parachutiste
  • : embarquement pour le Moyen-Orient, puis garnison Ă  Beyrouth, puis Ă  Damas.
  • : la section est rattachĂ©e aux forces spĂ©ciales des SAS de David Stirling et prend sa garnison Ă  Kibrit (en) sur le canal de Suez.
  • Juin 1942 : les SAS français dĂ©truisent 20 avions allemands en CrĂšte, puis attaquent les aĂ©rodromes de Matouba-Derna, Benina, Barce et Benghazi sur le front libyen.
  • : opĂ©rations en CyrĂ©naĂŻque.
  • Janvier 1943 : harcĂšlement des arriĂšres allemands en Tunisie.
  • Printemps 1943 : repos et entraĂźnement Ă  Camberley (Angleterre).
  • DĂ©but 1944 : entraĂźnement des SAS français en Écosse.
  • Nuit du 5 au : parachutage en Bretagne, 36 parachutistes FFL en 4 groupes (2 sur Plumelec, 2 sur Duault). Un mort au combat Ă  Plumelec le Ă  0 h 40, le caporal Emile BouĂ©tard, probable 1er mort du DĂ©barquement.
  • : combats du maquis de Saint-Marcel, Morbihan et du maquis de Duault, CĂŽtes-d'Armor ; le bataillon (450 hommes parachutĂ©s), avec les FFI (3 000 hommes au total), retient 85 000 Allemands en Bretagne (qui ne peuvent rejoindre la Normandie), et opĂšre sa jonction avec 2 divisions de l'armĂ©e de George Patton le .
  • : raids jusqu’à Bordeaux, PĂ©rigueux (Ă©quipĂ© de jeeps avec mitrailleuses Vickers montĂ©e sur affĂ»t-pied), sur la rive droite de la Loire. Des SAS participent aussi Ă  la libĂ©ration de Paris.
  • : une compagnie fait 3 000 prisonniers allemands.
  • Automne : repos en Champagne.
  • : les 2 rĂ©giments de SAS français dĂ©filent sur les Champs-ÉlysĂ©es Ă  Paris devant le gĂ©nĂ©ral de Gaulle aprĂšs que le 2e RCP a Ă©tĂ© fait Compagnon de la LibĂ©ration et le Premier ministre britannique Winston Churchill.
  • : renfort lors de la bataille des Ardennes.
  • : regroupement en Angleterre.
  • Nuit du 7 au : opĂ©ration Amherst, parachutage aux Pays-Bas. Combats jusqu’au 18.

Guerre d'Indochine

AprÚs un premier séjour de 2 ans, le 1er BCCP devenu en 1951 le 1er BPC quitte l'Indochine le .

Le 1er BPC revient en Indochine en aoĂ»t 1953. En , il participe Ă  l'opĂ©ration Castor (occupation de DiĂȘn BiĂȘn PhĂč). En , il est envoyĂ© Ă  Seno au Moyen Laos pour contrer l'offensive Việt Minh dans la rĂ©gion. DĂ©but mai 1954, la situation Ă  DiĂȘn BiĂȘn PhĂč semble dĂ©sespĂ©rĂ©e. Le bataillon est larguĂ© sur le camp retranchĂ© par petits dĂ©tachements de la taille d'un compagnie : une compagnie dans la nuit du 1er au , 94 hommes dans la nuit du 5 au . Ce seront les derniers renforts envoyĂ©s Ă  DiĂȘn BiĂȘn PhĂč avant la fin de la rĂ©sistance du camp le .

Depuis 1960

Le , le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (CI/1er RPIMa) est créé à Bayonne. Il est l'unité d'instruction des engagés parachutistes. Avec la professionnalisation des régiments parachutistes, ceux-ci prennent en main la formation de leur personnel. Le 1er RPIMa mute en s'orientant vers le renseignement et l'action.

En 1976 est créé le Groupement Opérationnel (GO) comptant environ 150 officiers et sous-officiers[5] qui est employé par le service Action du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, services spéciaux français). Le GO participe notamment à l'assistance au régime zaïrois contre une rébellion en 1977[6] et à l'opération Caban (renversement de Bokassa en Centrafrique en 1979). Il est dissous en 1981.

Le 1er RPIMa se recentre sur des missions moins secrĂštes, en regroupant les dĂ©tachements d'assistance opĂ©rationnelle (DAO) qui assistent des forces alliĂ©es notamment en Afrique. Il se spĂ©cialise par ailleurs comme unitĂ© de recherche humaine (reconnaissance) en fournissant des unitĂ©s de recherche de corps d'armĂ©e (URCA) aux corps d'armĂ©e (le 13e RDP ayant le mĂȘme rĂŽle au niveau de la 1re armĂ©e). Il assure Ă©galement l'entraĂźnement tactique des commandos de recherche et d'action dans la profondeur (CRAP) de la 11e division parachutiste. Le 1er RPIMa participe Ă  l'opĂ©ration Manta au Tchad Ă  partir de 1983 et Ă  l'opĂ©ration Oside aux Comores en 1989[7].

Pendant la guerre du Golfe (1991), trois détachements du 1er RPIMa sont engagés indépendamment dans la division Daguet :

  • un dĂ©tachement de liaison et de protection rapprochĂ©e auprĂšs du gĂ©nĂ©ral Michel Roquejeoffre Ă  Riyad ;
  • le 1er groupement commando parachutiste (GCP) formĂ© d'un Ă©lĂ©ment de commandement et de quatre Ă©quipes du 1er RPIMa et de six Ă©quipes CRAP fournies par les autres rĂ©giments de la 11e division parachutiste. Deux parachutistes du 1er RPIMa sont tuĂ©s et une dizaine blessĂ©s - dont le commandant du rĂ©giment - par l'explosion de sous-munitions non-dĂ©tonĂ©es dans le fort d'As Salman le ;
  • un second groupement formĂ© de trois Ă©quipes du 1er RPIMa et cinq Ă©quipes CRAP d'autres rĂ©giments parachutistes pour la reprise de l'ambassade de France Ă  KoweĂŻt City le .

En 1992, le 1er RPIMa est affecté pour emploi au commandement des opérations spéciales (COS) nouvellement créé. En 1997, il quitte la 11e division parachutiste pour intégrer le groupement spécial autonome (GSA)[8], qui est devenu le commandement des forces spéciales terre (COM FST).

Depuis cette date, le rĂ©giment participera aux diffĂ©rentes opĂ©rations menĂ©es par le COS et l'armĂ©e française. Parmi elles, on peut citer les interventions dans les Balkans (en 1995 et 1999 pour capturer des criminels de guerre), l'Afghanistan (opĂ©ration ArĂšs) ou encore le Sahel avec en point d'orgue l'opĂ©ration Serval au Mali. Durant ces actions, le 1er RPIMa mettra en Ɠuvre bon nombre de ses compĂ©tences : libĂ©ration d'otages, Ă©vacuation de ressortissants, patrouille longue distance....

Morts du régiment en missions et opérations extérieures depuis 1981

La liste dĂ©bute en 1981, annĂ©e de restructuration du 1er RPIMa, oĂč il cesse d'ĂȘtre le bras armĂ© du service Action de la DGSE.

Grade Nom Année du décÚs Opération extérieure
Chef de bataillon Paul Rhodes 1985 Liban
Caporal Pascal Pouillard 1988 CĂŽte d'Ivoire
Sergent-chef Bertrand Rameau 1990 Comores
Sergent Yves Schmitt 1991 Irak
Caporal-chef Éric Cordier 1991 Irak
Sergent-chef Damien Guiard 1994 Burundi
Caporal Murat Yagci 2004 Afghanistan
Sergent-chef Éric Bury 2005 Cîte d'Ivoire
Sergent-chef Sylvain Lantenois 2005 CĂŽte d'Ivoire
Caporal-chef CĂ©dric Crupel 2005 Afghanistan
Adjudant-chef Joël Gazeau 2006 Afghanistan
Caporal-chef David Poulain 2006 Afghanistan
Adjudant Gilles Polin 2008 Soudan
Sergent Stéphane Duval 2013 Mali

Traditions

Saint Michel : rĂ©giment parachutiste, le 1er RPIMa cĂ©lĂšbre chaque annĂ©e, le , le saint patron des parachutistes. Cette cĂ©lĂ©bration donne lieu Ă  des manifestations diverses (messe, prise d'armes, repas de corps, etc.) avec la prĂ©sence des anciens. 31 aoĂ»t 1870 : l'infanterie de marine commĂ©more les combats de Bazeilles. Bazeilles est devenu le symbole des troupes de marine. L'anniversaire de Bazeilles est commĂ©morĂ© chaque annĂ©e dans tous les corps de troupe de France et d'Outre-mer et sur les lieux mĂȘmes de la bataille.

Devise

« Qui ose gagne », traduction de la devise anglaise des SAS britanniques « Who Dares Wins »

Insigne et béret

  • Insigne

« Cercle d’argent de centre bleu ciel Ă  un parachute blanc soutenant la pointe d’une flĂšche rouge, le tout brochant sur une Ă©pĂ©e basse gardĂ©e d’or. L’inscription « S.A.S. » et « Qui ose gagne » sur le cercle et le chiffre 1 sur le parachute.

  • BĂ©ret

Depuis le , sur décision du général commandant les Forces Spéciales Terre et accord du CEMAT, le 1er RPIMa a repris le béret amarante des SAS de la Seconde Guerre mondiale avec l'insigne SAS, mais avec la devise en français.


  • Insignes
  • Insigne de la 1re compagnie de chasseurs parachutistes.
    Insigne de la 1re compagnie de chasseurs parachutistes.
  • Insigne du 2e RCP, des 1er BCCP SAS et 1er BPC.
    Insigne du 2e RCP, des 1er BCCP SAS et 1er BPC.
  • Insigne du 1er BCCP.
    Insigne du 1er BCCP.
  • Brevet parachutiste.
    Brevet parachutiste.
  • Insigne de bĂ©ret parachutiste des TDM, portĂ© de 1957 Ă  1962 et de 1971 Ă  2017.
    Insigne de béret parachutiste des TDM, porté de 1957 à 1962 et de 1971 à 2017.
  • Insigne de bĂ©ret parachutiste des TDM portĂ© de 1963 Ă  1971.
    Insigne de béret parachutiste des TDM porté de 1963 à 1971.
  • Insigne de bĂ©ret du 1er RPIMa « Qui ose gagne », depuis le 11 avril 2017.
    Insigne de béret du 1er RPIMa « Qui ose gagne », depuis le 11 avril 2017.
  • Insigne d'Ă©paule droite de la Brigade des Forces spĂ©ciales.
    Insigne d'épaule droite de la Brigade des Forces spéciales.
  • Insigne d'Ă©paule gauche des troupes de marine.
    Insigne d'Ă©paule gauche des troupes de marine.
  • DĂ©filĂ©s
  • Garde du drapeau du 1er RPIMa.
    Garde du drapeau du 1er RPIMa.
  • DĂ©filĂ© des compagnies du 1er RPIMa.
    Défilé des compagnies du 1er RPIMa.

Drapeau

Le drapeau des SAS français fut l'emblÚme allié le plus décoré au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Drapeau du 1er rĂ©giment de parachutistes d'infanterie de marine

BĂ©ret rouge (amarante) des paras des TDM

Les inscriptions suivantes figurent peintes en lettres d'or sur les soies du drapeau du 1er RPIMA en mémoire des campagnes passées du régiment :

DĂ©corations

Il s'agit de l'une des unités françaises les plus décorées de la seconde guerre mondiale.

  • Croix de la LĂ©gion d'honneur[11].
  • Ordre de la LibĂ©ration en tant qu'hĂ©ritier des traditions du 2e RĂ©giment de chasseurs parachutistes de l'ArmĂ©e de l'air, il porte la dĂ©coration remise le des mains du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, sous l'Arc de Triomphe Ă  Paris au 2e RĂ©giment de chasseurs parachutistes de l' ArmĂ©e de l' Air[12].
  • Croix de guerre 1939-1945 avec 6 palmes.
  • Croix de guerre des ThĂ©Ăątres d'opĂ©rations extĂ©rieurs (TOE) avec 3 palmes.
  • Croix de la Valeur militaire avec 3 palmes. Une premiĂšre palme remise le au titre de l'opĂ©ration Pamir en Afghanistan. Une seconde palme remise le toujours au titre de l'Afghanistan. Le rĂ©giment ainsi titulaire de 2 citations avec palmes pour le mĂȘme thĂ©Ăątre d'Afghanistan se voit recevoir Ă  cette occasion la fourragĂšre aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire. Une troisiĂšme palme remise le au titre de l'opĂ©ration Serval au Mali. Par arrĂȘtĂ© du ministre des armĂ©es en date du 15 novembre 2022, le 1er rĂ©giment de parachutistes d’infanterie de marine, titulaire de deux citations Ă  l’ordre de l’armĂ©e comportant l’attribution de la croix de la Valeur militaire au titre de ses missions accomplies au Sahel de 2013 Ă  2015, est autorisĂ© Ă  porter l’agrafe « Sahel » sur la croix de la Valeur militaire de son drapeau.
  • Bronzen Leeuw (Lion de Bronze des Pays-Bas).

Les Cadres et personnels du régiment portent 4 fourragÚres :

  • La fourragĂšre aux couleurs de la LĂ©gion d'honneur 2e rĂ©giment de chasseurs parachutistes.
  • La fourragĂšre aux couleurs de la Croix de guerre des TOE 1re bataillon de parachutistes coloniaux.
  • La fourragĂšre aux couleurs de la Valeur Militaire.
  • La fourragĂšre aux couleurs de la Croix de la libĂ©ration (depuis le ). (celle du 2e RCP ; voir la liste des Compagnons de la LibĂ©ration).

Chefs de corps

Seconde guerre Mondiale

Compagnies et bataillons parachutistes
  • 1940 - 1942 Capitaine BergĂ©*** (1re CIA / 1re CCP)
  • 1942 - 1943 Capitaine Lambert (1re CIA)
  • 1942 - 1943 Capitaine Jordan** (2e CIA)
  • 1943 - 1943 Lieutenant-colonel Fourcault (1er BIA)
  • 1943 - 1944 Commandant Bourgouin* (4e BIA)
2e RCP

Guerre d'Indochine

Demi brigades d'Indochine de parachutistes SAS
Demi brigade coloniale de commandos parachutistes
Prise d'arme
1er bataillon de choc SAS
  • 1946 - 1947 Chef d'escadron Mollat
1er bataillon parachutiste SAS puis 1er bataillon colonial de commandos parachutistes
  • 1947 - 1948 Capitaine Ducasse
2e bataillon de choc SAS
  • 1946 - 1947 Commandant de Maurepas
1er bataillon colonial de commandos parachutistes
  • 1949 - 1950 Chef de bataillon Portal
  • 1950 - 1951 Chef de bataillon Dubois
  • 1951 - 1951 Chef de bataillon Fourcade
  • 1951 - 1952 Capitaine Moretti
1er bataillon de parachutistes coloniaux
  • 1953 - 1954 Chef de bataillon Souquet
  • 1954 - 1954 Capitaine Penduff
  • 1954 - 1954 Capitaine Bazin de Bezons
  • 1954 - 1954 Capitaine Cogno Bourdieu
  • 1954 - 1954 Chef de bataillon Charlet
  • 1954 - 1955 Chef de bataillon Moniez
  • 1954 - 1954 Capitaine Ferrano

Guerre d'Algérie

Brigade des parachutistes coloniaux
Brigade Ă©cole des parachutistes coloniaux
Brigade de parachutistes d'outre-mer
* 1958 Colonel Fourcade
Brigade parachutiste d'infanterie de marine
  • 1960 - 1961 Colonel Lemire
  • 1961 - 1961 Colonel Cabestan
1er RPIMa
  • 1960 - 1962 Colonel MouliĂ© (***)
  • 


Depuis 1962

1er RPIMa
  • 1962 - 1965 colonel Florentin
  • 1965 - 1967 colonel Mantes
  • 1967 - 1970 colonel de Braquilanges
  • 1970 - 1972 colonel Dorandeu
  • 1972 - 1974 colonel Hovette
  • 1974 - 1976 colonel de Noray
  • 1976 - 1978 colonel Franceschi (****)
  • 1978 - 1980 colonel Briancon Rouge
  • 1980 - 1982 lieutenant colonel Norlain
  • 1982 - 1984 colonel Messana
  • 1984 - 1986 colonel Huchon
  • 1986 - 1988 colonel Landrin (#)
  • 1988 - 1990 colonel Rigot
  • 1990 - 1992 colonel Rosier (***)
  • 1992 - 1994 colonel Tauzin(****)
  • 1994 - 1996 colonel Cherreau (#)
  • 1996 - 1998 colonel Stoltz(****)
  • 1998 - 2000 colonel Nebout (***)
  • 2000 - 2002 colonel De Turckheim
  • 2002 - 2004 colonel Rastouil
  • 2004 - 2006 colonel GrĂ©goire de Saint-Quentin (#)
  • 2006 - 2008 colonel Harivongs
  • 2008 - 2010 colonel Vidaud
  • 2010 - 2012 colonel Baratz
  • 2012 - 2014 colonel Laurentin
  • 2014 - 2016 colonel Michel Delpit
  • 2016 - 2018 colonel Bos
  • 2018 - 2020 colonel Cutajar
  • 2020 - 2022 colonel de Monicault
  • 2022 - 2024 colonel Foudriat

[13]


Passation de commandement des colonels
Les colonels Harivongs et Vidaud

(*) Officier qui devint par la suite député.
(**) Officier qui devint par la suite ambassadeur.
(***) Officier qui devint par la suite général de brigade.
(****) Officier qui devint par la suite général de division.
(#) Officiers qui devinrent généraux par la suite.


Personnalités ayant servi au sein du régiment

Le régiment aujourd'hui

Pour rejoindre le prestigieux rĂ©giment du 1 er RPIMA, les candidats devront se plier Ă  une longue et exigeante sĂ©lection. Peu importe leur origine, civil, ou militaire, ils devront suivre et rĂ©ussir une formation commune, sur plusieurs mois, voire plus d’une annĂ©e.

Un bon niveau sportif est également attendu des candidats : un palier 10 au Luc léger, et un minimum de 15 tractions sont attendus en moyenne.

Par la suite, les participants devront effectuer obligatoirement une PMPFS, ou Préparation Militaire des Forces Spéciales, se tenant sur 15 jours à Pau.

Cette préparation donne lieu à un classement permettant au recruteur de sélectionner les candidats qui rejoindront la prochaine incorporation au régiment.

Chacun des engagés sera également convoqué au DEI - ou Département Evaluation Information, afin de passer un entretien avec la cellule recrutement du 1 er RPIMA.

A l’issue de cette premiĂšre phase de sĂ©lection, les volontaires rejoindront, ou non, le rĂ©giment Ă  Bayonne, pour entamer leur classe.

voir : https://entrainement-militaire.fr/blogs/parcours-de-militaire/1-er-rpima-rejoindre-les-forces-speciales-francaise

La formation de base est la formation « SAS » (pour « stick action spĂ©ciale[15] Â», anciennement RAPAS pour « recherche aĂ©roportĂ©e et action spĂ©ciale ») qui dure 22 semaines et dĂ©marre traditionnellement au dĂ©but du mois de fĂ©vrier. Cette formation leur donne la qualification de base du rĂ©giment.

AprÚs une période probatoire, les personnels brevetés SAS suivent des formations de spécialité complémentaire en fonction des postes à pourvoir et de leurs capacités :

  • « CTLO » (Contre-terrorisme et libĂ©ration d'otages),
  • «THP» (Tireurs de haute prĂ©cision),
  • « GDC » (gardes du corps),
  • « PATSAS » (patrouilles SAS, spĂ©cialisĂ©es dans le combat motorisĂ© tout-terrain),
  • Chuteurs « OPS » et « SOTGH » (saut opĂ©rationnel Ă  trĂšs grande hauteur),
  • « SAS PO » (SAS plongeur offensif),
  • Équipier SAS spĂ©cialisĂ© jungle (formĂ© au Centre d'instruction de la guerre dans la jungle de Manaus au BrĂ©sil),
  • Équipier SAS spĂ©cialisĂ© montagne, etc.

La citadelle Général Bergé de Bayonne, du nom de l'officier créateur des parachutistes de la France Libre et des SAS français, accueille aussi réguliÚrement des unités étrangÚres des forces spéciales dans le cadre d'échanges de compétences.

Subordinations

Le 1er RPIMa fait partie du commandement des forces spéciales Terre.

Composition

L'effectif théorique du régiment en 2020 est de 900 militaires répartis en 26 sticks actions spéciales (SAS) regroupant une douzaine de personnes chacun et sécables en deux équipes SAS.

Depuis 2011, Le 1er RPIMa s'organise autour des unités suivantes[16] :

  • Les capacitĂ©s de la 1re compagnie SAS sont particuliĂšrement tournĂ©es vers « les techniques rares de la 3e dimension et les actions subaquatiques ou de surface en eaux intĂ©rieures ».
  • La 2e compagnie SAS est spĂ©cialisĂ©e dans « les milieux extrĂȘmes comme la jungle, la montagne, le grand froid ainsi que dans le sabotage et le franchissement vertical ».
  • La 3e compagnie SAS met en Ɠuvre des « patrouilles motorisĂ©es SAS (PATSAS) spĂ©cialisĂ©es dans les actions de reconnaissance et de destruction dans la profondeur combinant autonomie et puissance de feu ».
  • La 4e compagnie SAS est spĂ©cialisĂ©e dans « la reconnaissance, l'acquisition et l'action autonome dans le milieu urbain avec du renseignement Ă  fin d'action et opĂ©rations banalisĂ©es Ă  trĂšs faible empreinte ».
  • La compagnie d’instruction assure la formation initiale ainsi que les cursus de formation SAS. La cellule instruction spĂ©cialisĂ©e dispense les stages de perfectionnement, tireur d’élite, contre-terrorisme, protection rapprochĂ©e, etc.
  • La compagnie de commandement et de logistique est l’unitĂ© de soutien du rĂ©giment. Son personnel est formĂ© spĂ©cifiquement pour soutenir les sticks action en opĂ©ration.

Chaque compagnie a sa spĂ©cialitĂ©. Ainsi la 1re compagnie regroupe les plongeurs offensifs et chuteurs opĂ©rationnels Ă  trĂšs grande hauteur. Quant Ă  la 2e compagnie, son pĂŽle d'excellence se situe dans les combats en milieux extrĂȘmes comme la forĂȘt Ă©quatoriale ou les zones de hautes montagnes. La 3e compagnie de combat est quant Ă  elle spĂ©cialisĂ©e dans les patrouilles SAS sur vĂ©hicules lĂ©gers armĂ©s (tradition des jeeps armĂ©es SAS 1942-1945). Enfin, la 4e compagnie de combat est quant Ă  elle spĂ©cialisĂ©e dans les Actions SpĂ©ciales en Milieu Urbain (ASMU) et comprend les GDC, CTLO, THP (Tireurs Haute PrĂ©cision) et opĂ©rateurs drones.

Missions

Les missions accomplies par le 1er RPIMa sont semblables aux missions accomplies par toutes unités de forces spéciales type « armée de terre »

  • Reconnaissance profonde
  • Destruction d'objectifs stratĂ©giques
  • EntraĂźnement de forces armĂ©es Ă©trangĂšres, guerilla / contre guerilla
  • Protection de personnalitĂ©s en environnement de conflit « haute intensitĂ© ».
  • LibĂ©ration d'otages
  • Contre-terrorisme
  • Capture ou neutralisation de HVT (high value target)
  • Évacuation de ressortissants

VĂ©hicules

  • VĂ©hicule lĂ©ger Peugeot P4 SAS
  • VĂ©hicule lĂ©ger VLRA SAS
  • VPS
  • VPS 2
  • Land-Rover Discovery 3 blindĂ© affectĂ© au service de protection rapprochĂ©e

Armement

Liste non exhaustive, de plus la plupart de ces armes sont modifiées à l'intérieur comme à l'extérieur pour une meilleure utilisation.

Culture populaire

  • Dans la sĂ©rie Le Bureau des lĂ©gendes, le colonel Marc LaurĂ©, dit « MAG » (Moule Ă  gaufres), le directeur du Renseignement, est un ancien du 1er Rpima

Notes et références

  1. Daniel Reiner, Jacques Gautier, Gérard Larcher, « Le renforcement des forces spéciales françaises, avenir de la guerre ou conséquence de la crise ? », sur Sénat français, (consulté le ).
  2. Le 2e RPIMa, régiment outre-mer de Forces armées de la Zone Sud de l'océan Indien (FAZSOI) basé sur l'ile de la Réunion, dispose aussi de cette devise inscrite sur son insigne régimentaire.
  3. In Paras de la France libre, page 21.
  4. In Histoire des parachutistes français, page 13.
  5. « Ordre du jour de la Saint-Michel 2008 », Bulletin de liaison des Parachutistes Coloniaux et d'Infanterie de Marine, no 30,‎ , p. 23-24 (lire en ligne).
  6. Jean-Pierre Chastenet, « La 31e Brigade Parachutiste ZaĂŻroise », Bulletin de liaison des Parachutistes Coloniaux et d'Infanterie de Marine, no 28,‎ , p. 31 (lire en ligne).
  7. Jacques Rosier et Étienne LeclĂšre (dir.), Les Forces spĂ©ciales françaises dans la guerre du Golfe 1991, p. 11, 56-62.
  8. Jacques Rosier et Étienne LeclĂšre (dir.), Les Forces spĂ©ciales françaises dans la guerre du Golfe 1991, passim.
  9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  10. "Édition Chronologique no 45 du 29 octobre 2010". Le MinistĂšre de la DĂ©fense instruction no 1515/DEF/EMA/OL/2 du 23 septembre 1983, modifiĂ©e, sur les filiations et l'hĂ©ritage des traditions des unitĂ©s; dĂ©cision no 010318/DEF/CAB/SDBG/CPAG du 15 juillet 2008 portant crĂ©ation d'une commission des emblĂšmes. Art 1er. L'inscription « KoweĂŻt 1990-1991 » est attribuĂ©e aux drapeaux et Ă©tendards des formations des armĂ©es Ă©numĂ©rĂ©es ci-dessous. 2e R.E.I, 1er R.E.C, 6e R.E.G, 3e R.I.Ma, 1er R.P.I.Ma, 11e R.A.Ma, 4e RĂ©giment de dragon, 1er RĂ©giment de Spahis, 6e RĂ©giment de Commandement et de Soutien, 1er R.H.C, 3e R.H.C, puis les formations de l'ArmĂ©e de l'Air les 5e, 7e, 11e escadre de chasse, la 33e escadre de reconnaissance et les 61e et 64e escadre de transport. Le prĂ©sent arrĂȘtĂ© sera publiĂ© au Bulletin officiel des armĂ©es, HervĂ© Morin.
  11. CollectivitĂ© dĂ©corĂ©es de la LĂ©gion d’honneur, 1er brigade de parachutistes coloniaux - Ordre de la LĂ©gion d’honneur, France-Phaleristique.com.
  12. « Le 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l'Armée de l'Air », sur www.ordredelaliberation.fr/, (consulté le ).
  13. Nominations au Journal officiel de la République française
  14. Chancellerie de l'Ordre de la Libération.
  15. Olivier Suchet, « La « 3D Â» au cƓur des opĂ©rations spĂ©ciales », Fantassins, no 29,‎ automne-hiver 2012, p. 44 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  16. .

Bibliographie

  • Collectif, Histoire des parachutistes français, SociĂ©tĂ© de Production LittĂ©raire, 1975.
  • Colonel Roger Flamand, Paras de la France libre, Paris, Presses de la Cite, , 316 p. (ISBN 978-2-258-00036-0).
  • Henry Corta (prĂ©f. Martial Valin), Les BĂ©rets rouges, Amicale des Anciens parachutistes SAS (Impr. Louvre), (OCLC 458923566).
  • Jacques Rosier (dir.) et Étienne LeclĂšre (dir.) (photogr. Bernard Sidler), Les Forces spĂ©ciales françaises dans la guerre du Golfe 1991, Paris, Éditions LBM, , 256 p. (ISBN 978-2-915347-85-2, lire en ligne).
  • Patrick Manificat, Les centurions d'Alexandre : carnet de route du bras armĂ© des services spĂ©ciaux français, 1975-1981, Paris, Histoire & Collections, , 276 p. (ISBN 978-2-35250-507-5)

Voir aussi

Unités comparables

Articles connexes

Liens externes

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