Transports en région Occitanie
Selon l'ARAFER, l'Occitanie compte 3932 kilomètres de réseau ferré (voies principales) dont 3 % de LGV et 141 543 kilomètres de réseau routier dont 1 % d'autoroutes[1].
La région compte, selon l'ARAFER[1]:
- 39 villes desservies par un service routier librement organisé
- 1403 villes desservies par un service routier conventionné
- 242 villes desservies par un service ferroviaire conventionné
- 26 villes desservies par un service ferroviaire commercial
- 8 villes desservies par un service aérien
RĂ©seau routier
Sécurité routière
En région Occitanie, la sécurité routière est un enjeu important. Dans la seule ville de Toulouse, 445 accidents corporels se sont produits en 2015, conduisant outre les blessés ayant nécessité l'intervention des secours, au décès de onze personnes[2].
Les rues les plus dangereuses sont: la rocade Arc-en-Ciel, les allées Jean-Jaurès, l'avenue de Lardenne, les boulevards d'Arcole, de Strasbourg, Carnot et Lascrosses, l'avenue des États-Unis, l'échangeur de Sesquières et l'avenue Salvador-Allende, la rue de Metz, la rue de la République et l'avenue Étienne-Billières[2].
Autoroutes
- A9 - E15 - E80 (La Languedocienne, La Catalane : Orange - Frontière espagnole)
- A20 - E9 (L'Occitane : Vierzon - Montauban, puis Toulouse par A62)
- A54 - E80 (La Camarguaise : Nîmes - Salon-de-Provence)
- A61 - E80 (Autoroute des Deux-Mers : Narbonne - Toulouse)
- A62 - E72 (Autoroute des Deux-Mers : Toulouse - Bordeaux)
- A64 - E80 (La Pyrénéenne : Toulouse - Bayonne)
- A66 - E9 (Toulouse - Pamiers)
- A68 (Autoroute du Pastel : Toulouse - Albi)
- A75 - E11 (La MĂ©ridienne : BĂ©ziers - Clermont-Ferrand)
- A620 (Périphérique ouest de Toulouse)
- A621 (Fil d'Ariane : Toulouse - AĂ©roport de Toulouse-Blagnac)
- A624 (Toulouse - Colomiers)
- A645 (A64 - Montréjeau)
- A680 (A68 - Verfeil)
- A709 - E15 - E80 (Fabrègues - Saint-Brès)
- A750 (Ceyras - Montpellier)
Routes nationales
- RN 20 - E9 : Pamiers - Espagne
- RN 21 : Limoges - Lourdes
- RN 22 : L'Hospitalet-près-l'Andorre - Andorre
- RN 88 : Lyon - Albi
- RN 100 : Avignon - Remoulins
- RN 106 : Nîmes - Balsièges
- RN 112 : Mazamet - Castres
- RN 116 : Perpignan - Espagne
- RN 122 : Aurillac - Figeac
- RN 124 : Toulouse - Mont-de-Marsan
- RN 125 : Montréjeau - Espagne
- RN 126 : Toulouse - Castres
- RN 224 : L'Isle-Jourdain - Blagnac
- RN 320 : L'Hospitalet-près-l'Andorre - Porté-Puymorens
- RN 524 : Langon - RN 124
- RN 580 : Bagnols-sur-Cèze - A9
Traversée des Pyrénées
Passage de la frontière franco-espagnole :
Anciens réseaux routiers
Les réseaux routiers de la région sont documentés avec précisions dès la Carte de Cassini.
Parmi ces réseaux, au départ de Toulouse, on trouve notamment les chemins suivants[3]:
- en remontant la Garonne: Toulouse, Muret, Saint-Martory, Saint-Gaudens (en particulier, le tronçon entre Noé et Martre est parfaitement rectiligne sur 27 kilomètres, mais cette ligne droite est moins longue que celle de la Via Aemilia) ;
- en remontant le Touch: Toulouse, Saint-Lys, Sainte-Foy, Samatan, Lombez ;
- L'Isle-Jourdain, Gimont, Aubiet, Auch ;
- en descendant la Garonne: Toulouse, Castelnau-d'Estrétefonds, Grisolles, Montauban / Castelsarrasin ;
- Toulouse, Gaillac, Albi ;
- Toulouse, Lanta, Caraman, Revel ;
- Toulouse; Lavaur, Castres, Saint-Pons ;
- vers la mer: Toulouse, Castanet-Tolosan, Villefranche, Castelnaudary ; Carcassonne, LĂ©zignan, Narbonne.
La carte de Cassini montre des chemins qui sont alignés : actuelle avenue des États-Unis (vers Paris) en prolongation de l'actuelle avenue de l'URSS (vers Narbonne).
De même, elle situe Carcassonne à la croisée des chemins alignés : Villegly-Maquens (axe Béziers-Limoux) et Toulouse-Narbonne.
Profil nouveau: l'A64, de Bayonne Ă Toulouse
Le point le plus haut de l'autoroute, 630 m environ, se situe sur le plateau de Lannemezan, près de la sortie 16.
Transports en commun
Transports urbains
Ville | MĂ©tro | Tramway | Bus | RĂ©seau ferroviaire | Autres |
---|---|---|---|---|---|
Toulouse |
|
| |||
Montpellier |   1   2   3   4  | ||||
Nîmes | |||||
Perpignan | |||||
BĂ©ziers | |||||
Montauban |
LiO : réseau régional des transports publics d'Occitanie
LiO, crée le , et mis en service en , est un service qui intègre la TER Occitanie pour fournir un service régional des transports collectifs unique présent dans les 13 départements de la région[4].
Ce service régional concerne les lignes régulières d’autocars interurbains, les lignes de transports scolaires, les services ferroviaires régionaux (le TER) et les Pôles d’échanges multimodaux (PEM).
AĂ©roports
La région compte dix aéroports et une trentaine d'aérodromes :
- Toulouse-Blagnac
- Brive-Souillac (en bordure avec la région Nouvelle-Aquitaine)
- Castres-Mazamet
- Rodez-Aveyron
- Tarbes-Lourdes-Pyrénées
- Montpellier-Méditerranée
- Carcassonne-Sud de France
- Perpignan-Sud de France
- BĂ©ziers-Cap d'Agde
- Nimes-Alès-Camargue-Cévennes
- Carte des aéroports et principaux aérodromes de la région
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Réseau ferré
En , la région Occitanie a organisé à Toulouse les États généraux du rail et de l'intermodalité. Pour la présidente de la région organisatrice, « C'est la plus grande concertation régionale jamais organisée sur la mobilité en France » Elle a d'ailleurs indiqué souhaiter refonder un service public régional des transports accessible à tous et partout. Ces États généraux ont défini dix sujets[5]:
- le mise en service des Regio 2N plus performants
- l'harmonisation de la tarification et le billet intermodal
- l'adaptation de l'offre TER:
- avec des lignes prioritaires : Alès-Bessèges ; Carcassonne-Quillan ; Montréjeau-Luchon ; Le Train Jaune ; Rive droite du Rhône ; Rodez-Sévérac
- avec des adaptations: choix des horaires, des fréquences, des correspondances entre train (TER, TGV, TET) ou entre mode (autocar, réseau urbain) et l’adaptation du matériel roulant au nombre d’usagers à transporter.
- avec les relations ferroviaires entre métropoles et agglomérations, comme sur les trajets Toulouse / Montpellier / Nîmes et Toulouse / Perpignan.
- suppression des doublons avec les offres ferroviaires et routières existantes
- développement des pôles d'échanges multimodaux
- accessibilité des services ferroviaires et routiers
- pour la grande vitesse, la région soutient les lignes GPSO (LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax-Espagne), et de la ligne nouvelle Montpellier-Béziers-Perpignan, ainsi que l'accélération de la ligne Toulouse et Carcassonne.
- la question des Trains d'Équilibre du Territoire
- le fret ferroviaire
Lignes importantes
TER Occitanie
Le TER Occitanie est le réseau de lignes TER qui couvre la région administrative Occitanie, autorité organisatrice de transports depuis le . Ce réseau est le résultat de la fusion des anciens réseaux TER Midi-Pyrénées et TER Languedoc-Roussillon propres aux anciennes régions.
Le TER Occitanie a connu en , avec les anciens réseaux TER, une fréquentation de 21 millions de voyageurs sur les 543 trains des 20 lignes ferroviaires et 43 lignes par autocar du réseau, circulant sur un réseau ferroviaire de 2 514 km et entre 274 gares et points d'arrêt. Le nombre de voyageurs par moyenne journalière est de 56 000 environ, ce qui équivaut à 3,66 voyages par habitant et par an[6].
Notes et références
- « Fiches régionales interactives », sur arafer.fr.
- .Cyril Doumergue, « Les points noirs de la circulation à Toulouse », La Dépêche du Midi, 19 septembre 2016.
- Carte de Cassini. Lien sur géoportail
- « Découvrez « liO », le nouveau réseau régional des transports publics d’Occitanie », sur https://www.laregion.fr, (consulté le )
- http://www.objectifgard.com/2016/12/14/region-etats-generaux-du-rail-et-de-lintermodalite-10-chantiers-prioritaires/
- « La carte du réseau », sur La Région Occitanie (consulté le ) et « Journal de la région Occitanie N°5 (Janvier 2017) », sur La Région Occitanie (consulté le ). La région compte 5 730 753 habitants pour une superficie de 72 724 km2.