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Remoulins

Remoulins [ʁəmulɛ̃], en occitan Remolins (qui veut dire « Tourbillons »), est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie. Elle se situe à 21 km de Nîmes par la RN86 (24 km par l'autoroute A9) et à 20 km d'Avignon par la départementale D6100. Ses habitants se nomment les Remoulinois. C'était aussi la capitale de la cerise jusqu'aux inondations de 2002 où beaucoup de terres de cerisiers ont été dévastées.

Remoulins
Remoulins
Vestiges des remparts de Remoulins devant l'église
Blason de Remoulins
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes du Pont du Gard
(siège)
Maire
Mandat
Nicolas Cartailler
2020-2026
Code postal 30210
Code commune 30212
Démographie
Population
municipale
2 255 hab. (2020 en diminution de 3,51 % par rapport à 2014)
Densité 274 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 25″ nord, 4° 33′ 52″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 122 m
Superficie 8,24 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montfrin
(ville-centre)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Redessan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Remoulins
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Remoulins
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Remoulins
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Remoulins
Liens
Site web remoulins.fr
    Grotte de la Salpêtrière à proximité du Pont du Gard.

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le canal d'irrigation de Remoulins à Tarascon, la Valliguière et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« le Gardon et ses gorges » et les « gorges du Gardon ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Remoulins est une commune rurale qui compte 2 255 habitants en 2020. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Montfrin et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Remoulinois ou Remoulinoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont suspendu, inscrit en 1939, la porte de Remoulins, inscrite en 1949, l'aqueduc de Remoulins, inscrit et classé en 1979, le château de Rabasse, inscrit en 1996, l'aqueduc de Nîmes, inscrit en 1998, et l'église Notre-Dame-de-Bethléem, inscrite en 2000.

    Géographie

    Localisation

    La commune, traversée par le Gardon ou Gard, est située à 22 km d'Avignon et à 34 km d'Orange. Plus en amont sur la commune de Vers-Pont-du-Gard, l'aqueduc romain de Nîmes franchit la rivière sur le Pont du Gard. Le Gardon a découpé sa vallée dans le massif calcaire urgonien. Remoulins est située dans une région de climat méditerranéen, relativement chaud et humide, la pluviométrie étant importante d'octobre à novembre.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le Bassin Rhône-Méditerranée-Corse.

    La commune est traversée par le Gardon, cours d'eau naturel non navigable de 127,6 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Martin-de-Lansuscle et se jette dans le Rhône au niveau de la commune de Vallabrègues[1].

    La crue du a atteint la cote 7,50 m, soit 23,89 NGF. La crue centennale de 2002 a été fixée au niveau 24,80 NGF, soit la côte de 8,40 m avec un débit estimé entre 5000 et 7 000 m3/s. Le Gardon était franchi à Remoulins par un bac jusqu'à la construction du premier pont suspendu en 1830 par l'ingénieur Marc Seguin, auteur, notamment, de nombreux ponts suspendus sur le Rhône dans la même période. Les piles, colonnes cannelées et guérites d'entrées de cet ancien pont de style néoclassique sont inscrites à la liste des monuments historiques.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 18,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 738 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15].

    La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[16] - [17].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19] :

    • « le Gardon et ses gorges », d'une superficie de 7 009 ha, présentant une importante diversité des habitats et des espèces. Les nombreuses grottes permettent d'accueillir une bonne diversité de Chiroptères. Dans les gorges, se trouvent des formations de Chênes verts peu perturbées avec des espèces particulièrement rares (Cyclamen des Baléares)[20]

    et un au titre de la directive oiseaux[19] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[22] : le « Gardon aval » (1 106 ha), couvrant 6 communes du département[23], et les « gorges du Gardon » (5 231 ha), couvrant 10 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] : le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant 16 communes du département[25].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Remoulins.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Remoulins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 1] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montfrin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 12 300 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34,9 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), forêts (18 %), zones urbanisées (16,6 %), eaux continentales[Note 9] (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Remoulins est divisé en zones. Le centre ancien avec ses maisons de village en pierres à proximité immédiate de la rivière. Les Lotissements récents de la zone de l'Arnède près des fosses de Fournès et de la Garrigue et enfin l'avenue du Pont du Gard proche du Pont du Gard, de la garrigue avec un habitat plus divisé et des maisons anciennes avec de grands jardins. L'urbanisation de cette avenue est limité grâce à la zone inondable interdisant toute construction supplémentaire ce qui en fait un quartier très calme.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Remoulins est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard, le canal d'irrigation de Remoulins à Tarascon et la Valliguière. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1990, 1994, 1995, 2002, 2005 et 2014[31] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Remoulins.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 791 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 789 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[34].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 10] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 19, D 792, D 6086 et D 6100 et est située à km, à l'ouest, de la sortie no 23 de l'Autoroute A9, reliant Orange et Le Perthus[38].

    Transports

    La gare.

    La commune est desservie par la ligne de bus 121, du réseau de transport en commun interurbain de la région Occitanie LiO, qui relie Nîmes et Pont-Saint-Esprit.

    Sur la commune se trouve la gare de Remoulins - Pont-du-Gard située sur la ligne de Givors-Canal à Grezan. Actuellement fermée aux voyageurs, la gare est desservie uniquement par des trains de fret. Elle est réouverte aux trafic voyageurs pour des dessertes évènementielles, comme en 2019, à l'occasion de la 16e étape du Tour de France, la réouverture complète aux voyageurs est prévue pour 2026.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Castrum de Remolinis en 1121 ; P. de Remolinis en 1149 ; R. de Remolinis en 1210 ; P. de Remolinis en 1241 ; Locus Remolinarum en 1376 ; Locus de Remolinis en 1383 ; Locus de Remolinis, Uticensis diocesis en 1474 ; Ecclesia Nostræ-Dominæ de Betlhem de Remolinis en 1474 ; Remoulins en 1551 ; La seigneurie de Remolins en 1567 ; Le prieuré Sainct-Martin de Remoullins en 1620 ; La communauté de Remoulins en 1620 ; Remolins en 1694[39], Remoulins depuis 1793 et 1801[40].

    Histoire

    Temps préhistoriques

    La grotte du Pont du Gard, dite Balme Salpêtrière (Grotte de la Salpêtrière), fut habitée par des tribus contemporaines de l’âge du Renne[41]. La baume Sartanette et le plateau de Mardieul sont habités par des tribus dès l’âge de la Pierre Polie.

    Époque celtique

    • IVe siècle av. J.-C. : une tribu de Volques Arécomiques fonde l’oppidum de Mardieul ou Marduel (Oppidum, dit "le Mardieul" ou "Sainte Colombe" avec enceinte de pierres sèches, situé au sommet d'un mamelon à Saint Bonnet)

    Époque gallo-romaine

    • IVe siècle av. J.-C. : les Romains s’établissent à Lafoux ou Ste Colombe et construisent le Pont Romain.
    • Ier ap.J.-C. : construction du Pont du Gard sous le règne de Claude et de Néron.

    Moyen Âge et temps modernes

    • 736 apr. J.-C. : Charles Martel poursuivant les Sarrasins campe avec son armée au camp de Roussin.
    • IXe ou Xe siècle : construction de la chapelle Saint-Martin de Ferlières et du moulin de Ferregut.
    • XIe siècle : construction des remparts et tours de Remoulins : Tour Bamastière, du Portail, des Escaravats, des Pastis et du Donjon.
    • XIIe siècle : construction de l’église paroissiale Notre-Dame-de-Béthléem, élégant édifice roman possédant notamment un grand clocher peigne (désaffectée au début du XIXe siècle avec la construction de la nouvelle église).
    • 1140 : Pierre de Remoulins se ligue avec Guillaume de Châteaurenard contre Bérenger-Raimond, comte de Provence.
    • : le Comté d’Uzès comprenant Remoulins est réuni par Raymond VII à la couronne de France en vertu du traité de Paris ou de Meaux.
    • 11e des Kal. d’ : Raymonde de Remoulins, veuve de Pierre III et aïeule de Pierre IV fils d’Albert de Remoulins vend à Rostaing de Beaumont damoisel de Remoulins une partie de cette seigneurie.
    • 1290 : Pierre de Flaux fonde l’hôpital sous le nom de Malautiero ou Maladrerie.
    • : Philippe le Bel cède à Bernard III d’Uzès la seigneurie de Remoulins en échange de salins de Pacais.
    • 16e des Kal. de : Raymond Million, seigneur de Saint Privat, cède en emphytéose aux habitants de Remoulins le tènement de la Garogne ou Coasse.

    [l'île Garogne, autrement appelée Coasse, situé au-dessous du Pont du Gard et s'étendant à partir du dit Pont jusqu'au lieu appelé la Fons de Saint Bonnet]

    • 1296-1298 : St Gérard, fils de Géraud Amic IV, baron de Rochefort, se retire à l’Ermitage de la Valleurière ou Balauzière près du pont du Gard.
    • 1350 : Azalaïs de Remoulins, dernière descendante des seigneurs de Remoulins et veuve de Blaise des Arbres, coseigneur d’Aramon, épouse Philippe Bras-Fort, coseigneur de Nîmes et chevalier des Arênes dont l’arrière-petit-fils, Pierre de Bras-Fort meurt sans postérité.
    • : réparation des remparts de Remoulins à l’approche des Routiers (Grandes compagnies) et construction des mâchicoulis par les maçons d’Avignon.

    [Du Guesclin, dont la rançon avait été fixée à 100 000 livres, se chargea de débarrasser les provinces des grandes compagnies. Le roi l'avait autorisé à employer au besoin toutes les forces du royaume pour les exterminer, car on les savait appuyées par le roi d'Angleterre et le roi de Navarre. Du Guesclin fit demander aux principaux chefs un sauf-conduit et alla les trouver dans les plaines de Chalon-sur-Saône, où ils avaient établi leur quartier général. « La plupart d'entre vous, leur dit-il, ont été autrefois mes compagnons; vous êtes tous mes amis. Vous n'êtes point faits pour ravager et ruiner des provinces, mais pour les conquérir et pour les conserver. Je sais où la nécessité peut porter les hommes les plus vertueux. Je viens vous donner les moyens, en subsistant avec honneur, de combattre avec gloire : l'Espagne presque entière gémit dans les fers des Sarrasins ; vous aimerez mieux être les libérateurs d'un grand peuple que de ruiner une nation entière. Au reste, pour vous aider à faire ce voyage, le roi vous fait don de florins d'or. Nous trouverons peut-être quelqu'un sur la route qui nous en donnera autant, car je prétends être du voyage avec mes amis. Le quelqu'un dont il s’agit était le pape d'Avignon, qu'on se proposait de dévaliser avant d’entrer en Espagne. Les malandrins acceptèrent avec reconnaissance les propositions de Du Guesclin. On le prit pour général en chef, et l'élite de la noblesse de France s'empressa d'aller se ranger sous ses ordres; C'était une sorte de croisade. Arrivée à la hauteur d'Avignon [1365], l'armée demanda au pape l'absolution de ses péchés, plus 200 000 livres. On ne pouvait pas faire moins pour des gens qu'on voulait absoudre. Le pape offrit l'absolution, mais d'argent point. L'incendie des environs d'Avignon décida le souverain pontife à transiger. On convint qu'il donnerait 100 000 livres, lèverait l'excommunication lancée contre les grandes compagnies, et qu'on s'en irait tranquillement, ce qu'on fit, car, au bout de quelques mois, l'année française avait traversé le Languedoc et l'Aragon pour se rendre en Castille Du Guesclin allait défendre le bâtard Henri de Trastamare contre son frère, Pierre le Cruel (Pierre Ier de Castille), roi légitime de Castille[42]]

    • : Raymond de Prohines vend le tènement de la Coasse aux habitants de Remoulins pour 60 livres tournois.
    • : Rostaing II Rabasse, fils de Raymond II et petit-fils de Azalaïs de Remoulins fait amende honorable à Robert II d’Uzès, son souverain pour avoir pris à tort le titre de seigneur de Remoulins.
    • : traité passé entre les habitants de Remoulins et Jehan d’Uzès, au sujet des droits de pêche et d’épaves sur le Gardon.
    • : transaction onéreuse consentie par les habitants de Remoulins en faveur des seigneurs de Saint-Privat au sujet de la Coasse.
    • : Anne de Brancas, vicomtesse d’Uzès, vend à Jehan de Laudun le Castel Vieux ou Salvetat, revendu en 1521 à Simone Blanchon, dame de Saint-Privat.
    • : Jehan de Saint-Gelais, évêque d’Uzès, réconcilie (bénit de nouveau) l’église de Béthléem et son cimetière à la suite des meurtres commis dans ce cimetière et cette église par les protestants ayant à leur tête Honorat Faret, seigneur de Saint-Privat.
    • : ordonnance de Montmorency Damville qui interdit aux protestants l’exercice de leur culte dans l’église de Remoulins.
    • : Charles IX de France et sa Cour visitent le Pont du Gard.
    • : lettres patentes de Charles IX qui érigent la vicomté d’Uzès en Duché et la seigneurie de Remoulins en Baronnie.
    • : la maison claustrale et la chapelle Saint Martin de Ferlières sont ruinées par les protestants de Remoulins.
    • : Alphonse d’Ornano, colonel des bandes corses, met une garnison dans Remoulins sous les ordres de Danenico ou Danerque, son neveu, qui s’enferme dans la place avec 250 hommes.
    • - : le maréchal de Montmorency Damville (Henri Ier de Montmorency) assiège Remoulins avec 5 000 hommes pendant 46 jours
    • : trêve signée à Remoulins entre catholiques et protestants.
    • : les protestants prennent Remoulins par escalade et passent la garnison au fil de l’épée.
    • 1590 : démantèlement de Remoulins à l’exception du Bastion sur le Gardon, la tour des Escaravats et celle du Portail.
    • : le duc Henri II de Rohan investit Remoulins qui capitule moyennant 3 000 livres de rançon
    • : Paix de Nîmes signée au château de Saint-Privat par les protestants en présence de Louis XIII et du Cardinal de Richelieu.
    • : les troupes du duc d’Elbeuf (Charles II d'Elbeuf) sont mises en déroute près de Remoulins par le maréchal de la Force

    [LA FORCE (Jacques-Nompar DE CAUMONT, duc de, maréchal de France, né en 1558, mort en 1652. Il était fils de François de Caumont, qui fut massacré à la Saint-Barthélémy. Lui-même n'échappa à la mort, dans cette circonstance, qu'en feignant d'avoir été frappé, et en se laissant tomber au milieu des cadavres de son père et des autres membres de sa famille. C'est de lui que Voltaire a dit :

    De Caumont, jeune enfant, l'étonnante aventure
    Ira, de bouche en bouche, à la race future.

    Le souvenir de ces scènes affreuses, dont la relation détaillée se trouvait dans un manuscrit, longtemps conservé dans les archives de la maison de La Force, laissa une ineffaçable empreinte dans l'âme du jeune de Caumont ; aussi, lorsque Henri IV se mit à la tête dès protestants, il fut l'un des premiers à se ranger sous ses drapeaux et il se distingua en plusieurs occasions. Lorsque Louis XIII monta sur le trône, il se joignit aux réformés soulevés, et défendit vigoureusement Montauban contre le roi en personne (1621). L'année suivante, il s'empara de Sainte-Foy, et n'en ouvrit les portes à Louis XIII que moyennant une indemnité de 20 000 écus et le bâton de maréchal. Tous ces chefs de parti grands seigneurs ne se piquaient pas, comme on sait, d'être incorruptibles. Envoyé en Piémont, il prit Saluées en 1630 et battit les Espagnols à Carignan. De 1631 à 1633, il envahit plusieurs fois la Lorraine, se distingua encore dans d'autres campagnes en Allemagne, et fut créé duc et pair en 1637. À l'âge de quatre-vingt-dix ans, il se remaria; et ce vieux habitué des guerres civiles se déclara pour le prince de Condé ; il mourut peu de temps après. Jacques de Caumont eut huit fils, dont quelques-uns se distinguèrent dans les armées. Il avait laissé des mémoires qui restèrent longtemps inédits. Ils n'ont été publiés que de nos jours par le marquis de Lagrange, sous ce "titre ; Mémoires authentiques de Jacques-Nompar de Caumont, duc de La Force, maréchal de France, et de ses deux fils, les marquis de Montpouillan et de Castelnau, (Paris, 1843, 4 vol. in-8)[42].]

    • : Louis XIII venant d’Uzès couche à Saint-Privat en allant prendre les eaux de Meynes.
    • 1620-1640 : construction du château de Rabasse par Charles Ier Faret, seigneur de Saint-Privat, Fournès et Jalon.
    • 1660 : pose de la cloche de l’ancienne église fournie par les chanoines de St Didier d’Avignon, prieurs de Remoulins.
    • : réconciliation de la chapelle de St Martin de Ferlière ruinée par les protestants en 1567.
    • : Mehémet Effendi, ambassadeur du sultan Ahmet III, couche à Remoulins.
    • 1743-1747 : construction du pont moderne accolé au Pont du Gard, par l’ingénieur Pitot d’Aramon[43]. Un jeton commémoratif en argent de cette construction est frappé par les États de Languedoc à l'achèvement des travaux en 1747.
    • 1788 : construction de la grande route d’Avignon dont les remblais recouvrent l’ancienne source Marnèje.
    • 1788-1789 : construction du nouveau presbytère.
    • : bagarre à St Martin par l’arrivée de Charles François Delormes, curé constitutionnel.
    • : Pierre Rebuffat, curé de Remoulins, s’embarque à Aigues-Mortes sur la tartane St Joseph et émigre en Italie.
    • 1811-1817 : construction de la nouvelle église de style "néoclassique" sur l’emplacement du cimetière de l’Hôpital ou des Étrangers. Le clocher-horloge sera édifié quelques années plus tard et surmonté d'un très élégant campanile en fer forgé renfermant la cloche des heures.
    • 1828 : après une enquête publique qui a entraîné des remarques des habitants, la concession du pont a été adjugé le à MM. Jules et Marc Seguin, Montgolfier d'Annonay.
    • L'ordonnance royale du accorde la construction et la concession pour 98 ans des ponts suspendus de Beaucaire à Tarascon sur le Rhône et de Remoulins sur le Gardon aux sieurs Jules Seguin et Mongolfier d'Annonay. La construction a été faite suivant les principes définis par Marc Seguin[44]
    Vestiges du pont suspendu de 1830 en rive gauche
    • 1830 : construction du pont suspendu sous la direction de l’ingénieur Seguin avec des pylônes et guérites de style néoclassique "dorique grec". Après les épreuves du pont faites en mai avec une charge de 200 kg/m², le préfet du Gard autorise l'exploitation du pont le : Messieurs Jules Seguin, Montgolfier et Compagnie, concessionnaires des ponts de Beaucaire et de Remoulins, sont et demeurent autorisés à ouvrir au public ce dernier pont, comme aussi à percevoir les produits de péage sur ce même pont tels qu'ils sont fixés par le tarif annexé à l'Ordonnance Royale sus relatée ; et ce à partir du courant au lever du soleil pour ces passages et perceptions être continuer pendant quatre vingt dix huit ans à partir du dit jour.
    Portée du pont : 120 m
    Largeur du tablier en bois entre garde-corps : 4,30 m
    Largeur de chaussée : 2,70 m
    Largeur des trottoirs : 0,80 m
    • 1834 : construction de la tour de l’Horloge sous la direction de M. Pralong, agent voyer [agent des Ponts et Chaussées chargé de surveiller l'état des voies de communication des villes] de l’arrondissement d’Uzès.
    • 1847 : érection de la Croix de Mission au pied de la Tour des Escaravats.
    • 1850 : à la suite de l'accident du pont de la Basse-Chaîne d'Angers le , des contrôles sont faits sur le pont de Remoulins pendant l'été. Le concessionnaire est autorisé à en continuer l'exploitation.
    • 1853-1857 : travaux de réparation du Pont du Gard sous la direction de Charles Questel et Charles Laisné, architectes.
    • 1857 : en décembre, les Remoulinois obtiennent la gratuité de l'usage du pont suspendu qui était prévue sur le contrat de concession.
    • 1859 : érection du monument de l’Immaculée Conception par M. Henri Révoil, architecte.
    • 1901 : premier avant-projet pour un nouveau pont. D'autres projets vont être étudiés en faisant varier l'emplacement du nouveau pont et sa structure. À partir de 1928, l'ingénieur des Ponts et Chaussées s'inquiète de l'état du pont qui voit passer 272 véhicules par jour.
    • Grande guerre : Présence de réFugiés Lorrains dont les villages étaient situés près du front.
    • 1928 : en février, le passage d'un camion de 5 tonnes entraîne des déformations permanentes du tablier du pont. Les autorités décident en 1930 de reconstruire le pont. Une commission est nommée en pour choisir le projet de nouveau pont. Le , la commission choisit le projet pont suspendu de l'entreprise Baudin. Seule la travée centrale est suspendue.
    • 1935 - 1937 : le chantier de construction du nouveau pont commence en juin. Les épreuves sont réalisées en . Le pont est ouvert au trafic le .
    Portées des travées : 25,50 m - 122,50 m - 25,50 m
    Largeur du tablier entre garde-corps : 8 m
    Largeur de la chaussée : 6 m
    Surcharges de calcul : 500 kg/m²
    Coût de la construction : 3 088 438 francs
    • 1938 : le tablier du pont suspendu des frères Seguin est démonté.
    • 1939 : , les colonnes doriques et les pavillons du péage sont classés à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
    • 1958 : une suite de crues va entraîner la ruine du pont. Celle du a atteint le niveau de 24,59 NGF, soit une côte de 8,20 m. Une autre le . Celle de la nuit du 4 au entraîne, à 4 heures du matin, un tassement de 1 m du massif de fondation de 5 175 tonnes, un mouvement de la culée amenant une torsion du tablier central. La circulation est interdite sur le pont. Auparavant il passait environ 1 600 000 véhicules par an.
    • 1959 : l'importance du pont pour l'économie locale a conduit à construire un pont Bailey provisoire de quatre travées et de 128,70 m de longueur totale au droit de l'ancien pont suspendu. Le projet étant dessiné le , le pont provisoire est mis en service le . Ce pont provisoire est démonté à la fin de 1961.
    • 1959 : Des opérations de remise en état du pont suspendu sont faites en 1959. Le pont est remis en service le .
    Pont sur le Gardon
    Pont sur le Gardon
    • 1985 : l'effondrement du pont suspendu de Sully-sur-Loire a conduit à une enquête qui a déduit qu'il était dû à la mauvaise qualité de l'acier fabriqué après la Seconde guerre mondiale. Ce même acier ayant servi pour reconstruire le nouveau pont suspendu. Il est placé sous haute surveillance en 1986.
    • 1988 : , décision de reconstruire le pont.
    • 1993 - 1994 : les entreprises Chantiers Modernes et Eiffel sont déclarées adjudicataires le . Le marché du nouveau pont est signé au début en 1993 et l'ordre de service de commencer les travaux le . Les travaux de construction sont terminés à la fin de 1994. L'ouvrage est du type pont bi-poutre mixte acier-béton à trois travées :
    Portées : 51 m - 66 m - 47 m
    Largeur totale du tablier : 11,30 m passant à 16,12 m au droit des piles
    Largeur de chaussée : 7,50 m
    Deux trottoirs de largeur 1,45 m

    Malgré une hauteur plus importante du tablier que les deux premiers ponts suspendus, le tablier du nouveau pont subit plusieurs chocs (troncs d'arbres notamment) durant la crue du .

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    18. 18. Alexandre Fabre Notaire
    Conseiller général du canton de Remoulins (1833 → 1842)
    Chevalier de la Légion d'honneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1893 1908 Laurent Busquet Rad. Propriétaire
    Conseiller général du canton de Remoulins (1900 → 1910)
    1908 1929 Amédée Gazagne Rad. Propriétaire
    Conseiller général du canton de Remoulins (1910 → 1928)
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 mars 2001 René Plan PS Conseiller général du canton de Remoulins (1988 → 1994)
    mars 2001 juillet 2020 Gérard Pedro PS Retraité de la fonction publique
    Président de la CC du Pont du Gard (? → 2014)
    Vice-président de la CC du Pont du Gard (2014 → 2020)
    juillet 2020[45] En cours Nicolas Cartailler SE Chef de projet
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services publics

    La commune est située dans l'académie de Montpellier et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone C.

    Elle administre l'école maternelle et l'école élémentaire René Cassin.

    Le département gère le collège Voltaire[46].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

    En 2020, la commune comptait 2 255 habitants[Note 11], en diminution de 3,51 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8848849471 1921 2191 3051 3701 3701 444
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5071 4031 4251 4521 3801 4771 3501 3751 323
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3621 3451 2791 2471 2211 2691 3011 3021 468
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 5101 7521 8981 8451 7711 9962 2962 3812 330
    2018 2020 - - - - - - -
    2 2592 255-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Outre la visite du Pont du Gard, Remoulins est une ville vivante où se mêlent manifestations Taurines, Visites culturelles et historique et les activités de pleine nature.

    Sports

    Une base proposant de la location de canoës et de vélos se trouve en bordure de rivière.

    La spéléologie est également accessible aux petits et grands.

    Loisirs

    Remoulins est un lieu de randonnée pédestre où les sentiers de grande randonnée GR 6, qui fait partie, à cet endroit, du Sentier européen E7, et GR 63 se croisent[50].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 001 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 2 255 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 540 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 38 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]12,1 %15,7 %14,7 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 343 personnes, parmi lesquelles on compte 76,6 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 14,7 % de chômeurs) et 23,4 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 1 194 emplois en 2018, contre 1 460 en 2013 et 1 685 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 859, soit un indicateur de concentration d'emploi de 139 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %[I 13].

    Sur ces 859 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 237 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 8,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    333 établissements[Note 15] sont implantés à Remoulins au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble333100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    267,8 %(7,9 %)
    Construction5215,6 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    10832,4 %(30 %)
    Information et communication20,6 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance133,9 %(3 %)
    Activités immobilières185,4 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    4012 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    5215,6 %(13,5 %)
    Autres activités de services226,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,4 % du nombre total d'établissements de la commune (108 sur les 333 entreprises implantées à Remoulins), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :

    • Promozone, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services (3 006 k€)
    • Atelier La Trouvaille, autres commerces de détail spécialisés divers (882 k€)
    • Residence Le Pont Du Gard, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (713 k€)
    • Remouline, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (661 k€)
    • A & L, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (623 k€)

    Remoulins est au centre d'un réseau routier, ferré et touristique. Sa démographie n'est pas liée à son activité économique. Le village compte plus de 50 associations très dynamiques. Le village est le point central d'une grande activité économique et associative.

    Si le tourisme est l'activité économique principale de la commune, elle compte également une culture industrielle avec l'usine Vitembal.

    2 boulangeries

    2 grandes surfaces

    2 pharmacies

    1 bureau de tabac

    + de 50 hôtels et hébergements de qualité

    + de 50 points de restauration

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations3228139
    SAU[Note 17] (ha)617461222119

    La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 19] (32 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 119 ha[54] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    La commune est riche de six monuments historiques :

    • les vestiges de l'aqueduc de Nîmes, datant du milieu du Ier siècle. Les vestiges archéologiques de l'aqueduc de Nîmes et les parcelles traversées ou bordées par son tracé font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [55] ;
    • L'aqueduc gallo-romain, au lieu-dit les Bois. L'arche de la Combe Pradier fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le , les culées de l'arche de la Combe Joseph et l'arche de la Combe Roussière font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [56] ;
    • l'ancienne Église Notre-Dame-de-Bethléem de Remoulins et tour dite des Gardes, datant du XIIe siècle. L'ancienne église et tour qui la jouxte font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [57] ;
    • le château de Rabasse, datant du premier quart du XVIIe siècle. Le bâtiment fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [58] ;
    • la porte de ville fortifiée, datant du Moyen Âge, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [59] ;
    • l'ancien pont suspendu dont ne subsistent, sur chaque rive, que la culée composée de deux colonnes doriques et les maisons de gardiens, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [60] ;
    • L'ancienne Église Notre-Dame-de-Bethléem de Remoulins.
      L'ancienne Église Notre-Dame-de-Bethléem de Remoulins.
    • le château de Rabasse.
      le château de Rabasse.
    • la porte de ville fortifiée.
      la porte de ville fortifiée.
    • l'ancien pont suspendu.
      l'ancien pont suspendu.

    Autres lieux et monuments

    La commune compte également un petit patrimoine riche avec les vestiges du Pont Seguin réhabilités en 2015, le vieux village, la porte des Escaravats…

    • L'ancienne porte de ville.
    • L'église Notre-Dame-et-Saint-Martin de Remoulins. Orgues de l'église construites par Prosper-Antoine Moitessier en 1851, restaurées par Jacques Nonnet[61] et inaugurées en 2007.
    • La chapelle Saint-Martin de Remoulins.
    • Moulins à huile d'olive et à farine de Pierre Celon construits au milieu XIXe siècle[62].
    • La grotte de la Salpêtrière.
    • La grotte de la Sartanette
    • L'église Notre-Dame-et-Saint-Martin de Remoulins.
      L'église Notre-Dame-et-Saint-Martin de Remoulins.
    • La chapelle Saint-Martin de Remoulins.
      La chapelle Saint-Martin de Remoulins.

    Tourisme

    De nombreux hébergements sont disponibles dont deux campings quatre étoiles.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Remoulins Blason
    De gueules à l'ormeau arraché de sinople accosté de deux tours d'or, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable, le fût de l'arbre accosté des inscriptions REMO et ULIN en lettres capitales de sable, posées en fasce entre chaque tour et l'arbre[63].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maurice Billo, Remoulins. Histoire des ponts routiers sur le Gardon, Édisud, Aix-en-Provence, 1995 (ISBN 2-85744-780-9); p. 104
    • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Guide du patrimoine Languedoc Roussillon, p. 475, Hachette, Paris, 1996 (ISBN 2-01-242333-7)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[36].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    18. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Montfrin » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Remoulins » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Remoulins » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Remoulins » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Remoulins » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Gardon (V71-0400) » (consulté le )
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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