Transports en Indre-et-Loire
Les transports dans le département français d'Indre-et-Loire sont largement organisés autour de Tours, carrefour autoroutier et ferroviaire majeur du centre-ouest de la France. Situé à l'intersection des axes naturels de la vallée de la Loire, de la vallée du Cher et dans le prolongement nord du seuil du Poitou reliant le Bassin parisien au Bassin aquitain, l'Indre-et-Loire est un point de passage pour les flux reliant l'Île-de-France à l'Aquitaine, la Basse-Loire au Berry et à la vallée du Rhône ou encore l'Aquitaine à la Normandie.
Autoroutes | 204 km[1] | A10 A28 A85 |
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Routes nationales | 12 km[1] | N 10 |
R.D. et V.C. | 11 888 km[1] | |
Autocars interurbains | RĂ©mi |
Principales gares de voyageurs | Tours, Saint-Pierre-des-Corps |
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Services voyageurs | TER Centre-Val de Loire (Rémi), Interloire, Intercités, TGV inOui, Ouigo, Ouigo Train Classique |
Principaux ports |
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AĂ©roports | Tours-Val de Loire |
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RĂ©seaux de transport en commun | Fil Bleu (Tours) |
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Transport routier
Infrastructures routières
Tours est au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches :
- l'autoroute A10 Nord mène à Blois, Orléans et Paris ; c'est la plus fréquentée, avec plus de 30 000 véhicules/jour après la sortie de l'agglomération ;
- l'autoroute A10 Sud mène à Poitiers et Bordeaux, et a un trafic de plus de 25 000 véhicules/jour après la sortie de l'agglomération ;
- l'autoroute A85 Ouest mène à Angers et Nantes, et a un trafic de près de 19 000 véhicules/jour après la sortie de l'agglomération ;
- l'autoroute A85 Est mène à Vierzon, Clermont-Ferrand et Lyon, et a un trafic de plus de 14 000 véhicules/jour ;
- l'autoroute A28 mène à Le Mans, Rouen et Caen, et a le trafic le plus faible, d'un peu plus de 11 000 véhicules/jour[2].
La rocade de Tours facilite les circulations entre les communes de l'agglomération, mais elle est inachevée au Nord et à l'Est. C'est donc le tronçon central de l'autoroute A10, gratuit et qui traverse le cœur de la métropole entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps, qui cumule trafic de transit et trafic urbain, atteignant ainsi un trafic de plus de 65 000 véhicules/jour[2].
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A10 | Autoroutes A6a et A6b à Wissous, vers Paris | Château-Renault (à 9 km), Tours, Monts, Sainte-Maure-de-Touraine | Bordeaux | Autoroute concédée et payante, sauf dans l'agglomération de Tours où elle est gratuite. À 2x3 voies jusqu'à Sainte-Maure-de-Touraine et à 2x2 voies au-delà (projet d'élargissement à 2x3 voies jusqu'à Poitiers). |
Autoroute A28 | Autoroute A16 à Abbeville | Neuillé-Pont-Pierre | Autoroute A10 à Parçay-Meslay près de Tours | Autoroute concédée et payante à 2x2 voies dans le département. |
Autoroute A85 | Autoroute A11 à Corzé près d'Angers | Bourgueil, Langeais, Tours, Bléré | Autoroute A71 à Theillay près de Vierzon | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante sauf entre les sorties 7 et 9 (Langeais - Druye) où elle gratuite. Le tronçon Joué-lès-Tours - Druye appartenait à l'A85 avant le prolongement de celle-ci vers Vierzon, et a été déclassé en RN 851 puis en RD 751. |
Route nationale 10 | Autoroute A11 à Mignières au sud de Chartres (NB : d'autres sections de la RN 10, discontinues avec celle-ci, existent en Île-de-France) (initialement : Paris-Porte de Saint-Cloud) | Château-Renault (avant 2006 : Monnaie, Tours, Montbazon, Sainte-Maure-de-Touraine) | Autoroute A10 à Autrèche près de Château-Renault (NB : d'autres sections de la RN 10, discontinues avec celle-ci, existent en Nouvelle Aquitaine) (initialement : frontière espagnole vers Saint-Sébastien) | En 2006, la RN 10 a été déclassée entre Château-Renault et Poitiers où elle est doublée par l'autoroute A10 ; les anciens tronçons sont alors devenus RD 910 tandis que l'ancienne RD 31 a été intégrée à la RN 10 entre Château-Renault et l'A10. |
Route nationale 76 | Tours | Bléré | Avant 1972 : Nevers De 1972 à 2006 : route nationale 7 à Saint-Pierre-le-Moûtier | Déclassée en 2006 en RD 976. |
Route nationale 138 | Rouen | Neuillé-Pont-Pierre | Tours | Avant 1972, la RN 138 ne passait pas en Indre-et-Loire : le tronçon Le Mans - Tours a été repris à la RN 158. Déclassée en 2006 en RD 938. |
Route nationale 143 | Route nationale 10 à Chambray-lès-Tours, près de Tours | Cormery, Loches | Avant 1972 : Riom près de Clermont-Ferrand De 1972 à 2006 : Châteauroux | Déclassée en 2006 en RD 943. |
Route nationale 152 | Avant 1972 : Briare De 1972 à 2006 : Fontainebleau | Amboise, Vouvray, Tours, Langeais, Chouzé-sur-Loire | Avant 1972 : Angers De 1972 à 2006 : Saumur | Déclassée en 2006 en RD 952. |
Route nationale 158 | Caen | Neuillé-Pont-Pierre | Tours | Itinéraire repris dans le département par la RN 138 en 1972. |
Route nationale 159 | Tours | Château-la-Vallière | Laval | Déclassée dans les années 1970 en RD 959. |
Route nationale 585 | Autoroute A85 (devenue RD 751) à Joué-lès-Tours | Tours | Route nationale 143 à Chambray-lès-Tours | Partie sud de la rocade de Tours, déclassée en 2006 en RD 37. |
Route nationale 675 | Route nationale 156 à Contres, vers Blois | Nouans-les-Fontaines | Route nationale 139 à Brantôme, vers Périgueux | Déclassée dans les années 1970 en RD 675. |
Route nationale 725 | Bressuire | Preuilly-sur-Claise | Saint-Amand-Montrond | Déclassée dans les années 1970 en RD 725. |
Route nationale 749 | Château-la-Vallière | Gizeux, Bourgueil, Chinon, Richelieu | Lussac-les-Châteaux | Déclassée dans les années 1970 en RD 749. |
Route nationale 750 | Route nationale 10 à La Celle-Saint-Avant | Descartes, Yzeures-sur-Creuse | Le Blanc | Déclassée dans les années 1970 en RD 750. |
Route nationale 751 | Pointe Saint-Gildas (commune de Préfailles) | Candes-Saint-Martin, Chinon, Azay-le-Rideau, Tours, Montlouis-sur-Loire, Amboise | Les Fouchards (commune de Boulleret, près de Cosne-Cours-sur-Loire) | Déclassée dans les années 1970 en RD 751. |
Route nationale 757 | Azay-le-Rideau | L'Île-Bouchard, Richelieu | Route nationale 147 à Migné-Auxances près de Poitiers | Déclassée dans les années 1970 en RD 757. |
Route nationale 759 | Mauléon | Route nationale 751 au Moulin-de-la-Voie (commune de La Roche-Clermault), près de Chinon | Déclassée dans les années 1970 en RD 759. | |
Route nationale 760 | Route nationale 749 à Anché près de Chinon | L'Île-Bouchard, Sainte-Maure-de-Touraine, Loches, Montrésor, Nouans-les-Fontaines | Issoudun | Déclassée dans les années 1970 en RD 760. |
Route nationale 764 | Route nationale 751 à Tivoli (commune de Chailles près de Blois) | Genillé | Loches | Déclassée dans les années 1970 en RD 764. |
Route nationale 766 | Route nationale 23 à Seiches-sur-le-Loir, vers Angers | Château-la-Vallière, Neuillé-Pont-Pierre, Château-Renault | Blois | Déclassée dans les années 1970 en RD 766. |
Route nationale 851 | Autoroute A85 à Druye | Ballan-Miré | Rocade de Tours à Joué-lès-Tours | Dénomination prise par l'ancien tronçon terminal est de l'A85 lors de son premier déclassement, avant qu'il ne soit à nouveau déclassé en RD 751. |
Transport collectif de voyageurs
L'Indre-et-Loire est desservi par le réseau régional de transport routier Rémi (pour RÉseau de Mobilité Interurbaine), qui exploite une trentaine de lignes dans le département.
Avant la reprise de la compétence par le conseil régional en 2017, le département d'Indre-et-Loire organisait le réseau Touraine Fil vert.
Transport ferroviaire
Historique
Le département a été desservi tôt par le chemin de fer, Tours étant le point de séparation des lignes qui, depuis Paris (reliée à Tours en 1846), gagnaient Nantes (1851) et Bordeaux (1853). La gare de Tours est en impasse : cette situation, commune à de nombreuses agglomérations au milieu du XIXe siècle mais corrigée depuis dans la plupart des cas, a été conservée jusqu'à nos jours à Tours, qui dispose d'une gare « bis » de passage à Saint-Pierre-des-Corps.
Les différentes compagnies concessionnaires de ces lignes fusionnent rapidement au sein de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), et celle-ci développe le réseau d'intérêt général dans le département tout au long de la deuxième moitié du XIXe siècle. Seule l'extrémité nord-ouest du département est desservie par l'Administration des chemins de fer de l'État, dont le réseau est créé par l'assemblage des lignes de plusieurs petites compagnies défaillantes. En 1900, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Amboise, Azay-le-Rideau, Bléré, Château-la-Vallière, Château-Renault, Chinon, Cormery, Descartes, Esvres, Le Grand-Pressigny, Joué-lès-Tours, L'Île-Bouchard, Langeais, Loches, Monnaie, Montlouis, Monts, Neuillé-Pont-Pierre, Preuilly-sur-Claise, Richelieu, Sainte-Maure-de-Touraine et Tours.
L'Indre-et-Loire a également été desservie par plusieurs réseaux de chemins de fer d’intérêt local. Le principal exploitant était la Compagnie de chemins de fer départementaux : son réseau nord reliait Port-Boulet (près de Bourgueil) à Château-Renault par Château-la-Vallière et Neuillé-Pont-Pierre, avec une branche vers Fondettes (près de Tours), tandis que son réseau sud reliait Ligueil à Esvres au nord, au Grand-Pressigny au sud et à Loches, Montrésor et Écueillé à l'est. Plusieurs lignes de tramway suburbain ont relié Tours aux bourgs voisins (Fondettes, Luynes, Vouvray et Azay-sur-Cher), avant que ces lignes ne soient intégrées dans le réseau des tramways de Tours. Les réseaux de la Compagnie des tramways de Loir-et-Cher et des Tramways électriques de Loir-et-Cher atteignaient par ailleurs Château-Renault et Amboise. Ces lignes d'intérêt local, ouvertes entre 1877 et 1907, ont fermé au plus tard en 1949.
La ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean est la première grande ligne entièrement électrifiée en 1938. Cette ligne est dans les années 1950 à 1970 l'une des plus importantes et des plus performantes de France, et voit passer les trains les plus prestigieux, dont L'Étendard et L'Aquitaine. Mais en 1990, la LGV Atlantique permet de gagner une heure entre Paris et Tours ; cette ligne à grande vitesse sera prolongée en 2017 par la LGV Sud Europe Atlantique qui place Saint-Pierre-des-Corps à mi-chemin entre Paris et Bordeaux.
Situation actuelle
Les deux gares de l'agglomération de Tours, Tours (centrale mais en cul-de-sac) et Saint-Pierre-des-Corps (excentrée mais de passage, ce qui explique que beaucoup de trains à grande vitesse ne desservent que celle-ci), sont les deux principales gares de voyageurs du département, avec une fréquentation annuelle respective de 5,0 et 3,7 millions de voyageurs en 2019[3]. Une navette ferroviaire relie les deux gares.
Autour des deux gares s'organise une étoile ferroviaire à dix branches, dont deux à grande vitesse, six électrifiées et sept à double voie : peu d'agglomérations françaises sont au cœur d'un réseau aussi dense. La gare de Saint-Pierre-des-Corps est entourée de nombreuses installations ferroviaires de premier plan, comme un Technicentre industriel et de maintenance, de nombreux faisceaux de voies de service, plusieurs centres de formation et le siège de la Zone de production Atlantique de SNCF Réseau.
L'Indre-et-Loire est desservi par les trains TER Centre-Val de Loire (Rémi Train). La desserte rapide Orléans - Tours - Nantes porte le nom d'Interloire. Outre ces trains régionaux, les gares de Tours et Saint-Pierre-des-Corps sont desservies par TGV inOui et, pour la seconde seulement, par Ouigo (Grande Vitesse et Train Classique).
Ligne de Paris-Montparnasse à Monts (LGV) (LGV Atlantique branche sud-ouest) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. L'extrémité sud de cette ligne (contournement de Tours, qui était destiné à la fois aux trains à grande vitesse et au fret), est l'unique exemple en France d'une ligne nouvelle ouverte en 1990 mais fermée et déposée depuis, dans le cadre de la construction de la LGV Sud Europe Atlantique. Un raccordement à la ligne classique permet aux trains à grande vitesse d'atteindre Saint-Pierre-des-Corps depuis le nord. |
Ligne SEA-Atlantique (LGV) (LGV Sud Europe Atlantique) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. Première ligne à grande vitesse française (hors lignes internationales) à être concédée à une entreprise privée, Lisea. Un raccordement à la ligne classique permet aux trains à grande vitesse d'atteindre Saint-Pierre-des-Corps depuis le sud. |
Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. Un système de raccordements permet l'accès à la gare de Tours depuis et vers le nord et le sud. |
Ligne de Tours à Saint-Nazaire | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz (sauf les 8 premiers kilomètres électrifiés en courant continu 1500 V), ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. Un raccordement permet de relier cette ligne à celle vers Paris sans rebroussement à Tours. |
Ligne de Vierzon à Saint-Pierre-des-Corps | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz (sauf les 6 derniers kilomètres électrifiés en courant continu 1500 V), ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Tours au Mans | Double voie non-électrifiée (sauf tronc commun avec la ligne de Tours à Saint-Nazaire), ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Brétigny à La Membrolle-sur-Choisille | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne des Sables-d'Olonne Ă Tours |
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Ligne de Joué-lès-Tours à Châteauroux |
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Ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean | Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret sur quelques kilomètres en provenance de Château-du-Loir et non-exploitée au-delà . |
Ligne de Port-de-Piles Ă Argenton-sur-Creuse |
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Ligne de Port-Boulet à Port-de-Piles | Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret sur quelques centaines de mètres côté Port-de-Piles. Le reste de la ligne est fermé et en grande partie déclassé. |
Ligne de Ligré-Rivière à Richelieu | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Sargé-sur-Braye à Vouvray | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Châtellerault à Launay | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Sainte-Maure - Noyant à Sainte-Maure-Ville | Ligne entièrement déclassée. |
Transport fluvial
La Loire, malgré une riche histoire de navigation fluviale, n'est aujourd'hui plus considérée comme navigable[4], bien que certaines petites embarcations puissent l'emprunter sur de courtes sections.
Transport aérien
L'aéroport de Tours-Val de Loire est le principal aéroport du Centre-Val de Loire, relié par la compagnie à bas coûts Ryanair à quelques destinations européennes et méditerranéennes. En 2019, son trafic a presque atteint les 200 000 voyageurs[5].
Les petits aérodromes d'Amboise - Dierre, Tours - Le Louroux et Tours - Sorigny sont réservés à la pratique d'activités de loisirs et de tourisme.
Transports en commun urbains et périurbains
Le Syndicat des mobilités de Touraine est la seule autorité organisatrice de la mobilité d'Indre-et-Loire. Il organise des services de transport dans son ressort territorial, composé de Tours Métropole Val de Loire et des communes de La Ville-aux-Dames, Vernou-sur-Brenne et Vouvray[6].
Le réseau Fil Bleu compte une cinquantaine de lignes de bus, du transport à la demande et, depuis 2013, une ligne de tramway. La création d'une seconde ligne de tramway fait l'objet de débats sur son tracé.
Un premier réseau de tramway a desservi Tours et sa périphérie (Luynes, Fondettes, Vouvray, Azay-sur-Cher...) de 1877 à 1949.
Modes actifs
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée. La Loire à vélo, itinéraire cyclable longeant le fleuve, est particulièrement fréquentée.
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
- « Statistiques annuelles de trafic aérien », sur le site web de l'union des aéroports français (consulté le )
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).