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Chouzé-sur-Loire

Chouzé-sur-Loire est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Chouzé-sur-Loire
Chouzé-sur-Loire
Le Quai de la Loire
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire
Maire
Mandat
Gilles Thibault (d)
2020-2026
Code postal 37140
Code commune 37074
DĂ©mographie
Gentilé Chouzéens
Population
municipale
2 085 hab. (2020 en diminution de 0,24 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 74 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 14′ 14″ nord, 0° 07′ 40″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 36 m
Superficie 28,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Langeais
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Chouzé-sur-Loire
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Chouzé-sur-Loire
Liens
Site web chouze-sur-loire.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située dans la Touraine angevine, anciennement province d'Anjou jusqu'à la Révolution française.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Chouzé-sur-Loire.

    La commune est bordĂ©e par la Loire sur son flanc sud sur une longueur de 4,186 km. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 37,82 km, comprend trois autres cours d'eau notables, l'Authion sur une toute petite section (0,358 km) au nord-ouest du territoire communal, le Lane (5,247 km) et le Petit Lane, et neuf petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă  Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-NĂ©gron et la confluence de la Vienne[3], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Langeais. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 34 ans pour cette station) varie de 142 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  753 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 060 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 4,89 m le [4] - [5]. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte le 27 septembre 1856 avec 6,80 m[6]. Sur le plan piscicole, la Loire est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].

    L'Authion, d'une longueur totale de 99,8 km, prend sa source Ă  86 m d'altitude près de Bourgueil, Ă  Hommes, Ă  la fontaine de la Favrie[8] et se jette dans la Loire près d'Angers Ă  Sainte-Gemmes-sur-Loire, Ă  15 m d'altitude[9], après avoir traversĂ© 29 communes[10]. Sur le plan piscicole, l'Authion est Ă©galement classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole[7].

    Le Lane, d'une longueur totale de 27,8 km, prend sa source dans la commune de Coteaux sur Loire et se jette dans l'Authion Ă  Varennes-sur-Loire (Maine-et-Loire), après avoir traversĂ© 10 communes[11]. Sur le plan piscicole, le Lane est Ă©galement classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole[7].

    Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la prairies humides du Lane » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[12] - [13].

    Urbanisme

    Typologie

    Chouzé-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,4 %), prairies (25,9 %), terres arables (8 %), zones urbanisées (5,6 %), eaux continentales[Note 3] (4,8 %), forêts (3,3 %), cultures permanentes (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chouzé-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Authion, le Lane et la Loire. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) d'Angers-Authion-Saumur, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă  22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[23] - [24]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1999 et 2016[25] - [21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chouzé-sur-Loire.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 139 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1139 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2004 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Risques technologiques

    Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].

    En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre réflexe de km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[29].

    Histoire

    En 1003, « Chozacius » indiquait une idée de sélection, ici « Terre de Choix ».

    En 1050, les frères Lovo et Rahier firent don à l'abbaye de Bourgueil de Chozacum et ses dépendances ; la justice qui appartenait également à l'abbaye, avait son siège dans le prieuré du Plessis-aux-Moines. Elle était rendue par un sénéchal nommé par l'abbé de Bourgueil[30]

    À la fondation de l'abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’ Ordre de Fontevraud des terres sont données à Robert d'Arbrissel (mort en 1116).

    François Rabelais (1483-1553) mentionne déjà « Chozé » dans le chapitre 47 de Gargantua.

    Ce fut François Ier qui, par lettres patentes, donna à Chozacius le titre et les privilèges de ville. Le nom de « Chouzé » apparaît dans la carte de France de Cassini (XVIIIe siècle).

    Avant la Révolution, Chouzé dépendait du tribunal de Saumur (querelles liées aux impôts), du diocèse d'Angers, et de la généralité de Tours pour la levée des impôts.

    Partie intégrante de la province d'Anjou et de son histoire, Chouzé et la région de Bourgueil (y compris le domaine du château de Gizeux et jusqu'à Château-la-Vallière) furent rattachées en 1790 au tout nouveau département d'Indre-et-Loire.

    En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Bourgueil.

    Le 24 mai 1589, Duplessis-Mornay gouverneur de Saumur (1589-1621) ne commande pas seulement la ville de Saumur, il prend la tête d'un gouvernement spécial qui est détaché de l'Anjou. Cette sénéchaussée de Saumur, englobe au nord de la Loire le pays de Bourgueil.

    Chouzé et le pays bourgueillois (s'étendant jusqu'à Ingrandes vers l'est et jusqu'au château de Gizeux au nord) dépendront de la sénéchaussée de Saumur jusqu'à la Révolution française.

    Lors de la création des départements, Chouzé fut rattaché au district de Langeais.

    La batellerie et la meunerie ont joué un rôle très important dans le développement de la commune, par ailleurs bourg agricole aux multiples cultures. Vers 1830, la commune comptait de nombreux navigateurs, pêcheurs et mariniers. le trafic était important : voyageurs sur des embarcations légères, coches de Loire, et marchandises sur chalands.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Alfred Thibault-PĂ©an
    1947 1977 Pierre Fievre
    1977 1983 Georges Memin
    1983 2001 Robert Lefevre
    2001 2008 Yves Lemogne
    2008 En cours
    (au juin 2023)
    Gilles Thibault (d) DVD agriculteur

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[31].

    Population et société

    Ses habitants sont appelés les Chouzéens et Chouzéennes[32].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2020, la commune comptait 2 085 habitants[Note 4], en diminution de 0,24 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3143 4473 9163 6603 8903 8473 8523 8163 690
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 5713 4103 3233 1042 9022 7312 6432 5242 419
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1962 2022 1392 0042 0041 9311 8821 9332 006
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 4542 2552 1472 0702 1242 0932 0762 0812 082
    2018 2020 - - - - - - -
    2 0832 085-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Chouzé-sur-Loire se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.

    L'école primaire Des Moulins et l'école primaire privée Notre-Dame de Lourdes accueillent les élèves de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les Quais de la Loire : ancien port important, très connu Ă  l’époque de la marine de Loire, ChouzĂ©-sur-Loire a conservĂ© son quai de 800 m de long. Agrandi au XIXe siècle, il a Ă©tĂ© restaurĂ© en 1999. Ce quai dessert une route de randonnĂ©e qui vous mène au fil de la Loire jusqu’au port de Varennes avec sa vue imprenable sur la confluence, sur le château de Montsoreau, et sur la collĂ©giale de Candes-Saint-Martin.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre[37]. imposante par ses dimensions, cette Ă©glise s'inspire des basiliques palĂ©ochrĂ©tiennes (VIe siècle), avec sa vaste nef plafonnĂ©e bĂ©nĂ©ficiant d'un Ă©clairage direct, ses arcades retombant sur de simples piliers rectangulaires et l'austĂ©ritĂ© de ses lignes. Ă€ l'extĂ©rieur, les deux Ă©lĂ©ments notables sont la rose de la façade principale, allĂ©geant le caractère massif du parement nu, apparaillĂ© avec soin, et le clocher, dont l'implantation Ă  l'est du chĹ“ur est assez inattendue. Il s'agit d'une des rares Ă©glises de style "classique" Ă©levĂ©e en Touraine au dĂ©but du XIXe siècle, correspondant au renouveau de la foi catholique apparu sous les règnes de Louis XVIII et de Charles X.Les importantes dimensions de cette Ă©glise Ă©voquent l'intense activitĂ©s des mariniers de Loire, transitant par le port et transportant diverses marchandises sur leurs gabarres: denrĂ© de bouche (vin, etc.) mais aussi matĂ©riaux de constructions (ardoises d'Angers, pierre de taille de Saumur, etc.), tissus, etc.
    • Gare de Port-Boulet
    • Six constructions sont inscrites aux monuments historiques : une maison Ă  tourelles, le moulin de LecĂ©, le moulin Ă  vent des Pelouses, les moulins-caviers, le prieurĂ© du Plessis-aux-Moines et
    L'entrée du château des Réaux.
      • Le château des RĂ©aux[38] : classĂ© monument historique en 1930, il a appartenu, au XIVe siècle, Ă  Amaury PĂ©au, puis Ă  Jeanne de Montejean, comtesse de Sancerre, Antoine de Bueil et Ă  Gilles de Brye en 1455[39]. En ruine au XVe siècle[40] - [41], il est acquis par le grand-père Jean Briçonnet, premier maire de Tours[42]. Le château actuel a Ă©tĂ© construit sur l'emplacement de l'ancien château fort par le petit-fils Jean Briçonnet, fils de Guillaume Briçonnet, seigneurs des lieux[43] appelĂ©s alors Plessis-Rideau. Il fut Ă©galement habitĂ© par Thibaut de Longuejoue[Note 5], puis leurs descendants, la famille Taveau[44]. Un mariage en 1595 apporte dans la famille La BĂ©raudière le domaine, dont François de La BĂ©raudière hĂ©rite[40], et vend cent quinze mille livres[45], vers 1650, Ă  l'Ă©crivain et poète Tallemant des RĂ©aux, dont le château devient sa demeure et porte dĂ©sormais son nom[46] le , par autorisation sur lettres-patentes du roi[47].
      • La maison Ă  Tourelles ou Maison du Bailli : Ă©lĂ©gante demeure du XVIe siècle, ornĂ©e de deux tourelles coiffĂ©es de poivrières. C'est dans cette maison que mourut le 1er septembre 1464 Marie d'Harcourt, Ă©pouse de Dunois, le "bâtard" d'OrlĂ©ans, compagnon de Jeanne d'Arc et artisan du rapprochement de la Normandie et de l'Aquitaine.
      • Les moulins caviers de la rue des pelouses et de lecĂ© : Les moulins Ă  vent de types caviers sont une spĂ©cificitĂ© du Val de Loire. Dans cette rĂ©gion viticole, le moulin cavier permettait de stocker le vin et d'Ă©viter les incendies dus au rĂ©chauffement des meules.Ils ont Ă©tĂ© construits vers la fin du XVIIe siècle pour le plus ancien et vers 1860 pour le plus rĂ©cent.
    Plessis aux Moines
      • L'ancien prieurĂ© du plessis-aux-moines : Ce prieurĂ© appartenait Ă  l'abbaye de Bourgueil. Il fut fondĂ© au XIe siècle. Il Ă©tait entourĂ© de douves dont l’une subsiste encore. Le logis du prieur prĂ©sente, sur la cour, une porte surmontĂ©e d'armoiries qui ont Ă©tĂ© bĂ»chĂ©es et, au premier Ă©tage, deux fenĂŞtres dont l'une a son encadrement moulurĂ© et dĂ©corĂ© d'angelots. Il possède une chapelle Ă  l'angle. Au sud du couvent subsiste la grange Ă  dĂ®mes.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Fils de Mathieu de Longuejoue, et marié à Madeleine Briçonnet, fille de Jean.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Chouzé-sur-Loire », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    4. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Station hydrométrique K6830020, la Loire à Langeais », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    6. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
    7. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Source de l'Authion » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
    9. « Confluence de l'Authion dans la Loire » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
    10. « Fiche Sandre - l'Authion », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    11. « Fiche Sandre - le Lane », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    12. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    13. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. « Les risques près de chez moi - commune de Chouzé-sur-Loire », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    23. « cartographie des risques d'inondations du TRI d'Angers-Authion-Saumur », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    24. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    25. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
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    27. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    29. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    30. Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904), Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, t.2, p.289.
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    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    37. clochers.org, « Église Saint-Pierre - 37074 - Chouzé-sur-Loire » (consulté le ).
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    41. L'intermédiaire des chercheurs et curieux Volume 87, 1924. (p. 603)
    42. Les RĂ©aux sur Histoire de France, 1996
    43. Châteaux "brique et pierre" en France Par Josiane Sartre (p. 82)
    44. Le Grand dictionnaire historique Par Louis Moréri, vol. 6, 1759. (p. 383)
    45. Les historiettes de Tallemant des Réaux, mémoires pour servir à l'histoire du XVIIe siècle Par Gédéon Tallemant des Réaux, Louis-Jean-Nicolas de Monmerqué, Hippolyte de Châteaugiron. Vol. 1, 1834. (p. XXV)
    46. [PDF] Étude des paysages d'Indre et Loire Direction régionale de l'Environnement. Décembre 2000, p. 12 (43)
    47. Manoirs et gentilshommes d'Anjou André Sarazin, 1965. (p. 85)
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