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Ballan-Miré

Ballan-MirĂ© (prononcĂ© [balɑ̃miʁe]) est une commune française de la rĂ©gion Centre-Val de Loire situĂ©e dans le dĂ©partement d'Indre-et-Loire, au sud-ouest de Tours. D'une superficie de 26,16 km2, la commune fait partie de la MĂ©tropole de Tours, dans le canton de Ballan-MirĂ©. En 2009, elle comptait 8 152 habitants, rĂ©partis entre le bourg et l'ensemble des hameaux.

Ballan-Miré
Ballan-Miré
Église de Ballan-MirĂ©.
Blason de Ballan-Miré
Blason
Ballan-Miré
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Thierry Chailloux
2020-2026
Code postal 37510
Code commune 37018
DĂ©mographie
Gentilé Ballanais
Population
municipale
8 083 hab. (2020 en augmentation de 2,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 309 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 20â€Č 33″ nord, 0° 36â€Č 50″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 99 m
Superficie 26,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ballan-Miré
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Ballan-Miré
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Ballan-Miré
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Ballan-Miré
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Ballan-Miré
Liens
Site web www.mairie-ballan-mire.fr

    La commune de Ballan-Miré est créée en 1818 par réunion des anciennes communes de Ballan et de Miré.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Situation géographique de la commune de Ballan-Miré dans le département d'Indre-et-Loire.

    Ballan-Miré est située au centre du département d'Indre-et-Loire et fait partie de la région historique de Touraine. Les communes limitrophes sont : Joué-lÚs-Tours, Monts, Artannes-sur-Indre, Druye, SavonniÚres, Saint-Genouph, et La Riche.

    Topographie, géologie, relief

    La commune est situĂ©e Ă  11 km au sud-ouest de Tours (7,8 km en distance orthodromique)[1].

    Ballan-MirĂ©, s’étend sur 2 577 ha et se caractĂ©rise par une forte prĂ©sence de boisements (prĂšs de 30 %) et d'espaces agricoles (31 %). Au total ce sont prĂšs de 80 % du territoire communal qui sont occupĂ©s par des espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s. La commune est longĂ©e par le Cher dont la vallĂ©e rencontre celle de la Loire avant la confluence situĂ©e plus Ă  l'ouest. Le site est constituĂ© par une large vallĂ©e alluviale orientĂ©e est-ouest offrant de larges points de vue sur les coteaux.

    Elle s’étend sur deux grandes rĂ©gions sĂ©parĂ©es par un coteau :

    • le plateau tabulaire de la Champeigne, au Sud, culminant Ă  98 m. d’altitude et trĂšs lĂ©gĂšrement inclinĂ© vers le nord et le nord-ouest ;
    • la vallĂ©e du Cher au nord et la Varenne, dont le point le plus bas est de 43 m. d’altitude ;

    Entre le plateau et la vallĂ©e, le coteau atteint 30 m de hauteur et est incisĂ© par de nombreux vallons en direction du Cher.

    Sur le plateau affleurent les calcaires lacustres de Touraine formĂ©s Ă  l’ùre tertiaire (OligocĂšne). Les couches y sont particuliĂšrement Ă©paisses (de 15 Ă  20 m sur la commune) et comprennent trois faciĂšs alternant par bancs de quelques centimĂštres : des calcaires compacts plus ou moins durs (trĂšs riches en carbonates de calcium), des calcaires trĂšs durs Ă  meuliĂšres (au sommet surtout) et des marnes farineuses blanches (limons calcaires trĂšs purs et trĂšs tendres). Au sud de la commune, ils sont recouverts par quelques dĂ©cimĂštres de limons de plateau, souvent superposĂ©s Ă  des sables et graviers. En bordure de Cher, l’érosion liĂ©e au niveau de base de la riviĂšre a fait apparaĂźtre, sous les calcaires lacustres, des argiles Ă  silex, puis des calcaires soit de Villedieu soit du Turonien. Aucune exploitation des ressources gĂ©ologiques n’existe Ă  Ballan-MirĂ©. La gĂ©ologie et la topographie participent Ă  la structure des paysages de mĂȘme qu'elles jouent un rĂŽle dans les risques de mouvements de terrain[2].

    Climat

    La Touraine se caractĂ©rise par un climat tempĂ©rĂ© ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. Les tempĂ©ratures moyennes sont comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min. 1,6 °C / max. 11,3 °C) et pluvieux. Les Ă©tĂ©s connaissent en gĂ©nĂ©ral chaque annĂ©e au moins un Ă©pisode caniculaire de quelques jours mĂȘme s'ils sont beaux et doux (min. 10,8 °C / max. 24,6 °C) le reste du temps. Les prĂ©cipitations sont de 683,7 mm sur l'annĂ©e. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :

    Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien 1965-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2 3,3 5 8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 4,2 5,1 7,3 9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1 4,8 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4 15,4
    Précipitations (mm) 63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53 40,9 54,3 61 63 65,9 683,7
    Humidité relative (%) 87 84 79 74 77 75 72 73 77 84 87 89 80
    Source : Infoclimat[3]
    Relevés météorologiques de la station de Tours-Saint Symphorien
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,4
    1987
    −14,2
    1963
    −10,3
    2005
    −3,4
    1974
    −0,6
    1957
    2,6
    1969
    4,3
    1965
    4,8
    1986
    0,9
    1956
    −2,8
    1950
    −9
    1956
    −18,5
    1964
    −18,5
    1964
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,9
    1975
    21
    1958
    26,4
    1955
    29,3
    1949
    32,1
    1953
    36,7
    1976
    37,8
    1949
    39,8
    2003
    34,8
    1953
    29
    1985
    22,6
    1955
    18,9
    1953
    39,8
    2003
    Nombre de jours avec gel 10,6 9,1 6,7 2 0,1 0 0 0 0 0,5 6,2 10,2 45,3
    Record de vent (km/h)
    date du record
    104
    1990
    122
    1990
    112
    1988
    79
    1985
    119
    1988
    86
    1987
    104
    1983
    83
    1986
    83
    1988
    104
    1987
    104
    1957
    101
    1990
    122
    1990
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    25
    1978
    25,9
    1988
    33,8
    1980
    23,7
    1978
    31,5
    1971
    58
    1970
    51,2
    1977
    35,5
    1965
    41,4
    1965
    44
    1966
    31
    1965
    34,9
    1976
    58
    1970
    Source : Infoclimat[3]

    Hydrographie et hydrologie

    Grand moulin de Ballan.

    Ballan-MirĂ© est situĂ© sur deux bassins versants ; celui du Cher et plus ponctuellement celui de l’Indre, plus au Sud sur le plateau.

    Le cours d'eau principal, le Cher, est une riviĂšre assez abondante. Son dĂ©bit a Ă©tĂ© observĂ© durant une pĂ©riode de 48 ans (1966-2013), Ă  Tours, situĂ©e Ă  18 km de son confluent avec la Loire[4]. En aval de la commune le bassin versant de la riviĂšre couvre 13 615 km2, c'est-Ă -dire plus de 97,8 % du total de 13 920 km2. Le module de la riviĂšre Ă  Tours est de 92,4 m3/s. Le dĂ©bit maximal observĂ© sur cette pĂ©riode est de 1 000 m3/s le .

    En dehors du Cher, cours d’eau majeur qui longe la commune, Ballan-MirĂ© compte deux cours d'eau permanents : le ruisseau du petit Cher et celui du Pissot. Les ruisseaux de MirĂ©, de la Touche, du Vau, de Bois-Renault et des Touches, et celui de Fontaine-MĂ©nard s’écoulent de façon temporaire. Les canalets entre la RD7 et le Cher complĂštent le rĂ©seau hydrographique. Certains de ces cours d’eau ont servi Ă  actionner des moulins (la Commanderie et le Grand Moulin).

    De nombreux plans d’eau sont prĂ©sents Ă  Ballan-MirĂ© :

    • retenues le long des cours d'eau : lac des BretonniĂšres sur le ruisseau du Pissot,
    • Ă©tangs sur le cours d'eau temporaire du vallon du Vau Secret, Ă©tangs et mares au sein des boisements (bois de la Presle, bois de Beauvais, bois de Bois Gibert),
    • mares trĂšs nombreuses ponctuant les terres agricoles sur le plateau.

    Ces plans d'eau jouent un rĂŽle essentiel dans la gestion des eaux pluviales sur des sols hydromorphes et prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt Ă©cologique.

    Trois zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les étangs du Bois de la Presle », « Boire de Grand Moulin » et « la vallée du Chùteau du Vau »[5] - [6].

    Espaces naturels protégés

    La commune de Ballan-Miré se situe intégralement dans la zone tampon du périmÚtre du Val de Loire, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

    Ballan-MirĂ©, de par sa surface importante de boisements et de milieux ouverts est l’un des maillons essentiels de la trame verte de l'agglomĂ©ration de Tours. Elle compte en effet une des densitĂ©s les plus Ă©levĂ©es de rĂ©servoirs de biodiversitĂ© de l'agglomĂ©ration, notamment pour les espĂšces infĂ©odĂ©es aux milieux boisĂ©s et humides. La prĂ©sence du Cher, axe majeur pour la migration des poissons avec la Loire et l'Indre, lui offre un intĂ©rĂȘt Ă©cologique supplĂ©mentaire. Pour autant, ces milieux naturels ne font aujourd'hui l’objet d'aucune protection naturaliste forte. Trois sites ont Ă©tĂ© acquis par le Conseil GĂ©nĂ©ral au titre des espaces naturels sensibles (ENS) puis rĂ©trocĂ©dĂ©s Ă  la commune :

    • Le bois des Touches, d’un peu plus de 64 ha,
    • L’üle aux castors, sur le Cher,
    • Le Beau Petit Verger, dit parc de Beauverger, Ă  proximitĂ© du centre et de la gare.

    L’objectif de la dĂ©finition de ces pĂ©rimĂštres est de prĂ©server la qualitĂ© des sites, des paysages, des milieux et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels. Le Bois des Touches gĂ©rĂ© par L’ONF est couvert par un plan de gestion. Le bois des Touches et le parc de Beauverger sont amĂ©nagĂ©s pour l’accueil du public.

    Il n'existe pas à Ballan-Miré de secteurs concernés par la protection Natura 2000. Cependant, deux sites Natura 2000 dont les périmÚtres se superposent se concentrent dans la vallée de la Loire, à environ deux kilomÚtres au nord de la limite communale :

    Voies de communication

    La D 751 dessert la commune. Il s'agit d'une ancienne section de l'A85. Elle permet de rejoindre le périphérique de Tours.

    Transports en commun

    Le bourg est desservi par les lignes 30 et 31 du RĂ©seau Fil Bleu. La ligne 32 passe Ă©galement par le nord de la commune, s'arrĂȘtant au Grand Moulin.

    La voie ferrée de Tours à Chinon traverse la commune, et une gare est située à proximité du bourg.

    Urbanisme

    Typologie

    Ballan-MirĂ© est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[11] et 364 325 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (56,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (29,9 %), forĂȘts (26 %), zones urbanisĂ©es (16,5 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,2 %), eaux continentales[Note 4] (1,3 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[17].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Ballan-MirĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Cher et le Vieux Cher. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă  22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[20] - [21]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1985, 1999, 2001 et 2016[22] - [18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ballan-Miré.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 97,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 821 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2807 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [24].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

    Toponymie

    La commune de Ballan s'appela Balatedo au Ve siĂšcle, Balanum en 1078, puis plus tard Balatido, Balamuo, Balamus au XIIIe siĂšcle et Ballam au XVIIIe. ComposĂ© de deux communes, Ballan et MirĂ©, ce n’est qu’en 1818 que celles-ci ne formĂšrent qu'une seule et mĂȘme commune[25]. Le nom dĂ©finitif de « Ballan-MirĂ© Â» est adoptĂ© le 12 avril 1920.

    Histoire

    C'est peut-ĂȘtre Ă  l'emplacement du lieu-dit des Landes de Charlemagne, sur la commune de Ballan-MirĂ©, que Charles Martel a, le , dĂ©fait les troupes omeyyades, selon les historiens AndrĂ©-Roger Voisin et Pierre Leveel.

    C'est Ă  Ballan, qu'Henri II, vaincu et humiliĂ© ira Ă  la rencontre de Philippe Auguste et Richard CƓur de Lion et cĂ©dera sur tous les points, dĂ©signant notamment Richard pour son seul hĂ©ritier[26].

    Politique et administration

    Le canton de Ballan-Miré est composé de 7 communes : Berthenay, Druye, La Riche, Saint-Genouph, SavonniÚres, Villandry et Ballan-Miré qui en est le chef-lieu. Ballan-Miré fait partie de la Communauté d'agglomération Tours Plus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1977 août 2007 Michel Lezeau UMP Directeur financier
    Député (2007-2010), conseiller général (1982-2001)
    août 2007 mars 2008 Jacques Rabier UMP
    mars 2008 mars 2014 Laurent Baumel PS Cadre supérieur du secteur public
    Député de 2012 à 2017
    mars 2014 mai 2020 Alexandre Chas UMP puis LR Chef d'entreprise
    Conseiller départemental depuis 2015
    mai 2020 En cours Thierry Chailloux SE Directeur d'une unité de production dans l'industrie

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[27].

    Finances locales

    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[28] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[30].

    En 2020, la commune comptait 8 083 habitants[Note 5], en augmentation de 2,32 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9308199921 2361 1921 1551 0261 2011 159
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1691 1451 2221 1571 2321 3191 3671 3581 346
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3911 4051 2461 2271 3011 3551 2481 3371 363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5142 6183 7394 4915 9377 0597 5417 6048 043
    2017 2020 - - - - - - -
    7 9758 083-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Ballan-Miré se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans circonscription Joué-les-Tours.

    Plusieurs établissements scolaires accueillent les élÚves : l'école maternelle Jacques Prévert, l'école élémentaire Jean Moulin, l'école élémentaire HélÚne Boucher et le collÚge René Cassin.

    Sports

    La ville dispose de bonnes infrastructures et de nombreuses associations[33] pour pratiquer une activité sportive. En voici une liste non exhaustive:

    • ballan basket club (basket)
    • Ballan judo club (judo)
    • Ballan rando (randonnĂ©e)
    • Golf de Touraine (golf 18 trous)
    • Ballan sur roulette (rolleur)
    • Ballan-MirĂ© Twirling BĂąton (Twirling)
    • compagnie des archers de Ballan-MirĂ© (tir Ă  l’arc)
    • Cyclo randonneurs (randonnĂ©e)
    • Ekiden de Touraine by ASPTT Tours (course Ă  pied)
    • Escrima Martial club (escrime)
    • Étoile ballanaise de pĂ©tanque (pĂ©tanque)
    • Football club ouest tourangeau (football)
    • Football club des vĂ©tĂ©rans de Ballan (football)
    • Gymnastique club ballanais (gymnastique)
    • Passiondance (dance)
    • Raquettes club ballanais (badminton et tennis de table)
    • Tennis club de ballan-MirĂ© (tennis)

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • L'Ă©glise Saint-Venant du XIIe siĂšcle. Ses vitraux sont inscrits Ă  l'inventaire des monuments historiques. Il s'agit de verriĂšres du XVIe siĂšcle, commandĂ©es par Jacques de Beaune, surintendant des finances de François Ier. L'Ă©glise fut agrandie en 1516.
    • Le grand Moulin, Ă©difiĂ© entre 1515 et 1520 au milieu du Cher.
    • Les tours Charlemagne et les tours d'entrĂ©e du chĂąteau de la Carte. Elles matĂ©rialisent le systĂšme de dĂ©fense utilisĂ© en 1515.
    • L'Ă©tang de Beaune et son lavoir. Le lavoir, creusĂ© en 1865, a Ă©tĂ© remis en Ă©tat en 1980, l'Ă©tang en 1984.
    • Les chĂąteaux de Ballan-MirĂ© : treize petits chĂąteaux, manoirs, gentilhommiĂšres sont dissĂ©minĂ©s sur le territoire de la commune :
    ChĂąteaux
    • Beau Soleil,
    • Beauvais (XVIIe siĂšcle et reconstruit en 1890)
    • Bois Renault (XIVe siĂšcle),
    • La Carte (construit de 1497 Ă  1515 et entiĂšrement restaurĂ© en 1879),
    • La Commanderie (XIIIe siĂšcle, reconstruit au XIVe siĂšcle),
    • La Touche (reconstruit en 1900)
    • Le Vaux (date de la fin XVIe siĂšcle, puis reconstruit en 1774 ; actuellement, chambre d'hĂŽte et fabrication de produits du terroir Ă  la ferme). Ce chĂąteau est dotĂ© d'un original cadran solaire (XVIIIe siĂšcle)
    • La Rochefuret[34] (1638),
    Manoirs
    • La GoupillĂšre (1400 et restaurĂ© dĂ©but XVIIIe)
    • La Pasqueraie (XVIIe siĂšcle puis 1er Ă©tage en 1810 et le second en 1908)
    GentilhommiĂšres
    • La BardiniĂšre,
    • La Fuye (1610)
    • Le Grand Bouchet

    La plupart de ces demeures sont privées. Elles ne sont pas ouvertes à la visite.

    Personnalités liées à la commune

    Édouard Dalloz est un homme politique français nĂ© le Ă  Paris et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Ballan. Fils de DĂ©sirĂ© Dalloz, fondateur de la maison d'Ă©dition du mĂȘme nom, il Ă©tait avocat et auteur d'ouvrages de jurisprudence. Il a Ă©tĂ© dĂ©putĂ© du Jura, de 1852 Ă  1870, soutenant la majoritĂ© dynastique. Il fut secrĂ©taire du Corps lĂ©gislatif pendant 7 ans.

    Édouard-Jean-Étienne Deligny (nĂ© le Ă  Ballan - mort en Ă  Ballan, dans en sa propriĂ©tĂ© de la GoupilliĂšre). C'Ă©tait un militaire français du XIXe siĂšcle, qui fut gĂ©nĂ©ral de division d'infanterie et grand-croix de la LĂ©gion d'honneur.

    Gabrielle Alphen-Salvador nĂ©e le 1er avril 1856 Ă  Paris et morte le 15 juin 1920 Ă  Ballan-MirĂ©, est une philanthrope, militante fĂ©ministe, fondatrice d’une Ă©cole d’infirmiĂšres Ă  Paris qui donna naissance Ă  l’École de puĂ©riculture de la FacultĂ© de mĂ©decine de Paris et Ă  l’Institut de service social de Montrouge.

    HĂ©raldique

    Blason de Ballan-Miré

    Les armes de Ballan-Miré se blasonnent ainsi :

    De sinople, au chevron d'argent, accompagnĂ© en chef de deux besants d'or et en pointe d'une masse d'armes du mĂȘme posĂ©e en barre[35].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’aprĂšs l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploitĂ©s ou non, habituellement inondĂ©s ou gorgĂ©s d’eau douce, salĂ©e ou saumĂątre de façon permanente ou temporaire ; la vĂ©gĂ©tation, quand elle existe, y est dominĂ©e par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’annĂ©e ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Distance orthodromique entre Ballan-Miré et Tours », sur le site de Lion 1906, (consulté le ).
    2. « InfoTerre, Le visualiseur des donnĂ©es gĂ©o-scientifiques », sur le portail gĂ©omatique d’accĂšs aux donnĂ©es gĂ©o-scientifiques du BRGM, (consultĂ© le )
    3. « Tours Saint Symphorien, Indre-et-Loire(37), 108m - [1965-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
    4. « Le Cher à Tours - Pont Saint Sauveur (SynthÚse) », sur la « banque Hydro » du ministÚre de l'écologie et du développement durable, (consulté le ).
    5. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    6. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    7. « Cartographie », sur l'inventaire national du patrimoine naturel, Ă©ditĂ© par le musĂ©um national d’histoire naturelle, (consultĂ© le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    18. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Ballan-Miré », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    20. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Tours », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    21. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires Ă  Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consultĂ© le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    24. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    25. « Un peu d’histoire - DĂ©couvrir », sur mairie-ballan-mire.fr (consultĂ© le ).
    26. StĂ©phane William Gondoin, « Richard CƓur de Lion : La jeunesse d'un prince rebelle », Patrimoine normand, no 119,‎ octobre-novembre-dĂ©cembre 2021, p. 55 (ISSN 1271-6006).
    27. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
    28. finances.gouv.fr
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. Inovagora / AM, « Annuaire des associations - Vie associative - AccÚs directs - Ville de Ballan-Miré (37) », sur www.mairie-ballan-mire.fr (consulté le ).
    34. Notice no PA00097557, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    35. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
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