Ballan-Miré
Ballan-MirĂ© (prononcĂ© [balÉÌmiÊe]) est une commune française de la rĂ©gion Centre-Val de Loire situĂ©e dans le dĂ©partement d'Indre-et-Loire, au sud-ouest de Tours. D'une superficie de 26,16 km2, la commune fait partie de la MĂ©tropole de Tours, dans le canton de Ballan-MirĂ©. En 2009, elle comptait 8 152 habitants, rĂ©partis entre le bourg et l'ensemble des hameaux.
Ballan-Miré | |||||
Ăglise de Ballan-MirĂ©. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Tours | ||||
Intercommunalité | Tours Métropole Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Thierry Chailloux 2020-2026 |
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Code postal | 37510 | ||||
Code commune | 37018 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Ballanais | ||||
Population municipale |
8 083 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 309 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 20âČ 33âł nord, 0° 36âČ 50âł est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 99 m |
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Superficie | 26,16 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Tours (banlieue) |
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Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Ballan-Miré (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-ballan-mire.fr | ||||
La commune de Ballan-Miré est créée en 1818 par réunion des anciennes communes de Ballan et de Miré.
GĂ©ographie
Localisation
Ballan-Miré est située au centre du département d'Indre-et-Loire et fait partie de la région historique de Touraine. Les communes limitrophes sont : Joué-lÚs-Tours, Monts, Artannes-sur-Indre, Druye, SavonniÚres, Saint-Genouph, et La Riche.
Topographie, géologie, relief
La commune est située à 11 km au sud-ouest de Tours (7,8 km en distance orthodromique)[1].
Ballan-MirĂ©, sâĂ©tend sur 2 577 ha et se caractĂ©rise par une forte prĂ©sence de boisements (prĂšs de 30 %) et d'espaces agricoles (31 %). Au total ce sont prĂšs de 80 % du territoire communal qui sont occupĂ©s par des espaces vĂ©gĂ©talisĂ©s. La commune est longĂ©e par le Cher dont la vallĂ©e rencontre celle de la Loire avant la confluence situĂ©e plus Ă l'ouest. Le site est constituĂ© par une large vallĂ©e alluviale orientĂ©e est-ouest offrant de larges points de vue sur les coteaux.
Elle sâĂ©tend sur deux grandes rĂ©gions sĂ©parĂ©es par un coteau :
- le plateau tabulaire de la Champeigne, au Sud, culminant Ă 98 m. dâaltitude et trĂšs lĂ©gĂšrement inclinĂ© vers le nord et le nord-ouest ;
- la vallĂ©e du Cher au nord et la Varenne, dont le point le plus bas est de 43 m. dâaltitude ;
Entre le plateau et la vallée, le coteau atteint 30 m de hauteur et est incisé par de nombreux vallons en direction du Cher.
Sur le plateau affleurent les calcaires lacustres de Touraine formĂ©s Ă lâĂšre tertiaire (OligocĂšne). Les couches y sont particuliĂšrement Ă©paisses (de 15 Ă 20 m sur la commune) et comprennent trois faciĂšs alternant par bancs de quelques centimĂštres : des calcaires compacts plus ou moins durs (trĂšs riches en carbonates de calcium), des calcaires trĂšs durs Ă meuliĂšres (au sommet surtout) et des marnes farineuses blanches (limons calcaires trĂšs purs et trĂšs tendres). Au sud de la commune, ils sont recouverts par quelques dĂ©cimĂštres de limons de plateau, souvent superposĂ©s Ă des sables et graviers. En bordure de Cher, lâĂ©rosion liĂ©e au niveau de base de la riviĂšre a fait apparaĂźtre, sous les calcaires lacustres, des argiles Ă silex, puis des calcaires soit de Villedieu soit du Turonien. Aucune exploitation des ressources gĂ©ologiques nâexiste Ă Ballan-MirĂ©. La gĂ©ologie et la topographie participent Ă la structure des paysages de mĂȘme qu'elles jouent un rĂŽle dans les risques de mouvements de terrain[2].
Climat
La Touraine se caractĂ©rise par un climat tempĂ©rĂ© ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. Les tempĂ©ratures moyennes sont comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min. 1,6 °C / max. 11,3 °C) et pluvieux. Les Ă©tĂ©s connaissent en gĂ©nĂ©ral chaque annĂ©e au moins un Ă©pisode caniculaire de quelques jours mĂȘme s'ils sont beaux et doux (min. 10,8 °C / max. 24,6 °C) le reste du temps. Les prĂ©cipitations sont de 683,7 mm sur l'annĂ©e. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 2 | 3,3 | 5 | 8,4 | 11,4 | 13,1 | 12,9 | 10,8 | 7,9 | 3,8 | 1,6 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 5,1 | 7,3 | 9,6 | 13,2 | 16,5 | 18,9 | 18,6 | 16,1 | 12,3 | 7,1 | 4,8 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,2 | 11,3 | 14,3 | 18,1 | 21,7 | 24,6 | 24,3 | 21,4 | 16,7 | 10,5 | 7,4 | 15,4 |
Précipitations (mm) | 63,3 | 61,6 | 54,3 | 51,4 | 67,5 | 47,5 | 53 | 40,9 | 54,3 | 61 | 63 | 65,9 | 683,7 |
Humidité relative (%) | 87 | 84 | 79 | 74 | 77 | 75 | 72 | 73 | 77 | 84 | 87 | 89 | 80 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Record de froid (°C) date du record |
â17,4 1987 |
â14,2 1963 |
â10,3 2005 |
â3,4 1974 |
â0,6 1957 |
2,6 1969 |
4,3 1965 |
4,8 1986 |
0,9 1956 |
â2,8 1950 |
â9 1956 |
â18,5 1964 |
â18,5 1964 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 1975 |
21 1958 |
26,4 1955 |
29,3 1949 |
32,1 1953 |
36,7 1976 |
37,8 1949 |
39,8 2003 |
34,8 1953 |
29 1985 |
22,6 1955 |
18,9 1953 |
39,8 2003 |
Nombre de jours avec gel | 10,6 | 9,1 | 6,7 | 2 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,5 | 6,2 | 10,2 | 45,3 |
Record de vent (km/h) date du record |
104 1990 |
122 1990 |
112 1988 |
79 1985 |
119 1988 |
86 1987 |
104 1983 |
83 1986 |
83 1988 |
104 1987 |
104 1957 |
101 1990 |
122 1990 |
Record de pluie en 24âŻh (mm) date du record |
25 1978 |
25,9 1988 |
33,8 1980 |
23,7 1978 |
31,5 1971 |
58 1970 |
51,2 1977 |
35,5 1965 |
41,4 1965 |
44 1966 |
31 1965 |
34,9 1976 |
58 1970 |
Hydrographie et hydrologie
Ballan-MirĂ© est situĂ© sur deux bassins versants ; celui du Cher et plus ponctuellement celui de lâIndre, plus au Sud sur le plateau.
Le cours d'eau principal, le Cher, est une riviÚre assez abondante. Son débit a été observé durant une période de 48 ans (1966-2013), à Tours, située à 18 km de son confluent avec la Loire[4]. En aval de la commune le bassin versant de la riviÚre couvre 13 615 km2, c'est-à -dire plus de 97,8 % du total de 13 920 km2. Le module de la riviÚre à Tours est de 92,4 m3/s. Le débit maximal observé sur cette période est de 1 000 m3/s le .
En dehors du Cher, cours dâeau majeur qui longe la commune, Ballan-MirĂ© compte deux cours d'eau permanents : le ruisseau du petit Cher et celui du Pissot. Les ruisseaux de MirĂ©, de la Touche, du Vau, de Bois-Renault et des Touches, et celui de Fontaine-MĂ©nard sâĂ©coulent de façon temporaire. Les canalets entre la RD7 et le Cher complĂštent le rĂ©seau hydrographique. Certains de ces cours dâeau ont servi Ă actionner des moulins (la Commanderie et le Grand Moulin).
De nombreux plans dâeau sont prĂ©sents Ă Ballan-MirĂ© :
- retenues le long des cours d'eau : lac des BretonniĂšres sur le ruisseau du Pissot,
- Ă©tangs sur le cours d'eau temporaire du vallon du Vau Secret, Ă©tangs et mares au sein des boisements (bois de la Presle, bois de Beauvais, bois de Bois Gibert),
- mares trĂšs nombreuses ponctuant les terres agricoles sur le plateau.
Ces plans d'eau jouent un rĂŽle essentiel dans la gestion des eaux pluviales sur des sols hydromorphes et prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt Ă©cologique.
Trois zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les étangs du Bois de la Presle », « Boire de Grand Moulin » et « la vallée du Chùteau du Vau »[5] - [6].
Espaces naturels protégés
La commune de Ballan-Miré se situe intégralement dans la zone tampon du périmÚtre du Val de Loire, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
Ballan-MirĂ©, de par sa surface importante de boisements et de milieux ouverts est lâun des maillons essentiels de la trame verte de l'agglomĂ©ration de Tours. Elle compte en effet une des densitĂ©s les plus Ă©levĂ©es de rĂ©servoirs de biodiversitĂ© de l'agglomĂ©ration, notamment pour les espĂšces infĂ©odĂ©es aux milieux boisĂ©s et humides. La prĂ©sence du Cher, axe majeur pour la migration des poissons avec la Loire et l'Indre, lui offre un intĂ©rĂȘt Ă©cologique supplĂ©mentaire. Pour autant, ces milieux naturels ne font aujourd'hui lâobjet d'aucune protection naturaliste forte. Trois sites ont Ă©tĂ© acquis par le Conseil GĂ©nĂ©ral au titre des espaces naturels sensibles (ENS) puis rĂ©trocĂ©dĂ©s Ă la commune :
- Le bois des Touches, dâun peu plus de 64 ha,
- LâĂźle aux castors, sur le Cher,
- Le Beau Petit Verger, dit parc de Beauverger, à proximité du centre et de la gare.
Lâobjectif de la dĂ©finition de ces pĂ©rimĂštres est de prĂ©server la qualitĂ© des sites, des paysages, des milieux et dâassurer la sauvegarde des habitats naturels. Le Bois des Touches gĂ©rĂ© par LâONF est couvert par un plan de gestion. Le bois des Touches et le parc de Beauverger sont amĂ©nagĂ©s pour lâaccueil du public.
Il n'existe pas à Ballan-Miré de secteurs concernés par la protection Natura 2000. Cependant, deux sites Natura 2000 dont les périmÚtres se superposent se concentrent dans la vallée de la Loire, à environ deux kilomÚtres au nord de la limite communale :
- une zone de protection spéciale (FR2410012), dénommée "Vallée de la Loire d'Indre-et-Loire",
- un site d'intĂ©rĂȘt communautaire (FR2400548), "La Loire de Candes-Saint-Martin Ă Mosnes"[7].
Voies de communication
La D 751 dessert la commune. Il s'agit d'une ancienne section de l'A85. Elle permet de rejoindre le périphérique de Tours.
Transports en commun
Le bourg est desservi par les lignes 30 et 31 du RĂ©seau Fil Bleu. La ligne 32 passe Ă©galement par le nord de la commune, s'arrĂȘtant au Grand Moulin.
La voie ferrée de Tours à Chinon traverse la commune, et une gare est située à proximité du bourg.
Urbanisme
Typologie
Ballan-Miré est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[11] et 364 325 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[12] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (56,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (29,9 %), forĂȘts (26 %), zones urbanisĂ©es (16,5 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,2 %), eaux continentales[Note 4] (1,3 %)[16].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[17].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ballan-MirĂ© est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Cher et le Vieux Cher. La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[20] - [21]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1985, 1999, 2001 et 2016[22] - [18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 97,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 821 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2807 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Toponymie
La commune de Ballan s'appela Balatedo au Ve siĂšcle, Balanum en 1078, puis plus tard Balatido, Balamuo, Balamus au XIIIe siĂšcle et Ballam au XVIIIe. ComposĂ© de deux communes, Ballan et MirĂ©, ce nâest quâen 1818 que celles-ci ne formĂšrent qu'une seule et mĂȘme commune[25]. Le nom dĂ©finitif de « Ballan-MirĂ© » est adoptĂ© le 12 avril 1920.
Histoire
C'est peut-ĂȘtre Ă l'emplacement du lieu-dit des Landes de Charlemagne, sur la commune de Ballan-MirĂ©, que Charles Martel a, le , dĂ©fait les troupes omeyyades, selon les historiens AndrĂ©-Roger Voisin et Pierre Leveel.
C'est Ă Ballan, qu'Henri II, vaincu et humiliĂ© ira Ă la rencontre de Philippe Auguste et Richard CĆur de Lion et cĂ©dera sur tous les points, dĂ©signant notamment Richard pour son seul hĂ©ritier[26].
Politique et administration
Le canton de Ballan-Miré est composé de 7 communes : Berthenay, Druye, La Riche, Saint-Genouph, SavonniÚres, Villandry et Ballan-Miré qui en est le chef-lieu. Ballan-Miré fait partie de la Communauté d'agglomération Tours Plus.
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[27].
Finances locales
Ăvolution de l'endettement (en milliers dââŹ)[28] :
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[30].
En 2020, la commune comptait 8 083 habitants[Note 5], en augmentation de 2,32 % par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Ballan-Miré se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans circonscription Joué-les-Tours.
Plusieurs établissements scolaires accueillent les élÚves : l'école maternelle Jacques Prévert, l'école élémentaire Jean Moulin, l'école élémentaire HélÚne Boucher et le collÚge René Cassin.
Sports
La ville dispose de bonnes infrastructures et de nombreuses associations[33] pour pratiquer une activité sportive. En voici une liste non exhaustive:
- ballan basket club (basket)
- Ballan judo club (judo)
- Ballan rando (randonnée)
- Golf de Touraine (golf 18 trous)
- Ballan sur roulette (rolleur)
- Ballan-Miré Twirling Bùton (Twirling)
- compagnie des archers de Ballan-MirĂ© (tir Ă lâarc)
- Cyclo randonneurs (randonnée)
- Ekiden de Touraine by ASPTT Tours (course Ă pied)
- Escrima Martial club (escrime)
- Ătoile ballanaise de pĂ©tanque (pĂ©tanque)
- Football club ouest tourangeau (football)
- Football club des vétérans de Ballan (football)
- Gymnastique club ballanais (gymnastique)
- Passiondance (dance)
- Raquettes club ballanais (badminton et tennis de table)
- Tennis club de ballan-Miré (tennis)
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L'église Saint-Venant du XIIe siÚcle. Ses vitraux sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques. Il s'agit de verriÚres du XVIe siÚcle, commandées par Jacques de Beaune, surintendant des finances de François Ier. L'église fut agrandie en 1516.
- Le grand Moulin, édifié entre 1515 et 1520 au milieu du Cher.
- Les tours Charlemagne et les tours d'entrée du chùteau de la Carte. Elles matérialisent le systÚme de défense utilisé en 1515.
- L'étang de Beaune et son lavoir. Le lavoir, creusé en 1865, a été remis en état en 1980, l'étang en 1984.
- Les chùteaux de Ballan-Miré : treize petits chùteaux, manoirs, gentilhommiÚres sont disséminés sur le territoire de la commune :
- ChĂąteaux
- Beau Soleil,
- Beauvais (XVIIe siĂšcle et reconstruit en 1890)
- Bois Renault (XIVe siĂšcle),
- La Carte (construit de 1497 à 1515 et entiÚrement restauré en 1879),
- La Commanderie (XIIIe siĂšcle, reconstruit au XIVe siĂšcle),
- La Touche (reconstruit en 1900)
- Le Vaux (date de la fin XVIe siÚcle, puis reconstruit en 1774 ; actuellement, chambre d'hÎte et fabrication de produits du terroir à la ferme). Ce chùteau est doté d'un original cadran solaire (XVIIIe siÚcle)
- La Rochefuret[34] (1638),
- Manoirs
- La GoupillÚre (1400 et restauré début XVIIIe)
- La Pasqueraie (XVIIe siĂšcle puis 1er Ă©tage en 1810 et le second en 1908)
- GentilhommiĂšres
- La BardiniĂšre,
- La Fuye (1610)
- Le Grand Bouchet
La plupart de ces demeures sont privées. Elles ne sont pas ouvertes à la visite.
Personnalités liées à la commune
Ădouard Dalloz est un homme politique français nĂ© le Ă Paris et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Ballan. Fils de DĂ©sirĂ© Dalloz, fondateur de la maison d'Ă©dition du mĂȘme nom, il Ă©tait avocat et auteur d'ouvrages de jurisprudence. Il a Ă©tĂ© dĂ©putĂ© du Jura, de 1852 Ă 1870, soutenant la majoritĂ© dynastique. Il fut secrĂ©taire du Corps lĂ©gislatif pendant 7 ans.
Ădouard-Jean-Ătienne Deligny (nĂ© le Ă Ballan - mort en Ă Ballan, dans en sa propriĂ©tĂ© de la GoupilliĂšre). C'Ă©tait un militaire français du XIXe siĂšcle, qui fut gĂ©nĂ©ral de division d'infanterie et grand-croix de la LĂ©gion d'honneur.
Gabrielle Alphen-Salvador nĂ©e le 1er avril 1856 Ă Paris et morte le 15 juin 1920 Ă Ballan-MirĂ©, est une philanthrope, militante fĂ©ministe, fondatrice dâune Ă©cole dâinfirmiĂšres Ă Paris qui donna naissance Ă lâĂcole de puĂ©riculture de la FacultĂ© de mĂ©decine de Paris et Ă lâInstitut de service social de Montrouge.
HĂ©raldique
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Les armes de Ballan-MirĂ© se blasonnent ainsi : De sinople, au chevron d'argent, accompagnĂ© en chef de deux besants d'or et en pointe d'une masse d'armes du mĂȘme posĂ©e en barre[35]. |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- DâaprĂšs lâarticle L. 211-1 du Code de lâenvironnement, « on entend par zone humide les terrains, exploitĂ©s ou non, habituellement inondĂ©s ou gorgĂ©s dâeau douce, salĂ©e ou saumĂątre de façon permanente ou temporaire ; la vĂ©gĂ©tation, quand elle existe, y est dominĂ©e par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de lâannĂ©e ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Distance orthodromique entre Ballan-Miré et Tours », sur le site de Lion 1906, (consulté le ).
- « InfoTerre, Le visualiseur des donnĂ©es gĂ©o-scientifiques », sur le portail gĂ©omatique dâaccĂšs aux donnĂ©es gĂ©o-scientifiques du BRGM, (consultĂ© le )
- « Tours Saint Symphorien, Indre-et-Loire(37), 108m - [1965-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
- « Le Cher à Tours - Pont Saint Sauveur (SynthÚse) », sur la « banque Hydro » du ministÚre de l'écologie et du développement durable, (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Cartographie », sur l'inventaire national du patrimoine naturel, Ă©ditĂ© par le musĂ©um national dâhistoire naturelle, (consultĂ© le ).
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