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La Riche

La Riche est une commune française du dĂ©partement d'Indre-et-Loire, dans la rĂ©gion Centre-Val de Loire. La ville est intĂ©grĂ©e au sein de la mĂ©tropole tourangelle, Ă©tant situĂ©e Ă  la frontière ouest de Tours. La Riche a dĂ©passĂ© les 10 000 habitants en 2011 et est la huitième plus grande ville de la mĂ©tropole en 2015. Sa croissance dĂ©mographique soutenue depuis les annĂ©es 1960 a attirĂ© une population mixte.

La Riche
La Riche
La mairie
Blason de La Riche
Blason
La Riche
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Filipe Ferreira-Pousos
2014-2020-2022
Code postal 37520
Code commune 37195
DĂ©mographie
Gentilé Larichois
Population
municipale
10 372 hab. (2020 en diminution de 0,59 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 270 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 23′ 24″ nord, 0° 39′ 41″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 51 m
Superficie 8,17 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune du pĂ´le principal)
Élections
Départementales Canton de Ballan-Miré
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Riche
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Liens
Site web ville-lariche.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 817 hectares. Son altitude varie entre 43 m et 51 m[1].

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de La Riche.

    La commune est bordĂ©e sur son flanc nord par la Loire (0,507 km) et traversĂ©e par le Cher (0,237 km) qui coule d'est en ouest parallèlement Ă  la Loire. Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,27 km, comprend en outre trois petits cours d'eau[2] - [3].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallĂ©e qu’elle a façonnĂ©e peu Ă  peu depuis des milliers d’annĂ©es. Elle traverse d'est en ouest le dĂ©partement d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'Ă  Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-NĂ©gron et la confluence de la Vienne[4], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Tours [aval pont Mirabeau]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  622 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,78 m ce mĂŞme jour[5] - [6]. La hauteur maximale historique a Ă©tĂ© atteinte le avec une hauteur inconnue mais supĂ©rieure Ă  6,20 m[7]. Sur le plan piscicole, la Loire est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[8].

    Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source Ă  714 mètres d'altitude Ă  MĂ©rinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire Ă  Villandry, Ă  40 m d'altitude, après avoir traversĂ© 117 communes[9]. Le Cher prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit assez marquĂ©es. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon du Cher tourangeau[4], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Tours [Pont Saint Sauveur]. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 53 ans pour cette station) varie de 25,8 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  192 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 1 000 m3/s le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 4,96 m le [5] - [10]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 1] et 2[Note 2] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[11] - [12]. Sur le plan piscicole, le Cher est Ă©galement classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole[8].

    Trois zones humides[Note 3] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des Territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « Boire de la Sablière », « Boire de la Grande Maison » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[13] - [14].

    Urbanisme

    Typologie

    La Riche est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tours, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 38 communes[18] et 364 325 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,7 %), eaux continentales[Note 6] (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), terres arables (12,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Riche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Cher et la Loire. La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portĂ©s Ă  22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[27] - [28]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2016 et 2021[29] - [25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Riche.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 822 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1822 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1991, 1992, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Histoire

    Origines

    Paroisse Sainte-Anne de La Riche

    La ville tient son nom de l'église Notre-Dame-la-Riche de Tours, ancien faubourg séparé de son noyau par la construction de l'enceinte de fortification moderne au milieu du XVIIe siècle ; la ville tire donc son nom d'un édifice religieux qui ne se trouve pas sur son territoire (le cas est identique à l'est de Tours avec Saint-Pierre-des-Corps et au nord avec Saint-Symphorien).

    Le ruisseau de Sainte-Anne traversait autrefois la ville, et celui-ci est canalisé au cours du XVe siècle afin de relier la Loire et le Cher. Celui-ci est toutefois comblé au cours du XIXe alors que le jardin botanique de Tours s'installe notamment sur son emplacement, et marque la frontière entre La Riche et Tours[32].

    Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Notre-Dame-la-Riche, porta provisoirement les noms de La Riche-Extra et de La Varenne-de-la-Riche et adopta le nom de La Riche au sortir de cette période[33].

    Au XIXe siècle on y cultive surtout le chanvre et les céréales, puis, profitant des qualités du sol, les cultures deviennent principalement maraîchères.

    La Riche fut occupée trois mois par les Prussiens en 1870.

    Après-guerre

    Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut également bombardée à neuf reprises entre juin et [34], notamment le [35]. Un local (rue du 8-Juin) rappelle cet événement.

    À partir des années 1950, la ville connait une forte croissance de sa population sous l'impulsion de la ville de Tours. Cette dernière connait une forte croissance aidée par une politique de grands travaux, sous la direction du maire Jean Royer. Alors que ce dernier tente d’agrandir son territoire et fusionne avec deux communes à Tours-Nord, La Riche refuse le de se faire absorber[36].

    Grands ensembles

    Parc Louis Niqueux, quartier Niqueux-Bruère.

    Le dĂ©veloppement de La Riche passe aussi notamment par la construction de plusieurs grands ensembles. La première citĂ© sociale est bâtie entre 1954 et 1957 dans le sud-ouest de la commune. BaptisĂ©e « citĂ© des Sables », elle est d'abord vue comme un logement d'urgence construit en prĂ©fabriquĂ©. L'ensemble rĂ©uni jusqu'Ă  2 000 habitants dans les annĂ©es 1970, avant d'ĂŞtre dĂ©truit entre 1992 et 1994 et remplacĂ© par des zones pavillonnaires dans la zone du « Petit-Plessis »[36].

    Les plus importants programmes sociaux sont les quartiers Niqueux-Bruère et Marcel-Pagnol, situĂ©s dans le centre-nord de la commune et construits principalement entre les annĂ©es 1960 et 1970[36]. Ils rĂ©unissent aujourd'hui près de 2 000 habitants et sont classĂ©s en zone prioritaire de la politique de la ville[37]. Ainsi, le centre de la commune compte près de 50 % de logements sociaux. La population de La Riche est donc relativement mixte, la commune comptant au total près de 28 % de logements sociaux, soit un niveau comparable Ă  celui de Tours[38] - [39].

    Plessis-Botanique

    Logements neufs rue Emile Aron (ZAC du Plessis).

    Depuis la fin des annĂ©es 2000, la ville continue son extension urbaine vers le sud et l'est, Ă  la limite de Tours, avec l'amĂ©nagement des anciennes zones maraichères et friches industrielles du PrieurĂ© et du Plessis d'une quinzaine d'hectares. Le projet dit de l'« Ă©coquartier Plessis-Botanique » prĂ©voit l'implantation de 1 200 logements, dont 15 % sociaux, la construction d'une nouvelle Ă©cole primaire, des locaux pour l'UniversitĂ© de Tours et des commerces, avec des travaux s'Ă©talant jusqu'en 2026[40].

    En septembre 2014, la facultĂ© de mĂ©decine inaugure le batĂ®ment GouazĂ© dans le sud de la commune, soit 4 000 m2 de locaux pour 1 500 Ă©tudiants[41]. Les premiers immeubles de logements sont mis en chantier en 2015[42]. DĂ©but 2017, la rĂ©sidence Ambroise ParĂ© est la première livrĂ©e avec 47 logements sociaux et 16 privĂ©s rue Emile Aron puis la rĂ©sidence « citĂ©-jardin du Plessis-Botanique » est inaugurĂ©e en juin 2017 avec 71 logements privĂ©s, rue Ligner[43]. En 2022, seul un tiers de l'opĂ©ration est rĂ©alisĂ© ou en cours de travaux, avec des constructions en pĂ©riphĂ©rie du futur quartier, le cĹ“ur restant Ă  rĂ©aliser autour de la prolongation de l'avenue Pierre-Mendès-France, qui devrait ĂŞtre piĂ©tonne et vĂ©gĂ©talisĂ©e[44] - [45].

    Économie et transports

    Depuis , la ville accueille le centre commercial La Riche Soleil, une galerie marchande de 45 boutiques et équipé d'un hypermarché Géant.

    La ville a été confirmée comme l'un de deux terminus de la seconde ligne du tramway de Tours, qui devrait être réalisée d'ici 2028. Elle pourrait ainsi desservir le prieuré de Saint-Cosme, la mairie puis le nouveau quartier du Plessis avant de rejoindre Tours[46].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 mars 2014 Alain Michel PS Conseiller général (2008-2015)
    mars 2014 En cours
    (au 14 juillet 2020)
    Wilfried Schwartz PS puis DVG Ingénieur d'études
    Président de Tours Métropole Val de Loire (2020-2021 )
    Conseiller départemental depuis 2021

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[47].

    Dans son palmarès 2019, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une deuxième fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[48].

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 10 372 habitants[Note 8], en diminution de 0,59 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0008568711 0111 2341 1311 1971 2331 372
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5081 5601 5681 6701 8292 0052 1602 3352 317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4562 4192 5362 7303 0433 4154 0204 0454 407
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 3246 3316 6707 2617 8388 5949 61210 08910 370
    2020 - - - - - - - -
    10 372--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    • population municipale en 2004 : 9 573

    Enseignement

    La Riche se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.

    La commune compte plusieurs Ă©tablissements :

    • l'Ă©cole maternelle Henri Tamisier ;
    • l'Ă©cole maternelle Marie Pellin ;
    • l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Ferdinand Buisson ;
    • l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Paul Bert.

    Jumelages

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument le plus marquant de la commune est le château de Plessis-lèz-Tours. Plusieurs rois de France y séjournèrent – principalement Louis XI qui en fit sa demeure principale – et fut le théâtre de nombreux évènements historiques.

    Peu avant sa mort en 1483, Louis XI fera venir d'Italie François de Paule qui fonde le couvent des Minimes en 1489 et se développe durant les siècles qui suivent. Il ne reste toutefois que des vestiges de cette institution, surtout un corps de logis datant du XVIIIe siècle. François de Paule y est toutefois enterré et une chapelle est construite en 1877 autour de sa sépulture[56].

    Les communautés religieuses tourangelles possédaient une grande partie de la commune, dont le prieuré de Saint-Cosme appelé aussi prieuré de Ronsard. Bâti à l'origine sur l'île de la Loire, ce prieuré fut la dernière demeure de Ronsard qui y vécut de 1565 à sa mort en 1585.

    À l'intérieur de l'église Sainte-Anne, construite en 1856 (place du Maréchal-Leclerc), on peut trouver la statue de Saint François de Paule ainsi que deux scènes peintes évoquant la vie de l'ermite.

    Parmi les monuments historiques de la ville, on trouve aussi le manoir de la Rabaterie datant de la seconde moitiĂ© du XVe siècle et situĂ© rue Saint-François. Il aurait Ă©tĂ© la demeure d'Olivier Le Daim, conseiller du roi[57]. Un autre monument marquant de la commune n'est pas classĂ©, il s'agit de la « gentilhommière agricole des Pavillons Â» construite en 1640 et situĂ©e au 34 rue Jules-Verne. Elle est constituĂ©e d'une tour centrale et de deux ailes[58].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de La Riche

    Les armes de La Riche se blasonnent ainsi :

    Parti : au premier mi-parti d'or semé de fleurs de lys de gueules à l'aigle de sable, au second d'azur à Saint Côme et Saint Damien affrontés, vêtus de robes de docteur, sur une terrasse, l'un tenant un livre, l'autre une boite, le tout d'or[59].

    Notes et références

    Notes

    1. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    2. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    3. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    2. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    3. « Carte hydrologique de La Riche », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    5. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    6. « Station hydrométrique K4900030, la Loire à Tours [aval pont Mirabeau] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    7. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
    8. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Fiche Sandre - le Cher », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    10. « Station hydrométrique K6710910, le Cher à Tours [Pont Saint Sauveur] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    11. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    13. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    14. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Tours », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    Voir aussi

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