Transports dans la Vendée
Située sur un axe de communication nord-sud reliant Nantes et la Bretagne au bassin aquitain, le département de la Vendée voit se développer depuis la deuxième moitié du XXe siècle des infrastructures de transport donnant accès à sa côte et à ses îles, sous l'effet de son développement touristique.
Autoroutes | 164 km[1] | A83 A87 |
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Routes nationales | 0 km[1] | |
R.D. et V.C. | 17 119 km[1] | |
Autocars interurbains | Aléop |
Principales gares de voyageurs | La Roche-sur-Yon, Les Sables-d'Olonne, Montaigu |
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Services voyageurs | Aléop en TER (TER Pays de la Loire), Intercités, TGV inOui |
Principaux ports | Les Sables-d'Olonne |
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AĂ©roports |
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Réseaux de transport en commun | Impulsyon (La Roche-sur-Yon), Oléane Mobilités (Les Sables-d'Olonne), Gillo'bus (Saint-Gilles-Croix-de-Vie), ID Bus (L'Île-d'Yeu), Hilagobus (Saint-Hilaire-de-Riez), Chall’en bus (Challans), Luciole (Luçon), Fontélys (Fontenay-le-Comte) |
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Transport routier
Infrastructures routières
La Vendée compte deux autoroutes, l'A83 reliant Nantes à Niort et l'A87 reliant Angers à l'ouest de La Roche-sur-Yon, qui se coupent perpendiculairement aux alentours des Essarts ; la seconde est prolongée jusqu'aux Sables-d'Olonne par la RD 160 à 2x2 voies. La Roche-sur-Yon, préfecture et principale agglomération du département, n'étant pas desservie directement par l'A83, la RD 763 et la RD 948 qui permettent de couper respectivement vers Nantes et Niort, accueillent un trafic chargé et sont progressivement aménagées à 2x2 voies.
Plusieurs autres routes départementales reliant les principales agglomérations du département sont aménagées à 2x2 voies sur certains tronçons, comme dans le contournement de Challans.
L'île de Noirmoutier présente la particularité d'être reliée au continent à la fois par une chaussée submersible accessible uniquement à marée basse, le passage du Gois, et depuis 1971 par le pont de Noirmoutier.
Depuis les déclassements de 2005-2006, aucune route du département n'est classée dans le réseau routier national.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A83 | Vertou (Nantes) | Montaigu, Les Essarts, Bournezeau, Fontenay-le-Comte | La Crèche (Niort) | Autoroute concédée, à péage. |
Autoroute A87 | Écouflant (Angers) | Mortagne-sur-Sèvre, Les Herbiers, Les Essarts | La Roche-sur-Yon | Autoroute concédée, à péage. |
Route nationale 137 | Saint-Malo | Montaigu, Saint-Fulgent, Chantonnay, Sainte-Hermine | Bordeaux | Entièrement déclassée en RD 137 en 2006 dans le département, mais des sections subsistent dans le réseau routier national en Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique et Charente-Maritime. |
Route nationale 137bis | Pont-Saint-Martin (Nantes) | La Roche-sur-Yon | Déclassée en 1972 en RD 937. | |
Route nationale 138ter | Saint-Jean-de-Thouars (Thouars) | La Châtaigneraie, Fontenay-le-Comte | Marans (La Rochelle) | Déclassée en 1972 en RD 938T. |
Route nationale 148 | Noirmoutier-en-l'Île | Beauvoir-sur-Mer, Challans, Aizenay, La Roche-sur-Yon, Bournezeau, Sainte-Hermine, Fontenay-le-Comte | Étagnac (Limoges) | Déclassée en 1972 en RD 948 entre Noirmoutier et Sainte-Hermine, et en 2005 en RD 148 entre Sainte-Hermine et la frontière des Deux-Sèvres. Certaines sections aménagées à 2x2 voies. |
Route nationale 149 (ancienne route nationale 148bis) | Nantes | Mortagne-sur-Sèvre | Poitiers | Devenue RN 149 en 1972 lors du déclassement de la RN 149 originelle (voir ci-dessous). Déclassée en RD 149 en 2006 en amont de Mortagne-sur-Sèvre, puis en 2014 au-delà de Mortagne-sur-Sèvre (lors du prolongement à Bressuire de la route nationale 249). |
Route nationale 149 (avant 1972) | Les Sables-d'Olonne | Talmont-Saint-Hilaire, Luçon | Fontenay-le-Comte | Déclassée en 1972 en RD 949. |
Route nationale 149bis | Parthenay | La Châtaigneraie, Chantonnay | Bournezeau | Déclassée en 1972 en RD 949bis. |
Route nationale 160 | Angers | Mortagne-sur-Sèvre, Les Herbiers, Les Essarts, La Roche-sur-Yon, La Mothe-Achard | Les Sables-d'Olonne | Déclassée en 2006 en RD 160. Aménagée à 2x2 voies entre la sortie de La Roche-sur-Yon et l'entrée des Sables-d'Olonne. |
Route nationale 160bis | Chantonnay | Pouzauges | Bressuire | Déclassée en 1972 en RD 960bis. |
Route nationale 178 | Fougères | Aizenay | La Mothe-Achard (Les Sables-d'Olonne) | Déclassée en 1972 en RD 978. |
Route nationale 745 | Fontenay-le-Comte | Mazières-en-Gâtine (Parthenay) | Déclassée en 1972 en RD 745. | |
Route nationale 746 | La Roche-sur-Yon | Luçon | L'Aiguillon | Déclassée en 1972 en RD 746. |
Route nationale 747 | La Roche-sur-Yon | Moutiers-les-Mauxfaits | La Tranche-sur-Mer | Déclassée en 1972 en RD 747. |
Route nationale 752 | Varades | Les Épesses, Pouzauges | Cheffois (La Châtaigneraie) | Déclassée en 1972 en RD 752. |
Route nationale 753 | Cholet | Montaigu, Rocheservière, Challans | Saint-Jean-de-Monts | Déclassée en 1972 en RD 753. |
Route nationale 754 | Falleron (Legé) | Saint-Gilles-Croix-de-Vie | Déclassée en 1972 en RD 754. | |
Route nationale 755 | Cugand (Clisson) | Les Herbiers, La Gaubretière | Saint-Michel-Mont-Mercure (Pouzauges) | Déclassée en 1972 en RD 755. |
Route nationale 758 | Port-Saint-Père (Nantes) | Beauvoir-sur-Mer (vers l'île de Noirmoutier) | Déclassée en 1972 en RD 758. | |
Route nationale 763 | Ancenis | Montaigu, L'Herbergement | Belleville-sur-Vie | Déclassée en 1972 en RD 763. Mise à 2x2 voies au-delà de Montaigu (échangeur A83) et prolongée jusqu'à La Roche-sur-Yon (à la place de la RD 937) de façon à donner un numéro unique à l'axe A83 - La Roche-sur-Yon. |
Transport collectif de voyageurs
La Vendée est desservi par le réseau régional de transport routier Aléop (anciennement Cap Vendée), qui exploite 17 lignes départementales et 6 lignes régionales de cars dans le département. Des gares routières sont présentes dans les agglomérations principales.
Covoiturage et autopartage
La région Pays de la Loire subventionne le covoiturage domicile-travail réalisé via des applications en ligne[2].
Transport ferroviaire
Historique
La Vendée a été desservie tardivement par le chemin de fer : la ligne de Nantes à La Roche-sur-Yon (par Montaigu) et la ligne de La Roche-sur-Yon aux Sables-d'Olonne ont été mises en service fin 1866. En 1871, ces deux axes ont été prolongés respectivement vers Luçon et La Rochelle et vers Chantonnay et Bressuire puis Tours, formant la croix qui constitue jusqu'à aujourd'hui l’armature du réseau ferroviaire vendéen.
Le réseau d’intérêt général a d'abord été développé par plusieurs petites compagnies de chemin de fer qui, déficitaires et incapables d'assumer leurs concessions, furent achetées par l'État en 1878 et leurs lignes rattachées à l'Administration des chemins de fer de l'État, qui poursuivit le développement du réseau. À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait de nombreuses localités dont Challans, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Aizenay, La Châtaigneraie et Fontenay-le-Comte. Les Herbiers en revanche ne seront desservis qu'à la veille de la Première Guerre mondiale.
La Vendée a également été desservie à partir de 1900 par un réseau de chemins de fer d’intérêt local, exploité par la Compagnie des Tramways de la Vendée. Cette dernière reprit également en 1914 le tramway Challans-Fromentine, exploité jusqu'à cette date par une autre compagnie. Le réseau d'intérêt local du département a disparu en 1949.
Situation actuelle
Les principales gares de voyageurs sont celles de La Roche-sur-Yon, Les Sables-d'Olonne et Montaigu et Y, avec une fréquentation annuelle entre 300 000 et 900 000 voyageurs en 2019[3].
La ligne de Nantes-Orléans à Saintes (et Bordeaux) et la ligne des Sables-d'Olonne à Tours se coupent à gare de La Roche-sur-Yon. Un troisième axe, isolé des deux premiers, relie Nantes à Challans et Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en empruntant la ligne de Nantes-État à La Roche-sur-Yon par Sainte-Pazanne (fermée au-delà de Soullans), la ligne de Commequiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et le raccordement construit en 1982 entre les deux.
Ces lignes ne sont pas électrifiées, à l'exception de l'axe Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne électrifié en 1982 pour permettre la desserte de la Vendée par TGV. La section entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle, initialement à double voie, a été mise à voie unique en 2020-2021.
En-dehors des TGV reliant Paris-Montparnasse aux Sables-d'Olonne et des Intercités reliant Nantes à Bordeaux (dont le nombre tend à diminuer depuis les années 2000), le trafic voyageurs est exclusivement constitué de trains TER Pays de la Loire, exploités sous la marque régionale Aléop.
Le trafic de fret est faible comme dans la plupart des départements du Grand Ouest.
Ligne de Nantes-Orléans à Saintes | Double voie électrifiée de Nantes à La Roche-sur-Yon ; voie unique (depuis 2021) non-électrifiée de La Roche-sur-Yon à La Rochelle. |
Ligne des Sables-d'Olonne à Tours | Voie unique, électrifiée des Sables-d'Olonne à La Roche-sur-Yon, non-électrifiée au-delà . |
Ligne de Nantes-État à La Roche-sur-Yon par Sainte-Pazanne | Voie unique non-électrifiée jusqu'à Soullans, déclassée au-delà . |
Ligne de Commequiers à Saint-Gilles-Croix-de-Vie | Voie unique non-électrifiée. Depuis 1982, l'origine de la ligne ne se situe plus en gare de Commequiers mais quelques centaines de mètres plus à l'ouest (suppression du rebroussement à Commequiers grâce à un raccordement direct vers Soullans et Nantes). |
Ligne de Clisson à Cholet | Voie unique non-électrifiée, ne circule que quelques kilomètres dans le département. |
Ligne de Fontenay-le-Comte à Benet | Fermée à tout trafic. |
Ligne de La Possonnière à Niort | Déclassée (jusqu'à Benet) ou fermée à tout trafic (au-delà ) dans le département. |
Ligne de Breuil-Barret à Velluire | Entièrement déclassée. |
Ligne de Vouvant - Cezais à Saint-Christophe-du-Bois | Entièrement déclassée, mais des trains touristiques circulent sur une section de la ligne n'appartenant plus au réseau ferré national. |
Transport maritime
Département côtier, la Vendée n'a pourtant pas développé de grand port de commerce. Le port des Sables-d'Olonne est, à l'instar des autres ports du département, fortement orienté vers les activités de plaisance et sportives, dont le Vendée Globe assure la renommée.
Un service régulier de ferries est assuré entre l'île d'Yeu et Fromentine.
Transport fluvial
Le département ne possède pas de voies navigables.
Transport aérien
Le département ne possède aucun aéroport. Les aéroports les plus proches sont ceux de Nantes-Atlantique au nord et de La Rochelle-Île de Ré au sud.
Le département compte en revanche plusieurs aérodromes, à Fontenay-le-Comte, L'Île-d'Yeu, Luçon-Chasnais, Montaigu-Saint-Georges, La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs, Les Sables-d'Olonne-Talmont et La Tranche-sur-Mer.
Transports en commun urbains et périurbains
La Roche-sur-Yon-Agglomération, Les Sables-d'Olonne-Agglomération et les communes de Challans, Fontenay-le-Comte, Luçon, L'Île-d'Yeu, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Saint-Hilaire-de-Riez sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[4]. Ces réseaux de transports en commun, à l'exception des deux premiers, se limitent à quelques dessertes de bus non-quotidiennes ou ne fonctionnant pas toute l'année.
Modes doux
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Aléop, c’est aussi le covoiturage ! », sur aleop.paysdelaloire.fr (consulté le )
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2021 », sur cerema.fr, (consulté le ).
Voir aussi