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Saint-Pargoire

Saint-Pargoire [sɛ̃.paʁ.ÉĄwa.ʁə] (en occitan Sant PargĂČri ['sant par.'ɣɔ.ri]) est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Saint-Pargoire
Saint-Pargoire
Chevet de l'Ă©glise
Blason de Saint-Pargoire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Hérault
Maire
Mandat
Jean-Luc Darmanin
2020-2026
Code postal 34230
Code commune 34281
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Pargoriens
Population
municipale
2 356 hab. (2020 en augmentation de 6,22 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 99 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 31â€Č 43″ nord, 3° 31â€Č 11″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 221 m
Superficie 23,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Pargoire
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gignac
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Pargoire
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Saint-Pargoire
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Saint-Pargoire
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Saint-Pargoire
Liens
Site web www.ville-saintpargoire.com/

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, le Dardaillon, le ruisseau de la Calade, le Rieutort et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Pargoire est une commune rurale qui compte 2 356 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unitĂ© urbaine de Saint-Pargoire et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Pargoriens ou Saint-Pargoriennes.

    GĂ©ographie

    Carte

    Saint-Pargoire, village de forme ellipsoĂŻdale, est le village le plus au sud du canton de Gignac. Il est gĂ©ographiquement situĂ© au centre du dĂ©partement de l’HĂ©rault : Saint-Pargoire se trouve Ă  35 km de LodĂšve et de BĂ©ziers, Ă  45 km de Montpellier et Ă  20 km de la mer. De fait, en ayant un accĂšs Ă  l’A75 par l’échangeur de Paulhan distant de 5 km, Saint-Pargoire pourrait ĂȘtre un carrefour.

    La commune s’étend sur 2400 ha, allant des garrigues arides qui surplombent Villeveyrac Ă  la rive gauche de l’HĂ©rault ; le point culminant se trouve Ă  190 m d'altitude au mas de Vedel (sur la D 30), le point le plus bas Ă  25 m au chĂąteau de Rieutor (sur la D32).

    La vĂ©gĂ©tation est aussi contrastĂ©e que son relief, d’un cĂŽtĂ© la vigne tient une place prĂ©pondĂ©rante en occupant presque 1000 ha, d’un autre la garrigue avec des chĂȘnes verts, chĂȘnes kermĂšs et des genĂȘts et des arbustes ou plantes indigĂšnes (thym, romarin, bruyĂšre, brachypode rameux), parsemĂ©e de bois de chĂȘnes ou de pins.

    Géologie et végétation

    Sur la commune de Saint-Pargoire, il y a trois types de sols différents[1] :

    • argilo-calcaire, terre cultivable, bonne pour la vigne et les cĂ©rĂ©ales.
    • les sols calcaires compacts, non cultivables, mais bons pour l'Ă©levage du mouton (en nette rĂ©gression).
    • les bordures limoneuses ou caillouteuses de l'HĂ©rault qui reprĂ©sentent les 1/20e de la surface de la commune.

    La quasi-totalitĂ© de la vĂ©gĂ©tation qui entoure Saint-Pargoire est de la vigne. Le reste est de la garrigue avec, au pied des chĂȘnes verts, quelques truffiĂšres.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 16 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 733 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 680,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de SĂšte, mise en service en 1949 et Ă  20 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  15,4 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  15,8 °C pour 1991-2020[13].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    • la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, prĂ©sentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses mĂ©diterranĂ©ennes Ă  brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grĂące Ă  une pratique pastorale encore trĂšs frĂ©quente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forĂȘts sempervirentes non-rĂ©sineuses (chĂȘnaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espĂšces de chauve-souris, dont 3 d'intĂ©rĂȘt communautaire, prĂ©sentes sur le site[16]

    et deux au titre de la directive oiseaux[15] :

    • la « plaine de Villeveyrac-Montagnac », d'une superficie de 5 265 ha, constituĂ©e d'une mosaĂŻque de milieux particuliĂšrement favorable Ă  de nombreuses espĂšces d'oiseaux Ă  forte valeur patrimoniale. Pour certains de ces oiseaux, le Languedoc-Roussillon a une forte responsabilitĂ©, accueillant une part importante de leur effectif national : Pie-griĂšche Ă  poitrine rose, Faucon crĂ©cerellette, notamment.[17] ;
    • les « garrigues de la Moure et d'Aumelas », d'une superficie de 9 015 ha, abritant un couple nicheur d'Aigles de Bonelli. Ce site est aussi important pour l'aigle royal, comme zone d'alimentation des individus erratiques et d'un couple nicheur Ă  proximitĂ©[18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[19] : les « coteaux viticoles de Saint-Pons-de-Mauchiens et Saint-Pargoire » (3 006 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [19] :

    • le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du dĂ©partement[21] ;
    • la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » (5 793 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[22].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Pargoire.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pargoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [23] - [I 1] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Pargoire, une unitĂ© urbaine monocommunale[I 2] de 2 276 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (61,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (26,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,2 %), forĂȘts (5,1 %), zones urbanisĂ©es (4,5 %), terres arables (1,4 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Pargoire est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'HĂ©rault, le Dardaillon et le ruisseau de la Calade. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1984, 1994, 1996, 1997, 1999, 2002, 2003, 2014 et 2019[28] - [26].

    Saint-Pargoire est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pargoire.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 95,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 066 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 066 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[32].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 10] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mĂštres cubes. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[34].

    Histoire

    L'origine du nom du village vient de Pargoire, riche seigneur corse qui fut martyrisĂ© avec ParthĂ©e, ParthĂ©nĂ©e et SĂ©verin, ses esclaves, Ă  une Ă©poque incertaine. Leurs restes ont Ă©tĂ© transportĂ©s Ă  Noli, prĂšs de Savone, dans l’ancien État de GĂȘnes, oĂč la cathĂ©drale leur est dĂ©diĂ©e. On reprĂ©sente ordinairement saint Pargoire montĂ© sur un cheval entourĂ© de ses compagnons.

    Des fouilles et des recherches rĂ©alisĂ©es sur la commune indiquent que des populations Ă©taient prĂ©sentes Ă  Saint-Pargoire 3 000 ans av. J.-C. Plusieurs menhirs et dolmens tĂ©moignent de leur prĂ©sence ; dans le tĂšnement de Peyreficade entre Saint-Marcel et la D 2 il y avait le « menhir de Saint-Pargoire » qui Ă©tait une pierre dressĂ©e de 3 m de haut, qui fut dĂ©truit dans les annĂ©es trente, en 1976 on dĂ©comptait dans le dĂ©partement de l’HĂ©rault plus de 130 menhirs.

    Les abbĂ©s de Saint-Guilhem-le-DĂ©sert (Gellone) sont les premiers seigneurs de Saint-Pargoire que l’on connaisse. Ils succĂ©dĂšrent sans doute aux seigneurs guerriers qui avaient Ă©tĂ© prĂ©posĂ©s Ă  la garde de la Septimanie ; mais lorsque celle-ci fut entiĂšrement soumise, le pays dĂ©nommĂ© Miliacus (d’oĂč le nom des Hauts de Miliac) prit le nom de saint Pargoire, martyr auquel l’imposante Ă©glise fut dĂ©diĂ©e.

    Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, baptisĂ©e « sociĂ©tĂ© des amis de la constitution » Ă  sa crĂ©ation en avril 1792. Puis, aprĂšs la chute de la monarchie, elle change de nom pour « sociĂ©tĂ© populaire des sans-culottes montagnards », et compte 142 membres en brumaire an III[35]. Ce nombre correspond Ă  un des taux d’adhĂ©sion les plus Ă©levĂ©s du dĂ©partement, en partie explicable par le fait que des membres de la sociĂ©tĂ© viennent des communes voisines : Saint-Pons-de-Mauchiens, Cabrials (actuellement Ă  Aumelas), Plaissan, BĂ©larga, Campagnan, Puilacher. NĂ©anmoins, environ 10 % des habitants de la commune en sont membres, ce qui tĂ©moigne de l’engagement de la population locale dans la RĂ©volution[36].
    Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Pargoire-l'Hérault[37].

    En 1970, fermeture de la gare SNCF de Saint-Pargoire et de la ligne Paulhan - Montpellier.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1793 Abraham Tourrette
    1793 1793 Noël Comte
    1793 1794 Joseph Lanabier
    1794 1794 Barthélémy Faucil
    1794 1795 Pierre Counougut
    1795 1797 Louis Montguibert
    1797 1802 Pierre Counougut
    1802 1808 Fulcrand Faucilhon
    1808 1816 Jean-Jacques Antoine Pastourel
    1816 1818 Jacques Azémar
    1818 1831 Jean-Jacques Antoine Pastourel
    1831 1836 Jean-Jacques Bertrand
    1836 1839 Jean-Charles Faucil
    1839 1839 François Miquin
    1839 1840 Jean-Jacques Bertrand
    1840 1848 Jean-Pierre Pharamon
    1848 1852 Jean-Pierre Bringuier
    1852 1853 Auguste Fallet
    1853 1859 Pierre (fils) Pharamon
    1859 1865 Jean-Pierre Lenabier
    1865 1870 Camille BessiĂšre
    1870 1871 Pierre Étienne Bringuier
    1871 1878 Camille BessiĂšre
    1878 1878 Amédée Montrouzier
    1878 1883 Albert Bringuier
    1883 1884 Aristide Massé
    1884 1886 Louis Amadou
    1886 1892 Albert Bringuier
    1892 1896 Charles DĂ©braud
    1896 1900 Gratien Vignal
    1900 1904 Paul GĂ©nieyz
    1904 1908 René Péret
    1908 1925 Émile Larbat
    1925 1926 Joseph Silhol
    1926 1927 Gaston Chabert
    1927 1941 Joseph Silhol
    1941 1944 Denis Crébassol
    1944 1953 Maximin Soulié
    1953 1954 Lucien Marnac
    1954 1995 Max Paux
    1995 2001 GĂ©rard Reynard
    mars 2001 mars 2008 Michel Astié PS
    mars 2008 juillet 2019 AgnĂšs Constant SE Agricultrice
    SĂ©natrice de l'HĂ©rault (2019 → 2020)
    juillet 2019 En cours Jean-Luc Darmanin[38] Viticulteur retraité
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    DĂ©mographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 2356 habitants.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[40]. En 2020, la commune comptait 2 356 habitants[Note 11], en augmentation de 6,22 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1811 1971 3911 4521 4961 7681 8061 6311 686
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7511 7761 9862 0041 9101 4981 5141 5571 524
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6401 6381 6961 7751 7501 7401 7061 4171 422
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 4371 4821 2431 2091 2521 3571 7381 8472 192
    2018 2020 - - - - - - -
    2 2942 356-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 956 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 2 386 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 430 â‚Ź[I 7] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 38 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 13] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]8,3 %9,5 %10 %
    DĂ©partement[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 309 personnes, parmi lesquelles on compte 78,9 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 10 % de chĂŽmeurs) et 21,1 % d'inactifs[Note 14] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement, mais supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 369 emplois en 2018, contre 388 en 2013 et 380 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 916, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %[I 13].

    Sur ces 916 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 242 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    209 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Pargoire au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble209100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    199,1 %(6,7 %)
    Construction5224,9 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5928,2 %(28 %)
    Information et communication21 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance41,9 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres115,3 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2612,4 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    188,6 %(14,2 %)
    Autres activités de services188,6 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 28,2 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (59 sur les 209 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Pargoire), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

    • Les Chais De Blanville, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (927 k€)
    • Angelyk, vente Ă  distance sur catalogue spĂ©cialisĂ© (621 k€)
    • SAS VDS, vinification (506 k€)
    • 2A Maconnerie, travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale et gros Ɠuvre de bĂątiment (331 k€)
    • D.b-Clim, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (234 k€)

    La viticulture est la trame du tissu Ă©conomique du village (comme de toute la rĂ©gion). Avec ses 950 ha plantĂ©s en vigne, la commune vit autour de la viticulture; de nombreuses sources de revenus dĂ©coulent de la vigne (mĂ©canique agricole, entreprises de travaux agricoles, caves, ouvriers, exploitants, etc.) et se rĂ©percutent sur l’activitĂ© Ă©conomique de Saint-Pargoire. Saint-Pargoire fait partie du pays CƓur d'HĂ©rault.

    Cependant, l'activitĂ© principale de Saint-Pargoire est liĂ©e au secteur tertiaire : commerces et de services (boucherie, boulangeries/pĂątisseries, Ă©piceries, quincaillerie/droguerie, fleuriste, salons de coiffure, kinĂ©sithĂ©rapeutes, mĂ©decins, notaire, dentiste, infirmiĂšres, menuisiers, plombiers, maçons, Ă©lectriciens, garagistes, taxis, cabinet d’architecture, bureau d'Ă©tudes des fluides spĂ©cialisĂ© dans le traitement naturel et les Ă©conomies d'eau, bar, restaurants, ferme auberge, tabac/presse, pharmacie, un point vert CrĂ©dit agricole, agence Groupama, un bureau de poste ainsi qu’une annexe de l’école de musique de Gignac, une caserne de pompiers, une maison de retraite).

    La commune dispose de deux lieux de culte : l’église et le temple (avenue de la Gare).

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande cÎtiÚre du département de l'Hérault[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations23414110294
    SAU[Note 18] (ha)1 2581 086927866

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 234 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] Ă  141 en 2000 puis Ă  102 en 2010[45] et enfin Ă  94 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[46] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1258 ha en 1988 Ă  866 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 5 Ă  9 ha[45].

    Vie locale

    Enseignement

    La commune de Saint-Pargoire dispose de trois établissements scolaires : un établissement privé, l'école Sainte-Jeanne d'Arc, une école maternelle publique, l'école Jean-JaurÚs, située dans l'ancienne école des filles, et une école primaire, l'école Jules-Ferry construite en 1882[47], ancienne école de garçons.

    Santé

    Des services de santé sont présents dans la commune[1]. On y trouve une pharmacie, trois médecins, un kinésithérapeute, des infirmiÚres et un dentiste.

    Vie associative

    De nombreuses associations animent Saint-Pargoire : des associations sportives (judo, pĂ©tanque, football, chasse, boxe
), de solidaritĂ©, de secourisme, des associations festives (groupe folklorique, groupes musicaux, comitĂ© des fĂȘtes
), des associations liĂ©es Ă  la vie scolaire ("les Pitchouns", l’APEL
), des associations du 3e Ăąge, des Anciens combattants, des associations culturelles. Le "RĂ©veil Saint-Pargorien" est l'harmonie du village et compte une trentaine de musiciens amateurs.

    Les associations ont un rĂŽle important dans la vie de Saint-Pargoire, elles constituent un lien entre les diffĂ©rents groupes de la sociĂ©tĂ©, liens d’amitiĂ©, liens de solidaritĂ© ; elles participent activement Ă  la vie du village offrant Ă  chacun la possibilitĂ© de rencontrer ou de dĂ©couvrir ses habitants.

    FĂȘte locale le premier week-end d'aoĂ»t.

    Marché hebdomadaire, tous les mardis matin.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Plan du projet de construction de la mairie et halle, 1893
    • Église Saint-Pargoire gothique remarquable par sa grandeur date du Moyen Âge ( XIVe siĂšcle). L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1862[48].
    • Cave coopĂ©rative vinicole rĂ©putĂ©e pour de trĂšs bons crus.
    • Mairie datant de 1895, rĂ©novĂ©e en 2004 (inscrite Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral[49]).
    • Croix de mission datant du dĂ©but du XIXe siĂšcle.
    • La pinĂšde (appelĂ©e localement « la plantation Â») situĂ©e dans un bas-fond le long de la route de SĂšte (D2) mĂ©rite un dĂ©tour : plantĂ©e en 1931 par les habitants du village, elle comporte une centaine de variĂ©tĂ©s de pins et de cyprĂšs sur 40 ha.
    • Temple protestant situĂ© au carrefour de l'avenue de la Gare et de la rue du Temple

    HĂ©raldique

    Armes de Saint-Pargoire

    Les armes de Saint-Pargoire se blasonnent ainsi [50] : De vair au sautoir losangé d'argent et de sinople.

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Bellugou, Ă©crivain, historien, auteur de La rĂ©volution dans le canton de Saint-Pargoire 1789-1800, Contes et lĂ©gendes occitanes.
    • David Durand, Ă©crivain et pasteur.
    • Amans Gaussel (1871-1937), professeur Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de Montpellier
    • AndrĂ© Gazagnes, chercheur, historien, auteur de Saint-Pargoire, 2000 ans d'histoire d'une commune languedocienne. Prix de l'AcadĂ©mie française, prix d'histoire 1997.
    • Victor Gouton (1922-2004), ancien dĂ©putĂ© de LozĂšre.
    • Gabriel Lardat (1900-1994), peintre figuratif, BĂ©nĂ©zit - 2006.
    • Franz Jehan Leenhardt (1902-1990), thĂ©ologien protestant et professeur Ă  l'universitĂ© de GenĂšve

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Bellugou, La rĂ©volution dans le canton de Saint-Pargoire, HĂ©rault : 1789-1800, Montpellier, Impr. de la CharitĂ©, , 404 p.
    • AndrĂ© Gazagnes, Saint-Pargoire : deux mille ans d'histoire d'une commune languedocienne, S.l., s.n., , 223 p.
    • Jean Lalanne, Saint-Pargoire, diocĂšse de Montpellier, Montpellier, J. Rouquette, , 23 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[33].
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Pargoire » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Pargoire » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Pargoire » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Pargoire » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Pargoire » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Notes

      Site de l'Insee

        Autres sources

        1. La commune sur le site de l'Ă©cole
        2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
        3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
        4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
        5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
        6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
        7. « Station Météo-France Le Pouget - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
        8. « Orthodromie entre Saint-Pargoire et Le Pouget », sur fr.distance.to (consulté le ).
        9. « Station Météo-France Le Pouget - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
        10. « Orthodromie entre Saint-Pargoire et SÚte », sur fr.distance.to (consulté le ).
        11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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        13. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
        14. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
        15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Pargoire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
        16. « site Natura 2000 FR9101393 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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        19. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Pargoire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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        33. Article R214-112 du code de l’environnement
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        35. Jean-François Dubost, « Le rĂ©seau des SociĂ©tĂ©s Politiques dans le dĂ©partement de l'HĂ©rault pendant la RĂ©volution Française (1789-1795) Â», Annales historiques de la RĂ©volution française, no 278, 1989. p. 416.
        36. Dubost, ‘’Le rĂ©seau des sociĂ©tĂ©s
’’, op. cit., p. 396
        37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
        38. Élection du nouveau maire, sur ville-saintpargoire.com
        39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
        40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
        41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
        42. « Entreprises à Saint-Pargoire », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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        45. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Pargoire - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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        47. L'école de Saint-Pargoire, sur le site de free.fr (consulté le 22 juillet 2017)
        48. « Eglise Saint-Pargoire », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
        49. Notice no IA00028654, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
        50. Banque de blason, sur labanquedublason2.com
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