Aumelas
Aumelas [o.me.las] est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
Aumelas | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de l'Hérault |
Maire Mandat |
Ronny Poncé 2020-2026 |
Code postal | 34230 |
Code commune | 34016 |
Démographie | |
Gentilé | Aumelassiens |
Population municipale |
552 hab. (2020 ) |
Densité | 9,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 36′ 14″ nord, 3° 35′ 57″ est |
Altitude | 295 m Min. 64 m Max. 341 m |
Superficie | 58,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gignac |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | aumelas.com |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Dardaillon, le ruisseau de Rouvièges, le ruisseau de Paravel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aumelas est une commune rurale qui compte 552 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Aumelais ou Aumelaises.
Géographie
La commune se situe à l'est de la limite entre l'arrondissement de Lodève et celui de Montpellier. Cette limite correspond à des reliefs séparant la plaine de l'Hérault et les plaines entourant Montpellier. Le territoire communal s'étend sur un plateau culminant à l'est à 349 mètres au Grand Puech et au sud à 304 mètres dans la montagne de la Mourre. Le plateau s'incline vers l'ouest en direction de la vallée de l'Hérault.
Ce territoire est composé dans sa majeure partie de bois et de garrigues maigres et la densité de population est très faible. Les habitants se concentrent dans deux hameaux : le Mas d'Arnaud, au nord, où se trouve la mairie et Cabrials, au sud-ouest. Quelques domaines agricoles sont dispersés dans le reste de la commune : Mas de Lunès, Mas Valoussière, Mas Barral, Mas Artémon…
Le plateau est entaillé de vallées qui permettent l'accès à la commune par deux routes départementales : la D 139 au nord, la D 114E au sud. La D 114 passe à l'est et permet de relier la commune à la route nationale 109 au nord et Cournonterral au sud où l'on peut rejoindre les villes de Montpellier et Sète.
Communes limitrophes
Géographie humaine
Ce territoire peu peuplé fait l'objet d'utilisations spécifiques :
- ouverture d'une chasse privée autour des propriétés isolées et boisées au sommet ;
- construction d'une centrale électrique éolienne au sud, près de la limite avec la commune de Villeveyrac, pour profiter du plateau dénudé ouvert aux vents ;
- pratique de la spéléologie, le plateau qui occupe la majeure partie du territoire de la commune étant très karstifié.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 23 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, présentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses méditerranéennes à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, présentes sur le site[15]
et un au titre de la directive oiseaux[14] :
- les « garrigues de la Moure et d'Aumelas », d'une superficie de 9 015 ha, abritant un couple nicheur d'Aigles de Bonelli. Ce site est aussi important pour l'aigle royal, comme zone d'alimentation des individus erratiques et d'un couple nicheur à proximité[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[17] : le « causse d'Aumelas occidental » (1 786 ha), couvrant 2 communes du département[18] et le « causse d'Aumelas oriental » (1 596 ha), couvrant 3 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] : le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[20].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Aumelas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [21] - [I 1] - [22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (73,9 %), forêts (14,1 %), cultures permanentes (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aumelas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Aumelas est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9] - [26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 236 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 232 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2002, 2003, 2005, 2014, 2016 et 2019.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Omelares Castellum en 1036[Note 10], Emellaz en 1068, Omelaz en 1114, Omellaz en 1133[30].
En occitan, elle est citée sous différentes graphies : Omelaç en 1276[31], Omelas en 1287[32] et Aumelaç en 2009[33].
Homelas sur la Carte de Cassini.
Sens du toponyme : « lieu planté d'ormes »[30]. L'étymologie proposée par Frank R. Hamlin est plus vraisemblable (dans la garrigue ne poussent pas des ormes) : domaine gallo-romain, surnom latin Homullus plus suffixe prélatin -atis.
En occitan, on trouve les graphies : Omelaç [o.me.'las], forme ancienne et Aumelaç [aw.me.'las], forme plus récente.
Histoire
Les ruines d'un château au Mas d'Arnaud et d'une chapelle à Cardonnet, dans l'est de la commune, sont les vestiges de la présence durable au Moyen Âge.
Entre 1790 et 1794, Aumelas absorbe les communes de Cardonnet et Cabrials[34].
Politique et administration
Démographie
Les habitants sont appelés les Aumelassiens[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2020, la commune comptait 552 habitants[Note 11], en augmentation de 8,24 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 221 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 530 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 290 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,9 % | 6,5 % | 10,2 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 333 personnes, parmi lesquelles on compte 80,8 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 19,2 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 67 emplois en 2018, contre 77 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 240, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 10].
Sur ces 240 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
52 établissements[Note 14] sont implantés à Aumelas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 52 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 7,7 % | (6,7 %) |
Construction | 11 | 21,2 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 21,2 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 3,8 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 3 | 5,8 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 13 | 25 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 5,8 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 5 | 9,6 % | (8,1 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 52 entreprises implantées à Aumelas), contre 17,1 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[42] :
- Ste Exploitation Mas De Lunes, culture de la vigne (358 k€)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 26 en 2000 puis à 21 en 2010[45] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[46] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1686 ha en 1988 à 1506 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 41 à 65 ha[45].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château d'Aumelas, fief des Guilhems de Montpellier.
- Château-Bas d'Aumelas
- Chapelle Saint-Martin-du-Cardonnet. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1989[47].
- Chapelle Saint-Sauveur d'Aumelas.
- Église de l'Assomption de Mas d'Arnaud.
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Cabrials.
- Le Prieuré et l’église Saint-Étienne de Prunet[48] - [49].
- Chapelle Saint-Martin-du-Cardonnet
- Chapelle Saint-Sauveur au château d'Aumelas
- Église de l'Assomption de Mas d'Arnaud
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Cabrials
Héraldique
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Les armoiries de Aumelas se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Dans les archives du château de Foix.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Aumelas » (consulté le ).
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Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Aumelas », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101393 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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Voir aussi
Bibliographie
- Henri Bellugou, La Révolution dans le canton de Saint-Pargoire, Hérault : 1789-1800, Montpellier, Impr. de la Charité, , 404 p.
- Paul Degrully, La reconstitution d'Aumelas, Canard héraldique, , 6 p.
- Alphonse Delouvrier, Histoire de la vicomté d'Aumelas et de la baronnie du Pouget, Gignac, Bibliothèque 42, , 350 p. (lire en ligne)
- Éva Martinez, Association pour la sauvegarde du château d'Aumelas et de la chapelle du Cardonnet (Gignac), Aumelas : dans la pierre, l'empreinte de l'histoire du XIe au XXe siècle, Gignac, Association de sauvegarde du château d'Aumelas et de la chapelle du Cardonnet, coll. « Racines », , 62 p.
- André Soutou, « Le nom de lieu Aumelas », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 3,‎ , p. 15-18 (lire en ligne [PDF])
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales déposées d'Aumelas (1626-1830) [0,15 ml]. Cote : 16 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la commune d'Aumelas
- Aumelas sur le site de l'Insee
- Office de Tourisme