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Cournonterral

Cournonterral [kuʁ.nɔ̃.te.ʁal] (en occitan Cornonterralh [kuʁ.non.te.'ral] ) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement de l'HĂ©rault, en rĂ©gion Occitanie. Cournonterral est membre de Montpellier MĂ©diterranĂ©e MĂ©tropole.

Cournonterral
Cournonterral
Sur la gauche, deux tours, au centre, une statue de l'Immaculée Conception, sur la droite, l'église Saint-Pierre
Blason de Cournonterral
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
William Ars
2020-2026
Code postal 34660
Code commune 34088
DĂ©mographie
Gentilé Cournonterralais (Cornalenc en occitan)
Population
municipale
6 490 hab. (2020 en augmentation de 11,34 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 227 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 33â€Č 28″ nord, 3° 43â€Č 08″ est
Altitude 50 m
Min. 29 m
Max. 320 m
Superficie 28,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cournonterral
(ville-centre)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pignan
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Cournonterral
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Cournonterral
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Cournonterral
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Cournonterral

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le ruisseau du Coulazou, le ruisseau de la BilliĂšre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et la « plaine de FabrĂšgues-Poussan ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Cournonterral est une commune urbaine qui compte 6 490 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomĂ©ration de Cournonterral et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Cournonterralais ou Cournonterralaises.

    Cournonterral se distingue notamment par sa fĂȘte des Pailhasses, cĂ©lĂ©brĂ©e chaque mercredi des Cendres.

    Toponymie

    Le nom occitan de Cornonterralh est formé de « Cornon » (prononcer Cournon) - le mot corn, en ancien occitan, mot dérivant du bas-latin cornu, c'est littéralement la corne ou la pointe, mais aussi la colline - qu'on retrouve aussi dans le nom d'un lieu voisin, Cournonsec, et du suffixe « terralh ». Le mot occitan terralh signifie terre-plein ou encore, en ancien français, le mot terral peut signifier retranchement en terre, terrassement ou rempart mais aussi, suivant le contexte, peut désigner la boue[1].

    Pour Hamlin, l'origine de Cournon reste obscure. Le suffixe -terral serait Ă  rattacher au vent de la terre terral[2].

    GĂ©ographie

    Carte
    Plan du bois (1748)

    SituĂ© Ă  environ 15 km de Montpellier, Ă  22 km de SĂšte et Ă  12 km de la plage des Aresquiers Ă  Vic-la-Gardiole[3], entre vignes et garrigues, Cournonterral est construit au bord du Coulazou, une riviĂšre au cours irrĂ©gulier qui prend sa source Ă  la BoissiĂšre et se jette dans la Mosson[4]. Le village fait partie du canton de Pignan avec Cournonsec, FabrĂšgues, Murviel-lĂšs-Montpellier, Pignan, Saint-Georges-d'Orques, Saussan et Villeneuve-lĂšs-Maguelone[I 1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cournonterral
    (Distances : Ă  vol d'oiseau / par la route)[5]
    Aumelas (10.93 / 17,11 km)
    Saint-Paul-et-Valmalle (8.36 / 15,90 km)
    VendĂ©mian (12.93 / 22,98 km)
    VailhauquĂšs
    (12.64 / 18,97 km)
    Murviel-lĂšs-Montpellier (5.34 / 7,29 km)
    Pignan (4.43 / 5,34 km)
    Saussan (4.77 / 6,76 km)
    Plaissan
    (15.66 / 21,65 km)
    Cournonterral Maurin (Lattes)
    (12.66 / 16,24 km)
    Cournonsec (1.87 / 2,12 km)
    Gigean (6.38 / 8,67 km)
    Port de commerce de SĂšte
    (17.12 / 21,96 km)
    FabrĂšgues
    (4.80 / 5,19 km)

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[7] :

    • la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, prĂ©sentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses mĂ©diterranĂ©ennes Ă  brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grĂące Ă  une pratique pastorale encore trĂšs frĂ©quente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forĂȘts sempervirentes non-rĂ©sineuses (chĂȘnaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espĂšces de chauve-souris, dont 3 d'intĂ©rĂȘt communautaire, prĂ©sentes sur le site[8]

    et un au titre de la directive oiseaux[7] :

    • la « plaine de FabrĂšgues-Poussan », d'une superficie de 3 288 ha, favorable Ă  de nombreuses espĂšces d'oiseaux Ă  forte valeur patrimoniale. Elle accueille notamment l'une des derniĂšres populations languedociennes de la Pie-griĂšche Ă  poitrine rose qui a fortement rĂ©gressĂ© en France, le Rollier d'Europe dont la rĂ©partition en France est quasiment limitĂ©e aux rĂ©gions Provence-Alpes-CĂŽte-d'Azur et Languedoc-Roussillon et l'Outarde canepetiĂšre qui en France est cantonnĂ©e aux grandes plaines cĂ©rĂ©aliĂšres du Centre-Ouest et aux plaines mĂ©diterranĂ©ennes dans le Languedoc et en Provence[9].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensĂ©es sur la commune[10] :

    • le « causse d'Aumelas oriental » (1 596 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[11] ;
    • les « gorges du Coulazou » (239 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[12],
    • la « plaine du Mas de Paillas » (204 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[13] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] - [10] :

    • le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du dĂ©partement[14] ;
    • la « plaine de FabrĂšgues Ă  Poussan » (3 330 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[15].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Cournonterral.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Cournonterral est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [16] - [I 2] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Cournonterral, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[I 3] et 9 507 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (63,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (39,9 %), cultures permanentes (23,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (21,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,4 %), zones urbanisĂ©es (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,6 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    En 2010, 2 510 logements Ă©taient prĂ©sents sur la commune de Cournonterral. Parmi ces logements, 91 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 2,9 % Ă©taient des rĂ©sidences secondaires et 6,1 % Ă©taient des logements vacants[I 8]. Cependant, la commune manque de logements sociaux : en 2011, la commune compte 4,64 %[19] de logements sociaux contre les 25 % requis par la loi Duflot[20].

    Projets d'aménagements

    La municipalitĂ© prĂ©voit la crĂ©ation d'un nouveau complexe sportif Ă  proximitĂ© de la piscine intercommunale et de construire 220 logements sur l'actuel complexe. La crĂ©ation d'un nouveau quartier au lieu-dit les Joncasses sur une surface de 17 hectares et aussi planifiĂ© ainsi que l'Ă©tablissement d'une zone d'activitĂ© au lieu-dit La Cannabe devant intĂ©grer, entre autres, un hameau agricole[21].

    Voie de communication et transports

    La route départementale D 5, qui traverse la commune du nord-est au sud-ouest, permet d'accéder à Montpellier, tandis que la route départementale D 114, qui la traverse du nord-ouest au sud-est, mÚne aux plages de Frontignan.

    La commune de Cournonterral est desservie par les lignes de bus 34 et 38 de la TAM.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cournonterral est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'Ă©tendant sur les dĂ©partements de l'HĂ©rault et du Gard, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[24], retenu au regard des risques de submersions marines et de dĂ©bordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les Ă©vĂ©nements significatifs antĂ©rieurs Ă  2019 qui ont touchĂ© le territoire, peuvent ĂȘtre citĂ©es les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempĂȘtes de novembre 1982 et dĂ©cembre 1997 qui ont touchĂ© le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2003, 2011, 2012, 2014 et 2016[26] - [22].

    Cournonterral est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 6] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cournonterral.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 85 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 074 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 046 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Cournonterral ainsi que les territoires de sa commune sont habitĂ©s depuis des millĂ©naires. Des hommes prĂ©historiques y ont laissĂ© des traces de leur passage. Pour preuve un grand nombre de grottes, un tumulus, des poteries ainsi que du mobilier de l’époque nĂ©olithique ont Ă©tĂ© dĂ©couverts. Plus tard ce sont les Romains qui laissĂšrent de leur passage des vestiges de villas et de multiples poteries.

    Moyen Âge

    Seigneurie

    PremiĂšre rĂ©fĂ©rence historique: Gaucelm seigneur de Cournon, en 1025, participe Ă  l’élection de Judith abbesse Ă  Saint-GĂ©niez des Mourgues[31]. Vers l'an 1062, Raymond fils de Bernard vicomte de Cournon rend hommage pour le castellum de Cournon Ă  Frotaire II Ă©vĂȘque de NĂźmes[31]. Vers l'an 1077, Pierre-Rieulfe de Cournon est tĂ©moin au serment de fidĂ©litĂ© rendu par Raymond de Saint-Gilles Ă  Ermengarde vicomtesse de NĂźmes et de BĂ©ziers[31]. Le , Othon de Cournon, sous la banniĂšre de Raymond IV de Toulouse s'engage auprĂšs de Guilhem V pour la premiĂšre croisade[32] - [33] - [34] - [35]. En 1114, Guillaume, fils de Othon, cĂšde une partie de la pinĂšde et des Ă©tangs des Aresquiers au chapitre de Maguelonne afin de partir en pĂšlerinage Ă  JĂ©rusalem[32] - [33] - [34] - [35]. C’est en qu'Othon dit « le grand Â» cĂ©da tous ses droits sur la « Marquerose » dans son testament. La « Marquerose » (fief de diverses communes comprenant Cournonterral) fut cĂ©dĂ©e, pour un temps, Ă  un subordonnĂ© au roi de France : l’évĂȘque de Maguelone.

    Opposition aux seigneurs

    Les Cournonterralais s’opposĂšrent aux seigneurs (aux XIIIe et XIVe siĂšcles) sur des sujets tels que les impĂŽts, le four, le consulat
 C’est ainsi qu’en novembre 1238, les co-seigneurs se rĂ©signent Ă  ne plus recevoir une contribution (dite du « TreiziĂšme ») jusque-lĂ  payĂ©e par tous les habitants hommes et femmes. Il s’agit de la premiĂšre victoire officielle remportĂ©e par les bourgeois de Cournonterral sur leurs seigneurs.

    C’est en 1299 que cette lutte entre villageois et seigneurs, revint au-devant des affaires publiques pour des histoires de four Ă  pain. Ne souhaitant dĂ©sormais plus cuire leur pain dans les fours seigneuriaux, les habitants dĂ©cidĂšrent de construire leur propre four ouvert Ă  tous. De cet acte osĂ© pour l’époque, s’ensuivit la colĂšre des seigneurs, qui poussĂšrent le juge et le Bayle du village Ă  dĂ©cider de sa destruction. C’est alors qu’une requĂȘte est adressĂ©e puis retirĂ©e Ă  l'Ă©vĂȘque de Maguelone et au sĂ©nĂ©chal de Beaucaire par le ministĂšre des syndics de la communautĂ© de Cournonterral. Au terme de la procĂ©dure, le recteur de Montpellier prescrivit la reconstruction du four local. Cette seconde victoire sur la seigneurie marque dans les esprits le dĂ©but de l’indĂ©pendance de la population, qui n’aura dĂšs lors de cesse de s’affirmer de plus en plus : agrandissement de l’église, droit de lignerage, de dĂ©paissance, etc. Les consuls sont peu Ă  peu sollicitĂ©s en tant que reprĂ©sentants lĂ©gaux et officiels, pour faciliter les nĂ©gociations.

    Ville franche

    En 1344, Philippe VI de Valois, roi de France Ă  ce moment-lĂ , accorde aux Cournonterralais le droit de consulat au prix de 500 livres tournois et un cens annuel de sous tournois. MalgrĂ© les six conseillers et les trois consuls nommĂ©s pour un an, les seigneurs rĂ©sistent et s’opposent au consulat. Les habitants dĂšs l'Ăąge de 14 ans sont alors appelĂ©s Ă  se prononcer sur sa crĂ©ation : 175 personnes sur les 234 prĂ©sentes se prononcent POUR. C’est d’ailleurs Ă  cette occasion que pour la premiĂšre fois, on a idĂ©e de la composition du village. La victoire est populaire. À prĂ©sent, il faut payer : durant 4 ans, la communautĂ© dĂ©cide de s’imposer au onziĂšme des rĂ©coltes. MalgrĂ© l’acharnement de la communautĂ© Ă  vouloir se gouverner soi-mĂȘme, les seigneurs n’acceptent toujours pas de reconnaĂźtre le consulat. Et ce jusqu’au , date Ă  laquelle cette reconnaissance est officiellement acceptĂ©e, aprĂšs il faut avouer bon nombre d’appels et d’argent dĂ©pensĂ©. Cournonterral est alors ville affranchie.

    En 1346, une bataille rangĂ©e opposant les habitants d’Aumelas Ă  ceux de Cournonterral au sujet d'une rivalitĂ© concernant la coupe de bois dans les bois de chĂȘne vert environnants, est Ă  l’origine de FĂȘte des pailhasses (tradition carnavalesque typique du village)[36]. L'Ă©pouvantail humain inventĂ© par le Bayle Pailhas Ă  la demande du seigneur Guillaume de Cournon donna la victoire aux gens de Cournonterral.

    Couronne de France

    En 1365 et 1373, Charles V accordent des Lettres de sauvegarde aux Cournonterralais. Il les prend « en sa spĂ©ciale protection et sauvegarde » et leur permet d'apposer « les armes du Roy, fleurs de lis et panonceaux royaux dans les lieux et endroits oĂč ils seront troublĂ©s ».

    En 1395, le village est annexé à la couronne de France.

    Temps modernes

    La Réforme (1560-1598), qui va entraßner les luttes de religion, fait son entrée officielle au village en 1561.

    En 1609, Cournonterral devient vassale des Ă©vĂȘques de Montpellier.

    Au XVIIIe siÚcle, les habitants combattent avec succÚs de 1772 à 1793 pour sauver leur patrimoine collectif de l'avidité d'un notable.

    Révolution française

    Lors de la RĂ©volution française, les citoyens de la commune se rĂ©unissent au sein de la sociĂ©tĂ© rĂ©volutionnaire, baptisĂ©e « sociĂ©tĂ© populaire rĂ©publicaine », fin 1791[37].

    XIXe siĂšcle

    Au XIXe siÚcle, ils mÚneront une véritable offensive pour défendre la viticulture.

    Cournonterral a longtemps été le pÎle attractif commercial des communes du sud-ouest de Montpellier grùce à l'organisation de foires importantes sur sa grande esplanade. Ce village, trÚs attaché à ses traditions a su rester trÚs dynamique.

    Politique et administration

    Conseil municipal

    Conseil municipal de Cournonterral (mandature 2014-2020)
    Liste Tendance Effectif Statut
    « Cournonterral au cƓur » PS 23 MajoritĂ©
    « Cournonterral autrement » SE 6 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1949 1965 Marcel Raux
    1965 1971 Pierre-Jean Viala
    1971 mars 1983 Maurice Robert
    mars 1983 mars 1991 Guy RĂ©gis PS
    mars 1991[38] mars 2001 Jean RĂ©ginard DVD
    mars 2001 juillet 2020[39] Thierry Breysse PS MĂ©decin
    17e vice-prĂ©sident de Montpellier MĂ©diterranĂ©e MĂ©tropole[40] (2017 → 2020)
    juillet 2020 En cours William Ars[41] SE Directeur des formations au CNFPT
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Ville jumelle avec Cournonterral
    VillePays
    BotEspagne

    Population et Société

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1071 3641 3861 4871 6031 6471 6301 7441 756
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7631 7392 1022 0522 0611 7311 8091 9902 112
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3542 1001 9802 0712 0301 9221 7051 5381 662
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 8872 0882 4603 0624 0955 0695 5075 6645 826
    2018 2020 - - - - - - -
    6 2706 490-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements

    La commune accueille des commerces de proximité, un magasin d'alimentation, une crÚche et une ludothÚque, une médiathÚque et une piscine intercommunale ainsi qu'une antenne du conservatoire de musique de Montpellier.

    Enseignement

    Cournonterral dispose d'une école maternelle et de deux écoles élémentaires.

    Santé

    Un total de six médecins généralistes, quatre dentistes, un psychologue, un épithésiste, deux pharmacies, huit kinésithérapeutes et un laboratoire d'analyse médicale sont présents à Cournonterral. Les hÎpitaux les plus proches sont à Montpellier.

    Cultes

    La ville compte une église catholique (église Saint-Pierre), une chapelle (chapelle des Pénitents Blancs), un temple protestant ainsi qu'une salle affectée au culte musulman.

    Manifestations culturelles et festivités

    Les pailhasses

    La fĂȘte votive de Cournonterral a lieu le premier week-end du mois d'aoĂ»t. La ville organise aussi un festival international de musique chaque week-end de PĂąques[44] et des masters de balle au tambourin en Ă©tĂ©. Cournonterral participe Ă©galement au festival « Total Festum » organisĂ© par la rĂ©gion Languedoc-Roussillon au mois de juin.

    NĂ©anmoins, la ville est surtout connue pour son carnaval atypique des Pailhasses[45] qui a lieu chaque mercredi des Cendres, en plus du traditionnel Corso.

    Sports

    Le Tambourin club Cournonterralais défend les couleurs de Cournonterral en Championnat de France de balle au tambourin.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 620 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 6 592 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 650 â‚Ź[I 9] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 10]). 49 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 8] (45,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 11]7,1 %10 %9,7 %
    DĂ©partement[I 12]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 13]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  4 000 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 9,7 % de chĂŽmeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 14]. Elle compte 840 emplois en 2018, contre 910 en 2013 et 833 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 2 666, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 60,2 %[I 15].

    Sur ces 2 666 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 419 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Secteurs d'activités

    546 établissements[Note 10] sont implantés à Cournonterral au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 18].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble546100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    325,9 %(6,7 %)
    Construction12322,5 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    12723,3 %(28 %)
    Information et communication142,6 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance81,5 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres244,4 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    8415,4 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    8515,6 %(14,2 %)
    Autres activités de services499 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 23,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (127 sur les 546 entreprises implantĂ©es Ă  Cournonterral), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 19].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

    • Distri Cournonterral, supermarchĂ©s (4 445 k€)
    • Cervent, activitĂ©s des marchands de biens immobiliers (2 100 k€)
    • Comptoir Des Materiaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matĂ©riaux de construction (1 710 k€)
    • Gelly Constructions Transactions, activitĂ©s des marchands de biens immobiliers (687 k€)
    • Ags Habitat, travaux de couverture par Ă©lĂ©ments (614 k€)

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu net moyen par foyer fiscal Ă  Cournonterral Ă©tait de 22 168 â‚Ź[I 20]. En 2012, le taux d'imposition de la taxe d'habitation Ă©tait de 20,72 %[47] ; la dette de la commune s'Ă©levait Ă  hauteur de 881 â‚Ź par habitant[48].

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations104773830
    SAU[Note 13] (ha)1 072802940796

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 104 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  77 en 2000 puis Ă  38 en 2010[51] et enfin Ă  30 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[52] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1072 ha en 1988 Ă  796 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 10 Ă  27 ha[51].

    Culture locale et patrimoines

    HĂ©raldique

    Blason de Cournonterral

    Les armes de Cournonterral se blasonnent : « D'azur au chef losangé de sinople et d'argent »[53].

    Lieux et monuments

    • La place de l'Église : occupĂ©e autrefois par un Ăźlot de maisons situĂ© Ă  l'intĂ©rieur du chĂąteau fĂ©odal, elle fut ouverte au XIXe siĂšcle. La colonne de la Vierge fut bĂ©nie en 1870 et les arbres plantĂ©s en 1876 ;
    • L'hĂŽtel de ville : les travaux ont dĂ©butĂ© en 1870 par la construction de la halle pour s'achever en 1891 par la construction du fronton avec horloge et amĂ©nagement des dĂ©pendances de la mairie ;
    • Église Saint-Pierre de Cournonterral.
    • Chapelle des PĂ©nitents blancs de Cournonterral. Elle fut bĂątie au XVIIIe siĂšcle mais cette confrĂ©rie existait Ă  Cournonterral depuis 1600. Des pĂ©nitents reposent encore dans sa crypte. En 1943, la chapelle fut cĂ©dĂ©e Ă  l'association diocĂ©saine de Montpellier ;
    • Le temple protestant de Cournonterral : il fut construit entre 1818 et 1820. Le clocheton de l'horloge qui surmonte le clocher est celui de l'ancienne tour de l'Horloge rĂ©cupĂ©rĂ© et rĂ©installĂ© ;
    • Le parc : situĂ© entre le torrent du Coulazou et les remparts. Il s'agissait d'une ancienne terre seigneuriale. Les officiers du seigneur y lisaient les proclamations de leurs maĂźtres ;
    • Les remparts : l'enceinte des remparts de 1344, rĂ©parĂ©e et fortifiĂ©e en 1393 avait 6 tours et 2 tourelles. Au XVIIe siĂšcle, l'ouverture d'une porte provoqua l'effondrement du rempart au nord et Ă  l'est. Le Trou des remparts fut percĂ© en 1656 pour que les habitants puissent amener les troupeaux et aller prendre librement de l'eau Ă  la fontaine du ThĂ©ron. Le nom de cette fontaine est en rĂ©alitĂ© un plĂ©onasme car ThĂ©ron est la forme francisĂ©e du mot occitan teron, qui signifie fontaine ;
    • Le chĂąteau Mallet date du XVIIIe siĂšcle ;
    • Le pont de l'IntĂ©rĂȘt local est construit dans les annĂ©es 1870 ;
    • La tour Sarrasine : la construction de ce dernier vestige du chĂąteau fĂ©odal, dĂ©buta au XIe siĂšcle pour ne s'achever qu'au XIIIe ;
    • Le ThĂ©ron : il coulait, avant l'affaissement du rempart, sous la voĂ»te de la tour du ThĂ©ron situĂ©e au sud-est du parc et arrosait le parc, terre seigneuriale ;
    • L'Esplanade : il s'agit d'un ancien champ de foire. Il abrite aujourd'hui les bĂątiments de l'Ă©cole primaire publique datant des annĂ©es 1880 ;
    • La mare du Ramassol : elle fut crĂ©Ă©e au XIVe siĂšcle pour recueillir les eaux pluviales. Elle devint par la suite un abreuvoir public pour les troupeaux de moutons et les chevaux.
    • Galerie
    • HĂŽtel de ville de Cournonterral.
      HĂŽtel de ville de Cournonterral.
    • La chapelle des pĂ©nitents.
      La chapelle des pénitents.
    • Le temple protestant.
      Le temple protestant.
    • Église Saint-Pierre ou Sainte-Croix.
      Église Saint-Pierre ou Sainte-Croix.
    • Église Saint-Pierre et les remparts.
      Église Saint-Pierre et les remparts.
    • L'ancien pont du chemins de fer de l'HĂ©rault et viaduc du Coulazou.
      L'ancien pont du chemins de fer de l'HĂ©rault et viaduc du Coulazou.
    • La mare du Ramassol.
      La mare du Ramassol.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Baptiste Fabre, nĂ© Ă  SommiĂšres (1727) et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Celleneuve (1783), abbĂ© de Cournonterral de 1773 Ă  1780, oĂč il imagine Lou siĂšge de Cadaroussa[54] ;
    • Jean-Baptiste Ricome, nĂ© Ă  Cournonterral (-), soldat napolĂ©onien auteur de ses souvenirs de guerre dans un ouvrage intitulĂ© Journal d'un grognard de l'Empire[55] - [56] ;
    • Ulysse Coste, nĂ© Ă  Cournonterral (1845-?), mĂ©decin et savant, bibliothĂ©caire-adjoint de la FacultĂ© de mĂ©decine de Montpellier, directeur de la gazette hebdomadaire des sciences mĂ©dicales de Montpellier, a publiĂ© des Ă©tudes de mĂ©decine (Ă©tude clinique sur le cancer de l'Ɠil ; Statistique et topographie mĂ©dicales des campagnes
) ainsi que des Ă©tudes sur les maladies de la vigne (Phytotomie pathologique. Étude anatomique de la lĂ©sion produite par le phylloxera sur les racines de la vigne ; Viticulture. CaractĂšres distinctifs des altĂ©rations des tissus de la vigne se rapportant au phylloxera
)[57] ;
    • Émile Blavet, alias « Parisis Â» ou « Monsieur de l'Orchestre Â» ou encore « Paul AndrĂ© Â», nĂ© Ă  Cournonterral et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Paris (1838-1924). Journaliste, il Ă©crivit Ă©galement de nombreuses piĂšces de thĂ©Ăątre[58] ;
    • Pompilius Bastide dit « de l'Oulieu Â», nĂ© et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Cournonterral (1845-1932). Il fut maire de novembre 1885 Ă  mai 1888 et de mai 1904 Ă  mai 1908. Il Ă©crivit de nombreux poĂšmes et piĂšces de thĂ©Ăątre en langue d'oc. Membre du mouvement des fĂ©libres Lo Cat NĂšgre Ă  Cournonterral. Également agriculteur, il fonde, avec François Astier, le premier syndicat des viticulteurs de Cournonterral en 1890 ;
    • Pierre Viala (1859-1936), ancien dĂ©putĂ© français, spĂ©cialiste des maladies de la vignes, inhumĂ© au cimetiĂšre de Cournonterral ;
    • Paul Redonnel, nĂ© Ă  Cournonterral (21 janvier 1860) et dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Paris (). Écrivain et cofondateur du journal La Plume[59] ;
    • Xavier Melet, nĂ© Ă  Cournonterral en 1862, journaliste au Temps, consul de France Ă  Manchester, Ă©poux de Jeanne Lanvin, fondatrice de la cĂ©lĂšbre Maison de couture ;
    • Georges Bastide (1901-1969), philosophe français, doyen de la FacultĂ© de Lettres et de Sciences humaines de Toulouse, inhumĂ© au cimetiĂšre de Cournonterral ;
    • Robert Lassalvy (1932-2001), dessinateur de presse et de bandes dessinĂ©es, nĂ© Ă  Cournonterral, oĂč il est inhumĂ© ;
    • Christian Dedet (1936-), Ă©crivain et mĂ©decin français, auteur de La MĂ©moire du fleuve, a vĂ©cu au chĂąteau de Cournonterral ;
    • Henri AugĂ© (1941-), footballeur français nĂ© Ă  Cournonterral ;
    • Jean-Pierre Dedet (1941-), MĂ©decin et microbiologiste, Vice-doyen de la FacultĂ© de MĂ©decine de Montpellier ;
    • Mireille Audibert (1944-1993), actrice française, et son mari Jacques BonnecarrĂšre (1928-2008), cofondateur de l'Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e Automoto, inhumĂ©s au cimetiĂšre de Cournonterral ;
    • Charles Camberoque (1950-), photographe, auteur des Paillasses, Lagrasse, Verdier, coll., 1985 (ISBN 2-8643-2041-X) ;
    • CĂ©dric Cambon (1986-), footballeur professionnel originaire de Cournonterral.

    ƒuvres artistiques et Ă©vĂ©nements

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[6].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    7. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. Canton de Pignan (3422), publié sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Cournonterral » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    8. [PDF] Cournonterral (34088), sur statistiques-locales.insee.fr
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
    10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
    16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cournonterral » (consulté le ).
    19. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
    20. Comparateur sur insee.fr

    Autres sources

    1. Godefroy, page 692 (étymologie terral, en ancien français)
    2. Frank R. Hamlin et abbĂ© AndrĂ© Cabrol, Les noms de lieux du dĂ©partement de l'HĂ©rault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 123
    3. Distances vers : Montpellier, SÚte et Vic-la-Gardiole, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Coulazou (Y3130500) » (consulté le ).
    5. Distances vers : VailhauquÚs, Murviel-lÚs-Montpellier, Pignan, Saussan, Maurin (Lattes), FabrÚgues, Port de commerce de SÚte, Cournonsec, Gigean, Plaissan, Aumelas, Saint-Paul-et-Valmalle et Vendémian, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
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    7. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cournonterral », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    12. « ZNIEFF les « gorges du Coulazou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « ZNIEFF la « plaine du Mas de Paillas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « ZNIEFF le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF la « plaine de FabrÚgues à Poussan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    20. Loi Duflot
    21. EnquĂȘtes publiques sur ville-cournonterral.fr
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    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
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    27. « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    29. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cournonterral », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    30. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    31. Dom Claude de Vic et Dom Vaissette Histoire générale du Languedoc avec notes et piÚces justificatives sur gallica.bnf.fr
    32. A. Germain, Le consulat de Cournonterral
    33. SĂ©rie Praesulum Magalonensium et Monspeliensium varijs Guillelmorum Pierre Gariel 1665
    34. Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Louis Secondy, « Permanences, Ă©volutions lentes et changements brusques dans l'histoire de quelques communautĂ©s de base de l'Ouest du Montpellierais : essai sur la longue durĂ©e », dans ContinuitĂ©s et ruptures dans l'histoire et la littĂ©rature. Colloque franco-polonais, Paris, GenĂšve,
    • GRAC Groupe de Recherches sur les Archives de Cournonterral, "Cournonterral", Ă©ditions GRAC, 388 pages, juillet 2017

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