Cournonterral
Cournonterral [kuÊ.nÉÌ.te.Êal] (en occitan Cornonterralh [kuÊ.non.te.'ral] ) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement de l'HĂ©rault, en rĂ©gion Occitanie. Cournonterral est membre de Montpellier MĂ©diterranĂ©e MĂ©tropole.
Cournonterral | |
Sur la gauche, deux tours, au centre, une statue de l'Immaculée Conception, sur la droite, l'église Saint-Pierre | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Montpellier Méditerranée Métropole |
Maire Mandat |
William Ars 2020-2026 |
Code postal | 34660 |
Code commune | 34088 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Cournonterralais (Cornalenc en occitan) |
Population municipale |
6 490 hab. (2020 ) |
Densité | 227 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 33âČ 28âł nord, 3° 43âČ 08âł est |
Altitude | 50 m Min. 29 m Max. 320 m |
Superficie | 28,62 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Cournonterral (ville-centre) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Pignan |
LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le ruisseau du Coulazou, le ruisseau de la BilliĂšre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et la « plaine de FabrĂšgues-Poussan ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Cournonterral est une commune urbaine qui compte 6 490 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Cournonterral et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Cournonterralais ou Cournonterralaises.
Cournonterral se distingue notamment par sa fĂȘte des Pailhasses, cĂ©lĂ©brĂ©e chaque mercredi des Cendres.
Toponymie
Le nom occitan de Cornonterralh est formé de « Cornon » (prononcer Cournon) - le mot corn, en ancien occitan, mot dérivant du bas-latin cornu, c'est littéralement la corne ou la pointe, mais aussi la colline - qu'on retrouve aussi dans le nom d'un lieu voisin, Cournonsec, et du suffixe « terralh ». Le mot occitan terralh signifie terre-plein ou encore, en ancien français, le mot terral peut signifier retranchement en terre, terrassement ou rempart mais aussi, suivant le contexte, peut désigner la boue[1].
Pour Hamlin, l'origine de Cournon reste obscure. Le suffixe -terral serait Ă rattacher au vent de la terre terral[2].
GĂ©ographie
Situé à environ 15 km de Montpellier, à 22 km de SÚte et à 12 km de la plage des Aresquiers à Vic-la-Gardiole[3], entre vignes et garrigues, Cournonterral est construit au bord du Coulazou, une riviÚre au cours irrégulier qui prend sa source à la BoissiÚre et se jette dans la Mosson[4]. Le village fait partie du canton de Pignan avec Cournonsec, FabrÚgues, Murviel-lÚs-Montpellier, Pignan, Saint-Georges-d'Orques, Saussan et Villeneuve-lÚs-Maguelone[I 1].
Communes limitrophes
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[7] :
- la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, prĂ©sentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses mĂ©diterranĂ©ennes Ă brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grĂące Ă une pratique pastorale encore trĂšs frĂ©quente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forĂȘts sempervirentes non-rĂ©sineuses (chĂȘnaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espĂšces de chauve-souris, dont 3 d'intĂ©rĂȘt communautaire, prĂ©sentes sur le site[8]
et un au titre de la directive oiseaux[7] :
- la « plaine de FabrÚgues-Poussan », d'une superficie de 3 288 ha, favorable à de nombreuses espÚces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. Elle accueille notamment l'une des derniÚres populations languedociennes de la Pie-griÚche à poitrine rose qui a fortement régressé en France, le Rollier d'Europe dont la répartition en France est quasiment limitée aux régions Provence-Alpes-CÎte-d'Azur et Languedoc-Roussillon et l'Outarde canepetiÚre qui en France est cantonnée aux grandes plaines céréaliÚres du Centre-Ouest et aux plaines méditerranéennes dans le Languedoc et en Provence[9].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensĂ©es sur la commune[10] :
- le « causse d'Aumelas oriental » (1 596 ha), couvrant 3 communes du département[11] ;
- les « gorges du Coulazou » (239 ha), couvrant 2 communes du département[12],
- la « plaine du Mas de Paillas » (204 ha), couvrant 2 communes du département[13] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] - [10] :
- le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[14] ;
- la « plaine de FabrÚgues à Poussan » (3 330 ha), couvrant 8 communes du département[15].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cournonterral est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [16] - [I 2] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cournonterral, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 3] et 9 507 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4] - [I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6] - [I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (63,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (39,9 %), cultures permanentes (23,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (21,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,4 %), zones urbanisĂ©es (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2010, 2 510 logements étaient présents sur la commune de Cournonterral. Parmi ces logements, 91 % étaient des résidences principales, 2,9 % étaient des résidences secondaires et 6,1 % étaient des logements vacants[I 8]. Cependant, la commune manque de logements sociaux : en 2011, la commune compte 4,64 %[19] de logements sociaux contre les 25 % requis par la loi Duflot[20].
Projets d'aménagements
La municipalité prévoit la création d'un nouveau complexe sportif à proximité de la piscine intercommunale et de construire 220 logements sur l'actuel complexe. La création d'un nouveau quartier au lieu-dit les Joncasses sur une surface de 17 hectares et aussi planifié ainsi que l'établissement d'une zone d'activité au lieu-dit La Cannabe devant intégrer, entre autres, un hameau agricole[21].
Voie de communication et transports
La route départementale D 5, qui traverse la commune du nord-est au sud-ouest, permet d'accéder à Montpellier, tandis que la route départementale D 114, qui la traverse du nord-ouest au sud-est, mÚne aux plages de Frontignan.
La commune de Cournonterral est desservie par les lignes de bus 34 et 38 de la TAM.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cournonterral est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'Ă©tendant sur les dĂ©partements de l'HĂ©rault et du Gard, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[24], retenu au regard des risques de submersions marines et de dĂ©bordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les Ă©vĂ©nements significatifs antĂ©rieurs Ă 2019 qui ont touchĂ© le territoire, peuvent ĂȘtre citĂ©es les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempĂȘtes de novembre 1982 et dĂ©cembre 1997 qui ont touchĂ© le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2003, 2011, 2012, 2014 et 2016[26] - [22].
Cournonterral est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 6] - [27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 85 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 074 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 2 046 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Cournonterral ainsi que les territoires de sa commune sont habitĂ©s depuis des millĂ©naires. Des hommes prĂ©historiques y ont laissĂ© des traces de leur passage. Pour preuve un grand nombre de grottes, un tumulus, des poteries ainsi que du mobilier de lâĂ©poque nĂ©olithique ont Ă©tĂ© dĂ©couverts. Plus tard ce sont les Romains qui laissĂšrent de leur passage des vestiges de villas et de multiples poteries.
Moyen Ăge
- Seigneurie
PremiĂšre rĂ©fĂ©rence historique: Gaucelm seigneur de Cournon, en 1025, participe Ă lâĂ©lection de Judith abbesse Ă Saint-GĂ©niez des Mourgues[31]. Vers l'an 1062, Raymond fils de Bernard vicomte de Cournon rend hommage pour le castellum de Cournon Ă Frotaire II Ă©vĂȘque de NĂźmes[31]. Vers l'an 1077, Pierre-Rieulfe de Cournon est tĂ©moin au serment de fidĂ©litĂ© rendu par Raymond de Saint-Gilles Ă Ermengarde vicomtesse de NĂźmes et de BĂ©ziers[31]. Le , Othon de Cournon, sous la banniĂšre de Raymond IV de Toulouse s'engage auprĂšs de Guilhem V pour la premiĂšre croisade[32] - [33] - [34] - [35]. En 1114, Guillaume, fils de Othon, cĂšde une partie de la pinĂšde et des Ă©tangs des Aresquiers au chapitre de Maguelonne afin de partir en pĂšlerinage Ă JĂ©rusalem[32] - [33] - [34] - [35]. Câest en qu'Othon dit « le grand » cĂ©da tous ses droits sur la « Marquerose » dans son testament. La « Marquerose » (fief de diverses communes comprenant Cournonterral) fut cĂ©dĂ©e, pour un temps, Ă un subordonnĂ© au roi de France : lâĂ©vĂȘque de Maguelone.
- Opposition aux seigneurs
Les Cournonterralais sâopposĂšrent aux seigneurs (aux XIIIe et XIVe siĂšcles) sur des sujets tels que les impĂŽts, le four, le consulat⊠Câest ainsi quâen novembre 1238, les co-seigneurs se rĂ©signent Ă ne plus recevoir une contribution (dite du « TreiziĂšme ») jusque-lĂ payĂ©e par tous les habitants hommes et femmes. Il sâagit de la premiĂšre victoire officielle remportĂ©e par les bourgeois de Cournonterral sur leurs seigneurs.
Câest en 1299 que cette lutte entre villageois et seigneurs, revint au-devant des affaires publiques pour des histoires de four Ă pain. Ne souhaitant dĂ©sormais plus cuire leur pain dans les fours seigneuriaux, les habitants dĂ©cidĂšrent de construire leur propre four ouvert Ă tous. De cet acte osĂ© pour lâĂ©poque, sâensuivit la colĂšre des seigneurs, qui poussĂšrent le juge et le Bayle du village Ă dĂ©cider de sa destruction. Câest alors quâune requĂȘte est adressĂ©e puis retirĂ©e Ă l'Ă©vĂȘque de Maguelone et au sĂ©nĂ©chal de Beaucaire par le ministĂšre des syndics de la communautĂ© de Cournonterral. Au terme de la procĂ©dure, le recteur de Montpellier prescrivit la reconstruction du four local. Cette seconde victoire sur la seigneurie marque dans les esprits le dĂ©but de lâindĂ©pendance de la population, qui nâaura dĂšs lors de cesse de sâaffirmer de plus en plus : agrandissement de lâĂ©glise, droit de lignerage, de dĂ©paissance, etc. Les consuls sont peu Ă peu sollicitĂ©s en tant que reprĂ©sentants lĂ©gaux et officiels, pour faciliter les nĂ©gociations.
- Ville franche
En 1344, Philippe VI de Valois, roi de France Ă ce moment-lĂ , accorde aux Cournonterralais le droit de consulat au prix de 500 livres tournois et un cens annuel de sous tournois. MalgrĂ© les six conseillers et les trois consuls nommĂ©s pour un an, les seigneurs rĂ©sistent et sâopposent au consulat. Les habitants dĂšs l'Ăąge de 14 ans sont alors appelĂ©s Ă se prononcer sur sa crĂ©ation : 175 personnes sur les 234 prĂ©sentes se prononcent POUR. Câest dâailleurs Ă cette occasion que pour la premiĂšre fois, on a idĂ©e de la composition du village. La victoire est populaire. Ă prĂ©sent, il faut payer : durant 4 ans, la communautĂ© dĂ©cide de sâimposer au onziĂšme des rĂ©coltes. MalgrĂ© lâacharnement de la communautĂ© Ă vouloir se gouverner soi-mĂȘme, les seigneurs nâacceptent toujours pas de reconnaĂźtre le consulat. Et ce jusquâau , date Ă laquelle cette reconnaissance est officiellement acceptĂ©e, aprĂšs il faut avouer bon nombre dâappels et dâargent dĂ©pensĂ©. Cournonterral est alors ville affranchie.
En 1346, une bataille rangĂ©e opposant les habitants dâAumelas Ă ceux de Cournonterral au sujet d'une rivalitĂ© concernant la coupe de bois dans les bois de chĂȘne vert environnants, est Ă lâorigine de FĂȘte des pailhasses (tradition carnavalesque typique du village)[36]. L'Ă©pouvantail humain inventĂ© par le Bayle Pailhas Ă la demande du seigneur Guillaume de Cournon donna la victoire aux gens de Cournonterral.
- Couronne de France
En 1365 et 1373, Charles V accordent des Lettres de sauvegarde aux Cournonterralais. Il les prend « en sa spĂ©ciale protection et sauvegarde » et leur permet d'apposer « les armes du Roy, fleurs de lis et panonceaux royaux dans les lieux et endroits oĂč ils seront troublĂ©s ».
En 1395, le village est annexé à la couronne de France.
Temps modernes
La Réforme (1560-1598), qui va entraßner les luttes de religion, fait son entrée officielle au village en 1561.
En 1609, Cournonterral devient vassale des Ă©vĂȘques de Montpellier.
Au XVIIIe siÚcle, les habitants combattent avec succÚs de 1772 à 1793 pour sauver leur patrimoine collectif de l'avidité d'un notable.
Révolution française
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire républicaine », fin 1791[37].
XIXe siĂšcle
Au XIXe siÚcle, ils mÚneront une véritable offensive pour défendre la viticulture.
Cournonterral a longtemps été le pÎle attractif commercial des communes du sud-ouest de Montpellier grùce à l'organisation de foires importantes sur sa grande esplanade. Ce village, trÚs attaché à ses traditions a su rester trÚs dynamique.
Politique et administration
Conseil municipal
Liste des maires
Population et Société
DĂ©mographie
Ăquipements
La commune accueille des commerces de proximité, un magasin d'alimentation, une crÚche et une ludothÚque, une médiathÚque et une piscine intercommunale ainsi qu'une antenne du conservatoire de musique de Montpellier.
Enseignement
Cournonterral dispose d'une école maternelle et de deux écoles élémentaires.
Santé
Un total de six médecins généralistes, quatre dentistes, un psychologue, un épithésiste, deux pharmacies, huit kinésithérapeutes et un laboratoire d'analyse médicale sont présents à Cournonterral. Les hÎpitaux les plus proches sont à Montpellier.
Cultes
La ville compte une église catholique (église Saint-Pierre), une chapelle (chapelle des Pénitents Blancs), un temple protestant ainsi qu'une salle affectée au culte musulman.
Manifestations culturelles et festivités
La fĂȘte votive de Cournonterral a lieu le premier week-end du mois d'aoĂ»t. La ville organise aussi un festival international de musique chaque week-end de PĂąques[44] et des masters de balle au tambourin en Ă©tĂ©. Cournonterral participe Ă©galement au festival « Total Festum » organisĂ© par la rĂ©gion Languedoc-Roussillon au mois de juin.
NĂ©anmoins, la ville est surtout connue pour son carnaval atypique des Pailhasses[45] qui a lieu chaque mercredi des Cendres, en plus du traditionnel Corso.
Sports
Le Tambourin club Cournonterralais défend les couleurs de Cournonterral en Championnat de France de balle au tambourin.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 620 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 6 592 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 650 âŹ[I 9] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 10]). 49 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 8] (45,8 % dans le dĂ©partement).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 7,1 % | 10 % | 9,7 % |
DĂ©partement[I 12] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 4 000 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 9,7 % de chÎmeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 14]. Elle compte 840 emplois en 2018, contre 910 en 2013 et 833 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 666, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,2 %[I 15].
Sur ces 2 666 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 419 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Secteurs d'activités
546 établissements[Note 10] sont implantés à Cournonterral au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 546 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 32 | 5,9 % | (6,7 %) |
Construction | 123 | 22,5 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 127 | 23,3 % | (28 %) |
Information et communication | 14 | 2,6 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 8 | 1,5 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 24 | 4,4 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 84 | 15,4 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 85 | 15,6 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 49 | 9 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (127 sur les 546 entreprises implantées à Cournonterral), contre 28 % au niveau départemental[I 19].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
- Distri Cournonterral, supermarchĂ©s (4 445 kâŹ)
- Cervent, activitĂ©s des marchands de biens immobiliers (2 100 kâŹ)
- Comptoir Des Materiaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matĂ©riaux de construction (1 710 kâŹ)
- Gelly Constructions Transactions, activitĂ©s des marchands de biens immobiliers (687 kâŹ)
- Ags Habitat, travaux de couverture par Ă©lĂ©ments (614 kâŹ)
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu net moyen par foyer fiscal Ă Cournonterral Ă©tait de 22 168 âŹ[I 20]. En 2012, le taux d'imposition de la taxe d'habitation Ă©tait de 20,72 %[47] ; la dette de la commune s'Ă©levait Ă hauteur de 881 ⏠par habitant[48].
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 104 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 77 en 2000 puis Ă 38 en 2010[51] et enfin Ă 30 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 67 % de ses exploitations[52] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1072 ha en 1988 Ă 796 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 10 Ă 27 ha[51].
Culture locale et patrimoines
HĂ©raldique
Lieux et monuments
- La place de l'Ăglise : occupĂ©e autrefois par un Ăźlot de maisons situĂ© Ă l'intĂ©rieur du chĂąteau fĂ©odal, elle fut ouverte au XIXe siĂšcle. La colonne de la Vierge fut bĂ©nie en 1870 et les arbres plantĂ©s en 1876 ;
- L'hÎtel de ville : les travaux ont débuté en 1870 par la construction de la halle pour s'achever en 1891 par la construction du fronton avec horloge et aménagement des dépendances de la mairie ;
- Ăglise Saint-Pierre de Cournonterral.
- Chapelle des Pénitents blancs de Cournonterral. Elle fut bùtie au XVIIIe siÚcle mais cette confrérie existait à Cournonterral depuis 1600. Des pénitents reposent encore dans sa crypte. En 1943, la chapelle fut cédée à l'association diocésaine de Montpellier ;
- Le temple protestant de Cournonterral : il fut construit entre 1818 et 1820. Le clocheton de l'horloge qui surmonte le clocher est celui de l'ancienne tour de l'Horloge récupéré et réinstallé ;
- Le parc : situé entre le torrent du Coulazou et les remparts. Il s'agissait d'une ancienne terre seigneuriale. Les officiers du seigneur y lisaient les proclamations de leurs maßtres ;
- Les remparts : l'enceinte des remparts de 1344, réparée et fortifiée en 1393 avait 6 tours et 2 tourelles. Au XVIIe siÚcle, l'ouverture d'une porte provoqua l'effondrement du rempart au nord et à l'est. Le Trou des remparts fut percé en 1656 pour que les habitants puissent amener les troupeaux et aller prendre librement de l'eau à la fontaine du Théron. Le nom de cette fontaine est en réalité un pléonasme car Théron est la forme francisée du mot occitan teron, qui signifie fontaine ;
- Le chĂąteau Mallet date du XVIIIe siĂšcle ;
- Le pont de l'IntĂ©rĂȘt local est construit dans les annĂ©es 1870 ;
- La tour Sarrasine : la construction de ce dernier vestige du chùteau féodal, débuta au XIe siÚcle pour ne s'achever qu'au XIIIe ;
- Le Théron : il coulait, avant l'affaissement du rempart, sous la voûte de la tour du Théron située au sud-est du parc et arrosait le parc, terre seigneuriale ;
- L'Esplanade : il s'agit d'un ancien champ de foire. Il abrite aujourd'hui les bùtiments de l'école primaire publique datant des années 1880 ;
- La mare du Ramassol : elle fut créée au XIVe siÚcle pour recueillir les eaux pluviales. Elle devint par la suite un abreuvoir public pour les troupeaux de moutons et les chevaux.
- HĂŽtel de ville de Cournonterral.
- La chapelle des pénitents.
- Le temple protestant.
- Ăglise Saint-Pierre ou Sainte-Croix.
- Ăglise Saint-Pierre et les remparts.
- L'ancien pont du chemins de fer de l'HĂ©rault et viaduc du Coulazou.
- La mare du Ramassol.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Fabre, nĂ© Ă SommiĂšres (1727) et dĂ©cĂ©dĂ© Ă Celleneuve (1783), abbĂ© de Cournonterral de 1773 Ă 1780, oĂč il imagine Lou siĂšge de Cadaroussa[54] ;
- Jean-Baptiste Ricome, né à Cournonterral (-), soldat napoléonien auteur de ses souvenirs de guerre dans un ouvrage intitulé Journal d'un grognard de l'Empire[55] - [56] ;
- Ulysse Coste, nĂ© Ă Cournonterral (1845-?), mĂ©decin et savant, bibliothĂ©caire-adjoint de la FacultĂ© de mĂ©decine de Montpellier, directeur de la gazette hebdomadaire des sciences mĂ©dicales de Montpellier, a publiĂ© des Ă©tudes de mĂ©decine (Ă©tude clinique sur le cancer de l'Ćil ; Statistique et topographie mĂ©dicales des campagnesâŠ) ainsi que des Ă©tudes sur les maladies de la vigne (Phytotomie pathologique. Ătude anatomique de la lĂ©sion produite par le phylloxera sur les racines de la vigne ; Viticulture. CaractĂšres distinctifs des altĂ©rations des tissus de la vigne se rapportant au phylloxeraâŠ)[57] ;
- Ămile Blavet, alias « Parisis » ou « Monsieur de l'Orchestre » ou encore « Paul AndrĂ© », nĂ© Ă Cournonterral et dĂ©cĂ©dĂ© Ă Paris (1838-1924). Journaliste, il Ă©crivit Ă©galement de nombreuses piĂšces de thĂ©Ăątre[58] ;
- Pompilius Bastide dit « de l'Oulieu », nĂ© et dĂ©cĂ©dĂ© Ă Cournonterral (1845-1932). Il fut maire de novembre 1885 Ă mai 1888 et de mai 1904 Ă mai 1908. Il Ă©crivit de nombreux poĂšmes et piĂšces de thĂ©Ăątre en langue d'oc. Membre du mouvement des fĂ©libres Lo Cat NĂšgre Ă Cournonterral. Ăgalement agriculteur, il fonde, avec François Astier, le premier syndicat des viticulteurs de Cournonterral en 1890 ;
- Pierre Viala (1859-1936), ancien député français, spécialiste des maladies de la vignes, inhumé au cimetiÚre de Cournonterral ;
- Paul Redonnel, nĂ© Ă Cournonterral (21 janvier 1860) et dĂ©cĂ©dĂ© Ă Paris (). Ăcrivain et cofondateur du journal La Plume[59] ;
- Xavier Melet, né à Cournonterral en 1862, journaliste au Temps, consul de France à Manchester, époux de Jeanne Lanvin, fondatrice de la célÚbre Maison de couture ;
- Georges Bastide (1901-1969), philosophe français, doyen de la Faculté de Lettres et de Sciences humaines de Toulouse, inhumé au cimetiÚre de Cournonterral ;
- Robert Lassalvy (1932-2001), dessinateur de presse et de bandes dessinĂ©es, nĂ© Ă Cournonterral, oĂč il est inhumĂ© ;
- Christian Dedet (1936-), écrivain et médecin français, auteur de La Mémoire du fleuve, a vécu au chùteau de Cournonterral ;
- Henri Augé (1941-), footballeur français né à Cournonterral ;
- Jean-Pierre Dedet (1941-), Médecin et microbiologiste, Vice-doyen de la Faculté de Médecine de Montpellier ;
- Mireille Audibert (1944-1993), actrice française, et son mari Jacques BonnecarrÚre (1928-2008), cofondateur de l'émission télévisée Automoto, inhumés au cimetiÚre de Cournonterral ;
- Charles Camberoque (1950-), photographe, auteur des Paillasses, Lagrasse, Verdier, coll., 1985 (ISBN 2-8643-2041-X) ;
- CĂ©dric Cambon (1986-), footballeur professionnel originaire de Cournonterral.
Ćuvres artistiques et Ă©vĂ©nements
- La tour sarrasine comme décors pour la série Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge[60].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[6].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- Canton de Pignan (3422), publié sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cournonterral » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- [PDF] Cournonterral (34088), sur statistiques-locales.insee.fr
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cournonterral » (consulté le ).
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- Comparateur sur insee.fr
Autres sources
- Godefroy, page 692 (étymologie terral, en ancien français)
- Frank R. Hamlin et abbĂ© AndrĂ© Cabrol, Les noms de lieux du dĂ©partement de l'HĂ©rault : Dictionnaire Topographique et Ătymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 123
- Distances vers : Montpellier, SÚte et Vic-la-Gardiole, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Coulazou (Y3130500) » (consulté le ).
- Distances vers : VailhauquÚs, Murviel-lÚs-Montpellier, Pignan, Saussan, Maurin (Lattes), FabrÚgues, Port de commerce de SÚte, Cournonsec, Gigean, Plaissan, Aumelas, Saint-Paul-et-Valmalle et Vendémian, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cournonterral », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101393 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « ZNIEFF les « gorges du Coulazou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « plaine du Mas de Paillas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- [PDF] Logements sociaux sur midilibre.fr
- Loi Duflot
- EnquĂȘtes publiques sur ville-cournonterral.fr
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- A. Germain, Le consulat de Cournonterral
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- Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier
- Archives de l'abbaye de Psalmodi, Cartulaire de l'abbaye de Gellone et d'Aniane, Cartulaire de l'abbaye de Villeneuve
- Hérault : la vengeance des Pailhasses de Cournonterral, site midilibre.fr, 18 février 2015
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 412.
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- Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Festival international de musique
- Site pailhasses.com
- « Entreprises à Cournonterral », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- Tableau 2012 sur alize2.finances.gouv.fr
- Tableau sur alize2.finances.gouv.fr
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Cournonterral - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
- Description précise des armoiries de Cournonterral
- Hommage à l'abbé J.B. Fabre
- Journal d'un grognard de l'Empire de Jean-Baptiste Ricome sur books.google.fr
- Jean Baptiste Ricome (1789-1865) sur data.bnf.fr
- Dictionnaire international des Ă©crivains du jour - Ulysse Coste sur gallica.bnf.fr
- Jules Lermina Dictionnaire universel illustré de la France contemporaine, Paris, Boulanger, 1885 Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 6e édition, Paris, Hachette, 1893
- Paul Redonnel sur bibliophilelanguedocien.blogspot.fr
- « Archive : Le Studio Phocéen en tournage en Occitanie », sur Studio Phocéen (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Charles Camberoque et Yves Rouquette, Les Paillasses : carnaval Ă Cournonterral, Lagrasse, Verdier,
- Jacques Durand, « Quand passent les pailhasses », Connaissance du pays d'Oc, no 20,â , p. 22-26
- Julien Duvaux, « Un tĂ©moignage remarquable sur l'hiver 1597 Ă Cournonterral : L'olivier rompu », Ătudes hĂ©raultaises hors-sĂ©rie, Montpellier, Association Ătudes sur l'HĂ©rault,â , p. 43-44 (lire en ligne)
- P. Galzy et C. Plan, « Ătude du PH des mouts dans la cave coopĂ©rative de Cournonterral », Annales de l'Ăcole nationale d'agriculture de Montpellier, nouvelle sĂ©rie, t. XXXI,â , p. 107-115
- Alexandre-Charles Germain, Le consulat de Cournonterral : fragment de l'histoire du XIVe siÚcle, rédigé d'aprÚs les actes originaux, tous inédits, Montpellier, J.Martel aßné, , 118 p.
- Christiane Gil, L'Universitas de Cournonterral : du syndicat au Consulat, d'aprĂšs les parchemins de ses archives, XIIIeâââXIVe siĂšcles, s.l., s.n., , 66 p.
- Claude Mounoud, La fĂȘte des pailhasses Ă Cournonterral : possibilitĂ© d'une problĂ©matique sociologique pour l'Ă©tude des traditions carnavalesques, Montpellier, FacultĂ© de lettres et sciences humaines, , 240 p.
- Marie-Louise Reliaud et Annik Reliaud, Si Cournon m'était conté : mémoire en images, Cournonterral, , 173 p.
- Louis Secondy, « Les Pailhasses au secours de la viticulture : un syndicat de choc face Ă la crise de mĂ©vente : Cournonterral 1893-1894 », FĂ©dĂ©ration historique du Languedoc mĂ©diterranĂ©en et du Roussillon, Actes du LVIIe congrĂšs, BĂ©ziers,â , p. 135-144
- Louis Secondy, « Permanences, évolutions lentes et changements brusques dans l'histoire de quelques communautés de base de l'Ouest du Montpellierais : essai sur la longue durée », dans Continuités et ruptures dans l'histoire et la littérature. Colloque franco-polonais, Paris, GenÚve,
- GRAC Groupe de Recherches sur les Archives de Cournonterral, "Cournonterral", Ă©ditions GRAC, 388 pages, juillet 2017
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Cournonterral (1213-1915) [9,76 ml]. Cote : 88 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel