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Murviel-lès-Montpellier

Murviel-lès-Montpellier (Mervièlh en occitan) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie.

Murviel-lès-Montpellier
Murviel-lès-Montpellier
Vue générale depuis le sud.
Blason de Murviel-lès-Montpellier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Isabelle Touzard
2020-2026
Code postal 34570
Code commune 34179
DĂ©mographie
Gentilé Murviellois
Population
municipale
1 856 hab. (2020 en diminution de 2,73 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 184 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 36′ 19″ nord, 3° 44′ 15″ est
Altitude 150 m
Min. 66 m
Max. 236 m
Superficie 10,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pignan
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Murviel-lès-Montpellier

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Lassedéron, le ruisseau de Vertoublanc et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Murviel-lès-Montpellier est une commune rurale qui compte 1 856 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les Murvielois ou Murvieloises.

    GĂ©ographie

    Carte

    Le territoire de Murviel est implantĂ© Ă  sept kilomètres Ă  l'ouest de Montpellier ; il est marquĂ© par d'importantes dĂ©clivitĂ©s (environ 100 mètres de dĂ©nivelĂ© entre le point haut - 200 mètres d'altitude Ă  Valcrose, et le point bas dans la vallĂ©e Ă  l'est en direction de Saint-Georges-d'Orques autour de 100 mètres d'altitude). Pour information, le centre du bourg se situe autour de 140 mètres.

    Son accessibilité est relativement aisée par la proximité d'un axe autoroutier (l' A750 se situe à quatre kilomètres au nord de la commune - axe reliant la méridienne A75 à Montpellier).

    Situé dans un massif recouvert de garrigue au nord de la plaine de Pignan, il s'agit d'une zone de colline méditerranéenne où l'eau est une ressource rare.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Murviel-lès-Montpellier
    Montarnaud
    Saint-Paul-et-Valmalle Murviel-lès-Montpellier Saint-Georges-d'Orques
    Pignan

    Climat

    Dans ce secteur, on trouve un climat méditerranéen marqué : les étés sont chauds et secs, l'arrière saison et l'automne sont doux et voient se succéder des périodes bien ensoleillées et des pluies assez abondantes.

    L'ensoleillement est de 2 700 heures/an Ă  Montpellier - Ă  titre d'exemple, il est de 1 800 heures/an Ă  Paris, et le secteur le plus ensoleillĂ© de France est l'Arrière Pays Varois avec 2 900 heures/an.

    La pluviomĂ©trie annuelle moyenne Ă  Murviel-les-Montpellier est de l’ordre de 800 mm avec une forte irrĂ©gularitĂ© (INRA, Baldy 1990). Les valeurs extrĂŞmes peuvent aller de moins de 400 mm (1985) Ă  plus de 1 500 mm. Ă€ Murviel, les pluies estivales, cumulĂ©es entre juin et aoĂ»t, sont faibles, de l’ordre de 100 mm en annĂ©e mĂ©diane.

    Hydrographie

    Dans ce climat mĂ©diterranĂ©en relativement aride, la compĂ©tition entre l'usage urbain et l'usage agricole de l'eau a induit la crĂ©ation d'une station d'Ă©puration par lagunage (avec deux lagunes pour l'Ă©puration des eaux usĂ©es et une 3e pour le stockage de l'eau). Après Ă©puration dans les lagunes, l'eau est filtrĂ©e et enfin utilisĂ©e pour l'irrigation de cultures de raisins de table et d'oliviers localisĂ©es Ă  proximitĂ©, le sol jouant alors son rĂ´le de filtre. Ce dispositif autorise une Ă©conomie de 50 000 m3 d'eau par an, certains Ă©lĂ©ments polluants (nitrates, phosphates) sont recyclĂ©s par les cultures, l'objectif Ă©tant le zĂ©ro pollution. Notons qu'au nord du territoire communal, proche du domaine des Quatre Pilas, a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence une nappe souterraine importante (dĂ©bit enregistrĂ© 40 m3/h).

    Site naturel

    Le domaine du Mas Dieu, Ă  cheval sur trois communes (Montarnaud, Murviel, Saint-Paul), reprĂ©sente 540 hectares.

    Un projet initié en 1990 par le district de Montpellier devait voir l'implantation d'une décharge géante sur ce site, la mise en évidence d'une nappe phréatique importante sous le site, et surtout de la forte conductivité des sols localement (d'où un risque de pollution), ont permis l'abandon de ce projet… à la suite du rachat du foncier par la SAFER auprès de Vivendi Environnement. Depuis lors, un ambitieux projet d'aménagement a vu le jour :

    • 145 hectares affectĂ©s aux projets agricoles (culture de la vigne et de l'olivier - relance de variĂ©tĂ©s traditionnelles oubliĂ©es comme la Rougette de Pignan, la Verdale, culture de la truffe ;
    • 242 hectares consacrĂ©s au pâturage d'un troupeau ovin (race caussenarde en voie de disparition) ;
    • 100 hectares de parc public avec un lac (accès gratuit), avec sentiers de promenade (il est Ă©galement envisagĂ© un parc Ă  thème « le jardin des dĂ©couvertes » de 20 hectares).
    La vigne est encore exploitée en 2009.

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[2] :

    • la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, prĂ©sentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses mĂ©diterranĂ©ennes Ă  brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce Ă  une pratique pastorale encore très frĂ©quente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forĂŞts sempervirentes non-rĂ©sineuses (chĂŞnaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intĂ©rĂŞt communautaire, prĂ©sentes sur le site[3] et un au titre de la directive oiseaux[2] :
    • les « garrigues de la Moure et d'Aumelas », d'une superficie de 9 015 ha, abritant un couple nicheur d'Aigles de Bonelli. Ce site est aussi important pour l'aigle royal, comme zone d'alimentation des individus erratiques et d'un couple nicheur Ă  proximitĂ©[4].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensĂ©e sur la commune[5] : la « garrigue du Mas Dieu » (248 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[6] et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [5] : le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du dĂ©partement[7].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Murviel-lès-Montpellier.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Murviel-lès-Montpellier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [8] - [I 1] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), forêts (16 %), zones urbanisées (7,4 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Murviel-lès-Montpellier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Lasséderon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 2002, 2003 et 2014[13] - [11].

    Murviel-lès-Montpellier est exposĂ©e au risque de feu de forĂŞt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂŞts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂą il doit ĂŞtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂŞtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂŞt et Ă  moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrĂŞtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂŞtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 6] - [14].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Murviel-lès-Montpellier.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 90 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 680 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 643 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 95 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Muro Vetulo en 1031 et 1060, de Muro Veteri en 1149 et 1150[18].

    Le nom du village vient du pluriel latin muri vetuli, de l'occitan mur « mur d'enceinte », accompagné de l’adjectif vièlh « vieux »[18].

    « A tiré son nom des ruines de l'oppidum situé au lieu-dit le Château ou le Castellas »[18].

    Histoire

    Extrait de l'usuel de compoix de Murviel-lès-Montpellier (1600)

    La colline du Castellas est occupée au moins depuis le IIe siècle av. J.-C. (Oppidum d'Altimurium). À la fin du Ier siècle av. J.-C., la localité s'étendait sur 30 hectares. En face se trouvait un sanctuaire gallo-romain récemment découvert[19].

    Face au site antique d’Altimurium, le castrum (village fortifié) de Murviel est édifié autour d’un château-fort datant du XIe et XIIe siècles mais vraisemblablement établi sur des vestiges antérieurs (présence de tombes) peut-être du Haut Moyen Âge. Appartenant à un certain Aeneas mentionné dans le cartulaire de Gellone en 1107, le château passe ensuite aux mains d’une famille seigneuriale, les Aton (ou Athon), vassale des Guilhem, seigneurs de Montpellier qui cherchaient alors à exercer leur pouvoir sur tous les territoires à l’ouest de Montpellier afin d’étendre leur seigneurie et garantir leur sécurité jusqu’à la vallée de l’Hérault.

    Au XIIIe siècle, alors propriété de Jacques Ier d'Aragon, la seigneurie de Murviel est cédée à l’évêque de Maguelone, Béranger de Frédol, par un accord signé le . Murviel est rapidement ajoutée à la mense épiscopale de Maguelone, faisant du village une seigneurie ecclésiastique relevant de l’évêque qui détient le pouvoir temporel comme n’importe quel seigneur féodal.

    Au XIVe siècle, malgrĂ© les Ă©preuves (peste noire, guerre de Cent Ans), le château de Murviel demeure. Ce n’est qu’avec la Guerre des Religions opposant protestants et catholiques qu’il sera mis Ă  mal : mal dĂ©fendu car peu occupĂ©, le château de Murviel est incendiĂ© partiellement en 1562. En 1591, l’évĂŞque de Montpellier, Antoine de Subjet, dĂ©cide de transfĂ©rer le château de Murviel Ă  Pierre de Griffy (dont le nom apparaĂ®t en tĂŞte du Compoix de 1601 conservĂ© Ă  la Mairie de Murviel), moyennant 300 Ă©cus et la promesse de restaurer l’édifice dans un dĂ©lai de cinq annĂ©es. La promesse n’ayant pas Ă©tĂ© tenue, le château de Murviel est repris par l’évĂŞque Jean Garnier en 1605.

    Au XVIIe siècle, une expertise du château est commandĂ©e par l’évĂŞque mais en raison de son coĂ»t trop onĂ©reux, la restauration n’aura jamais lieu. Seul le bastion sud-ouest est rĂ©amĂ©nagĂ© (voĂ»tement des caves et crĂ©ation d’un appartement au premier Ă©tage) afin d’y installer le presbytère. Ă€ partir du XVIIIe siècle, le château est progressivement dĂ©mantelĂ©, parfois jusqu’à l’arasement complet de certains secteurs : les pierres sont rĂ©cupĂ©rĂ©es par les habitants et mĂŞme vendues par adjudication.

    Le village médiéval de Murviel possède également une église, dont la première mention date de 1080, sous l’invocation de Saint Jean-Baptiste. D’après les mentions faites dans le cartulaire de Gellone aux XIe et XIIe siècles, le prieuré de Murviel serait une fondation des moines de Gellone, puis serait passé aux mains des évêques de Maguelone dans la deuxième moitié du XIIe siècle. La partie la plus ancienne de l’édifice, l’abside romane, a sans doute été construite à la fin du XIIe siècle.

    L’église de Murviel est ainsi à la fois une église castrale (c’est-à-dire l’église du castrum de Murviel) et une église castellane puisqu’incorporée dans les structures du château fort (castellum). Si l’on attribue historiquement la construction de l’église au chapitre de Maguelone, il n’est pas impossible qu’elle soit l’œuvre d’un des seigneurs de Murviel lié à la famille des Guilhems de Montpellier.

    L’église Saint-Jean-Baptiste de Murviel devient, après les guerres de Religion, l’église paroissiale, à la suite de l’abandon d’un second édifice de culte situé en dehors du castrum dédié à saint Julien (dont le souvenir est perpétué par le tènement actuel de Saint Julia au milieu des vestiges de la ville basse gallo-romaine), complètement détruit au XVIIe siècle. L’église Saint-Jean-Baptiste est à de multiples reprises remaniée au cours des siècles suivants (construction de la nef et agrandissement, clocher, tribune, chapelles). En 1932-1933, le clocher est reconstruit puis l’église rénovée en 1944 pour lui rendre son aspect originel[20].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Bernard Lapoche Radical Conseiller général (1973-1976)
    1989 Pierre Devèze
    1989 mars 2008 Alfred Conesa PS
    mars 2008 mars 2014 Françoise Berger PS
    mars 2014 En cours Isabelle Touzard SE Cadre supérieure
    Vice-présidente de la communauté d'agglomération de Montpellier déléguée à l’Emploi, Agriculture, TPE, PME, Artisanat
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

    En 2020, la commune comptait 1 856 habitants[Note 7], en diminution de 2,73 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    374379426520522446401431448
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    403414453462414351435456520
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    510517509409406403349305321
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3904244416879351 2081 6021 6581 877
    2017 2020 - - - - - - -
    1 8831 856-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 702 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 1 831 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 24 380 €[I 4] (20 330 € dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 6]6,1 %7,6 %9,2 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  1 162 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chĂ´meurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 246 emplois en 2018, contre 206 en 2013 et 168 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 809, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 10].

    Sur ces 809 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 150 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    143 établissements[Note 10] sont implantés à Murviel-lès-Montpellier au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble143100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    117,7 %(6,7 %)
    Construction2618,2 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2920,3 %(28 %)
    Information et communication64,2 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance32,1 %(3,2 %)
    Activités immobilières53,5 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2920,3 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2316,1 %(14,2 %)
    Autres activités de services117,7 %(8,1 %)

    Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 20,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (29 sur les 143 entreprises implantĂ©es Ă  Murviel-lès-Montpellier), contre 17,1 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :

    • Ginkgo, services d'amĂ©nagement paysager (97 k€)
    • Biloba, services d'amĂ©nagement paysager (80 k€)
    • Nudge, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (60 k€)
    • Vivinvest, location de logements (24 k€)
    • MY Wonderful Kids, vente par automates et autres commerces de dĂ©tail hors magasin, Ă©ventaires ou marchĂ©s n.c.a. (22 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations58392717
    SAU[Note 13] (ha)2623181 183184

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 39 en 2000 puis à 27 en 2010[28] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[29] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 262 ha en 1988 à 184 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 11 ha[28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chevet de l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.

    HĂ©raldique

    Blason de Murviel-lès-Montpellier Blason
    De sinople Ă  Saint Jean-Baptiste et d'un agneau de Dieu d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[1].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accès.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Murviel-lès-Montpellier » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Murviel-lès-Montpellier » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Murviel-lès-Montpellier » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Murviel-lès-Montpellier » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    2. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Murviel-lès-Montpellier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    3. « site Natura 2000 FR9101393 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    4. « site Natura 2000 FR9112037 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « Liste des ZNIEFF de la commune de Murviel-lès-Montpellier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « ZNIEFF la « garrigue du Mas Dieu » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    7. « ZNIEFF le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. « Les risques près de chez moi - commune de Murviel-lès-Montpellier », sur Géorisques (consulté le )
    12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    13. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    14. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    16. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Murviel-lès-Montpellier », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    17. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    18. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1474.
    19. Découverte d’un sanctuaire gallo-romain à Murviel-lès-Montpellier, Inrap, 5-13 avril 2017.
    20. Impr. AVL), Histoire et patrimoine : les monuments médiévaux de Murviel au diocèse de Maguelone, A. Sudre, (ISBN 978-2-84210-102-2, OCLC 762811518, lire en ligne).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. « Entreprises à Murviel-lès-Montpellier », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    26. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    27. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    28. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Murviel-lès-Montpellier - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    30. Table de Murviel.
    31. « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Émile Bonnet, Note sur le mobilier d'une sĂ©pulture dĂ©couverte Ă  Murviel-lez-Montpellier, Montpellier, Imprimerie gĂ©nĂ©rale du Midi, , 8 p.
    • François Favory, « Le territoire de Murviel-lès-Montpellier dans l'AntiquitĂ© et le Moyen Age », Revue archĂ©ologique de Narbonnaise, vol. 24,‎ , p. 63-109
    • Jean-Claude Richard, 10 villages, 10 visages : entre Coulazou et Mosson. De la PrĂ©histoire Ă  la fin du monde antique,
    • Louis Secondy, Le livre des habitants du lieu de Murviel, Murviel-lès-Montpellier, Mairie de Murviel, , 146 p.
    • Patrick Thollard (dir.), Une agglomĂ©ration antique aux portes de Montpellier. 10 ans de recherches archĂ©ologiques Ă  Murviel-lès-Montpellier (HĂ©rault)., Association GRAHM, , 68 p.
    • Maxence Tringale, Topographie funĂ©raire et translations de cimetières de la fin du Moyen âge Ă  nos jours : essai d'archĂ©ologie des pĂ©riodes très documentĂ©es, l'exemple du canton de Pignan (34), communes de Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, saint Georges d'Orques et Saussan., S.l., s.n., , 70 p.

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    Articles connexes

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