Saint-Laurent-d'Olt
Saint-Laurent-d'Olt (Sant Laurenç d'Òlt en occitan rouergat) est une commune française du département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Saint-Laurent-d'Olt | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Intercommunalité | Communauté de communes Des Causses à l'Aubrac |
Maire Mandat |
Alain Vioulac 2020-2026 |
Code postal | 12560 |
Code commune | 12237 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Laurentais(e) |
Population municipale |
648 hab. (2020 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 26′ 49″ nord, 3° 06′ 42″ est |
Altitude | Min. 448 m Max. 1 033 m |
Superficie | 28,74 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Tarn et Causses |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintlaurentdolt.fr |
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame, inscrite en 2008.
Géographie
Localisation
La commune est située dans l'est du département de l'Aveyron. Elle est limitrophe de la Lozère.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le territoire de cette commune matérialise une fraction sud du Massif central. Il s'étend sur une partie du causse de Sévérac, de la vallée de la rivière Lot et des tout premiers contreforts du plateau de l'Aubrac. Au centre du triangle Rodez, Millau, Mende. Son bourg chef-lieu de la commune est niché sur un piton rocheux surplombant un méandre de la rivière Lot, à environ 584 m d'altitude. Cette moyenne vallée fait la transition entre le plateau granitique de l'Aubrac et les hauts plateaux calcaires des Grands Causses. Dans le but de préserver la biodiversité de sa faune et de sa flore, ce territoire préservé est aussi protégé par le réseau Natura 2000. La commune constitue également une fraction du parc naturel régional des Grands Causses.
Réseau hydrographique
La commune est drainée par le Lot, le ruisseau de la Banide, le ruisseau de la Goutte, le ruisseau de Lalo, le ruisseau de la Vercuejols, le ruisseau de la Vigne, le ruisseau de l'Hermet, le ruisseau de Marmory, le ruisseau des Tuiles, le ruisseau du Maynial, par divers petits cours d'eau[2].
Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[3].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en œuvre dans le département de l'Aveyron[4].
La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[5] - [6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[7].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 38 km à vol d'oiseau de la commune[11], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[16] - [17] - [18].
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :
- La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[21] ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Laurent-d'Olt comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] - [22], la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[23] , et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [22] :
- la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[24] ;
- le « Versant occidental des monts d'Aubrac » (32 040 ha), couvrant 24 communes dont 17 dans l'Aveyron, 4 dans le Cantal et 3 dans la Lozère[25].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Laurent-d'Olt est une commune rurale[Note 6] - [26]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), prairies (45,7 %), terres arables (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[28].
Planification
La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[29].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-d'Olt est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[30] - [31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[32]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont 3[33], approuvé le [34].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[30]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[37]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[38] - [39].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].
Risques particuliers
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[41].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Laurent-d'Olt est classée à risque moyen à élevé[42]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[43] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[44].
Héraldique
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Les armes de la commune de Saint-Laurent-d'Olt se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Laurent-d'Olt est membre de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Palmas d'Aveyron. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[45].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[46].
- Saint-Laurent-d'Olt dans l'intercommunalité en 2020.
- Saint-Laurent-d'Olt dans le canton de Tarn et Causses en 2020.
- Saint-Laurent-d'Olt dans l'arrondissement de Rodez en 2020.
Élections de 2020
Le conseil municipal de Saint-Laurent-d'Olt, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[47] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[48]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[49] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 63,37 %[50]. Alain Vioulac, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [51].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[52]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[53].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57].
En 2020, la commune comptait 648 habitants[Note 7], en augmentation de 4,35 % par rapport à 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 268 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 571 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 440 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 4,3 % | 7,6 % | 7,5 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 321 personnes, parmi lesquelles on compte 68,9 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 31,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 211 emplois en 2018, contre 200 en 2013 et 225 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 206, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,9 %[I 11].
Sur ces 206 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 110 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 77,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
56 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Laurent-d'Olt au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 56 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 12,5 % | (17,7 %) |
Construction | 10 | 17,9 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 23,2 % | (27,5 %) |
Information et communication | 2 | 3,6 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,8 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,6 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 10,7 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 9 | 16,1 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 6 | 10,7 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 56 entreprises implantées à Saint-Laurent-d'Olt), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 0 en 2000 puis à 0 en 2010[62] et enfin à 19 en 2020[Carte 3].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château
Le château est connu sous le nom de château des Ormeaux (devenu château des Hermaux). L'édifice actuel date du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle. C'est un bâtiment allongé, encadré de deux pavillons quadrangulaires. Un étage est enterré à flanc de montagne et comporte un escalier pour monter au premier étage. Il arbore des fenêtres ovales, une grande porte dans le même style, avec sur la clé de voûte un motif sculpté en forme de palmes (chambranle de grès rouge), s'encadrant dans la façade du pavillon central, surmontée au niveau du toit d'un fronton triangulaire dans lequel s'ouvre une petite fenêtre. Il est bâti à l'emplacement de l'ancien château féodal de Saint-Laurent, dont quelques vestiges subsistent dans les parties basses de l'aile en retour, face à l'ouest (salle de plonge actuelle), ainsi qu'une petite tour ronde appartenant jadis, aux défenses de la porte principale de l'enceinte.
Antoine Alexis Valette était propriétaire en 1781, sa famille le possédait encore en 1878. En 1884, les dernières Valette des Hermaux, la comtesse de Verthamar et la comtesse de Perpignan, vendirent le château et ses dépendances à la société civile des orphelinats agricoles d'Algérie (gérée par les Pères blancs) dont le siège social était à Maison-Carrée (à côté d'Alger). Sous l'impulsion du cardinal Lavigerie on y ouvrit une école de garçons en vue des missions d'Afrique. Après la dissolution de la société en 1906, dans le cadre des lois anticléricales de la IIIe République, le château fut vendu aux enchères en 1910, et adjugé à monsieur Henri Bazire, avocat à Paris, dans l'attente de jours meilleurs. Après la guerre, ce dernier le vendit en 1919 au R.P. Marc Au, de la Société des missionnaires d'Afrique (Pères blancs), domicilié à Saint-Laurent, pour y établir un noviciat de Pères blancs. En 1948, ils y installèrent une maison de retraite. En 1955, ils furent contraints de vendre le château, qui servit de cadre pendant quelques années, à des colonies de vacances du Bassin Houiller. Puis la CAF de l'Aveyron l'acheta pour le transformer en maison de vacances pour familles. Ce fut l'OPEPA qui l'acheta en 1962.
Personnalités liées à la commune
- Barthélémy Robert de Nogaret ( - Saint-Laurent-d'Olt †- Saint-Laurent-d'Olt), Conseiller maître en la cour des aides de Montpellier, père de Pierre Barthélémy de Nogaret.
- Pierre Barthélémy Joseph, baron de Nogaret ( - Marvejols †- Saint-Laurent-d'Olt), homme politique et haut fonctionnaire français.
- Abbé Aimé Vayssier (1821-1874), prêtre, lexicographe, auteur d'un Dictionnaire patois-français du département de l'Aveyron.
- Gabriel Vidal de Saint-Urbain (1854-1925) député français, mort à Saint-Laurent.
- Joan Bodon, (1920-1975), est un romancier qui a écrit toute son œuvre en occitan. Il fut instituteur itinérant agricole à Saint-Laurent-d'Olt de 1955 à 1967.
- Le village est évoqué dans le livre Les Racines du mal de Maurice G. Dantec.
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Campanhac : La Capèla-Bonança, Sent-Adornin, Sent-Laurenç d'Òlt, Sent-Martin-de-Lenna / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Campanhac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-12-2, ISSN 1151-8375, BNF 36678784)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Laurent-d'Olt » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Laurent-d'Olt » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Laurent-d'Olt » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Laurent-d'Olt » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Laurent-d'Olt » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Fiche communale de Saint-Laurent-d'Olt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le Lot »
- « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
- « SAGE Lot amont- Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE Lot-amont », sur http://lot-dourdou.fr/ (consulté le )
- « Le syndicat mixte Lot-Dourdou », sur http://lot-dourdou.fr/ (consulté le )
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