Puylaroque
Puylaroque est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Puylaroque | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Quercy caussadais | ||||
Maire Mandat |
Gilles Valette 2020-2026 |
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Code postal | 82240 | ||||
Code commune | 82148 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Puylaroquain | ||||
Population municipale |
689 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 15âČ 06âł nord, 1° 36âČ 41âł est | ||||
Altitude | 230 m Min. 149 m Max. 320 m |
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Superficie | 35,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Quercy-Rouergue | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | http://www.puylaroque.com/ | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la LĂšre, le CandĂ©, le ruisseau de Sietges, le ruisseau de Tourtourel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « causse de Gaussou et sites proches »), un espace protĂ©gĂ© (« gĂ©oparc des causses du Quercy ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Puylaroque est une commune rurale qui compte 689 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 2 433 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Puylaroquains ou Puylaroquaines.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Belfort-du-Quercy, Belmont-Sainte-Foi, Vaylats, Caylus, Cayriech, Labastide-de-Penne, Lapenche, Lavaurette, Mouillac et Saint-Georges.
GĂ©ologie
Le territoire de Puylaroque est à cheval sur deux formations géologiques distinctes : le Quercy Blanc, caractérisé par des calcaires meubles d'origine tertiaire, et le causse, caractérisé par des calcaires beaucoup plus anciens d'origine jurassique (Úre secondaire). De par cette différence de sous-sol, on distingue deux formations végétales :
- Le Quercy Blanc, oĂč l'on note la prĂ©sence d'espĂšces vĂ©gĂ©tales particuliĂšres telles que le robinier (Robinia pseudoacacia) ou le peuplier (Populus sp.).
- Le causse de Limogne, est, quant Ă lui, caractĂ©risĂ© par des formations vĂ©gĂ©tales beaucoup moins exigeantes en eau. On peut trouver le chĂȘne pubescent (Quercus pubescens), le genĂ©vrier (Juniperus sp.) ou le noyer commun (Juglans regia L.).
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la LÚre, le Candé, le ruisseau de Sietges, le ruisseau de Tourtourel, le Rieucros, le ruisseau de Coffinié, le ruisseau de Coumbel, le ruisseau de Madel, le ruisseau de Mouillagol, le ruisseau de Salepeyssou, le ruisseau des Frayssinades et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 38 km de longueur totale[3] - [Carte 1].
La LÚre, d'une longueur totale de 45,1 km, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, aprÚs avoir traversé 14 communes[4].
Le Candé, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune de Labastide-de-Penne et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la riviÚre la LÚre à Caussade, aprÚs avoir traversé 7 communes[5].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'AutĂ©jac, mise en service en 1993[12] et qui se trouve Ă 15 km Ă vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 771,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă 33 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] Ă 14 °C pour 1991-2020[17].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[18] - [19].
La commune est dans le pĂ©rimĂštre du « gĂ©oparc des causses du Quercy », classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 et appartenant dĂšs lors au rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[20] - [21].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : le « causse de Gaussou et sites proches »[23], d'une superficie de 198 ha, un ensemble de petits causses sur sol karstique, argileux du bord du plateau du Quercy blanc. Il s'agit du site Ă orchidĂ©es le plus intĂ©ressant de Tarn-et-Garonne[24].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[25] :
- les « bois dŽAubrelong, vallée de la LÚre morte et vallons annexes » (1 470 ha), couvrant 8 communes dont trois dans le Lot et cinq dans le Tarn-et-Garonne[26] ;
- les « pelouses marno-calcaires du plateau de Belfort-de-Quercy et Labastide-de-Penne » (1 188 ha), couvrant 4 communes dont deux dans le Lot et deux dans le Tarn-et-Garonne[27] ;
- la « vallée de Saint Symphorien » (41 ha), couvrant 4 communes du département[28] ;
- la « vallée SÚche de Mouillagol et plateau de Ganiole » (458 ha), couvrant 3 communes du département[29] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [25] : le « causse de Caylus, vallée de Sietges et haute vallée de la LÚre » (8 815 ha), couvrant 13 communes dont cinq dans le Lot et huit dans le Tarn-et-Garonne[30].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Puylaroque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [31] - [I 1] - [32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (58,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (31,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,1 %), terres arables (22,6 %), prairies (9,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (9,7 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[33].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Puylaroque est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la LĂšre et le CandĂ©. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1999 et 2001[37] - [34].
Puylaroque est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire . Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau dâalĂ©a moyen Ă faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques dâincendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10] - [38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[39].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 68 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 541 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 476 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 88 %, Ă comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2002, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[34].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[42].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[44].
En 2020, la commune comptait 689 habitants[Note 11], en augmentation de 1,77 % par rapport Ă 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 330 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 690 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 390 âŹ[I 4] (20 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 10,3 % | 8,8 % | 13,5 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 407 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (61,7 % ayant un emploi et 13,5 % de chÎmeurs) et 24,8 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 115 emplois en 2018, contre 131 en 2013 et 132 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 255, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %[I 10].
Sur ces 255 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 81 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 7,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
66 établissements[Note 14] sont implantés à Puylaroque au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 66 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 7 | 10,6 % | (9,6 %) |
Construction | 15 | 22,7 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 22,7 % | (29,7 %) |
Information et communication | 2 | 3 % | (1,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 1,5 % | (3,4 %) |
Activités immobiliÚres | 3 | 4,5 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 7,6 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 18,2 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 6 | 9,1 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,7 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 66 entreprises implantées à Puylaroque), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
- Pharmacie Du Trebuchet, commerce de dĂ©tail de produits pharmaceutiques en magasin spĂ©cialisĂ© (953 kâŹ)
- EURL LRF, production d'Ă©lectricitĂ© (147 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] Ă 36 en 2000 puis Ă 29 en 2010[50] et enfin Ă 32 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[51] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 513 ha en 1988 Ă 1 126 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 26 Ă 35 ha[50].
Vie pratique
Enseignement
Ăcole primaire Jean Moulin (80 Ă©lĂšves)[52].
Santé
Une pharmacie, un médecin, des infirmiÚres, une kinésithérapeute.
Culture
Une médiathÚque et un grand choix d'associations.
Services
Des commerçants, un bureau de poste.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Architecture sacrée
- Ăglise Saint-Jacques de Puylaroque du XIIe - XIIIe siĂšcle. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1927[53]. De nombreux objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy (voir les notices liĂ©es)[53].
- Ăglise Saint-Hugues de Saint-Hugues.
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste de Mazerac.
- Chapelle Saint-Symphorien du XIIe siÚcle - XIVe siÚcle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1948[54].
Architecture civile
- Plusieurs maisons gothiques.
- Chùteau d'eau de la fin du XIXe début XXe siÚcle appelé « Pech Calem »[55]. Ce chùteau d'eau est toujours en service de nos jours : il alimente Puylaroque en eau potable depuis les nappes aquifÚres situées dans le sous-sol calcaire.
- L'ancienne gendarmerie de Puylaroque, situĂ©e au cĆur du village, est aujourd'hui une propriĂ©tĂ© privĂ©e. La façade a Ă©tĂ© recrĂ©pie en 2006 grĂące Ă un enduit Ă la chaux, afin de protĂ©ger les pierres utilisĂ©es pour la construction de la bĂątisse originelle. Au XIXe siĂšcle, la maison Ă©tait une gendarmerie (crĂ©ation de la maison vers 1870). On peut encore distinguer les diffĂ©rentes parties de la maison (Ă©curies, bĂątiment principal destinĂ© Ă l'administration). Enfin, la maison a Ă©tĂ© une boucherie-charcuterie jusqu'au milieu des annĂ©es 1980, dont la vitrine a Ă©tĂ© dĂ©molie lors de la rĂ©fection de la façade en 2006.
- Ăglise Saint-Jacques
- La citadelle
- Chapelle Saint-Symphorien
Personnalités liées à la commune
- Famille de Cardaillac.
- Georges Delrieu (1919-1944), officier de la 1re DFL, Compagnon de la Libération, Mort pour la France le au Ponte Lucano prÚs de Tivoli.
- Jean Bonhomme (1924-) : homme politique né à Puylaroque.
HĂ©raldique
Blason | D'azur au puits d'argent, maçonné de sable, posé sur une roche aussi d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Razoua, Notes et documents pour servir à l'histoire civile et religieuse de Puylaroque, Forestié, 1883.
- Jackye VaĂŻsse, Le XXe siĂšcle Ă Puylaroque : Chronique d'un village du Tarn et Garonne, Lys Editions Amatteis, 2009.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[9].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Puylaroque » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
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- Pech est un terme occitan issu du latin podium qui signifie hauteur ; la traduction littérale étant puy.