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Labastide-de-Penne

Labastide-de-Penne est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Labastide-de-Penne
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy caussadais
Maire
Mandat
Jean-Michel Roumiguié
2020-2026
Code postal 82240
Code commune 82078
DĂ©mographie
Population
municipale
128 hab. (2020 en diminution de 3,03 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 17â€Č 04″ nord, 1° 35â€Č 37″ est
Altitude 260 m
Min. 167 m
Max. 327 m
Superficie 13,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Quercy-Rouergue
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Labastide-de-Penne
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Labastide-de-Penne
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Labastide-de-Penne
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Labastide-de-Penne

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le CandĂ©, le ruisseau de LĂ©ourĂ©, le ruisseau de Tourtourel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « serres de Labastide-de-Penne et de Belfort-du-Quercy »), un espace protĂ©gĂ© (« gĂ©oparc des causses du Quercy ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Labastide-de-Penne est une commune rurale qui compte 128 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 603 habitants en 1806. Ses habitants sont appelĂ©s les Pennais ou Pennaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune située dans le Quercy.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe du département du Lot. Les communes limitrophes sont Belfort-du-Quercy, Belmont-Sainte-Foi, Lalbenque et Puylaroque.

    Communes limitrophes de Labastide-de-Penne[1]
    Lalbenque
    (Lot)
    Belfort-du-Quercy
    (Lot)
    Labastide-de-Penne Belmont-Sainte-Foi
    (Lot)
    Puylaroque

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Labastide-de-Penne.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainĂ©e par le CandĂ©, le ruisseau de LĂ©ourĂ©, le ruisseau de Tourtourel, le ruisseau de Salepeyssou et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 11 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    Le CandĂ©, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la riviĂšre la LĂšre Ă  Caussade, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[4].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 844 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'AutĂ©jac, mise en service en 1993[11] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 771,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă  35 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[15] Ă  14 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18].

    La commune est dans le pĂ©rimĂštre du « gĂ©oparc des causses du Quercy », classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 et appartenant dĂšs lors au rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[19] - [20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « serres de Labastide-de-Penne et de Belfort-du-Quercy »[22], d'une superficie de 616 ha, abritant une flore d'orchidĂ©es globalement diversifiĂ©e et abondante comptant au moins 30 espĂšces, dont 20 participant aux Brometalia, parmi lesquelles Ophrys lutea, Serapias vomeracea, Spiranthes spiralis. Une riche entomofaune comprenant, outre Euphydryas aurinia, diverses espĂšces mĂ©diterranĂ©ennes tels le criquet Omocestus raymondi et les papillons Anthocharis belia, Ă©galement bien rĂ©pandue sur le site[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[24] : les « pelouses marno-calcaires du plateau de Belfort-de-Quercy et Labastide-de-Penne » (1 188 ha), couvrant 4 communes dont deux dans le Lot et deux dans le Tarn-et-Garonne[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Labastide-de-Penne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (61,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (52,5 %), terres arables (19,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,3 %), forĂȘts (9,8 %), prairies (7,7 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Labastide-de-Penne est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le CandĂ©. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[32] - [29].

    Labastide-de-Penne est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau d’alĂ©a moyen Ă  faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques d’incendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Labastide-de-Penne.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[34].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 85,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 83 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 82 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[37].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2001 2008 Anne-Marie Borderie
    2008 En cours Jean-Michel Roumiguié UMP
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[39].

    En 2020, la commune comptait 128 habitants[Note 9], en diminution de 3,03 % par rapport Ă  2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    196280603470509519463476448
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    474509517448481421418399376
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    365339318247221199181165153
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    127145140146155143133132132
    2017 2020 - - - - - - -
    129128-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]4,7 %7,9 %11,5 %
    DĂ©partement[I 5]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  78 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (67,9 % ayant un emploi et 11,5 % de chĂŽmeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 33 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 37 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 62,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 8].

    Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 67,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 26,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    11 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Labastide-de-Penne au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 27,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantĂ©es Ă  Labastide-de-Penne), contre 29,7 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans le Quercy Blanc, une petite région agricole ne concernant qu'une commune du département de Tarn-et-Garonne[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations26231713
    SAU[Note 13] (ha)597805763565

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  23 en 2000 puis Ă  17 en 2010[44] et enfin Ă  13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[45] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 597 ha en 1988 Ă  565 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 23 Ă  43 ha[44].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Blason Ă  dessiner Blason
    D'or Ă  trois fasces de sable, Ă  la tĂȘte coupĂ©e de cheval bridĂ©e d'argent au point d'honneur, surmontĂ©e Ă  dextre d'une feuille de chĂȘne posĂ©e en bande et Ă  dextre d'une fleur de lis des jardins, toutes deux du mĂȘme, et soutenue d'une croix clĂ©chĂ©e, pommetĂ©e de douze piĂšces d'or, remplie de gueules, les quatre meubles brochant sur les fasces; Ă  la bordure crĂ©nelĂ©e de sinople[48].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Labastide-de-Penne » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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