Belfort-du-Quercy
Belfort-du-Quercy est une commune française située dans le sud du département du Lot en région Occitanie.
Belfort-du-Quercy | |
Vue panoramique de Belfort du Quercy. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lalbenque-Limogne |
Maire Mandat |
Francis Figeac 2020-2026 |
Code postal | 46230 |
Code commune | 46023 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
515 hab. (2020 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 16âČ 09âł nord, 1° 32âČ 37âł est |
Altitude | 239 m Min. 153 m Max. 307 m |
Superficie | 36,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton des Marches du Sud-Quercy |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
Belfort-du-Quercy est une commune rurale qui compte 515 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 2 285 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Belfortois ou Belfortoises.
GĂ©ographie
Localisation
Commune du Quercy situĂ©e dans le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, limitrophe du dĂ©partement de Tarn-et-Garonne. Elle est au sud de Cahors et au nord de Caussade. Elle est Ă©galement dans le causse de Limogne, un des quatre causses du Quercy, dĂ©nudĂ© et clairsemĂ© de champs de lavande, de genĂ©vriers et de chĂȘnes truffiers.
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Lemboulas, le ruisseau de Dourre, le ruisseau de Glaich, le ruisseau de LĂ©ourĂ© et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « serres de Labastide-de-Penne et de Belfort-du-Quercy »), un espace protĂ©gĂ© (le « gĂ©oparc des causses du Quercy ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Les communes limitrophes sont Cahors, Labastide-de-Penne, Lapenche, Montalzat, Montpezat-de-Quercy, Puylaroque, Lalbenque et Montdoumerc.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'AutĂ©jac, mise en service en 1993[7] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 771,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, dans le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne, mise en service en 1885 et Ă 32 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[11] Ă 14 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].
La commune fait ainsi partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[15]. La cohĂ©rence du territoire du Parc sâest fondĂ©e sur lâunitĂ© gĂ©ologique dâun mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de lâempreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de lâomniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[16] - [17]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy, faisant dĂšs lors partie du RĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[18] - [19] ;
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « serres de Labastide-de-Penne et de Belfort-du-Quercy »[21], d'une superficie de 616 ha, abritant une flore d'orchidĂ©es globalement diversifiĂ©e et abondante comptant au moins 30 espĂšces, dont 20 participant aux Brometalia, parmi lesquelles Ophrys lutea, Serapias vomeracea, Spiranthes spiralis. Une riche entomofaune comprenant, outre Euphydryas aurinia, diverses espĂšces mĂ©diterranĂ©ennes tels le criquet Omocestus raymondi et les papillons Anthocharis belia, Ă©galement bien rĂ©pandue sur le site[22].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[23] : les « pelouses marno-calcaires du plateau de Belfort-de-Quercy et Labastide-de-Penne » (1 188 ha), couvrant 4 communes dont deux dans le Lot et deux dans le Tarn-et-Garonne[24] et le « ruisseau du Lemboulas et ruisseaux affluents » (1 311 ha), couvrant 9 communes dont six dans le Lot et trois dans le Tarn-et-Garonne[25].
Urbanisme
Typologie
Belfort-du-Quercy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 1] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (84 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (57,1 %), terres arables (25,4 %), prairies (10,3 %), forĂȘts (4,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2 %), cultures permanentes (1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Belfort-du-Quercy est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Belfort-du-Quercy est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[32]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 83,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 317 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 235 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 74 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2009, 2011, 2012 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].
Toponymie
Le toponyme Belfort Ă une origine romane composĂ©e de bĂšl et de fĂČrt qui dĂ©signent souvent un chĂąteau fort[36].
Histoire
Au décÚs de Jean-Hector de Roquefeuil, baron de Belfort, sa veuve et héritiÚre bénéficiaire, Catherine de La Tour fit vente à Mr de Maraval de deux hommages, justice et rentes dépendant de sa succession (contrat du 3 juillet 1625). Cette vente fut contestée par le fils du baron à sa majorité (procÚs en 1656).
Seconde Guerre mondiale voir :
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[40]. En 2020, la commune comptait 515 habitants[Note 7], en augmentation de 3 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %). |
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 212 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 475 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 570 âŹ[I 4] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,4 % | 7,2 % | 7,8 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 295 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 7,8 % de chÎmeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 130 emplois en 2018, contre 153 en 2013 et 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 191, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,7 %[I 10].
Sur ces 191 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 72 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 10,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
43 établissements[Note 10] sont implantés à Belfort-du-Quercy au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 43 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 12 | 27,9 % | (14 %) |
Construction | 7 | 16,3 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 7 | 16,3 % | (29,9 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 2 | 4,7 % | (2,8 %) |
Activités immobiliÚres | 5 | 11,6 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 11,6 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2,3 % | (12 %) |
Autres activités de services | 4 | 9,3 % | (8,7 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,9 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 43 entreprises implantées à Belfort-du-Quercy), contre 14 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :
- La Pinede, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et lĂ©gumes (9 508 kâŹ)
- Boissel Habitat, activitĂ©s des sociĂ©tĂ©s holding (1 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le Quercy Blanc », une petite région agricole couvrant une partie du sud-ouestdu département du Lot[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 71 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 64 en 2000 puis Ă 44 en 2010[46] et enfin Ă 41 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[47] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 2136 ha en 1988 Ă 2431 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 30 Ă 59 ha[46]. Cependant plusieurs Ă©levages canins dont le cĂ©lĂšbre Pech du Cayrol (Chiens truffiers Lagotto Romagnolo) et la cynophilie en gĂ©nĂ©ral portent haut Ă lâinternational les couleurs de la commune.
Lieux et Monuments
- Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption de Belfort-du-Quercy, Bourg. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[48].
- Ăglise Saint-GeniĂšs de Saint-GeniĂšs, sise au lieu-dit Saint-GeniĂšs ou Saint-GeniĂšs-de-la-Milhau. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[49].
- Chapelle Saint-Jean-des-Arades.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Belfort-du-Quercy » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Belfort-du-Quercy » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Belfort-du-Quercy » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Belfort-du-Quercy » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Station Météo-France Saint-Vincent - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy â charte 2012-2024 », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consultĂ© le )
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- « le géoparc des Causses du Quercy », sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
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- liste des membres du conseil municipal (2008-2014)
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Belfort-du-Quercy - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Lot » (consulté le ).
- « Ăglise paroissiale Notre-Dame », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )
- « Ăglise paroissiale Saint-GeniĂšs », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Liens externes
- Belfort du Quercy, site officiel
- Belfort-du-Quercy sur le site de la communauté des communes du pays de Lalbenque
- Belfort-du-Quercy sur le site du parc naturel régional des causses du Quercy
- Belfort-du-Quercy sur le site de l'Institut géographique national
- Belfort-du-Quercy sur le site de l'Insee