Accueil🇫🇷Chercher

Molières (Dordogne)

Molières est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Molières
Molières (Dordogne)
La mairie et l'église de Molières.
Blason de Molières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Alexandre Lacoste
2020-2026
Code postal 24480
Code commune 24273
Démographie
Gentilé Moliérois
Population
municipale
337 hab. (2020 en augmentation de 4,33 % par rapport à 2014)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 38″ nord, 0° 49′ 27″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 205 m
Superficie 21,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Molières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Molières
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Molières
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Molières
Liens
Site web molieres.fr

    Géographie

    Généralités

    Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune de Molières est située en rive gauche de la Dordogne.

    Le bourg de Molières, 500 mètres au nord de la route départementale 27, se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au sud-est de Lalinde et autant au sud-ouest du Buisson-de-Cadouin.

    Le territoire communal est également desservi par la route départementale 25 au sud-est. Il est longé au nord-est par la RD28.

    Communes limitrophes

    Carte de Molières et des communes avoisinantes.

    Molières est limitrophe de six autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Molières est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 807 - Le Bugue » et « no 831 - Belvès » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Molières.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 65 m[6] au nord, là où le Bélingou quitte la commune pour entrer sur celle de Calès et 205 m[6] au sud-est, près du lieu-dit la Bessoulade, en limite de la commune du Buisson-de-Cadouin[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 21,22 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,08 km2[3].

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Molières.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Bélingou et le Roumaguet, qui constituent un réseau hydrographique de 11,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le territoire communal est limité au nord-est sur plus de quatre kilomètres par un affluent de rive gauche de la Dordogne, le Bélingou, face à Saint-Avit-Sénieur, et au sud-ouest par un affluent de rive droite de la Couze, le Roumaguet, sur près de quatre kilomètres et demi, face au Buisson-de-Cadouin.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 903 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[25] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 895,6 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 27 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[28], à 13,1 °C pour 1981-2010[29], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Molières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [31] - [32] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34] - [35].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), prairies (16 %), terres arables (7 %)[36].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Molières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

    Molières est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40] - [41].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Molières.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 64,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [44].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[37].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Molièras[45].

    Histoire

    Molières est au départ une bastide anglaise fondée en 1284[46] par le sénéchal Jean Ier de Grailly à la demande du roi Édouard Ier d'Angleterre qui a doté la ville d'une charte de libertés et coutumes datée du . Elle est confirmée par François Ier en , et Henri II en .

    C'est Guillaume de Biron, seigneur de Montferrand, qui avait fait don en 1272 d'une terre dans la paroisse Saint-Jean-de-Molières (Sancti Johannis de Molerii) afin d'y élever une bastide. De cette paroisse primitive, il ne reste qu'un lieu-dit Saint-Jean, qui se trouve près du cimetière, au nord du village. En 1115, cette paroisse est mentionnée dans un acte concernant l'abbaye de Cadouin.

    L'archéologie a fourni quelques pièces gallo-romaines, découvertes avant 1851, notamment un aureus de Néron. Un vieux chemin datant probablement de l'époque antique, baptisé plus tard chemin de la Reine Blanche, passait à proximité de la bastide. Un autre chemin, probablement une ancienne voie romaine, reliant Belvès à Couze, appelé camin Ferrat, « chemin Ferré », passait par Molières.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Molières est rattachée au canton de Cadouin qui dépend du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6]. Il change de nom en 1974, devenant le canton du Buisson-de-Cadouin.

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[47]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, lui aussi dépendant de l'arrondissement de Bergerac.

    Intercommunalité

    Fin 1995, Molières intègre dès sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48] - [49].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1979 Robert Lacoste[Note 9]
    1979 1989 Jean-Louis Simon
    1989 2001 Robert Daniel
    mars 2001 novembre 2008 José Daniel[Note 10] SE[50]
    novembre 2008 octobre 2011 Isabelle Laan[Note 10] SE
    octobre 2011 novembre 2011 Délégation spéciale[Note 11]
    novembre 2011 avril 2014 Alexandre Lacoste[51]
    avril 2014[52] juillet 2020 José Daniel
    juillet 2020[53] En cours Alexandre Lacoste

    Jumelages

    Drapeau de la France Obenheim (France) (Bas-Rhin)

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Molières relève[54] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

    En 2020, la commune comptait 337 habitants[Note 12], en augmentation de 4,33 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    755734805881943970952981982
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    904887887821839812799712704
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    624585558476527503460439400
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    358347283294315292309313319
    2014 2019 2020 - - - - - -
    323335337------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    En septembre, festival de théâtre sur deux jours (14e édition en 2022[58]).

    En novembre, fête de la noix (7e édition en 2021[59]).

    Économie

    Emploi

    En 2015[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 142 personnes, soit 43,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a diminué par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 6,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante établissements[61], dont vingt-quatre au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans l'industrie, cinq dans la construction, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[62].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ce château est appelé d'après une légende le « château de la Reine Blanche ». Il ne reste que l'enceinte avec remparts et un donjon carré, isolé au milieu de l'enceinte. La construction du château a commencé après 1314 par le sénéchal de Périgord, Guilhem de Toulouse. À cette date, il avait choisi de faire de Molières une base fortifiée pour exercer son autorité. Il se plaint alors de n'y avoir aucune maison forte pour s'y protéger, sauf une tour qui sert de prison, édifiée à l'angle de la bastide au moment de sa construction. Il entreprend alors la construction du château avec ses propres deniers. Il demande le remboursement de la dépense au roi qui accepte en . Mais en 1318, l'administration centrale de Londres lui demande de s'adresser au connétable de l'Ombrière. Sa construction s'est alors arrêtée comme l'indique un acte de mars 1320. Le mur d'enceinte à base carrée de 50 mètres de côté a été terminé jusqu'au niveau du chemin de ronde. Au milieu se trouve une tour de six mètres de côté qui est la tour contemporaine de la création de la bastide.
    • Une première église Saint-Jean[66], au nord de la bastide et antérieure à celle-ci, a donné son nom à la paroisse sancti Johannis de Molarii[67]. L'église actuelle de la bastide est dédiée à Notre-Dame-de-la-Nativité[67] - [68]. Vaste église du XIVe siècle à nef unique, elle a une certaine ressemblance avec celle de Beaumont-du-Périgord. De plan rectangulaire, son clocher carré est accolé au flanc nord. La nef n'est plus voûtée à la suite d'une restauration. Elle est inscrite au titre des monuments historiques en 1948[69].
    • Maison du Bayle. Seule maison à cornières subsistant au coin sud-ouest de la place[70], elle tire son nom du représentant du Roi en la bastide[71]. Sur la face ouest, deux baies géminées terminées par deux trilobes sont séparées par une colonnette. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1920[72].
    • Manoir de Sautet, des XVIIe et XVIIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques pour ses façades et toitures en 1972[73].
    • La place de la bastide.
      La place de la bastide.
    • La maison du Bayle.
      La maison du Bayle.
    • La place de la bastide.
      La place de la bastide.
    • La place de la bastide avec la maison du Bayle.
      La place de la bastide avec la maison du Bayle.
    • Église - Façade.
      Église - Façade.
    • Église - Chevet.
      Église - Chevet.
    • Église - Chœur et abside.
      Église -
      Chœur et abside.
    • Vitrail du couronnement de la Vierge.
      Vitrail du couronnement de la Vierge.
    • Château - Cour et tour centrale.
      Château - Cour
      et tour centrale.
    • Château - Enceinte.
      Château - Enceinte.

    Patrimoine naturel

    Toute la partie sud-est, soit près d'un tiers du territoire communal, se situe dans la forêt de la Bessède, zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[74] - [75].

    Héraldique

    Blason de Molières Blason
    Écartelé : au 1er de gueules à un léopard d'or, armé et lampassé d'azur, au 2e d'or à une tour carrée d'argent, couverte de gueules, mise en perspective, ouverte de deux arcades ogivales d'azur et ajourée de sable, au 3e d'or à une croix de sable, au 4e de gueules à un bouquet de trois épis de blé d'argent mouvant du trou d'une meule du même[76].
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (argent sur or).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Félix de Verneilh, « Architecture civile au Moyen Âge : Monpazier », dans Annales archéologiques, 1847, tome 6, p. 82-83 (lire en ligne)
    • Comte de Cumond, « Molières, canton de Cadouin. Libertés et coutumes accordées à la bastide de Saint-Jean de Molières en Périgord par Édouard, roi d'Angleterre, le , confirmées par les rois de France, François Ier et Henri II, par lettres patentes datées d' et de », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1877, tome 4, p. 415-422 (lire en ligne)
    • Pierre Garrigou Grandchamp, « L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIe et XIVe siècles », dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1998, p. 47-71, Société française d'archéologie, Paris, 1999
    • Christian Corvoisier, « Molières : Château, bastide et église », dans Congrès archéologique de France. 156e session. Périgord. 1998, Paris, Société archéologique de France, (lire en ligne), p. 364-366.
    • Bertrand Charneau, Le pays Beaumontois, p. 20-22, Le Festin (collection Itinéraires du patrimoine no 219), Bordeaux, 2000 (ISBN 978-2-909423739)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Décédé en fonctions.
    10. Démissionnaire.
    11. Délégation spéciale mise en place après les démissions du conseil municipal, puis du maire et de son adjoint, dans l'attente d'élections prévues en novembre 2011 (Adrien Vergnolle, Trois anciens fonctionnaires pour administrer Molières, Sud Ouest édition Dordogne du 21 octobre 2011).
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Molières » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Molières » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Molières », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 807 - Le Bugue de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 831 - Belvès de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Molières », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale de Molières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    16. « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    17. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    18. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    19. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    20. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    21. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    22. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    23. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    24. « Station Météo-France Belves - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    25. « Orthodromie entre Molières et Pays de Belvès », sur fr.distance.to (consulté le ).
    26. « Station Météo-France Belves - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    27. « Orthodromie entre Molières et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    28. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    30. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    31. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    33. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    37. « Les risques près de chez moi - commune de Molières », sur Géorisques (consulté le )
    38. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    39. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    40. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
    41. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
    42. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    43. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    44. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    45. Le nom occitan des communes du Périgord - Molièras sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
    46. Pierre Garrigou Grandchamp, L'architecture domestique des bastides périgourdines aux XIIIe et XIVe siècles, pp. 47-71, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
    47. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    48. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 6 septembre 2020.
    49. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 4 novembre 2020.
    50. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 12.
    51. Molières a réélu un Lacoste, Sud Ouest édition Dordogne du 28 novembre 2011.
    52. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 22 août 2014.
    53. « Le nouveau Conseil est mis en place », Sud Ouest édition Dordogne, 11 juillet 2020, p. 21.
    54. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    58. Chantal Gibert, « Molières fait son théâtre », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 25.
    59. « La noix sera en fête ce week-end », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 24c.
    60. Dossier complet - Commune de Molières (24273) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 2 décembre 2018.
    61. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    62. Dossier complet - Commune de Molières (24273) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 2 décembre 2018.
    63. Christian Corvisier, Molières : le château, pp. 364-365, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
    64. « Ruines du château-fort », notice no PA00082647, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2012.
    65. « Château de Molières », notice no IA24000151, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2012.
    66. Michèle Pradelier, Les églises des bastides du Périgord méridional (Molières, Monpazier, Beaumont), pp. 73-82, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
    67. Molières sur Toponymie du Périgord, consultée le 19 juillet 2012.
    68. « Église paroissiale Notre-Dame de la Nativité », notice no IA24000150, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2012.
    69. « Église », notice no PA00082648, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2012.
    70. Christian Corvisier, Molières : Bastide et église, pp. 365-366, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
    71. Panneau d'information sur place, vu le 17 septembre 2011.
    72. « Maison à arcades du XIVe siècle », notice no PA00082649, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 15 juillet 2012.
    73. « Manoir de Sautet », notice no PA00082650, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 15 juillet 2012.
    74. [PDF] Forêt de la Bessède sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 16 juillet 2012.
    75. Carte de la ZNIEFF 2601 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 16 juillet 2012.
    76. « 24273 Molières (Dordogne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.