Château de Molières
Le château de Molières est un château du XIVe siècle implanté sur la commune française de Molières, dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Château de Molières | ||||
Le château de Molières avec le donjon. | ||||
Début construction | XIVe siècle | |||
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Propriétaire initial | Roi d'Angleterre | |||
Protection | Inscrit MH (1948) | |||
Coordonnées | 44° 48′ 41″ nord, 0° 49′ 31″ est | |||
Pays | France | |||
Anciennes provinces de France | Périgord | |||
Région administrative | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Dordogne | |||
Commune | Molières | |||
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Historique
Ce château est appelé d'après une légende le « château de la Reine Blanche ». Il ne reste que l'enceinte avec remparts et un donjon carré, isolé au milieu de l'enceinte.
La bastide de Molières a été créée par le roi d'Angleterre Édouard Ier, en 1273, sous l'administration du sénéchal de Guyenne, Jean de Grailly. La bastide était à l'origine protégée par une petite tour fortifiée. Des coutumes sont accordées aux habitants par le roi d'Angleterre, le .
La construction du château a commencé après 1314 par le sénéchal de Périgord, Guilhem de Toulouse, pendant le règne d'Édouard II d'Angleterre. À cette date, il avait choisi de faire de Molières une base fortifiée pour exercer son autorité. Il se plaint alors de n'y avoir aucune maison forte pour s'y protéger, sauf une tour qui sert de prison, édifiée à l'angle de la bastide au moment de sa construction. Il entreprend alors la construction du château avec ses propres deniers. Il demande le remboursement de la dépense au roi qui accepte en . Mais en 1318, l'administration centrale de Londres lui demande de s'adresser au connétable de l'Ombrière. La construction du château s'est alors arrêtée comme l'indique un acte de . Le château est restée inachevé.
Description
Le mur d'enceinte à base carrée de 50 mètres de côté a été terminé jusqu'au niveau du chemin de ronde. Au milieu se trouve une tour de six mètres de côté qui est la tour contemporaine de la création de la bastide. À l'intérieur, la salle d'apparat était équipée de latrines à siège double[1].
Protection
Le château est inscrit au titre des monuments historiques en 1948[2].
Notes et références
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 242.
- « Ruines du château-fort », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Annexes
Bibliographie
- Comte de Cumond, « Libertés et coutumes accordées à la bastide de Saint-Jean de Molières en Périgord par Édouard, roi d'Angleterre, le 27 novembre 1285, confirmées par les rois de France, François Ier et Henri II, par lettres patentes datées d'octobre 1533 et de mai 1551 », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1877, tome 4, p. 415- (lire en ligne)
- Jean Secret, « Notes archéologiques : I- La fort de Molières », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1956, tome 93, 1re livraison, p. 31-34 (lire en ligne)
- Brigitte Delluc, Gilles Delluc, Claire Veaux, « Les peintures du donjon de Molières », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1992, tome 119, 3e livraison, p. 405-411 (lire en ligne)
- Brigitte Delluc, Gilles Delluc, Paul Fitte, « À propos du chemin de la “Reine Blanche” à Molières et Cadouin », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1993, tome 120, 1re livraison, p. 187-191 (lire en ligne)
- Pascal Baux, « Au château de la bastide de Molières », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1995, tome 122, 2e livraison, p. 449-450 (lire en ligne)
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Éditions Sud-Ouest, Bordeaux, 1996, p. 179180, (ISBN 978-2-87901221-6)
- Christian Corvoisier, « Molières : Château », dans Congrès archéologique de France. 156e session. Périgord. 1998, Paris, Société archéologique de France, (lire en ligne), p. 364-365.