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Lunegarde

Lunegarde est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Lunegarde
Lunegarde
Clocher de Lunegarde.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat
Maire
Mandat
Marc Issaly
2020-2026
Code postal 46240
Code commune 46181
DĂ©mographie
Population
municipale
93 hab. (2020 en diminution de 6,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 8,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 41â€Č 29″ nord, 1° 41â€Č 21″ est
Altitude Min. 329 m
Max. 422 m
Superficie 10,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Causse et Vallées
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Lunegarde
Liens
Site web www.lunegarde.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, aucun cours d'eau permanent n'est rĂ©pertoriĂ© sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « zone centrale du causse de Gramat ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Lunegarde est une commune rurale qui compte 93 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 327 habitants en 1800. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelĂ©s les Lunegardais ou Lunegardaises.

    Les habitants de Lunegarde sont les Lunegardais et les Lunegardaises.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Lunegarde[1]
    Reilhac
    Le Bastit Lunegarde
    CƓur de Causse Durbans

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 054 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[7] et qui se trouve Ă  25 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[11].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[14]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[15] - [16]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[17] - [18].

    La commune fait Ă©galement partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[19] - [20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « zone centrale du causse de Gramat »[22], d'une superficie de 6 413 ha, un site comprenant diverses espĂšces remarquables d'orthoptĂšres (Stenobothrus nigromaculatus, Arcytera fusca, Oedaleus decorus), de lĂ©pidptĂšres (Brenthis hecate, Chazara briseis, Polyommatus dorylas) et de colĂ©optĂšres (Cyrtonus dufouri, Chrysolina femoralis, Chrysolina obscurella)[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[24] : la « zone centrale du causse de Gramat » (7 127 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Lunegarde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 1] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (62,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (64,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (38 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (37,4 %), forĂȘts (24,4 %), prairies (0,2 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lunegarde est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Lunegarde est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lunegarde.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[32]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 67,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 79 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 44 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 56 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[35].

    Toponymie

    Le toponyme Lunegarde est formĂ© de garda terme qui dĂ©signe une hauteur d'oĂč l'on peut observer provenant du germanique wardon relatif Ă  l'idĂ©e de guet et de luna, peut-ĂȘtre issu de lucum, qui dĂ©signe un bois sacrĂ© en latin[36].

    Histoire

    En 1863, la commune de Fontanes-Lunegarde est créée à partir de sections détachées du Bastit. En 1933, Lunegarde est ensuite détachée de Fontanes qui devient Fontanes-du-Causse[37].

    La commune est créée le [38].

    Monument aux morts de 1914-1918, sous forme de calvaire.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie de Lunegarde.
    Liste des maires depuis la Libération
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1953 Hilaire Issaly Président du comité de libération en 1944, élu en 1945
    1953 1959 Louis Pégourié
    1959 1970 Pierre Pleimpon
    1970 1983 François Peyrichoux
    1983 1989 Jean-Louis Issaly
    1989 2014 Guy Pleimpon
    2014 Yves Sadou

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales de Lunegarde de 2000 à 2020[Note 8].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuĂ©es avec ceux des communes de moins de 250 habitants appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ© (4 taxes), c'est-Ă -dire Ă  la mĂȘme strate fiscale.

    Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal de Lunegarde s'Ă©tablit Ă  81 370 € en dĂ©penses et 139 920 € en recettes :

    • les dĂ©penses se rĂ©partissent en 63 360 € de charges de fonctionnement et 18 010 € d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 87 170 € de produits de fonctionnement et de 52 750 € de ressources d'investissement.

    Pour Lunegarde en 2020, la section de fonctionnement[Note 9] se rĂ©partit en 63 360 € de charges (615 € par habitant) pour 87 170 € de produits (846 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 23 820 € (231 € par habitant) :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des achats et charges externes[Note 10] pour une valeur totale de 22 000 € (35 %), soit 210 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 14 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (245 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2016 Ă  2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 169 € par habitant en 2016 et un maximum de 314 € par habitant en 2019. Viennent ensuite les groupes des charges de personnels[Note 11] pour 33 %, des contingents[Note 12] pour 13 %, des subventions versĂ©es[Note 13] pour 6 % et finalement celui des charges financiĂšres[Note 14] pour des sommes plus faibles ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 15] pour une valeur de 31 000 € (36 %), soit 305 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 47 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (208 € par habitant). En partant de 2016 et jusqu'Ă  2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 268 € par habitant en 2016 et un maximum de 305 € par habitant en 2020. Viennent ensuite des impĂŽts locaux[Note 16] pour 17 % et des autres impĂŽts[Note 17] pour 13 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2019.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Lunegarde. Ils n'ont pas varié par rapport à 2019 :

    Cette section détaille les investissements[Note 18] réalisés par la commune de Lunegarde.

    Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :

    • des remboursements d'emprunts[Note 19] pour un montant de 16 000 € (89 %), soit 154 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 79 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (86 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 0 € par habitant en 2018 et un maximum de 480 € par habitant en 2019 ;
    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 20] pour un montant de 2 000 € (11 %), soit 21 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 94 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (379 € par habitant).

    Les ressources en investissement de Lunegarde se répartissent principalement en :

    • fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 16 000 € (30 %), soit 156 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 174 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (57 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 24 € par habitant en 2017 et un maximum de 155 € par habitant en 2020 ;
    • subventions reçues pour une valeur de 2 000 € (4 %), soit 15 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 90 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (150 € par habitant).

    L'endettement de Lunegarde au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 21], l'annuité de la dette[Note 22] et sa capacité de désendettement[Note 23] :

    • l'encours de la dette pour une valeur de 25 000 €, soit 246 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 57 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (568 € par habitant). En partant de 2016 et jusqu'Ă  2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 9 € par habitant en 2016 et un maximum de 662 € par habitant en 2017 ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour un montant de 16 000 €, soit 158 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 60 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (99 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2016 - 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de −16 € par habitant en 2018 et un maximum de 482 € par habitant en 2019 ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 24 000 €, soit 231 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 12 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (263 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2016 Ă  2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de −15 € par habitant en 2018 et un maximum de 231 € par habitant en 2020. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ un an en 2020. Sur une pĂ©riode de 21 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum de moins d'un an en 2006 et un maximum trĂšs Ă©levĂ©, de plus de 50 annĂ©es en 2010.
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Lunegarde
    Valeurs en années
    Lunegarde, : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[41].

    En 2020, la commune comptait 93 habitants[Note 24], en diminution de 6,06 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    312327101928794858172
    1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 -
    6364736970909993-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]3,8 %16,4 %15,2 %
    DĂ©partement[I 5]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  49 personnes, parmi lesquelles on compte 93,5 % d'actifs (78,2 % ayant un emploi et 15,2 % de chĂŽmeurs) et 6,5 % d'inactifs[Note 25] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 38, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 8].

    Sur ces 38 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 86,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    6 Ă©tablissements[Note 26] sont implantĂ©s Ă  Lunegarde au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 66,7 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 6 entreprises implantĂ©es Ă  Lunegarde), contre 14 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations10663
    SAU[Note 27] (ha)6365871 1521 212

    La commune est dans les Causses », une petite rĂ©gion agricole occupant une grande partie centrale du dĂ©partement du Lot[43]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 28] sur la commune est l'Ă©levage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 29] (dix en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 1 212 ha[45] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Lunegarde possĂšde plusieurs monuments[46] :

    Église Saint-Julien.

    Personnalités liées à la commune

    Pierre Benoit a publié le roman Lunegarde en 1942. Une partie de l'intrigue se déroule à Lunegarde.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lunegarde » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
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    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes

      Autres références

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      2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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      36. Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, vol. 1,‎ , p. 114 (lire en ligne)
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      38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
      39. « Les maires de Lunegarde », sur francegenweb.org, (consulté le ).
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      41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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      47. « Église paroissiale », notice no PA00095298, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
      48. « Chùteau », notice no PA00095308, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.

      Notes et cartes

      • Notes
      1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
      2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
      3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
      4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
      5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
      6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      8. Cette section est rĂ©alisĂ©e Ă  partir des donnĂ©es du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectuĂ© la synthĂšse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Lunegarde. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
      9. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intĂ©rĂȘts des emprunts. Elle enregistre Ă©galement les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
      10. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matiÚres et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
      11. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
      12. Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
      13. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
      14. Les « charges financiÚres » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
      15. Les « dotations globales de fonctionnement » dĂ©signent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivitĂ©s territoriales.
      16. Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
      17. Les « autres impÎts » couvrent certains impÎts et taxes autres que les impÎts locaux.
      18. La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
      19. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
      20. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
      21. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
      22. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
      23. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Lunegarde.
      24. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
      25. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
      26. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
      27. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
      28. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
      29. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
      • Cartes
      1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
      2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
      3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
      4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

      Liens externes

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