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Reilhac (Lot)

Reilhac est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Reilhac
Reilhac (Lot)
L'Ă©glise Saint-Hilaire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Christian Carbonnel
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46235
DĂ©mographie
Gentilé Reilhacois
Population
municipale
170 hab. (2020 en diminution de 7,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 42â€Č 04″ nord, 1° 43â€Č 12″ est
Altitude Min. 312 m
Max. 396 m
Superficie 12,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gramat
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Reilhac
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Reilhac
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Reilhac
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Reilhac

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, aucun cours d'eau permanent n'est rĂ©pertoriĂ© sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « zone centrale du causse de Gramat ») et une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Reilhac est une commune rurale qui compte 170 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 449 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelĂ©s les Reilhacois ou Reilhacoises.

    Les habitants de Reilhac sont les Reilhacois et les Reilhacoises.

    GĂ©ographie

    GĂ©ologie

    La commune est située sur des terrains de l'Úre secondaire, du jurassique moyen et supérieur. La partie Ouest, en limite de la commune de Lunegarde est attribuée à l'Oxfordien, étage du jurassique supérieur vers 157-163 millions d'années. Le centre de la commune de Reilhac serait attribué au Callovien, étage du jurassique moyen vers 163-166 millions d'années, l'on y trouve les principales cavités : la grotte des Bugadous explorée jusqu'à 101 mÚtres de profondeur ; l'igue de l'Angelie (prononcer angelio) profonde de 90 mÚtres; l'igue de Maligue, et la grotte Roussignol (Borel 1971). Un peu plus à l'est, le Bathonien ùgé d'environ 166-168 millions d'années et tout à l'Est en limite des communes de Flaujac-gare et d'Issendolus, l'on trouve le Bajocien, environ 168-171 millions d'années, ces dates sont des indications. La vallée sÚche qui se dirige vers le Bastit contient des dépÎts de sédiments du quaternaire. PrÚs de la ferme la Croix d'aval, cÎté sud, lors de travaux dans les 1970, on a constaté que la roche encaissante est à 6 mÚtres de profondeur.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Reilhac[1]
    Gramat Issendolus
    Le Bastit Reilhac Flaujac-Gare
    Lunegarde Durbans

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 057 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint GĂ©ry-Vers, mise en service en 1974[7] et qui se trouve Ă  27 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 862,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  27 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[16]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[17] - [18]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[19] - [20].

    La commune fait Ă©galement partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en [21] - [22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « zone centrale du causse de Gramat »[24], d'une superficie de 6 413 ha, un site comprenant diverses espĂšces remarquables d'orthoptĂšres (Stenobothrus nigromaculatus, Arcytera fusca, Oedaleus decorus), de lĂ©pidptĂšres (Brenthis hecate, Chazara briseis, Polyommatus dorylas) et de colĂ©optĂšres (Cyrtonus dufouri, Chrysolina femoralis, Chrysolina obscurella)[25].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[26] : la « zone centrale du causse de Gramat » (7 127 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Reilhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [28] - [I 1] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (74,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (70,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (48,4 %), forĂȘts (26,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,1 %), prairies (0,9 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Reilhac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Reilhac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Reilhac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[34]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 59,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 122 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 37 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 30 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Toponymie

    Le toponyme Reilhac est basĂ© sur l'anthroponyme gallo-romain Regulius ou Regilius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. Ce toponyme signifiait : le domaine de Regulius[37] - [38].

    Histoire

    Préhistoire

    De nombreux sites préhistoriques ou protohistoriques sont présents sur le territoire de la commune de Reilhac. Citons-en quelques- uns :

    Grotte Roussignol

    En 1870, Jean-Pierre Roussignol (1825-1894), Roussignol en Occitan, agriculteur de la commune, voulut amender un de ses terrains pour y planter une vigne. Il entreprit donc, Ă  temps perdu, de transfĂ©rer des terres issues de terriers de blaireaux situĂ©s immĂ©diatement sous le plateau calcaire du Jurassique moyen surplombant son terrain. À la suite de la crise du phylloxera de 1875-1876 la vigne ne sera jamais plantĂ©e.

    Il dĂ©cida alors de crĂ©er un jardin Ă  quelques dizaines de mĂštres de lĂ  mais, plus prĂšs des terriers de blaireaux. En 1884, aprĂšs avoir dĂ©placĂ© un minimum de 360 mĂštres cubes de sĂ©diments, il dĂ©couvrit fortuitement l'entrĂ©e d'une cavitĂ© jusqu'alors inconnue, de 35 mĂštres de longueur et de 9 Ă  2 mĂštres de largeur, laquelle allait rapidement se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre un site prĂ©historique majeur. DĂšs lors, il exploita les trĂšs riches niveaux archĂ©ologiques contenant des objets monnayables (environ 400 mĂštres cubes qu'il dĂ©posa Ă  quelques dizaines de mĂštres de la grotte). Des amateurs de toute la France et de l'Ă©tranger vinrent Ă  Reilhac acheter des collections, notamment Louis-Alfred Paysant, prĂ©fet du Lot en 1886-1888 et Thomas Wilson, consul des États-Unis Ă  Bordeaux, qui achetait des objets pour des musĂ©es de son pays. En 1888 FĂ©lix Bergougnoux, membre trĂšs actif de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes du Lot, amateur averti d'archĂ©ologie, visita la grotte (Bergougnoux 1889). Cette mĂȘme annĂ©e, le prĂ©historien Émile Cartailhac (1845-1921) et le palĂ©oanthropologue Marcellin Boule (1861-1941, futur directeur du MusĂ©um d'histoire naturelle de Paris) vinrent Ă  Reilhac Ă©tudier les tĂ©moins archĂ©ologiques restant. Ils publiĂšrent en 1889 un ouvrage « La Grotte de Reilhac, Causses du Lot ». Les auteurs y signalent les civilisations moustĂ©rienne, solutrĂ©enne, magdalĂ©nienne et nĂ©olithique. D'aprĂšs les rĂ©cents travaux de Claude Lemaire, les civilisations prĂ©historiques suivantes Ă©taient prĂ©sentes : au palĂ©olithique moyen, le MoustĂ©rien et le ChĂątelperronien civilisations des hommes de nĂ©andertal ; au palĂ©olithique supĂ©rieur (pĂ©riode gĂ©nĂ©ralement trĂšs froide) apparaĂźt l'homo sapiens sapiens plus connu sous le vocable de Cro-Magnon. Ces hommes sont, dans ce site, les auteurs des civilisations suivantes : Aurignacien (autour de 35 000 ans) ; Gravettien ; SolutrĂ©en ; Badegoulien ; MagdalĂ©nien ancien, moyen, supĂ©rieur et final. Vers 12000 avant le prĂ©sent le climat se rĂ©chauffe (c'est l'HolocĂšne), Ă  Roussignol nous trouvons l'Azilien ancien et Ă©voluĂ© ; Sauveterrien ; MĂ©solithique Ă©voluĂ© ; NĂ©olithique ; Âges du bronze ancien, moyen, et final (vers 800 ans avant notre Ăšre). Cette stratigraphie Ă©tait rĂ©ellement unique dans la partie sud de la France !

    Entrée de la grotte Roussignol.

    La qualité et la quantité de l'industrie lithique étaient exceptionnelles, l'industrie osseuse également. Malgré les ventes réalisées par Jean-Pierre Rossignol, nous connaissons 42 harpons magdaléniens, 21 harpons aziliens, (15 inventoriés par Jacques Jaubert en 1979, plus 6 inventoriés par Claude Lemaire, soit : 1 déposé à la mairie de la commune et 5 actuellement dans 3 collections privées) - information Claude Lemaire en ; plus de 100 sagaies : de Lussac-Angle, sagaies courtes à biseau simple, sagaies à double biseau, sagaies à base conique, sagaies de Lespugues, sagaie aurignacienne à base fendue. Poinçons, alÚnes, aiguilles à chas, baguettes rondes et demi-rondes, la partie distale d'une seconde spatule en os. Les photos ci-dessous sont de Pierre Billiant.

    L'art mobilier : bĂątons perforĂ©s, l'un dĂ©corĂ© de 2 bouquetins, un second Ă©tant "une vĂ©ritable miniature", 1 ramure de cervidĂ© dĂ©corĂ©e de 2 Ă©crevisses, 1 poignard dont le manche reprĂ©sente une tĂȘte de cervidĂ©, une spatule avec gravure, 1 bois de renne sculptĂ© (Bergougnoux 1889), une dizaine de fragments osseux gravĂ©s dont un reprĂ©sente un bison et un second une tĂȘte de renne. DĂ©couverte rĂ©cente dans la collection Claude Douce (Aubas, Dordogne) d'un os long gravĂ© d'un mammouth, la provenance de Reilhac ne faisant pas de doute. Ce support est issu d'un os de grand herbivore, probablement un fragment de cĂŽte de bovinĂ© ou d'Ă©quidĂ©, sa longueur est de 125 mm (Lemaire et Raux 2017) Quatre os profondĂ©ment encochĂ©s sont datables du SolutrĂ©en supĂ©rieur.

    Une pendeloque gravĂ©e dans un os hyoĂŻde de cheval est probablement magdalĂ©nienne (Lemaire et SĂ©ronie-Vivien 1995). Une figure fĂ©minine stylisĂ©e sur galet amĂ©nagĂ© de grĂšs fin, peut-ĂȘtre datĂ©e du MagdalĂ©nien supĂ©rieur (Raux et Lemaire 2014). Sept dents percĂ©es sont actuellement connues : une canine de renard, deux incisives d'Ă©quidĂ©, une incisive d'un probable cervidĂ©, une incisive de bovinĂ©, deux craches de cervidĂ©, elles devaient faire partie d'un collier, ce type de parure est connu au PalĂ©olithique supĂ©rieur.

    Lu dans le Journal du Lot en date du : ".. de nombreux amateurs d'objets prĂ©historiques arrivent de toute part pour visiter la splendide grotte Rossignol, situĂ©e Ă  1 500 mĂštres de la commune de Reilhac. Nos indigĂšnes sont ahuris de voir ces collectionneurs enragĂ©s revenir de la grotte, heureux d'emporter des chargements complets d'os Ă©normes, cornes (prĂ©historiques), bĂątons de commandeurs, flĂšches, harpons, poinçons etc. et les poches bourrĂ©es de silex remarquables..."

    La grotte contenait de grandes quantités d'ossements d'animaux et des squelettes humains. Par recoupement, nous savons que, au minimum, 6 tonnes d'os (Cartailhac et Boule indiquent que, avant leurs venues, 30 quintaux ont été vendus par Jean-Pierre Rossignol pour la fabrication du noir animal). D'importantes quantités ont, entre 1889 et la fin du XXe siÚcle, été emportées par les nombreux visiteurs. Nous connaissons également 2 canines d'un lion des cavernes (Léo panthera spelaea), découvertes il y a plusieurs décennies dans les déblais déposés à l'extérieur de la cavité, ce spécimen était probablement jeune. D'aprÚs Cartailhac et Boule, les carnivores de la grotte lynx et loup, étaient de taille exceptionnelle.

    Claude Lemaire constate que malgrĂ© le vandalisme subi par le site, nous connaissons dans des collections publiques (musĂ©es d'AngoulĂȘme, Cabrerets, Cahors) ou privĂ©es, plus de 4 200 objets lithiques ainsi que plus 17 000 dĂ©chets de taille gĂ©nĂ©ralement en silex. L'industrie osseuse connue comprend plus de 200 piĂšces, ce qui reprĂ©sente certainement moins de 1 % de ce que la grotte contenait. C'est peu, cependant cela, permet de reconstituer les occupations de la grotte par les hommes prĂ©historiques. Les origines des matiĂšres premiĂšres sont Ă  rechercher : dans le jurassique lotois ; dans le bassin d'Aurillac ; en Dordogne, rĂ©gion de Bergerac ; Lot-et- Garonne, rĂ©gion de Fumel ; en Charente ; le jaspe, en limite du Cantal et de l'Aveyron et le sud de la CorrĂšze (?) etc.

    Autres grottes

    La grotte du Sanglier[39], partiellement vidĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle, a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e par Claude Lemaire en 1988 lors d'une fouille de sauvetage urgent. Ces travaux montrĂšrent une occupation, allant du MagdalĂ©nien moyen au MĂ©solithique, mais principalement Ă  l'Azilien moyen datĂ© de 11 100 ans avant le prĂ©sent. Marie-Roger SĂ©ronie-Vivien, avec une Ă©quipe multidisciplinaire, continua les fouilles entre 1990 et 1995 inclus, particuliĂšrement devant la cavitĂ©. En 2001 il publia un ouvrage intitulĂ© " La grotte du sanglier Reilhac (Lot). Du MagdalĂ©nien au NĂ©olithique ancien."

    La grotte Claumargil (Lemaire 2014) est un site du NĂ©olithique rĂ©cent et protohistorique ; Ă  signaler la dĂ©couverte d'un poignard en silex de type Charavines, objet connu dans la civilisation dite SaĂŽne et RhĂŽne, associĂ© Ă  de la cĂ©ramique dite de FerriĂšres (Languedoc). Le silex proviendrait de la commune de Barrou, rive droite du Cher prĂšs du Grand Pressigny (Indre et Loire), Ă©tude de Marie-Roger SĂ©ronie-Vivien (1994). Nous pouvons Ă©mettre l'hypothĂšse suivante : le poignard serait issu d'un contexte commercial Ă©trangement moderne : extraction en Touraine, fabrication Ă  350 km vers l'est, vente ou Ă©change aboutissant Ă  Reilhac Ă  360 km en droite ligne, ou 500 km par un itinĂ©raire sud. Le vase de la civilisation de FerriĂšres Ă  cordons multiples tĂ©moigne d'un courant commercial avec le Languedoc, ou d'un dĂ©placement d'individus ou groupes du couloir rhodanien vers le causse de Gramat en passant par le sud. En effet il peut y avoir contemporanĂ©itĂ© entre la fabrication du poignard et la cĂ©ramique typique de la civilisation de FerriĂšres, dans une fourchette comprise entre 2 800 et 2 600 ans avant notre Ăšre. Sans que cela puisse ĂȘtre dĂ©montrĂ©, il est donc possible que les deux objets principaux de ce gisement soient parvenus ensemble Ă  Reilhac dans la premiĂšre partie du troisiĂšme millĂ©naire (Lemaire et Maynard 1994).

    Autres gisements : la grotte Soldengroule, site protohistorique; le trou Pélaprat, site néolithique et protohistorique ; le trou Milhomme, gisement moustérien, ont eux aussi, révélé un riche mobilier archéologique.

    MĂ©galithes

    Cinq dolmens, dont quatre ruinés, ont été découverts[40].

    En 1831, dans son monumental ouvrage, Jacques-Antoine Delpon Ă©crivait : "Un tumulus, dans la commune de Reilhac, a prĂ©sentĂ© 12 squelettes placĂ©s rĂ©guliĂšrement en rayons, les pieds au centre et la tĂȘte Ă  la circonfĂ©rence. (Il est probable qu'il s'agissait d'un dolmen sous tumulus avec des tombes adventives). Un autre, dans la mĂȘme commune, renfermait 3 squelettes disposĂ©s parallĂšlement".

    Georges Depeyrot, enseignant Ă  l'École Normale supĂ©rieure et chercheur au CNRS (Depeyrot 1985) signale la dĂ©couverte en 1870 de monnaies antiques dans la commune. Une de ces piĂšces, en argent, est visible au musĂ©e Labenche de Brive-La-Gaillarde. DatĂ©e de 88-78 avant notre Ăšre, elle est Ă  l'effigie de KalĂ©toudou. La date et le lieu de la dĂ©couverte est confirmĂ©e par une lettre de Philibert Lalande datĂ©e du , adressĂ©e Ă  l'HĂŽtel des monnaies de Paris.ArchĂ©ologie historique : Ă  diffĂ©rentes pĂ©riodes, lors de travaux effectuĂ©s dans le bourg vers 1852 (construction de la route dĂ©partementale D.14), et en 1970 au cours des travaux d'adduction d'eau, des tombes contenant chacune un squelette, ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes Elles Ă©taient toutes construites en forme de coffres rectangulaires ; approximativement, leurs dimensions Ă©taient : longueur de 1,45 m Ă  1,80 m, largeur de 0,35 m Ă  0,50 m, profondeur de 0,30 m Ă  0,40 m. Des dallettes de calcaire formaient le sol de chaque tombe, d'autres Ă©taient disposĂ©es de champ sur les quatre cĂŽtĂ©s. La couverture du "coffre" Ă©tait faite de dalles gĂ©nĂ©ralement Ă©paisses de 35 Ă  45 millimĂštres ; les squelettes Ă©taient allongĂ©s sur le dos, tĂȘtes vers l'ouest, ce seraient donc des tombes chrĂ©tiennes. Quelques tessons de poterie pourraient faire penser Ă  une pĂ©riode comprise entre le Ve et le VIIIe siĂšcle de notre Ăšre (c'est une probabilitĂ©).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[41]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1800 1833 M. Pons
    1833 1848 Raymond Pons
    1848 1855 Antoine Pons
    1855 1860 Hilaire Issaly
    1860 1899 Jacques Raymond Antonin Pons
    1899 1902 M. Pons
    avant 1981 ? Prosper Sabrazat DVG
    mars 2001 2008 Jean Joyeux
    mars 2008 En cours Jacques Couderq
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].

    En 2020, la commune comptait 170 habitants[Note 8], en diminution de 7,61 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    391398449397385377384404410
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    414382384362347325412406405
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    400404305160157121138141120
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    911028899115143163166182
    2017 2020 - - - - - - -
    172170-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 71 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 166 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 180 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]7,3 %7,1 %6,7 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  104 personnes, parmi lesquelles on compte 83,8 % d'actifs (77,1 % ayant un emploi et 6,7 % de chĂŽmeurs) et 16,2 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 19 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 81, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 63,3 %[I 10].

    Sur ces 81 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    8 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Reilhac au [I 13]. Le secteur de la construction est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 37,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (3 sur les 8 entreprises implantĂ©es Ă  Reilhac), contre 13,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations101063
    SAU[Note 12] (ha)906853903410

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage de volailles[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 410 ha[48] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Hilaire[49]. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1925[50]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy[50]. L'abside est romane, circulaire avec une voĂ»te en cul-de-four du XIIe siĂšcle, avec des Contreforts plaquĂ©s. Elle a Ă©tĂ© surĂ©levĂ©e au dĂ©but du XVe siĂšcle pour constituer un refuge pour les habitants pour se protĂ©ger des compagnies anglaises. Transept Ă  chapelles latĂ©rales couvertes de voĂ»tes d'arĂȘtes qui sont un ajout de 1838. La nef est un peu rĂ©trĂ©cie. Elle comporte deux travĂ©es. La façade se termine par un pignon Ă  crochets, ouverte avec deux baies pour placer les cloches. La tradition locale affirme que ces cloches servaient Ă  guider les pĂšlerins sur la route de Rocamadour.
    • Maison du Consul ou maison du Bailli. La façade prĂ©sente des fenĂȘtres Ă  croisĂ©es du XVe siĂšcle.
    • Lac de Reilhac et son igue. C'est un des plus grands des Causses. Il a d'abord servi d'abreuvoir pour les troupeaux, puis on a amĂ©nagĂ© un lavoir sur une partie. Il est alimentĂ© par une source qui n'a jamais tari. Le surplus d'eau du lac s'Ă©vacue par une conduite en pierre vers une igue, gouffre Ă©troit et profond qui fait couler l'eau sous le causse de Gramat et la fait ressortir Ă  prĂšs de vingt kilomĂštres du village : Ă  la rĂ©surgence de Saint-Sauveur de l'Ouysse commune de CalĂšs, coloration de 1969 rĂ©alisĂ©e par monsieur Tarisse hydrogĂ©ologue, avec 10 kilos de fluorescĂ©ine.
    • Lac Redon. Lac taillĂ© dans le rocher par les bergers, de forme rectangulaire avec un fond en pente pour servir d'abreuvoir aux troupeaux. Ce lac est un modĂšle de ce qu'on appelle dans la rĂ©gion les lacs de Saint-Namphaise.
    • Grotte des Bugadous. En , Michel Lorblanchet, directeur de recherche au CNRS, y a reproduit le panneau des chevaux ponctuĂ©s de la grotte du Pech Merle dans le cadre d'une vĂ©rification expĂ©rimentale des techniques utilisĂ©es par les hommes prĂ©historiques (Lorblanchet 1995)[51]. (Communication prĂ©sentĂ©e en au colloque de Montignac, cĂ©lĂ©brant le cinquantiĂšme anniversaire de la dĂ©couverte de la grotte de Lascaux : les actes de ce colloque n'ont pas Ă©tĂ© publiĂ©s). La conclusion de cette expĂ©rimentation est : pour la rĂ©alisation de ces chevaux, les prĂ©historiques ont utilisĂ© la mĂ©thode dite "du crachis" mĂ©lange de colorant en poudre avec de la salive, la mucine contenue dans la salive Ă©tant un liant parfait. Les deux autres mĂ©thodes utilisĂ©es aux Bugadous ont Ă©tĂ© un Ă©chec total, disparition du colorant en moins de six mois pour l'une (projection Ă  l'aide d'un os creux de colorant en poudre sur la paroi humide), et moins de 2 ans pour l'autre (projection de "peinture" Ă  base de charbon de chĂȘne, de genĂ©vrier et d'eau sur la paroi humide). C'est Ă  la demande du MinistĂšre de la culture que cette rĂ©alisation a Ă©tĂ© conservĂ©e afin d'observer le vieillissement des "peintures".
    • Dolmen du Moulin de Vigne Haute - connu de tout temps.
    • Dolmen des Bugadous. - dĂ©couvert par Claude Borel.
    • Dolmen des Rouquets. - dĂ©couvert par Claude Lemaire.
    • Dolmen de Gabaudet Ă  l'ouest du puits, dĂ©couvert par Claude Borel.
    • Dolmen ruinĂ© dit du Couderc de Nougayrels, c'est peut-ĂȘtre le tumulus signalĂ© par Delpon en 1831.
    • Église Saint-Hilaire - nef.
      Église Saint-Hilaire - nef.
    • Église Saint-Hilaire - chƓur.
      Église Saint-Hilaire - chƓur.
    • Façade de la maison du Consul.
      Façade de la maison du Consul.
    • Copie du panneau des chevaux de la grotte du Pech Merle aux Bugadous.
      Copie du panneau des chevaux de la grotte du Pech Merle aux Bugadous.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

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    • Borel (Cl) 1971. Section Reilhac-le-Bastit. Bulletin de la SociĂ©tĂ© MĂ©ridionale de spĂ©lĂ©ologie et de prĂ©histoire. Toulouse. Pages 67–76. 4 figures. 1 carte.
    • Cartailhac (E) et Boule (M) 1889. la grotte de Reilhac, Causses du Lot. Imprimerie Pitrat ainĂ©, Lyon. 1 volume. 69 pages. 70 figures.
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    • Clottes (J) 1977. Inventaire des mĂ©galithes de la France, 5. Lot. 1er supplĂ©ment Ă  Gallia-PrĂ©histoire. Paris : CNRS. 552 pages. 9 planches.
    • Clottes (J) et CarriĂšre (M) 1979. La prĂ©histoire au musĂ©e de Cahors. Quercy-Recherche - Études et travaux, volume 5. 131 pages; 51 figures Voir pages 21–41. 10 figures.
    • Delpon (J.A) 1831.Statistique du dĂ©partement du Lot. RĂ©Ă©dition de 1991 - Les Ă©ditions du Bastion. 2 volumes 1 - 554 pages; 2 - 494 pages. Voir volume 1 page 394.
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    • Lemaire (Cl) 1986. Deux nouveaux harpons Ă  Reilhac (Lot). Bulletin PrĂ©histoire quercinoise No 2. Pages 48 – 52. 1 figure.
    • Lemaire (Cl) 1993. HypothĂšses sur l'origine du peuplement prĂ©historique de la rĂ©gion de Reilhac. Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes du Lot. Fascicule 2. Pages 85 – 94. 2 figures.
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    • Lemaire (Cl) et Maynard (G) 1995. NĂ©olithique moyen Ă  Reilhac (grotte de Claumargil). Bulletin de la SociĂ©tĂ© des Etudes du Lot 1995, fascicule 1, Pages 17–20.3 figures.
    • Lemaire (Cl) et Raux (P) 2017. Un mammouth gravĂ© sur os Ă  Reilhac. Bulletin Racine no 21- 2016. Pages 14 –17. 1 figure.
    • Lemaire (Cl et SĂ©ronie-Vivien 1995. Une pendeloque gravĂ©e de la grotte Roussignol (Reilhac, Lot) MagdalĂ©nien SupĂ©rieur ?). Bulletin PrĂ©histoire Quercinoise No 2 - nouvelles Ă©tudes - 1995. Pages 47 – 53. 2 figures.
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    • Raux (P) et Lemaire (Cl) 2014. Une figure magdalĂ©nienne stylisĂ©e sur galet provenant de Roussignol (Reilhac, Lot) dans la collection Claude Douce. Bulletin PrĂ©histoire du Sud-Ouest 2013. Fascicule 1. Pages 97 – 99. 3 figures
    • Raux (P), Lemaire 'CL) et BrĂ€em-Villesuzanne (L) 2017. Quelques objets sur matiĂšres osseuses de la grotte Roussignol, (Reilhac, Lot). Bulletin PrĂ©histoire du Sud-Ouest 2016. Fascicule 2. Pages 183-188. 9 figures.
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    Autres sources

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    49. Marguerite Vidal, Jean Maury, Jean Porcher, Quercy roman, p. 28, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" no 10), La Pierre-qui-Vire, 1979
    50. « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    51. Michel Lorblanchet, Art Pariétal : Grottes ornées du Quercy, Rodez, Rouergue, , 445 p. (ISBN 978-2-8126-0164-4), p. 105-135.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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