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Durbans

Durbans est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Durbans
Durbans
La mairie, au lieu-dit Ladignac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Henri Gratias
2020-2026
Code postal 46320
Code commune 46090
DĂ©mographie
Population
municipale
152 hab. (2020 en augmentation de 18,75 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,5 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 40â€Č 40″ nord, 1° 46â€Č 24″ est
Altitude 318 m
Min. 287 m
Max. 393 m
Superficie 27,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gramat
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Durbans
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Durbans
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Durbans
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Durbans

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, aucun cours d'eau permanent n'est rĂ©pertoriĂ© sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « zone centrale du causse de Gramat ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Durbans est une commune rurale qui compte 152 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 563 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelĂ©s les Durbansiens ou Durbansiennes.

    GĂ©ographie

    Généralités

    Paysage en bordure du hameau de Ladignac.

    Située sur la route de Gramat à Figeac, la commune de Durbans comporte quatre hameaux :

    Communes limitrophes

    Durbans est limitrophe de huit autres communes.

    Deux autres communes sont trĂšs proches de son territoire : Sonac Ă  environ 120 mĂštres Ă  l'est, et ThĂ©mines Ă  environ 180 mĂštres au nord-est[1].

    Carte de la commune de Durbans et des communes avoisinantes.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 012 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint GĂ©ry-Vers, mise en service en 1974[7] et qui se trouve Ă  27 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 862,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  32 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[16]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[17] - [18]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[19] - [20].

    La commune fait Ă©galement partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[21] - [22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « Zone centrale du causse de Gramat »[24], d'une superficie de 6 413 ha, un site comprenant diverses espĂšces remarquables d'orthoptĂšres (Stenobothrus nigromaculatus, Arcytera fusca, Oedaleus decorus), de lĂ©pidptĂšres (Brenthis hecate, Chazara briseis, Polyommatus dorylas) et de colĂ©optĂšres (Cyrtonus dufouri, Chrysolina femoralis, Chrysolina obscurella)[25].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[26] : le « bois d'Escazalous » (15 ha)[27] et la « zone centrale du causse de Gramat » (7 127 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Durbans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [29] - [I 1] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (74,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (40,7 %), forĂȘts (31,3 %), prairies (23,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,7 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,9 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Durbans est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].

    Risques naturels

    Durbans est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Durbans.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[35]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 70,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 125 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 74 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 59 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[38].

    Toponymie

    Le toponyme Durbans serait basé soit sur un anthroponyme suivi de -anum, soit sur les mots gaulois duro (fortification) et banno(n) (corne), soit par le nom d'un nouvel arrivant[39].

    Histoire

    De 1938 Ă  1940, un dĂ©pĂŽt de munitions exclusivement chimiques se trouvait sur le territoire de la commune de Durbans. Le camp a Ă©tĂ© installĂ© par 300 rĂ©fugiĂ©s espagnols, militaires de l'armĂ©e rĂ©publicaine, dĂ©faite par Franco pendant la guerre d'Espagne[40]. Les munitions toxiques provenaient du dĂ©pĂŽt principal de La FertĂ©-Hauterive qui risquait de subir des bombardements[41]. Elles furent apportĂ©s par camions et par trains. Une voie Ă©troite, de type Decauville[42], fut construite de la gare d'Assier Ă  Durbans[40]. Environ 420 tonnes de produits chimiques Ă©taient contenus dans 600 000 grenades d'aviation n°61 chargĂ©es en YpĂ©rite et 9 600 artifices Z5 contenant de l'adamsite[41]. Au dĂ©mantĂšlement du camp, les grenades furent dĂ©placĂ©es pour ĂȘtre immergĂ©s au large de Toulon et les engins Z5 furent emportĂ©es par l'occupant vers l'Allemagne[40]. Les munitions prĂ©sentant des fuites ont Ă©tĂ© enfouies sur place[43].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[44]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1799 Philippe LavaissiĂšre
    1800 1823 Joseph Moizan
    1824 1832 Raymond Sasmayoux
    1832 1837 Carayrol
    1837 1840 FĂ©lix Sasmayoux
    1840 1855 Antoine Pegourie
    1855 1860 Jean Turenne
    1860 1880 Antoine Pegourie
    1881 1902 Jean Jules Pegourie
    2001 En cours Henri Gratias

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[46].

    En 2020, la commune comptait 152 habitants[Note 8], en augmentation de 18,75 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    322313355461444509479522538
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    563559501504521536507503444
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    422398350285252238228226206
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    186157131131116127145123139
    2020 - - - - - - - -
    152--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]10,1 %3,9 %11,6 %
    DĂ©partement[I 5]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  71 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 11,6 % de chĂŽmeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 9] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 8].

    Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 72 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    25 Ă©tablissements[Note 10] sont implantĂ©s Ă  Durbans au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 52 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (13 sur les 25 entreprises implantĂ©es Ă  Durbans), contre 14 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations22231615
    SAU[Note 12] (ha)1 4061 2721 1172 177

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă  23 en 2000 puis Ă  16 en 2010[51] et enfin Ă  15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[52] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1406 ha en 1988 Ă  2177 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 64 Ă  145 ha[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • ParticularitĂ© de la commune : Durbans ne possĂšde ni Ă©glise, ni cimetiĂšre !
    • La Chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption au hameau du Cornouiller, construite en 1857[53].
    • L'aĂ©rodrome de Figeac-Livernon.
    • Le dolmen d'Escazals.
    • Le dolmen de La Borie Grande : dolmen double, les deux chambres sĂ©pulcrales sont placĂ©es dans le prolongement l'une de l'autre avec une orientation ouest-est. La chambre ouest est plus petite et plus basse que la chambre Est. Toutes deux ont conservĂ© leur table mais celle de la chambre Est est cassĂ©e en deux morceaux inĂ©gaux. 44° 41â€Č 01″ N, 1° 44â€Č 47″ E
    • Le dolmen de Peyre de l'Homme, appelĂ© aussi dolmen des Combarols : ce dolmen est exceptionnel par les dimensions de ses Ă©lĂ©ments architecturaux et par l'Ă©tat de prĂ©servation de ceux-ci. Il est difficile de reconnaĂźtre son type : Ă  chambre double ou Ă  chambre simple longue : 4,7 m. Les dalles de chevet et de fermeture sont toujours en place. Sa table d'Ă©paisseur 42 cm a Ă©tĂ© cassĂ©e et dĂ©placĂ©e, trois morceaux sont encore prĂ©sents. Son tumulus est visible : diamĂštre 25 m pour 1,3 m de hauteur. Il est inscrit au titre des monuments historiques en 2011[54]. Aux alentours, on trouve les ruines d'un riche patrimoine, bĂąti avec de grandes dalles de pierre : pierre de clĂšde de mĂȘme Ă©paisseur que la table du dolmen, citerne couverte par deux dalles de 2,5 m x 1,5 m x 18 cm dont une intacte, maison aux encadrements de porte monumentaux, Ă©lĂ©ments protĂ©geant l'entrĂ©e d'une citerne. On remarque aussi de nombreuses dalles jonchant les environs 44° 41â€Č 30″ N, 1° 47â€Č 11″ E
    • Les dolmens des Roques : dolmen no 1 44° 41â€Č 30″ N, 1° 47â€Č 52″ E, le dolmen no 2 est inscrit au titre des monuments historiques en 2012[55]. 44° 41â€Č 31″ N, 1° 47â€Č 54″ E
    • Le dolmen du Verdier-Petit : c'est un dolmen simple mais monumental dont la table (5,40 mĂštres de long par 2,90 mĂštres de large pour 0,40 mĂštre d’épaisseur, estimation 12 tonnes) est recouverte de pierres accumulĂ©es depuis par les cultivateurs en Ă©pierrant le champ oĂč il se dresse. La chambre sĂ©pulcrale mesure 3,60 mĂštres de long pour 1,30 mĂštre de large et 1,20 mĂštre de haut. Elle est fermĂ©e par une murette en pierres sĂšches de construction rĂ©cente en vue d'un usage agricole[56]. 44° 40â€Č 36″ N, 1° 46â€Č 58″ E
    • Les bĂątiments de l'aĂ©rodrome de Figeac-Livernon.
      Les bùtiments de l'aérodrome de Figeac-Livernon.
    • Le monument aux morts de Durbans, Ă  Ladignac.
      Le monument aux morts de Durbans, Ă  Ladignac.
    • Le dolmen du Verdier-Petit.
      Le dolmen du Verdier-Petit.
    • Le dolmen des Combarols.
      Le dolmen des Combarols.

    Notes et références

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Durbans » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Durbans » (consulté le ).
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    Autres sources

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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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