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Espédaillac

Espédaillac est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Espédaillac
Espédaillac
Mairie d'Espédaillac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
GĂ©rard Magne
2020-2026
Code postal 46320
Code commune 46094
DĂ©mographie
Population
municipale
267 hab. (2020 en augmentation de 6,37 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 38â€Č 20″ nord, 1° 46â€Č 24″ est
Altitude Min. 255 m
Max. 444 m
Superficie 34,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Causse et Vallées
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Espédaillac
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Espédaillac
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Espédaillac
Liens
Site web http://www.espedaillac.fr/

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, aucun cours d'eau permanent n'est rĂ©pertoriĂ© sur la commune. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de gĂ©oparc mondial Unesco, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    EspĂ©daillac est une commune rurale qui compte 267 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 073 habitants en 1793. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelĂ©s les EspĂ©daillacois ou EspĂ©daillacoises.

    GĂ©ographie

    Commune du Quercy située dans le parc naturel régional des Causses du Quercy.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’EspĂ©daillac[1]
    Durbans Livernon
    Quissac Espédaillac GrÚzes
    Blars Marcilhac-sur-Célé
    (sur 60 m)
    Brengues,
    Saint-Sulpice

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 34,93 km2 ; son altitude varie de 255 Ă  444 mĂštres[2].

    EspĂ©daillac est situĂ©e sur le plateau du causse de Gramat. Les roches sĂ©dimentaires calcaires, apparentes actuellement, se sont formĂ©es durant le jurassique moyen et supĂ©rieur du MĂ©sozoĂŻque (Ăšre secondaire)[3]. Elles sont creusĂ©es de cavitĂ©s souterraines naturelles en majoritĂ© verticales. Jean Taisne a repĂ©rĂ© une grotte et onze igues sur le territoire de la commune[4]. La faille de Livernon se situe au nord du village. À l'est, dĂ©bute la palĂ©o-vallĂ©e du Robinet qui descend au sud vers la vallĂ©e du CĂ©lĂ©. Elle s'est formĂ©e Ă  l'Ăšre quaternaire et prĂ©sente un remplissage argilo-sableux[5].

    Les eaux collectées sur le territoire de la commune s'infiltrent de façon diffuse dans les fissures du plateau calcaire, aucun cours d'eau, ni perte n'est visible en surface. Les écoulements se dirigent vers la vallée du Célé et constituent le systÚme hydrologique dit "Gramat-Sud"[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie ( 107 cm ) est conforme Ă  celle des causses du Quercy, qui oscille entre 90 et 110 cm ( 100 Ă  Gramat ) mais s’accroĂźt nettement d'Ouest en Est en fonction de l'altitude[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 007 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint GĂ©ry-Vers, mise en service en 1974[12] et qui se trouve Ă  23 km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 862,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  33 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[21]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[22] - [23]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[24] - [25].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[26] : les « chĂȘnaie et lande du pech de Bar, du pech Pointu et de bois Grand » (226 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Espédaillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [28] - [I 1] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (73,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (49,2 %), forĂȘts (24,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,4 %), prairies (9,5 %), zones urbanisĂ©es (1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'EspĂ©daillac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    EspĂ©daillac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Espédaillac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[34]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 47,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 268 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 81 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 30 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[31].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[37].

    Toponymie

    Le toponyme EspĂ©daillac est basĂ© sur le terme latin hospitis. Le suffixe possessif -ac a Ă©tĂ© ajoutĂ© pour marquer l'appartenance Ă  un domaine. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes[38]. En latin hospes qualifie celui qui donne l'hospitalitĂ©.

    Histoire

    Préhistoire

    Le territoire d'Espédaillac a attiré les hommes depuis les temps les plus reculés. En 1999, un biface taillé dans un galet de quartzite a été trouvé au Pech Ventoux et a été rattaché au Paléolithique[5].

    Six dolmens et des tumuli sont encore visibles sur les terrains calcaires du causse[39] - [40] :

    • Dolmen de l'Artillou au lieu-dit le Mas de l'Artillou au sud-est du village, Ă  460 mĂštres Ă  l'est de la D40, en propriĂ©tĂ© privĂ©e. Il dispose de sa table 5,20 m par 3,20 m par 0,60 m d'Ă©paisseur sur ses deux ortholites. Sa chambre mesure 3,40 m par 1,05 m[41]44° 36â€Č 59″ N, 1° 47â€Č 13″ E.
    • Dolmen de Peyrefit, Ă  780 m au nord-est du prĂ©cĂ©dent. Table de m par m par m d'Ă©paisseur (masse estimĂ©e Ă  25 tonnes[41], chambre de 3,40 m par 1,05 m par 1,60 m de haut, ortholites 30 cm d'Ă©paisseur. Son tumulus a Ă©tĂ© fortement modifiĂ© par l'accumulation de cailloux provenant de l’épierrement des champs[42]. 44° 37â€Č 18″ N, 1° 47â€Č 28″ E.
    • Dolmen de Place del Sol ou de Pierre LevĂ©e, prĂšs du lieu-dit Place du Sol, Ă  800 m au nord-est de l'Ă©glise. Table de 3,75 m par 1,10 m par 20 cm d'Ă©paisseur, chambre de 2,90 m par 1,10 m par 1,3 m de haut, chevet fermĂ© par un muret bĂąti en pierres sĂšches. Il a servi d'abri pour les brebis[42]. 44° 38â€Č 41″ N, 1° 46â€Č 50″ E.
    • Dolmens de Ginouillac: prĂšs du lieu-dit Ginouillac Ă  l’extrĂȘme sud de la commune. Sa table, cassĂ©e en deux, mesure 4,50 m par 2,50 m, elle repose sur deux orthostats de 1,20 m de haut[41].44° 35â€Č 48″ N, 1° 46â€Č 27″ E.
    • Dolmens du Pech Ventoux, situĂ©s Ă  2,34 km Ă  l'est de l'Ă©glise. Les deux dolmens sont distants de m. La table de celui de l'est a Ă©tĂ© cassĂ©es en trois morceaux. Ses orthostats font respectivement 4,20 m et 4,50 m, l'un d'eux a Ă©tĂ© rainurĂ© pour maintenir la dalle de chevet[5]. Le second dolmen est plus petit, il n'a plus de table[41]. 44° 38â€Č 11″ N, 1° 48â€Č 03″ E
    • Dolmens du Vichelle ou des "Cabanes", Trois dolmens situĂ©s Ă  3,16 km de l'Ă©glise, sur la limite avec la commune de Livernon. Sa table, cassĂ©e en trois, mesure 5,40 m par 4,50 m par par 40 cm d'Ă©paisseur[41]. 44° 38â€Č 42″ N, 1° 48â€Č 37″ E
    • Dolmen du Mas de l'Artillou.
      Dolmen du Mas de l'Artillou.
    • Dolmen de Peyrefit.
      Dolmen de Peyrefit.
    • Dolmen de Place del Sol
      Dolmen de Place del Sol
    • Dolmen de Vichelle
      Dolmen de Vichelle

    Protohistoire

    La protohistoire voit apparaßtre la métallurgie du bronze, et les élites. Espédaillac possÚde de cette époque sept nécropoles sous tumuli, soit plus de deux cents tumuli. Un site d'habitat dans la grotte du Mas d'Ourgnaguel a été fouillé et de nombreux tessons de céramique incisée ont été découverts. En 1963, lors d'un labour puis d'une fouille, un dépÎt d'objet en bronze a été trouvé. Aujourd'hui 263 objets ont été inventoriés : anneaux, agrafes de ceinture et boutons. Ces objets feraient partie d'accessoires d'habillements féminins rituels élitaires typiques du Bronze final II récent[5].

    Les Hospitaliers

    Au moyen Âge, la seigneurie d'EspĂ©daillac Ă©tait partagĂ©e entre un seigneur laĂŻc (Les Barasc puis les Cardaillac) et l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem. La maison de l'HĂŽpital (commanderie, domus hospitalis) d'EspĂ©daillac est attestĂ©e depuis le XIIIe siĂšcle au sein du grand prieurĂ© de Saint-Gilles, puis elle devint un membre de la commanderie de Durbans[43].

    L'église Saint-Blaise d'Espédaillac est une ancienne église de la commanderie des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Le village, le chùteau et l'église sont détruits de 1575 à 1584 par les Huguenots. Pons de LauziÚres-Thémines est alors fait seigneur du marquisat par Henry IV en 1610, lorsque le village est rebùti. Pour l'église, la reconstruction a lieu à partir de 1616 sous la direction de FrÚre Balthazar Fraissac, commandeur de Durbans et SoulomÚs. En septembre 1666, le chantier est en cours lors de la visite du commandeur Marcel de Galléan[5].

    Les Ă©coles

    de 1833 Ă  1882, les enfants d'EspĂ©daillac sont scolarisĂ©s dans une Ă©coles primaire dirigĂ©e par des religieux : un garçon sur 5 et la moitiĂ© des filles, mais sĂ©parĂ©ment. Plus tard, un Ă©tablissement, l'Ă©cole "du couvent", fut prĂȘtĂ© aux religieuses de Gramat. En 1876, 84 Ă©lĂšves de 6 Ă  13 ans y sont scolarisĂ©s . Les lois Jules Ferry imposent ensuite que l'enseignement primaire soit gratuit, puis obligatoire et laĂŻc. Une Ă©cole publique de fille se met en place en 1882, mais la rĂ©ception des travaux n'a lieu qu'en 1927. L'Ă©cole publique de garçon est construite dans les annĂ©es 1880. Elle accueille 95 Ă©lĂšves en 1883. La derniĂšre Ă©cole d'EspĂ©daillac ferme en 1996[5].


    Politique et administration

    - [5]
    Liste des maires successifs[44]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1791 Antoine Moisen Grand propriétaire
    Lacaze Grand propriétaire et marchand
    1802 1804 Jean Audral
    1804 1805 Jean Richard
    1805 1812 Antoine Moizen
    1812 1813 Jacques Vielhescazes
    1814 1815 Jean Miret
    1815 1821 Jean Clément Capral
    1821 1848 Jacques Vielhescazes
    1848 1856 Jean Antoine Audral
    1856 1859 Jacques Vielhescazes
    1859 1865 Jean Cavalie
    1865 1870 Jules Cassagner
    1870 1884 Jean Pierre Gabriel Audral
    1884 1900 Edouard Pradie
    1900 1902 Larnaudie
    avant 1988 ? Baptiste Bouyssi PCF
    2001 2008 Jean Loret
    2008 2014 Jacques Gorse
    2014 En cours GĂ©rard Magne
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services publics

    Espaces publics

    Sur la grande place publique du Caussanel au centre du village, l'aire de jeux offre une balançoire et une bascule sur ressort destinĂ©es aux enfants de moins de 5 ans. Elle a Ă©tĂ© agrandie en juin 2021 et comporte maintenant des Ă©quipements pour enfants jusqu'Ă  12 ans : un mur d'escalade, un cadre Ă  grimper en corde, un toboggan sur un revĂȘtement adaptĂ©[45].

    Le , un café géré par l'association "l'Oustal d'Espédaillac" a été mis en place[46].

    Enseignement

    Les élÚves les plus jeunes sont maintenant scolarisés à l'école publique maternelle et primaire de Livernon. Le collÚge le plus proche est celui de Lacapelle-Marival. Les lycéens vont majoritairement à Figeac[47].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[49].

    En 2020, la commune comptait 267 habitants[Note 7], en augmentation de 6,37 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0738328589471 066880919918955
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9801 010937851847843786776690
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    617643613567514504502360281
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    251219212260230241255257253
    2017 2020 - - - - - - -
    270267-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 125 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 249 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 600 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]6 %6,9 %8,8 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  124 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (65,6 % ayant un emploi et 8,8 % de chĂŽmeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 33 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 84, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 41 %[I 10].

    Sur ces 84 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    33 établissements[Note 10] sont implantés à Espédaillac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble33
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1545,5 %(14 %)
    Construction618,2 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    618,2 %(29,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance26,1 %(2,8 %)
    Activités immobiliÚres13 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    13 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    13 %(12 %)
    Autres activités de services13 %(8,7 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 45,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (15 sur les 33 entreprises implantĂ©es Ă  EspĂ©daillac), contre 14 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Depuis le , un marché de producteurs est ouvert les vendredis soir, chaque été[52].

    Agriculture

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations22191310
    SAU[Note 13] (ha)1 1651 0411 4701 606

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  19 en 2000 puis Ă  13 en 2010[55] et enfin Ă  10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[56] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1165 ha en 1988 Ă  1606 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 53 Ă  161 ha[55].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • EntrĂ©e du village.
      Entrée du village.
    • Dolmen de Peyrefit.
      Dolmen de Peyrefit.
    • Cazelle.
      Cazelle.
    • Église Saint-Blaise.
      Église Saint-Blaise.
    • Muret en pierre sĂšche.
      Muret en pierre sĂšche.
    • Troupeau de brebis caussenardes.
      Troupeau de brebis caussenardes.
    • Lac d'Albert.
      Lac d'Albert.
    • Église Saint-Blaise d'EspĂ©daillac. D'aprĂšs l'abbĂ© Clary (op. cit.), l'Ă©glise a Ă©tĂ© reconstruite au 17e siĂšcle, et elle est dite "neuve" en 1693[57].
    • Église Sainte-Appolonie de Ginouillac. au hameau de Ginouillac, modeste Ă©glise probablement construite au Xe siĂšcle, est la 1Ăšre Ă©glise d'EspĂ©daillac, puis partiellement reconstruite au XIIe siĂšcle, situĂ©e dans une exploitation agricole[58] - [59].
    • Gariotte du Mas de l'Artillou : Logo monument historique Inscrit MH (1978) Notice no PA00095069, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    • Dolmen du Mas-de-l'Artillou : orthostates de plus de 4 mĂštres de long soutenant une table monumentale (plus de 20 tonnes) creusĂ©e Ă  sa surface de cupules avec des rigoles. 44° 36â€Č 59″ N, 1° 47â€Č 13″ E
    • Dolmen de Ginouillac : dolmensimple qui a conservĂ© son tumulus, la table s'est cassĂ©e en deux morceaux mais ils sont restĂ©s en place. 44° 35â€Č 48″ N, 1° 46â€Č 27″ E
    • Dolmen de Peyrefit : dolmen recouvert d'une monumentale table (5 mĂštres de long pour 2 mĂštres de large et 1 mĂštre d'Ă©paisseur) gravĂ©e de cupules. La chambre sĂ©pulcrale fait 3,40 mĂštres de long pour 1,05 mĂštre de large et 1,60 mĂštre de haut. Les orthostates latĂ©rales sont Ă©paisses de 0,30 mĂštre[60]. 44° 37â€Č 18″ N, 1° 47â€Č 28″ E
    • Dolmen de Place-del-Sol : beau dolmen intĂ©grĂ© dans un mur de champs. La table de couverture (3,75 mĂštres de long pour 1,10 mĂštre de large et 0,20 mĂštre d'Ă©paisseur) avoisine les 4 tonnes. La chambre sĂ©pulcrale fait 2,90 mĂštres de long pour 1,10 mĂštre de large et 1,30 mĂštre de haut. L'entrĂ©e est rĂ©trĂ©cie par de grosses pierres et un faux linteau colmatĂ© par des cailloux pour le transformer en abri pour les brebis[60].
    • Dolmen de Vichelle : c'est un imposant dolmen dont la table monumentale, dĂ©sormais brisĂ©e en trois morceaux (taille initiale 5,40 mĂštres de long pour 4,60 mĂštres de large, soit un poids d'environ 20 tonnes) est restĂ©e en place. Elle recouvre une belle chambre sĂ©pulcrale (3,40 mĂštres de long pour 1,60 mĂštre de large)[60]. Le dolmen porte le nom du hameau le plus proche situĂ© lui sur la commune de Livernon. 44° 38â€Č 42″ N, 1° 48â€Č 42″ E
    • Dolmen du Pech Ventoux : il s'agit d'un ensemble monumental de deux dolmens adjacents. Le dolmen situĂ© Ă  l'est dispose de deux orthostates sensiblement de mĂȘme longueur (4,50 mĂštres pour l'un, 4,40 mĂštres pour l'autre), il a conservĂ© sa dalle de chevet mais sa table s'est brisĂ©e en trois morceaux, dont le plus gros (3,40 mĂštres par 2,10 mĂštres) est restĂ© en position. Le dolmen ouest, de proportions beaucoup plus modestes (orthostates respectifs de 2,40 mĂštres et 2,65 mĂštres) a perdu sa table mais conservĂ© sa dalle de chevet. 44° 38â€Č 11″ N, 1° 48â€Č 03″ E

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Espédaillac » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Espédaillac » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Espédaillac » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Espédaillac » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. IGN, Répertoire géographique des communes 2014, [lire en ligne].
    3. Thierry Pélissié, Le causse jurassique de Limognes-en-Quercy : stratigraphie, sédimentologie, structure, thÚse de doctorat, Toulouse, Université Paul Sabatié, , 281 p.
    4. Jean Taisne, Contribution à un inventaire spéléologique du Département du Lot : coordonnées et situation de plus de 1300 cavités, Labastide-Murat, Comité Départemental de Spéléologie du Lot (CDS46), , 363 p. (ISBN 2-9509260-1-0), p. 158
    5. GĂ©rard MagnĂ©, MichĂšle Caminade, Éliane Dhieux, Robert Dorange, Serge Hirondelle, Marie-Louis Larnaudie, Olivier Raynal, Carmen Lacombe et Sarah Boscus, EspĂ©daillac : village des Causses du Quercy : histoire & patrimoine, Édicausse, (ISBN 978-2-917626-23-8 et 2-917626-23-2, OCLC 1263218175)
    6. Jean-NoĂ«l Salomon (LGPA et INTERMET, Institut de Bordeaux, UniversitĂ© Bordeaux 3), « Le causse de Gramat et ses alentours : les atouts du paysage karstique », Karstologia, no 35,‎ , p. 1-12 (ISSN 0751-7688, lire en ligne)
      Description du causse de Gramat (géologie, climat, sol, végétation, hydrologie, occupation humaine, atouts paysagers et patrimoniaux, 6 figures, 9 photos et une carte A3 hydro-karsto-spéléologie du causse de Gramat.
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Saint-Gery - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Espédaillac et Saint Géry-Vers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Saint-Gery - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Espédaillac et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    18. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    20. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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    23. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    29. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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    32. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
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    39. Carte IGN 2138OT O Cahors et 2137 SB Gramat-Rocamadour - 1/25000
    40. « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le )
    41. Monique Mahenc, Promenade MĂ©galithique en Quercy, LabĂšge, Nestor, , 352 p. (ISBN 2-9518674-0-9), p. 187-204
    42. Jean Clottes, « Les dolmens du Lot : rĂ©utilisations et destructions Ă  l'Ă©poque moderne », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique de France,‎ , p. 438-446 (lire en ligne AccĂšs libre)
    43. Albe 2005, p. 146-159
      Durbans ne dĂ©pendait pas du grand prieurĂ© de Toulouse mais ses archives Ă©taient stockĂ©es Ă  l'hĂŽtel Saint-Jean de Toulouse d'oĂč l'erreur d'Edmond Albe. Elle dĂ©pendait de celui de Saint-Gilles si on rĂ©fĂšre Ă  Antoine du Bourg, Histoire du grand prieurĂ© de Toulouse, 1883, p. 552 et Ă  l'abbĂ© C. Nicolas, Histoire des grands prieurs et du prieurĂ© de Saint-Gilles faisant suite au manuscrit de Jean Raybaud 1751-1806, 1906, p. 114.
      .
    44. « Les maires de Espédaillac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    45. « Extension de l'aire de jeux pour enfants - 17 juin », sur Espédaillac (consulté le )
    46. « Association "L'Oustal d'Espédaillac" : ouverture du café associatif - 28/29 août », sur Espédaillac (consulté le )
    47. « Enfance - vie scolaire », sur Espédaillac (consulté le )
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    52. « Marché de producteurs - 17 juillet », sur Espédaillac (consulté le )
    53. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    54. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    55. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune d'Espédaillac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    56. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Lot » (consulté le ).
    57. : Patrimoines en Occitanie, église Saint-Blaise d'Espédaillac
    58. Patrimoine du Lot : église paroissiale Sainte-Appolonie (Espédaillac)
    59. Patrimoine Occitanie : Ă©glise paroissiale Sainte-Appolonie
    60. Jean Clottes, « Les dolmens du Lot : rĂ©utilisations et destructions Ă  l'Ă©poque moderne », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique de France, no Tome 60, N. 7-8,‎ , p. 438-446 (lire en ligne).

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Bibliographie

    • Edmond Albe (transcription: GĂ©rard Peyrot), Monographies des paroisses autour de ThĂ©mines : entre Causse et Limargue, , 347 p. (ISBN 978-2-84701-174-6)
    • Jacques Juillet, Templiers et Hospitaliers en Quercy : Commanderies et prieurĂ©s sur le chemin de Notre-Dame de Rocamadour, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, , 3e Ă©d. (prĂ©sentation en ligne)
    • Yoan Mattalia, Les Ă©tablissements des ordres militaires aux XIIe et XIIIe siĂšcles dans les diocĂšses de Cahors, Rodez et Albi : approche archĂ©ologique et historique, Toulouse, , 394 p. (prĂ©sentation en ligne)

    Liens externes

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