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La Llagonne

La Llagonne (en catalan : La Llaguna) est une commune française situĂ©e en rĂ©gion Occitanie, Ă  l’ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays du Capcir, un haut plateau constituĂ© d'une ancienne cuvette glaciaire resserrĂ©e entre les massifs granitiques du Carlit et du MadrĂšs.

La Llagonne
La Llagonne
Vue aĂ©rienne du bourg principal de la Llagonne, en direction du sud. En arriĂšre-plan, au centre droit, le Cambre d’Aze (2 711 m) ; vers la gauche, sur la frontiĂšre espagnole, le pic de les Nou Fonts (2 865 m).
Blason de La Llagonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées catalanes
(siĂšge)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Astruch
2020-2026
Code postal 66210
Code commune 66098
DĂ©mographie
Population
municipale
218 hab. (2020 en diminution de 5,22 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 31â€Č 38″ nord, 2° 07â€Č 18″ est
Altitude 1 657 m
Min. 1 546 m
Max. 2 196 m
Superficie 23,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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La Llagonne
Liens
Site web www.lallagonne.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la TĂȘt et deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de Madres-Coronat » et « Capcir, Carlit et Campcardos »), ainsi que trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    La Llagonne est une commune rurale qui compte 218 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 482 habitants en 1841. Ses habitants sont appelĂ©s les Llagonnais ou Llagonnaises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Llagonne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  66 km Ă  vol d'oiseau de Perpignan[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  27 km de Prades[2], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mont-Louis (2,0 km), La Cabanasse (2,8 km), Sauto (2,9 km), Saint-Pierre-dels-Forcats (3,5 km), PlanĂšs (4,1 km), BolquĂšre (4,4 km), FontpĂ©drouse (5,1 km), CaudiĂšs-de-Conflent (5,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, La Llagonne fait partie de la région du Conflent (ancienne comarque).

    Situation de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    Le col de la Quillane, Ă  1 713 m d'altitude, marque au nord la limite de la commune de La Llagonne avec celle de Matemale.

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[5].

    Hydrographie

    La commune de La Llagonne est dĂ©limitĂ©e de l’ouest au sud par le cours supĂ©rieur du fleuve cĂŽtier TĂȘt, qui provient du lac des Bouillouses[6] sous la forme d’un torrent de montagne. Au sud de la commune, la TĂȘt contourne par sa limite nord la commune voisine de Mont-Louis dans un fossĂ© d’effondrement[7].

    Un ruisseau, nommĂ© « el Rialet » qui prend sa source dans la commune, sous le col de la Quillane, sur « l’aĂ©rodrome de Mont-Louis - La Quillane »[8], longe d’abord la route dĂ©partementale 118 puis serpente[9], franchit une station d’épuration, avant de rejoindre la TĂȘt Ă  hauteur de Mont-Louis et Sauto[7]. Juste avant la confluence, ce ruisseau fait la frontiĂšre sur quelques centaines de mĂštres entre les deux communes de La Llagonne et Sauto[10].

    Une fontaine est rĂ©pertoriĂ©e au nord-ouest du bourg de La Llagonne : la « font de la Vernada »[11] ; en fonction de sa position par rapport Ă  la ligne de crĂȘte de la forĂȘt domaniale de BarrĂšs, cette fontaine alimente probablement de maniĂšre souterraine le ruisseau « el Rialet ».

    Pour mĂ©moire, la source de l’Aude (qui alimente le Capcir, vallĂ©e opposĂ©e de celle du Conflent dans laquelle se trouve La Llagonne) se situe Ă  une centaine de mĂštres de l’extrĂ©mitĂ© nord-ouest — qui est aussi le point le plus au nord — de la commune[12], sur le lac d’Aude (altitude : 2 135 m) ; on peut aussi situer la source de l’Aude, quelques centaines de mĂštres en amont du lac[13].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[14].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 12,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 753 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[19] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[20] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 571,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă  66 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă  15,7 °C pour 1981-2010[24], puis Ă  16,1 °C pour 1991-2020[25].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[26] - [27]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[28] - [29].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].

    Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive « Habitats »[31] :

    et au titre de la directive « Oiseaux »[31] :

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[35] : la « forĂȘt de Llivia et ruisseau de la TĂȘt » (992 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[36] et les « prairies du Col de la Quillane » (230 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[37] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [35] : la « forĂȘt de pins Ă  crochets de la pĂ©riphĂ©rie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[38].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  La Llagonne.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    La Llagonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [39] - [I 2] - [40]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (71,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (66,7 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,7 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    L'ancienne voie royale du Capcir se dĂ©tachant de celle de Perpignan Ă  La Cabanasse et construite sous Louis XIV traversait le bourg et ce qui est aujourd’hui la station de ski de la Quillanne.

    La ligne 561 du rĂ©seau rĂ©gional LiO relie la commune Ă  la gare de Perpignan (Ă  l’est-nord-est, par la vallĂ©e de la TĂȘt) depuis Puyvalador (Ă  proximitĂ© au nord) ; la ligne 562 relie la commune Ă  Latour-de-Carol (Ă  l’ouest, dans la haute plaine de Cerdagne) depuis Puyvalador (Ă  proximitĂ© au nord).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Llagonne est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, phĂ©nomĂšnes climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘt, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier, le risque radon[42] - [43].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[44].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrain, soit des chutes de blocs[45]. Une cartographie nationale de l'aléa « retrait-gonflement des argiles » permet de connaßtre les sols argileux ou marneux sensibles à ce phénomÚne[46].

    • Carte des zones inondables.
      Carte des zones inondables.
    • Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des argiles.
      Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.

    Risques technologiques

    Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes pouvant ĂȘtre touchĂ©es par une onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d’un de ces barrages, en l’occurrence le barrage des Bouillouses sur la TĂȘt, Ă  proximitĂ© du pic Carlit, qui est un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[47].

    Le barrage des Bouillouses se trouve Ă  2 000 mĂštres d’altitude[48] et alimente la vallĂ©e de la TĂȘt. Le bourg de La Llagonne se situe Ă  1 650 mĂštres d’altitude[49], 10 km environ en aval, tout en Ă©tant au nord-est d’une ligne de crĂȘte oĂč se trouve la forĂȘt domaniale de BarrĂšs[50] : le village se trouve Ă©galement 1,5 km au nord-est de l’axe du torrent de la TĂȘt qui plonge dans sa vallĂ©e devenant abrupte au contournement nord de Mont-Louis, Ă  1 570 mĂštres d’altitude[51] ; la hauteur de la lame d’eau avant Mont-Louis, en provenance du lac des Bouillouses en cas de rupture du barrage, est donc dĂ©terminante pour mesurer l’étendue d’une inondation vers le bourg de La Llagonne.

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de La Llagonne est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  « potentiel radon » significatif[52].

    Toponymie

    PremiĂšre mention du nom en 942, ipsa Laguna, puis villa Lacuna (1011), ça Laguna (1267), La Leguna, La Laguna (XIVe siĂšcle), La Llaguna (1632) et enfin La Llagonne. Le terme latin lacuna renvoie Ă  lagune, cette lagune (en fait un Ă©tang ou un lac si on est en montagne) ayant Ă©tĂ© assĂ©chĂ©e au XXe siĂšcle pour y faire passer l’actuelle RD 118, l'ancienne route impĂ©riale no 138 la contournant par l'ouest. Le digramme « LL » en tĂȘte de mot est caractĂ©ristique de certaines langues, notamment l'espagnol et le catalan.

    Le nom catalan actuel de La Llagonne est la Llaguna[53], identique Ă  celui de 1632.

    Histoire

    Moyen Âge

    Le bourg et, au fond, els Cortals, vus de l'ouest. La tour (Ă  gauche) et le clocher de l’église sont visibles dans le bourg.
    Tour Ă  signaux, centre du bourg de La Llagonne.

    Un premier village se trouvait autrefois Ă  700 m plus Ă  l'ouest, au lieu-dit « Iglesia Vella » (« vieille Ă©glise », mentionnĂ© dans le cadastre de 1834) oĂč se trouve encore un antique sanctuaire, qui serait Ă  proximitĂ© du lieu-dit « els Tarters »[54].

    L’histoire du village dĂ©bute en 811 Ă  la conquĂȘte du Roussillon par Charlemagne.

    En 866 est fondĂ©e l’église Saint-Vincent.

    En 942, La Llagonne (le vilar de La Llagona) et son Ă©glise Saint-Vincent, sont donnĂ©s par le comte de Cerdagne Sunifred II Ă  l’abbaye Saint-Michel de Cuxa qui conserve les lieux comme fief jusqu’à la RĂ©volution. Cette donation est confirmĂ©e par le pape Serge IV en 1011 (« Villam Lacunam cum eglesia sancti Vincentii »).

    En 1267, on retrouve la mention d’un castrum de ça Laguna, dĂ©signant une fortification. La tour circulaire de l’église fortifiĂ©e en est probablement un vestige. La tour la surplombant est nommĂ©e « le Capil »[55]. Elle fut construite en 1267 en mĂȘme temps que les fortifications de la ville dans le but de prĂ©venir les invasions françaises. En effet, la frontiĂšre franco-aragonaise se trouvait alors plus au nord, au col[56] suivant Puyvalador. La tour avait un rĂŽle d'alerte, elle Ă©tait le maillon central d'un dispositif qui Ă©tait complĂ©tĂ© par les tours des Angles, de Prats-Balaguer, de Fetges, de la Quillane et d'Ovansa.

    Hameau des Cortals

    Le hameau des Cortals situĂ© Ă  l’est du village appartient Ă  la baronnie de Nyer, et donc Ă  la famille de Banyuls de 1340 Ă  la RĂ©volution.

    Cortals est érigée en commune à la Révolution française, puis absorbée par La Llagone le [57].

    Époque contemporaine

    Une premiĂšre communautĂ© de communes Capcir Haut-Conflent est crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du par les communes de CaudiĂšs-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et RĂ©al-OdellĂł[58]. La communautĂ© de communes s’agrandit ensuite, regroupant plus d’une quinzaine de communes, et change de nom en 2016 pour devenir la « communautĂ© de communes PyrĂ©nĂ©es catalanes »[58].

    Politique et administration

    Canton

    La mairie.

    En 1790, la commune de La Llagonne est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour rejoindre en 1793 le nouveau canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[57] - [59].

    À compter des Ă©lections dĂ©partementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des PyrĂ©nĂ©es catalanes.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[60].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[61]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1794 Laurent Parasols
    1794 1800 Jean Corrieu
    1800 1805 Michel VergĂšs
    1805 1810 Jean-Baptiste Viader
    1810 1818 Pierre Basso
    1818 1822 Antoine Roger
    1822 1826 Antoine Corrieu
    1826 1830 Antoine Roger
    1830 1832 Paul Roger
    1832 1837 Gilles Viader
    1837 1847 Jean-Antoine Corrieu
    1847 1848 Laurent Aspero
    1848 1852 Paul Roger
    1852 1852 Jacques Delcasso
    1852 1853 Isidore Claverie
    1853 1855 Pierre Basso
    1855 1873 Jacques Delcasso
    1873 1878 Sauveur Delcasso
    1878 1881 Jacques Aspero
    1881 1884 Sauveur Delcasso
    1884 1900 Antoine Roger
    1900 1904 Antoine Romeu
    1904 1913 Isidore Aspero
    1913 1914 Baptiste FonbĂšre
    1914 1917 Martin Corrieu
    1917 1919 Baptiste FonbĂšre
    1919 1925 Antoine Trilles
    1925 1929 Gilles Nobet
    1929 1939 Jean Aspero
    1939 1940 Isidore Puig
    1940 1983 Jean Aspero
    1983 1989 François Corrieu
    1989 1995 Philippe Massot
    juin 1995 mars 2008 Guy Milani[62] SE
    mars 2008 mars 2014 Marcel Fourcade SE (Puis EE-LV)
    mars 2014 En cours Jean-Pierre Astruch[63]

    Population et société

    DĂ©mographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1515 1553 1709 1720 1767
    56 f20 f11 f4 f5 f4 f27 f21 f273 H
    1774 1789 - - - - - - -
    50 f50 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    DĂ©mographie contemporaine

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[65].

    En 2020, la commune comptait 218 habitants[Note 9], en diminution de 5,22 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    295303331414447475482480450
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    466470468442455451407411345
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    376375343285259225226206212
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    171164138214243263285288246
    2014 2019 2020 - - - - - -
    230220218------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : à partir de 1826, la population de Cortals est recensée avec celle de La Llagonne.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[67] 1975[67] 1982[67] 1990[67] 1999[67] 2006[68] 2009[69] 2013[70]
    Rang de la commune dans le département 155 149 123 129 125 131 136 137
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'Ă©cole communale.

    L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre La Llagonne, Saint-Pierre-dels-Forcats, Mont-Louis et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[71]. L'école est située au bourg, sur la route de Mont-Louis.

    Le secteur du collĂšge est Font-Romeu[72].

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte patronale : [73] ;
    • FĂȘte communale : 1er dimanche d'octobre[73].

    Santé

    La santé des habitants de La Llagonne est réputée comme en témoigne une lettre de Vauban datant de 1679[74] :
    "On y jouit d'un air un peu froid Ă  la vĂ©ritĂ©, mais si sain que les habitants m'ont dit leur ĂȘtre ordinaire d'y vivre 80 ou 90 et jusqu'Ă  100 ans. Les hommes y sont trĂšs bien proportionnĂ©s dans leur taille, et tous ont les jambes bien faites, les dents blanches, les yeux vifs, de l'esprit et entendent Ă  demy-mot ce qu'on leur veut dire, au surplus un peu pendarts et gens Ă  escoupeter leurs ennemis sans beaucoup de façon.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 109 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 220 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 620 â‚Ź[I 5] (19 350 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 7]3,4 %7,8 %5,8 %
    DĂ©partement[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  139 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 5,8 % de chĂŽmeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 114 emplois en 2018, contre 101 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 112 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 11].

    Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    33 établissements[Note 12] sont implantés à la Llagonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble33
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    13 %(8,7 %)
    Construction412,1 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1133,3 %(30,5 %)
    Activités financiÚres et d'assurance26,1 %(3 %)
    Activités immobiliÚres26,1 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    39,1 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    39,1 %(13,9 %)
    Autres activités de services721,2 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantĂ©es Ă  La Llagonne), contre 30,5 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    • Station de ski alpin La Quillane.
    • Agriculture, Ă©levage de chevaux.
    • HĂŽtel.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations5955
    SAU[Note 14] (ha)231284306493

    La commune est dans le Capcir, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e Ă  l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales[75]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 493 ha[77] - [Carte 4] - [Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Église Saint-Valentin d'Espona.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Vincent : elle est fondĂ©e en 866 puis est reconstruite au XIIe siĂšcle. Elle est bĂątie sur les restes d'un ancien chĂąteau. Elle est de style roman, son portail est sobre. Son abside autrefois circulaire a Ă©tĂ© remplacĂ© par une abside rectangulaire au XVIIIe siĂšcle. Le dĂ©part de l'ancienne abside est toutefois toujours visible. En 1742 est crĂ©Ă©e la sacristie. En 1801 est refait le cĂŽtĂ© droit du portail, dĂ©truit par un tir d'obus de l'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral Dagobert lors des guerres de la RĂ©volution, en 1793. Le vieux clocher effondrĂ© en 1842 est reconstruit en 1843, et dotĂ© de cloches neuves.

    Le mobilier comporte notamment un antependium datant du XIIIe siĂšcle. Celui-ci reprĂ©sente le Christ peint dans une mandorle, assis en majestĂ© lors du jugement dernier. Il mesure 1,65 m sur 96 cm de large. En plus de l'antĂ©pendium, l'Ă©glise de La Llagonne possĂšde un baldaquin richement dĂ©corĂ© du XIIIe siĂšcle et un Christ romano-byzantin du XIIe siĂšcle. Ces piĂšces sont classĂ©es aux monuments historiques.

    • La tour du Capil : ancienne tour de guet bĂątie en 1267 servant Ă  prĂ©venir des invasions françaises du temps oĂč le Roussillon faisait partie de la couronne d'Aragon, elle est actuellement en ruine.
    • L'Ă©glise Saint-Vincent.
      L'Ă©glise Saint-Vincent.
    • Tour du Capil.
      Tour du Capil.

    Personnalités liées à la commune

    • Simon Fourcade (1984-) : biathlĂšte français, fils du maire Marcel Fourcade.
    • Martin Fourcade (1988-) : biathlĂšte français, frĂšre du prĂ©cĂ©dent.

    HĂ©raldique

    Blason de Llagonne (La) Blason
    Fascé d'argent et de sable, au chef d'azur chargé d'une meule d'or.
    DĂ©tails
    La partie inférieure de l'écu est une référence aux armes de la famille de Banyuls de Montferré, seigneur des Cortals, hameau à l'Est de la Llagonne dépendant de la baronnie de Nyer, du XIVe siÚcle à la Révolution. En 1822, le village des Cortals, n'ayant pas une taille suffisante pour constituer une commune à lui seul, est rattaché à La Llagonne.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Histoire du Roussillon et ƒuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmentĂ© des notes recueillies et classĂ©es par ClĂ©ment de Lacroix
    • Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de MontferrĂ©, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, RĂ©al, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbĂ© Jean Capeille, curĂ© Ă  Banyuls-dels-Aspres

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[30].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[76].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Llagonne » (consulté le ).
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    Autres sources

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    4. Carte IGN sous GĂ©oportail
    5. « Plan séisme » (consulté le ).
    6. « ExtrĂ©mitĂ© ouest de la commune de La Llagonne sur le cours de la TĂȘt, cinq cents mĂštres en aval du barrage des Bouillouses, altitude : 1938 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
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    8. « Une des (au moins) trois sources possibles d’el Rialet au nord de la commune de La Llagonne sous le col de la Quillane, altitude : 1718 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
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    10. « Cours du ruisseau « el Rialet » qui fait sur plusieurs centaines de mÚtres la limite entre La Llagonne et Sauto, altitude du début de cette limite par le ruisseau : 1572 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
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    12. « ExtrĂ©mitĂ© nord-ouest du territoire communal de La Llagonne, dominant le lac d’Aude, source du fleuve cĂŽtier, altitude de cette pointe Ă  la fois nord et nord-ouest : 2166 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
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