La Llagonne
La Llagonne (en catalan : La Llaguna) est une commune française situĂ©e en rĂ©gion Occitanie, Ă lâouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays du Capcir, un haut plateau constituĂ© d'une ancienne cuvette glaciaire resserrĂ©e entre les massifs granitiques du Carlit et du MadrĂšs.
La Llagonne | |||||
Vue aĂ©rienne du bourg principal de la Llagonne, en direction du sud. En arriĂšre-plan, au centre droit, le Cambre dâAze (2 711 m) ; vers la gauche, sur la frontiĂšre espagnole, le pic de les Nou Fonts (2 865 m). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées catalanes (siÚge) |
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Maire Mandat |
Jean-Pierre Astruch 2020-2026 |
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Code postal | 66210 | ||||
Code commune | 66098 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
218 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 9,4 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 31âČ 38âł nord, 2° 07âČ 18âł est | ||||
Altitude | 1 657 m Min. 1 546 m Max. 2 196 m |
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Superficie | 23,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton des Pyrénées catalanes | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | www.lallagonne.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la TĂȘt et deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de Madres-Coronat » et « Capcir, Carlit et Campcardos »), ainsi que trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
La Llagonne est une commune rurale qui compte 218 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 482 habitants en 1841. Ses habitants sont appelés les Llagonnais ou Llagonnaises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Llagonne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 66 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 27 km de Prades[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mont-Louis (2,0 km), La Cabanasse (2,8 km), Sauto (2,9 km), Saint-Pierre-dels-Forcats (3,5 km), PlanÚs (4,1 km), BolquÚre (4,4 km), Fontpédrouse (5,1 km), CaudiÚs-de-Conflent (5,6 km).
Sur le plan historique et culturel, La Llagonne fait partie de la région du Conflent (ancienne comarque).
GĂ©ologie et relief
Le col de la Quillane, Ă 1 713 m d'altitude, marque au nord la limite de la commune de La Llagonne avec celle de Matemale.
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[5].
Hydrographie
La commune de La Llagonne est dĂ©limitĂ©e de lâouest au sud par le cours supĂ©rieur du fleuve cĂŽtier TĂȘt, qui provient du lac des Bouillouses[6] sous la forme dâun torrent de montagne. Au sud de la commune, la TĂȘt contourne par sa limite nord la commune voisine de Mont-Louis dans un fossĂ© dâeffondrement[7].
Un ruisseau, nommĂ© « el Rialet » qui prend sa source dans la commune, sous le col de la Quillane, sur « lâaĂ©rodrome de Mont-Louis - La Quillane »[8], longe dâabord la route dĂ©partementale 118 puis serpente[9], franchit une station dâĂ©puration, avant de rejoindre la TĂȘt Ă hauteur de Mont-Louis et Sauto[7]. Juste avant la confluence, ce ruisseau fait la frontiĂšre sur quelques centaines de mĂštres entre les deux communes de La Llagonne et Sauto[10].
Une fontaine est rĂ©pertoriĂ©e au nord-ouest du bourg de La Llagonne : la « font de la Vernada »[11] ; en fonction de sa position par rapport Ă la ligne de crĂȘte de la forĂȘt domaniale de BarrĂšs, cette fontaine alimente probablement de maniĂšre souterraine le ruisseau « el Rialet ».
Pour mĂ©moire, la source de lâAude (qui alimente le Capcir, vallĂ©e opposĂ©e de celle du Conflent dans laquelle se trouve La Llagonne) se situe Ă une centaine de mĂštres de lâextrĂ©mitĂ© nord-ouest â qui est aussi le point le plus au nord â de la commune[12], sur le lac dâAude (altitude : 2 135 m) ; on peut aussi situer la source de lâAude, quelques centaines de mĂštres en amont du lac[13].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[14].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[19] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[20] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 571,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et Ă 66 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 15,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă 15,7 °C pour 1981-2010[24], puis Ă 16,1 °C pour 1991-2020[25].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[26] - [27]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes, crĂ©Ă© en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'Ă©tend sur 66 communes du dĂ©partement. Ce territoire s'Ă©tage des fonds maraĂźchers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux plus hauts sommets des PyrĂ©nĂ©es-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forĂȘt mĂ©diterranĂ©enne[28] - [29].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive « Habitats »[31] :
- le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de 21 363 ha, offre une multitude de faciĂšs de vĂ©gĂ©tation avec aussi bien des garrigues supra-mĂ©diterranĂ©ennes, des pinĂšdes Ă pins sylvestres ou Ă pins Ă crochets, que des hĂȘtraies pures ou des hĂȘtraies-sapiniĂšres, des landes Ă genĂȘts purgatifs ou Ă rhododendrons, ou encore des pelouses alpines[32] ;
- lâensemble « Capcir, Carlit et Campcardos », d'une superficie de 39 688 ha, prĂ©sentent de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux. Le site hĂ©berge certaines espĂšces d'intĂ©rĂȘt communautaire : les Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes ; le desman des PyrĂ©nĂ©es (ou rat-trompette) et la loche (poisson) pour les animaux[33] ;
et au titre de la directive « Oiseaux »[31] :
- lâensemble « Capcir, Carlit et Campcardos », d'une superficie de 39 760 ha, recĂšle une grande diversitĂ© d'habitats naturels se traduisant par un patrimoine ornithologique remarquable puisque le site accueille la plupart des espĂšces caractĂ©ristiques des zones de montagne, que ce soit parmi les rapaces (le gypaĂšte barbu, le circaĂšte Jean-le-Blanc, lâaigle royal et le faucon pĂšlerin), les galliformes (le lagopĂšde et le grand tĂ©tras) ou les espĂšces forestiĂšres (le pic noir) et de milieux plus ouverts[34].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[35] : la « forĂȘt de Llivia et ruisseau de la TĂȘt » (992 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[36] et les « prairies du Col de la Quillane » (230 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[37] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [35] : la « forĂȘt de pins Ă crochets de la pĂ©riphĂ©rie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[38].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
La Llagonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [39] - [I 2] - [40]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (71,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (66,7 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,7 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[41].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
L'ancienne voie royale du Capcir se dĂ©tachant de celle de Perpignan Ă La Cabanasse et construite sous Louis XIV traversait le bourg et ce qui est aujourdâhui la station de ski de la Quillanne.
La ligne 561 du rĂ©seau rĂ©gional LiO relie la commune Ă la gare de Perpignan (Ă lâest-nord-est, par la vallĂ©e de la TĂȘt) depuis Puyvalador (Ă proximitĂ© au nord) ; la ligne 562 relie la commune Ă Latour-de-Carol (Ă lâouest, dans la haute plaine de Cerdagne) depuis Puyvalador (Ă proximitĂ© au nord).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Llagonne est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations, phĂ©nomĂšnes climatiques (grand froid ou canicule), feux de forĂȘt, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier, le risque radon[42] - [43].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la TĂȘt[44].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrain, soit des chutes de blocs[45]. Une cartographie nationale de l'aléa « retrait-gonflement des argiles » permet de connaßtre les sols argileux ou marneux sensibles à ce phénomÚne[46].
- Carte des zones inondables.
- Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Sur le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, on dĂ©nombre sept grands barrages susceptibles dâoccasionner des dĂ©gĂąts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes pouvant ĂȘtre touchĂ©es par une onde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture dâun de ces barrages, en lâoccurrence le barrage des Bouillouses sur la TĂȘt, Ă proximitĂ© du pic Carlit, qui est un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[47].
Le barrage des Bouillouses se trouve Ă 2 000 mĂštres dâaltitude[48] et alimente la vallĂ©e de la TĂȘt. Le bourg de La Llagonne se situe Ă 1 650 mĂštres dâaltitude[49], 10 km environ en aval, tout en Ă©tant au nord-est dâune ligne de crĂȘte oĂč se trouve la forĂȘt domaniale de BarrĂšs[50] : le village se trouve Ă©galement 1,5 km au nord-est de lâaxe du torrent de la TĂȘt qui plonge dans sa vallĂ©e devenant abrupte au contournement nord de Mont-Louis, Ă 1 570 mĂštres dâaltitude[51] ; la hauteur de la lame dâeau avant Mont-Louis, en provenance du lac des Bouillouses en cas de rupture du barrage, est donc dĂ©terminante pour mesurer lâĂ©tendue dâune inondation vers le bourg de La Llagonne.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de La Llagonne est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone à « potentiel radon » significatif[52].
Toponymie
PremiĂšre mention du nom en 942, ipsa Laguna, puis villa Lacuna (1011), ça Laguna (1267), La Leguna, La Laguna (XIVe siĂšcle), La Llaguna (1632) et enfin La Llagonne. Le terme latin lacuna renvoie Ă lagune, cette lagune (en fait un Ă©tang ou un lac si on est en montagne) ayant Ă©tĂ© assĂ©chĂ©e au XXe siĂšcle pour y faire passer lâactuelle RD 118, l'ancienne route impĂ©riale no 138 la contournant par l'ouest. Le digramme « LL » en tĂȘte de mot est caractĂ©ristique de certaines langues, notamment l'espagnol et le catalan.
Le nom catalan actuel de La Llagonne est la Llaguna[53], identique Ă celui de 1632.
Histoire
Moyen Ăge
Un premier village se trouvait autrefois Ă 700 m plus Ă l'ouest, au lieu-dit « Iglesia Vella » (« vieille Ă©glise », mentionnĂ© dans le cadastre de 1834) oĂč se trouve encore un antique sanctuaire, qui serait Ă proximitĂ© du lieu-dit « els Tarters »[54].
Lâhistoire du village dĂ©bute en 811 Ă la conquĂȘte du Roussillon par Charlemagne.
En 866 est fondĂ©e lâĂ©glise Saint-Vincent.
En 942, La Llagonne (le vilar de La Llagona) et son Ă©glise Saint-Vincent, sont donnĂ©s par le comte de Cerdagne Sunifred II Ă lâabbaye Saint-Michel de Cuxa qui conserve les lieux comme fief jusquâĂ la RĂ©volution. Cette donation est confirmĂ©e par le pape Serge IV en 1011 (« Villam Lacunam cum eglesia sancti Vincentii »).
En 1267, on retrouve la mention dâun castrum de ça Laguna, dĂ©signant une fortification. La tour circulaire de lâĂ©glise fortifiĂ©e en est probablement un vestige. La tour la surplombant est nommĂ©e « le Capil »[55]. Elle fut construite en 1267 en mĂȘme temps que les fortifications de la ville dans le but de prĂ©venir les invasions françaises. En effet, la frontiĂšre franco-aragonaise se trouvait alors plus au nord, au col[56] suivant Puyvalador. La tour avait un rĂŽle d'alerte, elle Ă©tait le maillon central d'un dispositif qui Ă©tait complĂ©tĂ© par les tours des Angles, de Prats-Balaguer, de Fetges, de la Quillane et d'Ovansa.
Hameau des Cortals
Le hameau des Cortals situĂ© Ă lâest du village appartient Ă la baronnie de Nyer, et donc Ă la famille de Banyuls de 1340 Ă la RĂ©volution.
Cortals est érigée en commune à la Révolution française, puis absorbée par La Llagone le [57].
Ăpoque contemporaine
Une premiĂšre communautĂ© de communes Capcir Haut-Conflent est crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du par les communes de CaudiĂšs-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et RĂ©al-OdellĂł[58]. La communautĂ© de communes sâagrandit ensuite, regroupant plus dâune quinzaine de communes, et change de nom en 2016 pour devenir la « communautĂ© de communes PyrĂ©nĂ©es catalanes »[58].
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de La Llagonne est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour rejoindre en 1793 le nouveau canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[57] - [59].
à compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[60].
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
DĂ©mographie contemporaine
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[65].
En 2020, la commune comptait 218 habitants[Note 9], en diminution de 5,22 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Orientales : +3,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Note : à partir de 1826, la population de Cortals est recensée avec celle de La Llagonne.
Enseignement
L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre La Llagonne, Saint-Pierre-dels-Forcats, Mont-Louis et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[71]. L'école est située au bourg, sur la route de Mont-Louis.
Le secteur du collĂšge est Font-Romeu[72].
Manifestations culturelles et festivités
Santé
La santé des habitants de La Llagonne est réputée comme en témoigne une lettre de Vauban datant de 1679[74] :
"On y jouit d'un air un peu froid Ă la vĂ©ritĂ©, mais si sain que les habitants m'ont dit leur ĂȘtre ordinaire d'y vivre 80 ou 90 et jusqu'Ă 100 ans. Les hommes y sont trĂšs bien proportionnĂ©s dans leur taille, et tous ont les jambes bien faites, les dents blanches, les yeux vifs, de l'esprit et entendent Ă demy-mot ce qu'on leur veut dire, au surplus un peu pendarts et gens Ă escoupeter leurs ennemis sans beaucoup de façon.
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 109 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 220 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 620 âŹ[I 5] (19 350 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 3,4 % | 7,8 % | 5,8 % |
DĂ©partement[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 139 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 5,8 % de chÎmeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2] - [I 10]. Elle compte 114 emplois en 2018, contre 101 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 112 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 11].
Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
33 établissements[Note 12] sont implantés à la Llagonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 1 | 3 % | (8,7 %) |
Construction | 4 | 12,1 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 33,3 % | (30,5 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 2 | 6,1 % | (3 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 6,1 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 3 | 9,1 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 9,1 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 7 | 21,2 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à La Llagonne), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
- Station de ski alpin La Quillane.
- Agriculture, Ă©levage de chevaux.
- HĂŽtel.
Agriculture
La commune est dans le Capcir, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e Ă l'extrĂȘme ouest du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales[75]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 493 ha[77] - [Carte 4] - [Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Ăglise Saint-Valentin d'Espona.
- L'église paroissiale Saint-Vincent : elle est fondée en 866 puis est reconstruite au XIIe siÚcle. Elle est bùtie sur les restes d'un ancien chùteau. Elle est de style roman, son portail est sobre. Son abside autrefois circulaire a été remplacé par une abside rectangulaire au XVIIIe siÚcle. Le départ de l'ancienne abside est toutefois toujours visible. En 1742 est créée la sacristie. En 1801 est refait le cÎté droit du portail, détruit par un tir d'obus de l'armée du général Dagobert lors des guerres de la Révolution, en 1793. Le vieux clocher effondré en 1842 est reconstruit en 1843, et doté de cloches neuves.
Le mobilier comporte notamment un antependium datant du XIIIe siÚcle. Celui-ci représente le Christ peint dans une mandorle, assis en majesté lors du jugement dernier. Il mesure 1,65 m sur 96 cm de large. En plus de l'antépendium, l'église de La Llagonne possÚde un baldaquin richement décoré du XIIIe siÚcle et un Christ romano-byzantin du XIIe siÚcle. Ces piÚces sont classées aux monuments historiques.
- La tour du Capil : ancienne tour de guet bĂątie en 1267 servant Ă prĂ©venir des invasions françaises du temps oĂč le Roussillon faisait partie de la couronne d'Aragon, elle est actuellement en ruine.
- L'Ă©glise Saint-Vincent.
- Tour du Capil.
Personnalités liées à la commune
- Simon Fourcade (1984-) : biathlÚte français, fils du maire Marcel Fourcade.
- Martin Fourcade (1988-) : biathlÚte français, frÚre du précédent.
HĂ©raldique
Blason | Fascé d'argent et de sable, au chef d'azur chargé d'une meule d'or. |
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Détails | La partie inférieure de l'écu est une référence aux armes de la famille de Banyuls de Montferré, seigneur des Cortals, hameau à l'Est de la Llagonne dépendant de la baronnie de Nyer, du XIVe siÚcle à la Révolution. En 1822, le village des Cortals, n'ayant pas une taille suffisante pour constituer une commune à lui seul, est rattaché à La Llagonne. |
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire du Roussillon et Ćuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmentĂ© des notes recueillies et classĂ©es par ClĂ©ment de Lacroix
- Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de Montferré, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, Réal, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbé Jean Capeille, curé à Banyuls-dels-Aspres
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Llagonne », sur ehess.fr, Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- La Llagonne sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Histoire du Roussillon, La Llagonne
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[30].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[76].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
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- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Llagonne » (consulté le ).
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Autres sources
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- Stephan Georg, « Distance entre La Llagonne et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de La Llagonne », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « ExtrĂ©mitĂ© ouest de la commune de La Llagonne sur le cours de la TĂȘt, cinq cents mĂštres en aval du barrage des Bouillouses, altitude : 1938 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
- « ExtrĂ©mitĂ© sud de la commune de La Llagonne au point de confluence dâel Rialet avec la TĂȘt, avec au sud la commune de Mont-Louis et Ă lâest la commune de Sauto, altitude : 1528 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
- « Une des (au moins) trois sources possibles dâel Rialet au nord de la commune de La Llagonne sous le col de la Quillane, altitude : 1718 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
- « Cours du ruisseau « el Rialet » le long de la RD118 puis Ă lâest du bourg de La Llagonne, altitude du point qui est un petit pont : 1677 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
- « Cours du ruisseau « el Rialet » qui fait sur plusieurs centaines de mÚtres la limite entre La Llagonne et Sauto, altitude du début de cette limite par le ruisseau : 1572 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
- « Localisation de la font de la Vernada au nord-ouest du bourg de La Llagonne, altitude : 1750 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
- « ExtrĂ©mitĂ© nord-ouest du territoire communal de La Llagonne, dominant le lac dâAude, source du fleuve cĂŽtier, altitude de cette pointe Ă la fois nord et nord-ouest : 2166 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
- « Source identifiable de lâAude, en amont du lac dâAude, altitude : 2172 m » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 20 fĂ©vrier 2023).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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- « Localisation du barrage des Bouillouses » sur Géoportail (consulté le 14 février 2023).
- « Entrée inférieure du bourg de La Llagonne » sur Géoportail (consulté le 14 février 2023).
- « Pointe est de la ligne de crĂȘte portant la forĂȘt domaniale de BarrĂšs » sur GĂ©oportail (consultĂ© le 14 fĂ©vrier 2023).
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- « Col de les Ares au nord de Puyvalador » sur Géoportail (consulté le 15 février 2023).
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- « Historique de la communauté de communes Pyrénées catalanes », sur pyrenees-catalanes.net (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Liste des maires sur le site MaireGenWeb
- G. Milani a parrainé la candidature d'Olivier Besancenot à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- [xls] Académie de Montpellier, « Effectifs détaillés par école en 2012 », (consulté le ).
- Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- Lettres de Louis XIV Ă Vauban.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de La Llagonne - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).