Institut d'Ă©tudes politiques de Strasbourg
L'Institut d'études politiques de Strasbourg, également dénommé Sciences Po Strasbourg , est une grande école publique membre du Réseau Sciences Po. Créé par l'ordonnance no 45-2283[1] du 9 octobre 1945, dans la foulée de l’École nationale d'administration (France), Sciences Po Strasbourg est le plus ancien institut d’études politiques de région.
Fondation |
---|
Type | |
---|---|
Forme juridique | |
Nom officiel |
Institut d'Ă©tudes politiques de Strasbourg |
RĂ©gime linguistique | |
Fondateur | |
Président | |
Directeur |
Jean-Philippe Heurtin |
Devise |
Excellence et démocratisation |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
1500 (dont 300 Ă©tudiants internationaux) |
---|---|
Enseignants |
320 |
Enseignants-chercheurs |
60 |
Pays | |
---|---|
Campus | |
Ville |
D'abord institut interne de l'université Robert-Schumann (Strasbourg III), puis de l'université de Strasbourg, ou Unistra (depuis 2009), c’est l’un des dix Instituts d’études politiques de France. Sciences Po Strasbourg est une filière d’excellence à vocation européenne et internationale, qui sélectionne des bacheliers et des étudiants pour les mener vers des carrières de hauts fonctionnaires ou de cadres supérieurs dans les secteurs privé et public.
Au fil des années, Sciences Po Strasbourg a initié des partenariats exclusifs avec les grandes écoles du service public (ENA, INET, etc.), ainsi qu'avec des universités de rang mondial, comme l'université de Georgetown et l'Université McGill en Amérique du Nord, l'Universita degli studi di Bologna et Trinity College Dublin en Europe, ou encore l'université de Tokyo et l'Institut de diplomatie de Chine en Asie[2]. Plus récemment, Sciences Po Strasbourg s'est également rapprochée du Centre universitaire d'enseignement du journalisme, classée 4e meilleure école de journalisme française en 2022[3], ou encore de l'École de management de Strasbourg.
Depuis le , Jean-Philippe Heurtin est le directeur de Sciences Po Strasbourg[4]. Le président de son conseil d'administration est Dominique Bur depuis le [5].
Histoire et renommée
L’IEP a été créé par décret[6] le (en même temps que l'IEP de Paris) sous le nom d’Institut d’études politiques de l’Université de Strasbourg. Il prend son nom actuel en application du décret du [7], et est ainsi le plus ancien IEP de région[8].
En , l'Institut d'études politiques fusionne avec l'Institut des hautes études européennes (IHEE), dont la vocation était de faire de l'Europe un sujet de recherche. Désormais hébergé par l'IEP, l'IHEE est devenu le Centre des Hautes Études Européennes[9].
Le , Sciences Po Strasbourg et l'École nationale d'administration ont signé un partenariat privilégié sur la préparation des candidats aux concours d’entrée à l’ÉNA. Les préparationnaires du concours externe d’entrée à l’ENA profitent ainsi de la richesse du centre de documentation de l’École pour préparer au mieux le concours et peuvent assister aux événements organisés au sein de l’École. De leur côté, les élèves de l’ENA en cours de scolarité participent en tant que membres de jurys fictifs à la préparation des candidats de l’IEP[10].
- Signature d’une convention-cadre entre l’ÉNA, l’université de Strasbourg et Sciences Po Strasbourg.
En février 2021, Sciences Po Strasbourg est classé 2e IEP derrière celui de Paris dans le classement des meilleures formations préparant à la haute fonction publique européenne. L'École se positionne à la 3e place au niveau national (après l'Institut d'études politiques de Paris et l'École nationale d'administration (ÉNA)) et à la 20e place au niveau européen[11]. En 2022, Sciences Po Strasbourg est le cinquième établissement et troisième IEP le plus représenté parmi les admis au concours d'entrée de l'INSP (ex-ENA) après ceux de Paris et de Grenoble[12].
Locaux
D'abord hébergé dans le palais universitaire de Strasbourg, l'IEP de Strasbourg s'installe en 1988 au 47 avenue de la Forêt-Noire, au sein de l'Ensemble Saint-Georges (accueillant également l'IPAG de Strasbourg), dans les locaux de l'ancienne faculté de pharmacie (déplacée sur le Campus d'Illkirch).
En 2010, la construction de nouveaux locaux est envisagée, car le bâtiment, initialement prévu pour 800 étudiants, est trop exigu pour contenir les effectifs actuels[13]. La construction d'un nouveau bâtiment commence alors sur le site de l'Hôpital civil, en . En , le chantier est arrêté en raison de fissures apparentes sur certains murs[14]: La livraison du nouveau bâtiment, prévue initialement pour , est repoussée à mars 2020. Le nouveau bâtiment, accueillant l'Institut de préparation à l'administration générale[15] (IPAG Strasbourg) le Pôle d'administration publique de Strasbourg (PAPS) et le Pôle de compétence en propriété intellectuelle (PCPI) reçoit la dénomination de Cardo[16].
- Le palais universitaire de Strasbourg, locaux historiques de Sciences Po Strasbourg jusqu'en 1988.
- L'ensemble Saint-Georges, locaux de Sciences Po Strasbourg de 1988 Ă 2020.
- La villa Knopf, siège l'Institut des hautes études européennes jusqu'en 2013. Elle devient le lieu d'enseignement de la filières ERIG de Sciences Po Strasbourg jusqu'en mars 2020.
- Le Cardo, nouveau bâtiment de Sciences Po Strasbourg depuis mars 2020.
- Bibliothèque de Sciences Po Strasbourg, au Cardo.
Admission
Depuis 2008, les six Instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lyon, Lille, Rennes, Strasbourg et Toulouse organisent un concours d'entrée commun d'accès en première année ouvert aux terminales et aux bacheliers de l'année précédente[17]. L'IEP de Saint-Germain-en-Laye a rejoint dès son ouverture en 2014 le réseau du concours commun, lequel se compose de trois épreuves : une dissertation portant sur une question contemporaine, une dissertation d'Histoire, et une épreuve écrite de langue vivante. En 2008 et les années suivantes, environ 1 100 places, réparties entre les six IEP, dont environ 150 pour l'IEP de Strasbourg, étaient proposées aux 9 000 candidats[18], les lauréats étant ventilés en fonction de leurs choix préférentiels et de leur rang de classement.
Les lycéens ayant échoué au concours d'entrée du fait de leurs résultats insuffisants aux épreuves mais ayant obtenu une note supérieure à 17/20 au Bac peuvent présenter leur dossier à Strasbourg dans les jours qui suivent la publication des résultats, et, en cas de validation, être admis en première année du cursus du diplôme de l'IEP[19].
Il existe également depuis 2014 un concours commun d'entrée en 2e année, comprenant lui aussi trois épreuves écrites : une première dissertation de « question contemporaine », une seconde dans une discipline laissée au choix du candidat (Histoire, Économie, Science politique, Droit constitutionnel), et une épreuve de langue vivante. Il est accessible à toute personne en cours de validation d'une première année d'études supérieures, ou l'ayant déjà validée. Le 7e IEP du réseau, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, n'intégrera le concours commun 2e année qu'en 2017.
À partir de 2020, l'admission aux Instituts d'Études Politiques de province se réalise via la procédure Parcoursup dont les résultats sont conditionnés à la réussite du concours commun. En 2020, en raison de la pandémie de Covid-19 et compte tenu des mesures de confinement prises par le gouvernement, le concours commun des IEP est remplacé par une sélection sur dossier des candidats.
En 2009, Sciences Po Strasbourg est classé 2e IEP derrière celui de Paris dans le classement SMBG des Meilleures Formations Post-Bac et Post-Prépa[20]. Dans la catégorie « grandes écoles de commerce », il est classé 13e de France pour le choix des DRH selon le classement 2009 du magazine Le Nouvel Économiste[21]. En 2022, l'école est quatrième du classement des Sciences Po de province les plus sélectifs, avec un taux d'admission de 13 %, derrière Sciences Po Bordeaux (12 %), et Sciences Po Lyon (10 %), et Sciences Po Lille (6 %)[22].
Cursus
Depuis la réforme « LMD », il offre en cinq ans une formation pluridisciplinaire et prépare aux concours administratifs (dont celui de l'ÉNA et de l'INET), au travail dans des organisations internationales ou aux carrières dans l’entreprise. Une année d'études à l’étranger s'inscrit obligatoirement dans le cursus lors de la troisième année.
Premier cycle
En première et deuxième années les étudiants suivent des cours dans les domaines de l'Histoire, du Droit, des sciences économiques, des sciences politiques et des langues.
Les deux semestres de la troisième année sont consacrés à un séjour à l'étranger :
- soit à un séjour universitaire dans une des universités partenaires de l'IEP ;
- soit à un stage en entreprise, dans une organisation non gouvernementale ou en coopération avec le ministère des Affaires étrangères ;
- soit à un séjour dans un établissement universitaire étranger et un stage (un semestre chacun).
Deuxième cycle (master)
En quatrième année, les étudiants entrent dans l’une des cinq filières[23] :
- droit et administration publique ;
- Ă©conomie et finance ;
- Ă©tude des relations internationales et du global ;
- études européennes ;
- politiques et sociétés.
À l’issue de leur cinquième année, les étudiants obtiennent deux diplômes : d'une part le Diplôme de l'IEP, et d'autre part l'un des diplômes national de Master proposés par l'Institut, au sein duquel ils suivent leur cinquième année. L'ensemble des diplômes de Master 2 proposés par Sciences Po Strasbourg sont également accessibles à des étudiants n'ayant pas suivi le cursus de cinq ans du Diplôme de l'IEP. Ces derniers peuvent également suivre le Master Sciences Politiques et Sociales (SPS).
Filière droit et administration publique
Source : le site de Science-Po Strasbourg[24]
- Administration locale et régionale en Europe (ALORE)
- Carrières et actions publiques (CAP)
- Management et gestion publics (MGP)
- Droit de l'économie et de la régulation en Europe (DERE)
Filière études européennes
- Politiques européennes et affaires publiques (PEAP)
- Politiques européennes et franco-germaniques (GER)
- Sécurité extérieure et sécurité intérieure de l'Union européenne (SESI)[24]
Filière économie et finance
- Finance d'entreprise et pratique des marchés financiers (FEPMF)
- Corporate Strategy and Finance in Europe (CFSE)[24]
Filière politiques et société
- Politique et gestion de la culture (PGC)
- Communication publique et institutionnelle (CPI)
- Santé, politique, environnement (SEP)
- Sciences sociales du politique (SSP)[24]
Filière étude des relations internationales et du global
- Les frontières : coopérations et conflits (FRONT)
- Mondialisation et enjeux transnationaux (MOND)
- NĂ©gociations et expertises internationales (NEI)[24]
Les doubles diplĂ´mes internationaux
- Double-Master Affaires publiques et relations internationales, avec le Glendon College (Université York à Toronto au Canada)
- Double-Master Corporate strategy and Finance in Europe, avec l'Université Charles (à Prague en République tchèque)
- Double-Master Etudes européennes, mention franco-germanique, avec l'Université européenne Viadrina (à Francfort-sur-l'Oder en Allemagne)
- Double-Master Etudes européennes, mention franco-polonaise, avec l'Université Jagellonne de Cracovie (Pologne)
- Double-Master Relations internationales, avec l'Université libre de Bruxelles (Belgique)[25]
La préparation aux concours administratifs
Conformément à sa vocation originelle, l’IEP concourt à la formation des cadres du service public, tant au travers de sa formation initiale que par sa préparation aux concours de l’encadrement administratif accessible en formation initiale (après le diplôme, une licence ou un master) . La classe préparatoire s’articule autour d’un solide tronc commun destiné à transmettre aux préparationnaires l’ensemble des connaissances et compétences indispensables à tout haut fonctionnaire. Elle est ensuite structurée en trois grands parcours dédiés à chaque projet de concours :
- Parcours « Carrières centrales » (INSP).
- Parcours « Carrières territoriales » (INET)
- Parcours « Carrières sanitaires et sociales » (EHESP, EN3S, DESSM)
A cet égard, en 2017, Sciences Po Strasbourg et l'École nationale d'administration ont signé un partenariat privilégié sur la préparation des candidats aux concours d’entrée à l'actuel Institut national du service public (ex ENA). Par ailleurs, Sciences Po Strasbourg fait partie, avec l'Université Panthéon-Sorbonne, et Nantes Université, des trois centres des 3 classes préparatoires "Talents du service public", permettant aux étudiants boursiers les plus méritants et aux demandeurs d'emploi de préparer les concours de l’encadrement supérieur de la fonction publique (catégorie A+) de l’INSP et de l’INET[26].
Journalisme
Sciences Po Strasbourg a élaboré un partenariat avec le Centre universitaire d'enseignement du journalisme, classée 4e meilleure école de journalisme française en 2022[3], par lequel elle permet aux étudiants de valider leur cursus de journalisme dans le cadre de leur diplôme en cinq ans. Ce partenariat offre en effet la possibilité aux étudiants du premier cycle de Sciences Po Strasbourg d'être dispensé, sous certaines conditions, des épreuves de sélection écrite du concours d'entrée au Master délivré par le CUEJ. Le cas échéant, l'admissibilité se fait sur dossier, et l'étudiant ne passent que les oraux d'admission[27]. Une fois admis dans le Master de Journalisme, les étudiants suivent un double cursus qui leur permet, au terme de leurs études, de valider le diplôme de Sciences Po Strasbourg et le Master de Journalisme.
Laboratoires et groupes de recherche
L’Unité mixte de recherche (UMR) « Dynamiques européennes » est née en d’un rapprochement entre le laboratoire « Cultures et Sociétés en Europe » et le FARE (« Frontières, Acteurs et Représentations de l’Europe »). Il s’agit d’une équipe labellisée par le CNRS et l’Université de Strasbourg qui a une dimension interdisciplinaire marquée, portée conjointement par des sociologues, des historiens, des ethnologues, des politistes et des géographes.
L'UMR « Société, Acteurs, Gouvernement en Europe » (SAGE) est issu d'une fusion, au , entre le Groupe de Sociologie Politique Européenne et trois autres équipes de recherche de l’Université de Strasbourg.
Le Laboratoire de Recherche en Gestion et Économie (LaRGE) est créé en 1997 par le rapprochement de deux laboratoires créés en 1990, respectivement au sein de l'université Strasbourg I et de l'université Strasbourg III[28]. Il est le laboratoire d’accueil de l’ensemble des Masters de finance de l’Université de Strasbourg.
L'IEP de Strasbourg est également partie prenante dans la fédération de recherche « L’Europe en mutation », issu du souhait partagé par huit unités de recherche, lors de la création de l’université de Strasbourg en 2009 et avec le soutien du CNRS, de porter vers l’excellence les recherches relevant de la thématique de l’Europe dans son évolution : Union européenne, Conseil de l’Europe ou États qui composent ces ensembles régionaux.
Vie Ă©tudiante et associative
L'IEP de Strasbourg a des associations étudiantes (26 associations en plus du Bureau Inter-Associatif en 2018-2019), qui rythment la vie de l'institut par l'organisation d'événements.
Personnalités liées à Sciences Po Strasbourg
Directeurs
- 1945-1958 : FĂ©lix Ponteil, historien.
- 1959-1964 : Pierre Lavigne, juriste.
- 1965-1968 : Étienne Juillard, géographe et historien.
- 1968-1969 : Jean-Claude Groshens, juriste et haut-fonctionnaire.
- 1969-1980 : François-Georges Dreyfus, historien.
- 1980-1988 : Gilbert Knaub[29], juriste.
- 1988-1995 : Michel Dietsch[30], Ă©conomiste.
- 1995-2001 : Renaud Dorandeu[30], politiste.
- 2001-2006 : Pierre-Yves Gautier[31], juriste.
- 2006-2015 : Sylvain Schirmann[32], historien.
- 2015-2020 : Gabriel Eckert[33], juriste.
- depuis 2020 : Jean-Philippe Heurtin[34], sociologue.
Enseignants
- Marianne Bastid-Bruguière, historienne.
- Florence Benoît-Rohmer, juriste.
- Jean-Paul Bled, historien.
- Maurice Carrez, historien.
- Olivier Costa, politologue.
- Yves DĂ©loye, politiste.
- Michel DĂ©voluy, Ă©conomiste.
- François-Georges Dreyfus, historien.
- Jean-Claude Groshens, juriste et haut-fonctionnaire.
- Étienne Juillard, géographe.
- Michel Lascombe, juriste.
- Denis Rolland, historien.
- LĂ©on Strauss, historien.
- Michel Virally, juriste.
- Jean Waline, juriste.
Écrivains et scénaristes
- Eric Benzekri, syndicaliste à l'UNEF-ID et scénariste.
- Sylvie Le Bihan, Ă©crivaine.
- Priya Hein, Ă©crivaine mauricienne.
- Damien Paccellieri, écrivain, éditeur, critique de cinéma et sinophile.
- Baptiste Vignol, Ă©crivain.
- Guy-Roger Duvert, Ă©crivain et compositeur de musique de film.
- Olivier Guez, Ă©crivain
Hauts fonctionnaires
- Éric Alt, magistrat (ND).
- Pierre-Étienne Bisch, ancien préfet.
- Dominique Bur, haut-fonctionnaire, ancien préfet, ancien Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et président de Sciences Po Strasbourg.
- Jean-Claude Groshens, juriste et haut-fonctionnaire.
- Michèle Kirry, haute-fonctionnaire et ancienne préfète.
- Jean-Luc Marx, haut-fonctionnaire et ancien préfet.
- Cyrille Schott, haut-fonctionnaire et ancien préfet.
- François Seners, membre du Conseil constitutionnel, haut-fonctionnaire et ancien conseiller d'État.
- Jean-Pierre LĂ©vy, juriste et diplomate
- Alain Thirion, directeur de la sécurité civile et de la gestion des crises, ancien préfet de l'Aude et de la Haute-Corse
- Marc Burg, préfet chargé de mission au secrétariat général du ministère de l'Intérieur
- Eva Nguyen Binh, ancienne ambassadrice de France au Cambodge, présidente de l'Institut français.
Hommes d'affaires
- Pierre Coppey, président de Vinci Autoroutes.
- Pascal Josèphe, Homme de télévision français
Sportifs de haut niveau
- Lætitia Bernard, multiple championne de France d'équitation handisport.
- Ralph Diseviscourt, coureur cycliste luxembourgeois.
Journalistes
- Élé Asu, journaliste.
- Olivier Auguste, journaliste et Ă©ditorialiste.
- Pascal Barollier, journaliste, romancier et scénariste.
- Lauren Bastide, journaliste et militante féministe.
- Lætitia Bernard, journaliste.
- Francine Buchi, journaliste.
- Pierre-Antoine Donnet, journaliste et rédacteur en chef de l'AFP.
- Olivier Guez, journaliste et Ă©crivain.
- Olivier de Lagarde, journaliste.
- Natalie Nougayrède, journaliste, prix Albert Londres en 2005 et ancienne directrice du journal Le Monde.
- Patrick Poivre d'Arvor, journaliste et Ă©crivain.
- Olivier Razemon, journaliste et essayiste.
- Marie-Pierre Subtil, journaliste.
- Damien Thévenot, journaliste, présentateur de Télématin.
Personnalités politiques
- Pieyre-Alexandre Anglade, député (LREM).
- Julien Bayou, militant écologiste, conseiller régional d'Ile-de-France, secrétaire national d'EÉLV.
- Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle (LR).
- Olivier Becht, député du Haut-Rhin (Agir), Ministre délégué chargé de l'Attractivité et du Commerce extérieur et des Français de l'étranger.
- Célia Blauel, adjointe à la mairie de Paris (EÉLV).
- Robert Hoeffel, ancien sénateur du Bas-Rhin, ancien ministre et ancien président du Conseil départemental du Bas-Rhin (UDF-CDS puis UMP).
- Daniel Hoeffel, ancien sénateur du Bas-Rhin, ancien ministre et secrétaire d'Etat.
- Constance Le Grip, députée des Hauts-de-Seine et ancienne députée européenne (LR).
- Jean-Baptiste Lemoyne, sénateur de l'Yonne et secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie (LREM).
- Michel Liebgott, ancien député de la Moselle (PS).
- Jean-Luc Reitzer, député du Haut-Rhin (RPR-UMP-LR).
- Jacques Trorial, haut-fonctionnaire, ancien sous-préfet, ancien député de Meurthe-et-Moselle, ancien Secrétaire d'État (UDR).
- Robert Spieler, ingénieur et ancien député du Bas-Rhin (ON-PFN puis FN puis ADA-NDP).
- Lara Wolters, députée européeenne (PvdA) néerlandaise.
- Raphaël Schellenberger, député du Haut-Rhin (LR) et ancien maire de Wattwiller.
- Louise Morel, député du Bas-Rhin (Ensemble)
- Charles Sitzenstuhl, député du Bas-Rhin (LREM)
- Philippe Bies, ancien député du Bas-Rhin (PS)
Politologues
- Gaël Brustier, politologue et militant chevènementiste.
- Olivier Costa, politologue.
- Stéphanie Heng, politologue franco-belge.
- Laurent Chambon, politologue français vivant aux Pays-Bas.
Universitaires
- Michel Lascombe, juriste.
- Christian Lequesne, politiste.
- Cérémonie de remise des diplômes 2019 de la promotion Émile Zola.
Noms de promotion
Chaque promotion choisit son nom par vote. Jusqu'en 2014, le nom de la promotion était décidé avant la remise des diplômes de 5e année. Depuis 2015, le nom de promotion est décidé au cours de la 2e année. La proposition des noms est libre pour les étudiants et étudiantes aux conditions suivantes : le nom proposé doit avoir un caractère sérieux, ne pas être clivant, et être celui d'une personnalité décédée[35]. Le scrutin à un tour est organisé par le Bureau des Élèves et remporté par la proposition la plus populaire.
- 1985 : Parrainé par Daniel Hoeffel
- 1986 : Parrainé par André Glucksmann et Adrien Zeller
- 1987 : Robert Schuman, parrainé par Pierre Pflimlin
- 1988 : Nicolas de Condorcet, parrainé par Robert Badinter
- 1989 : René Cassin, parrainé par Georges Falconnet
- 1990 : Parrainé par Jean Weber
- 1991 : Alfred Sauvy, parrainé par Alain Prate
- 1992 : Saint-John Perse
- 1993 : Simone Weil, parrainé par Marcel Rudloff
- 1994 : Antoine de Saint-Exupéry, parrainé par Daniel Hoeffel
- 1995 : Marc Bloch, parrainé par Catherine Trautmann
- 1996 : François Mitterrand, parrainé par Daniel Tarschys (Daniel Tarschys (en))
- 1997 : Michel Debré, parrainé par Philippe Séguin
- 1998 : Salima Ghezali, parrainé par Daniel Hoeffel et Robert Badinter
- 1999 : Stefan Zweig, parrainé par Jean-Louis Martinelli
- 2000 : Albert Camus, parrainé par Marie-Françoise Bechtel
- 2001 : Simone de Beauvoir, parrainé par Jacques Attali
- 2002 : Romain Gary, parrainé par Jean-Paul Costa
- 2003 : Ahmed Chah Massoud, parrainé par Zalmaï Haquani
- 2004 : Robert Capa, parrainé par Pierre Fernandez
- 2005 : Hannah Arendt, parrainé par Dominique Bur
- 2006 : Rosa Parks, parrainé par Francis Laffon
- 2007 : Anna Politkovskaïa, parrainé par Pierre Jeantet
- 2008 : Mstislav Rostropovitch, parrainé par Klaus Wenger
- 2009 : Nelson Mandela
- 2011 : Olympe de Gouges
- 2012 : Václav Havel
- 2013 : Pierre Desproges
- 2014 : Jean Jaurès, patronné par Claude Bartolone, parrainé par Roland Ries
- 2015 : John Forbes Nash, parrainé par Jacques Santer
- 2016 : Joséphine Baker, parrainé par Sophie Béjean
- 2017 : Boris Vian, parrainé par Robert Herrmann
- 2018 : Ernest Hemingway, parrainé par Nicole Bacharan
- 2019 : Émile Zola, parrainé par Jean-Paul Costa
- 2020 : George Orwell
- 2021 : André Malraux
- 2022 : Simone Veil, parrainé par Borys Tarassiouk
- 2023 : Louise Weiss
- 2024 : Tomi Ungerer, parrainé par Patrick Gérard.
- 2025 : Gisèle Halimi[36]
- 2026 : Kofi Annan
- 2027 : George Sand
Identité visuelle
- Logo de 1945.
- Logo de 2010.
- Logo des 70 ans de l'IEP (2015).
- Logo actuel depuis 2019.
Notes et références
- Ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 1945 relative à la formation, au recrutement et au statut de certaines catégories de fonctionnaires et instituant une direction de la fonction publique et un conseil permanent de l'administration civile. - Article 1 (lire en ligne).
- « Nos partenaires internationaux - Sciences Po Strasbourg - Université de Strasbourg », sur www.sciencespo-strasbourg.fr (consulté le )
- le figaro, « Classement des meilleures écoles de journalisme 2022 du Figaro Etudiant », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
- « Actualité - Sciences Po Strasbourg - Institut d'études politiques - Université de Strasbourg », sur www.sciencespo-strasbourg.fr (consulté le ).
- Un nouveau président pour Sciences Po Strasbourg - Journal des Grandes Écoles - 22 mai 2014
- Décret no 45–2287 du 9 octobre 1945 portant création de l’institut d'études politiques de l’université de Strasbourg, publié au Journal officiel de la République française du 10 octobre 1945, p. 6383.
- Décret no 69-56 du 18 janvier 1969 relatif aux instituts d’études politiques d’Aix, de Bordeaux, de Grenoble, de Lyon, de Strasbourg et de Toulouse (abrogé)
- « Histoire de l'IEP Strasbourg » sur le site officiel de l'Institut d’études politiques de Strasbourg, consulté le 7 avril 2009
- http://ihee.unistra.fr/fileadmin/upload/DUN/IHEE/Fichiers/Rapprochement_IEP/Rapprochement_IEP.pdf
- Actimage, « Signature d’une convention-cadre entre l’ENA, l’Université de Strasbourg et Sciences Po Strasbourg », sur ENA (consulté le ).
- (en-US) « How to join the EU bubble — Brussels careers by the numbers », sur POLITICO, (consulté le ).
- Elise Casado, « Quel est le parcours scolaire des admis à l’INSP (ex-ENA) ? », sur Planete Grandes Ecoles, (consulté le )
- Camille Stromboni, « Sciences po Strasbourg selon son directeur, Sylvain Schirmann », sur letudiant.fr, .
- « Présentation du nouveau bâtiment de l'IEP de Strasbourg », sur Site internet de l'IEP de Strasbourg (consulté le ).
- « VIDEO. Strasbourg: Le nouveau Sciences po sur le site de l'Hôpital civil se dévoile » (consulté le ).
- « Rentrée 2019, un nouveau bâtiment pour Sciences Po Strasbourg ! - Sciences Po Strasbourg - Institut d'études politiques - Université de Strasbourg », sur www.iep-strasbourg.fr (consulté le ).
- (fr) [PDF] « Communiqué de presse : un seul concours pour six instituts »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur le site internet de l'Institut d'études politiques de Toulouse, .
- (fr) « Hexa succès... » (mot du Directeur) sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Rennes, .
- « Classement des Meilleurs IEP », sur meilleures-grandes-ecoles.com (consulté le ).
- « Classement 2009 des ESC - Choix des DRH - Nouvel Economiste » (consulté le ).
- Paul-Henri Wallet, « Sciences Po: quels sont les IEP de province les plus sélectifs? », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
- « 4e année - Sciences Po Strasbourg », sur Site de l'Institut d'Études Politiques de Strasbourg (consulté le ).
- Sciences Po Strasbourg, « Guide des études de second cycle », sur sciencespo-strasbourg.fr (consulté le ).
- « Double-masters internationaux - Sciences Po Strasbourg - Université de Strasbourg », sur www.sciencespo-strasbourg.fr (consulté le )
- « Classe préparatoire aux concours de la haute fonction publique – Talents du service public - Sciences Po Strasbourg - Université de Strasbourg », sur www.sciencespo-strasbourg.fr (consulté le )
- « Le Diplôme de Sciences Po Strasbourg - Sciences Po Strasbourg - Université de Strasbourg », sur www.sciencespo-strasbourg.fr (consulté le )
- (fr) « Présentation » sur le site officiel du Laboratoire de recherche en gestion & économie, consulté le 5 août 2009
- « Gilbert Knaub », sur hceres.fr (consulté le ).
- « 1980-2000 », sur Sciences Po Strasbourg (consulté le ).
- « 2000-2015 », sur Sciences Po Strasbourg (consulté le ).
- « Le directeur de Sciences Po Strasbourg démissionne », sur Rue89 Strasbourg (consulté le ).
- « Un nouveau directeur pour Sciences Po Strasbourg », sur Sciences Po Strasbourg (consulté le ).
- « Monsieur Jean-Philippe Heurtin, élu Directeur de Sciences Po Strasbourg », sur Sciences Po Strasbourg (consulté le ).
- Stéphanie Robert, « Actualités - Simone Veil, un choix de nom démocratique », sur unistra.fr, (consulté le ).
- Hadrien Mathoux, « Le nom de Samuel Paty écarté pour baptiser une promo de Sciences Po Strasbourg », sur www.marianne.net, 2021-03-21utc08:00:00+0000 (consulté le ).