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Tomi Ungerer

Jean-Thomas Ungerer, dit Tomi Ungerer, né le à Strasbourg et mort le à Cork en Irlande, est un dessinateur, illustrateur et auteur alsacien de nationalité française.

Tomi Ungerer
Tomi Ungerer en 2017.
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Jean-Thomas Théodore Ungerer
Nationalité
Activité
Formation
Lieu de travail
Père
Mère
Alice Essler (d)
Distinction
Prix Hans Christian Andersen d'illustration (1998)
Archives conservées par
Site web
Ĺ’uvres principales

Considéré comme un des plus brillants dessinateurs de sa génération, il a mené à partir de 1957 une carrière internationale dans de nombreux domaines des arts graphiques. Parmi ses livres pour enfants, plusieurs ont connu un succès international, comme Les Trois Brigands (1961) ou Jean de la Lune (1966). Célèbres aussi ses affiches contre la guerre du Viêt Nam et la ségrégation raciale aux États-Unis, dont Black Power/White Power (1967). L'artiste est avant tout un fin observateur de la société de son temps. Il a ainsi livré une satire virulente de certains aspects de la société américaine, dans l'esprit de Daumier et de Grosz. Créateur multiforme, il s'est également intéressé à la sculpture et a écrit de nombreux textes, dont plusieurs autobiographiques[2]. Un musée lui est consacré à Strasbourg.

Biographie

Enfance et adolescence

Issu d'une famille protestante qui compte des bouchers — originaires de Öhringen, installés en Alsace en 1674[3] — et des pasteurs, Tomi Ungerer est le fils de Théodore Ungerer et d'Alice Essler.

Son arrière-grand-père Auguste Théodore, son grand-père Alfred (1861-1933) et son père Théodore (1894-1935) travaillent dans l'horlogerie monumentale. L'entreprise d'horlogerie Ungerer active de 1858 à 1989 a notamment entretenu la troisième horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg.

Tomi Ungerer est âgé de trois ans quand son père décède. Ce dernier était ingénieur, fabricant d'horloges astronomiques, artiste et historien ; Tomi lui rend hommage dans De père en fils (2002) : « J'ai eu le sentiment qu'il m'avait transmis tous ses talents en mourant[4]. » La famille quitte Strasbourg et part s'installer à Wintzenheim, dans le quartier du Logelbach au 12 rue Haussmann — une plaque signalant le lieu où il a habité a été posée le 19 février 2005 —, dont les paysages calmes et romantiques inspireront l'auteur. C'est en Alsace que son œuvre plonge ses racines, malgré son tempérament de globe-trotter.

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Alsace est annexée par l'Allemagne. La maison et l'usine familiale sont réquisitionnées par les Allemands et, comme tous les Alsaciens, Tomi Ungerer subit un endoctrinement nazi à l'école qu'il fréquente et qui est soumise à la germanisation. Parlant alsacien et français, il a trois mois pour apprendre l'allemand. Les journées commencent alors par des chants nazis — qu'il a avoué quelque temps avant sa mort encore connaître par cœur, fruit de l'endoctrinement d'alors, dont on ne se défait jamais disait-il —, et l'écoute des discours d'Adolf Hitler. Il lui est fait totale interdiction de parler français et son prénom jugé insuffisamment germanique est changé autoritairement en « Hans »[5]. Cette période l'a traumatisé à vie indiquait-il au soir de sa vie, faisant encore des cauchemars chaque nuit liée à cette période.

Tomi Ungerer en 2014, tenant un jouet inspiré de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
Tomi Ungerer dans son atelier en 2015, dans le comté de Cork en Irlande.

Sa mère continue toutefois à lui parler en français malgré l'interdiction. Et quand elle est dénoncée aux autorités nazies, elle trouve un stratagème pour continuer : à l'officier de la Gestapo qui la reçoit, elle confirme parler en français avec son fils, et indique qu'elle continuera. Elle ajoute avec une feinte conviction : « Il faudra bien trouver des gens pour diriger ces Français après la victoire finale. » Convaincu, l'officiel admet : « Ainsi parle une vraie fille du Führer. » Et ainsi l'enseignement en français du jeune Tomi put continuer[6].

Il se dit alors « Français à la maison, Alsacien dans la rue, et Allemand à l'école[5]. » C'est là qu'il commence à dessiner son environnement, comme pour exorciser son quotidien.

Après la libération de l'Alsace, Tomi Ungerer est à nouveau français, mais il a beaucoup de mal à s'adapter à cette nouvelle situation. On lui interdit cette fois, comble de l'ironie, de parler alsacien[7]. Nouveau traumatisme pour lui. Il en dit avec amertume en 2009 : « La liberté c'est avant tout le droit de l'individu à sa propre identité. L'égalité c'est l'harmonie entre les différences qui se complètent. La fraternité se crée dans le respect de l'identité des autres. Pour le jacobinisme centraliste français avec son idéal de citoyens identiques issus d'un moule scolaire, ceci est anathème ! Pour faire de nous Alsaciens, une région de Kougelhopfs et de Dumkopfs docilisés, la France de l'après-guerre a commis un assassinat culturel. Par le biais de l'enseignement, elle s'est acharnée à nous déraciner de nos origines qui sont germaniques. Même s'il est préférable que nous soyons les Allemands de la France plutôt que les Français de l'Allemagne, nous n’en sommes pas moins stigmatisés, nous sommes les Ploucs am Rhein, jadis tout simplement des sales boches[8] ! ».

Il est marqué par l'autodafé organisé par les Français des livres de littérature allemande, brûlés devant lui, et le moindre mot d'alsacien à l'école valait sanction immédiate sous forme d'heures de colle ou d'une violente « paire de baffes »[9].

Ces événements doublement douloureux pour lui le marqueront d'une sensibilité particulière, qui se traduira dans ses œuvres tout au long de sa longue carrière artistique.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il pratique le scoutisme chez les Éclaireurs unionistes de Colmar et reçoit le totem de « Fourmi boute-en-train » : « Lorsque j'étais chez les scouts, mon totem, c'était une fourmi. Imaginez ces fourmis courant dans tous les sens, toujours en train de travailler. Je ne pouvais pas passer ma vie à ne rien faire. Un vrai boute-en-train, c’est-à-dire un meneur… une fourmi qui montrait le chemin aux autres, qui entraînait les autres dans sa fourmilière[10]. »

En 1946, il explore la France à vélo puis, après son échec au baccalauréat en 1951, au lycée Bartholdi, il voyage par des moyens de fortune jusqu'en Laponie et au cap Nord.

En 1952, il s'engage dans le corps des méharistes en Algérie et est réformé en 1953 à cause d'une maladie. Il s'inscrit alors aux Arts décoratifs à Strasbourg mais est renvoyé au bout d’une année pour indiscipline. Il travaille ensuite comme étalagiste et publicitaire pour des petites entreprises.

Entre 1954 et 1955, il effectue de nombreux voyages en Europe, notamment en Islande, en Norvège, en Grèce et en Yougoslavie, toujours par des moyens de fortune, en auto-stop ou en s’engageant comme marin sur des cargos.

New York

En 1956, Tomi Ungerer part une première fois pour New York, où il débarque avec « soixante dollars en poche et une cantine de dessins et de manuscrits »[11]. Après avoir obtenu sa green card, il s'y installe en 1957. C'est alors le succès immédiat : il travaille pour les journaux et magazines les plus prestigieux, dont Esquire, Harper's Bazaar, Life, The New York Times et Village Voice[11] - [4] - [12]. Sa rencontre avec Ursula Nordstrom (en) des éditions Harper & Row est déterminante pour sa carrière dans le domaine des livres pour enfants[13]. Ce sont ses activités de dessinateur publicitaire et notamment d'affichiste qui lui apportent la notoriété[14]. Il est notamment l'auteur de l'affiche du film Docteur Folamour de Stanley Kubrick, sorti en 1964[12]. Il se fait aussi connaître comme dessinateur politique par ses affiches contre la guerre du Viêt Nam et la ségrégation raciale et comme dessinateur satirique par sa critique de la société américaine.

Nouvelle-Écosse

Après un divorce, Tomi Ungerer se remarie en 1971 avec Yvonne Wright et s'installe en Nouvelle-Écosse au Canada[15]. Cette région sauvage les séduit malgré un voisinage digne du Far-West. Tomi Ungerer raconte leur expérience dans un récit illustré, Far Out Isn't Far Enough, paru en 1983[16].

Irlande

En 1976, Tomi et Yvonne Ungerer s'installent définitivement dans le comté de Cork en Irlande, pays dont la famille de son épouse est originaire, et où vont naître leurs trois enfants[11] - [12].

Engagements

Naissance de la civilisation, appelée aussi fontaine de Janus, est une œuvre créée en 1988 par Tomi Ungerer dans le square Markos-Botzaris pour le bimillénaire de Strasbourg.

Tomi Ungerer est membre du comité de patronage du think tank strasbourgeois Forum Carolus, créé et dirigé par Henri de Grossouvre, car pour lui, comme il aime à le répéter, « pour la première fois depuis des siècles, Strasbourg et l'Alsace sont au bon endroit au bon moment ».

En 1975, il fait une première donation d'Ĺ“uvres personnelles et de jouets issus de sa collection aux musĂ©es de la ville de Strasbourg. Cette donation est suivie de plusieurs autres. La collection compte aujourd'hui 14 000 dessins et 1 500 jouets.

À partir des années 1980, il s'investit énormément pour l'amélioration des relations franco-allemandes et dans la préservation de l'identité, du particularisme et du bilinguisme en Alsace.

En 1988, pour le bimillénaire de Strasbourg, il réalise Naissance de la civilisation, également connue sous le nom de fontaine de Janus, une œuvre située dans le square Markos-Botzaris, à côté de l'opéra.

Une de ses sœurs décède le 20 janvier 1992 dans la catastrophe aérienne du mont Sainte-Odile. Il fonde alors l'association Entraide de la catastrophe des hauteurs du Sainte-Odile (ECHO).

En 1998, il obtient le prix Hans-Christian-Andersen d'illustration, la plus haute distinction pour un auteur de livres d'enfants.

Lors de sa création en 2003, il adhère au comité pédagogique des écoles Steiner-Waldorf, dont la pédagogie est fondée sur l'anthroposophie[17].

En 2008, il est le premier lauréat du Prix de l'Académie de Berlin[18].

Son Ĺ“uvre compte 30 000 Ă  40 000 dessins. Elle s'Ă©tend aux domaines de la littĂ©rature d'enfance et de jeunesse, de la publicitĂ©, du dessin de satire sociale et politique, des alsatiques et de l'Ă©rotisme.

Mort et obsèques

Hommage œcuménique à Tomi Ungerer en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg le 15 février 2019.

En 2014, la commune de Juvisy-sur-Orge, en Essonne, baptise une école élémentaire du nom de l'auteur[19].

Père de quatre enfants, Phoebe — née de son mariage en 1959 avec Miriam Strandquest, une éditrice de journaux de mode et journaliste[11] —, Aria, Pascal et Lukas[12], Tomi Ungerer meurt le à Cork[20] (Irlande), chez sa fille Aria. Ses obsèques sont célébrées le 12 février en l'église Saint-Brendan de Bantry en Irlande.

Une cérémonie œcuménique d'À Dieu est organisée à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg le 15 février. Présidée par Luc Ravel, la prédication est donnée par le pasteur Christian Krieger et par le chanoine Michel Wackenheim, archiprêtre de la cathédrale, en français, allemand et alsacien. Roland Ries, maire de Strasbourg, prononce l’hommage de la ville. Selon les dernières volontés de Tomi Ungerer, un chant yiddish, Mein Ruheplatz, chanté par Astrid Ruff ouvre la célébration. Roger Siffer interprète ensuite trois chansons : Ich hatt’einen Kameraden, O Strassburg et Die Gedanken sind frei. La cérémonie qui s'achève sur une prière scoute réunit plus de mille personnes[21].

Une moitié des cendres de Tomi Ungerer repose au cimetière Saint-Gall de Strasbourg, l'autre est dispersée à Goleen, village de Cork en Irlande[22] - [23].

Square du Tivoli

Le square du Tivoli, situé à proximité de sa maison natale à Strasbourg, est pressenti pour être rebaptisé « place Tomi-Ungerer » et il est envisagé d'y installer une statue ou un buste de l'artiste[24]. Le parc prend finalement le nom de « square du Tivoli - Tomi Ungerer ».

Sciences Po Strasbourg

La promotion 2019-2024 de Sciences Po Strasbourg choisit de porter le nom de Tomi Ungerer, de même que la promotion 2021-2022 des élèves conservateurs de bibliothèques de l'Institut national des études territoriales (INET), également situé à Strasbourg.

Le musée Tomi Ungerer

Le musée Tomi-Ungerer – Centre international de l'illustration est situé dans la villa Greiner, construite en 1884, avenue de la Marseillaise à Strasbourg.

Il conserve la collection Tomi Ungerer qui provient de plusieurs donations effectuĂ©es par l'artiste Ă  sa ville natale depuis 1975. Elle est constituĂ©e de 14 000 dessins originaux, d’estampes, d’un fonds documentaire, d’une bibliothèque, et de 1 500 jouets et jeux provenant de la collection personnelle de l'artiste. Le musĂ©e a ouvert ses portes en novembre 2007 et prĂ©sente le fonds Ungerer au rythme de trois expositions par an. Il est aussi consacrĂ© Ă  l’Illustration du XXe et d’aujourd’hui, et conserve des Ĺ“uvres d’une centaine de dessinateurs reconnus internationalement comme Blechman, Blutch, Hoppmann, Sajtinac, Searle, Steinberg, Steig. « Steinberg. L’écriture visuelle », « Du duel au duo. Images satiriques du couple franco-allemand », « Bosc. L’humour Ă  l’encre noire », comptent parmi les expositions qui ont Ă©tĂ© conçues par le musĂ©e sur ce sujet.

Ĺ’uvres

  • 1957
    • Les Mellops font de l'avion (The Mellops Go Flying)
    • Les Mellops spĂ©lĂ©ologues (The Mellops Go Diving for Treasure)
    • The Brave Coward
  • 1958
    • Les Mellops trouvent du pĂ©trole (The Mellops Strike Oil)
    • Crictor (id.)
    • Agee on Film
  • 1959
    • AdĂ©laĂŻde (Adelaide)
    • Seeds and More Seeds
  • 1960
    • Les Mellops fĂŞtent NoĂ«l (Christmas Eve at the Mellops)
    • Émile (Emile)
    • Horrible, an Account of the Sad Achievements of Progress
    • Inside Marriage
    • Cartoon 60
    • Twelve WHK Characters
    • America fĂĽr Anfänger
  • 1961
  • 1962
    • Snail, Where Are You?
    • Der Herzinfarkt
    • Fredou
    • The Monocle Peep Show
    • Cartoon 62
    • Esquire's Book of Gambling
    • Illustrations pour :
      • Comfortable Words de Bergen Evans
      • Riddle dee dee de Bennett Cerf
  • 1963
    • The Mellops Go Spelunking
    • Come Into My Parlor (coauteur avec Miriam Ungerer)
    • Illustrations pour :
      • Frances Face-Maker de William Cole
      • A Book of Various Owls de John Hollendaer
      • Wer Zeichnet wie
      • Die Spottdrossel d'Ambrose Bierce
      • Esquire's All About Women de William Cole
      • A Cat-hater's Handbook or The Ailurophobe's Delight de William Cole
      • The Girl We Leave Behind de Jerome Beatty
      • A Television Notebook pour CBS Television Network
  • 1964
    • One, Two, Where's My Shoe
    • Les Carnets secrets de Tomi Ungerer (The Underground Sketchbook)
    • Illustrations pour :
      • The Clambake Mutiny de Jerome Beatty
      • Flat Stanley de Jeff Brown
      • Beastly Boys and Ghastly Girls, poèmes sĂ©lectionnĂ©s par William Cole
      • Games Anyone de Robert Thomsen
      • Dear N.A.S.A., please send me a rocket de Tait Trussell et Paul Hencke
      • Erlesene Verbrechen und Makellose Morde d'Henry Slesar
  • 1965
    • Graphis n° 120 vol. 21 de Manuel Gasser (16 pages consacrĂ©es Ă  Tomi Ungerer)
    • Illustrations pour :
      • Selections from French Poetry de Kenneth F. Canfried
  • 1966
    • Orlando (Orlando the Brave Vulture)
    • Jean de la Lune (Der Mondmann)
    • Nicht Wahr?
    • Ungerer Meets the Maharadjah
    • The Party
    • Illustrations pour :
      • Mr. Tall & Mr. Small de Barbara Brenner
      • Oh, What Nonsense!, poèmes sĂ©lectionnĂ©s par William Cole
      • Les Trois Bouteilles de Warwick (Warwick's 3 Bottles) d'Andre Hodeir
      • The Too Hot to Cook Book de Miriam Ungerer
      • Guillaume l'apprenti sorcier (The Sorcerer's Apprentice) de Barbara Hazen et Adolphe Chagot
  • 1967
    • Eat
    • Basil Ratzki. Eine Fabel
    • Le GĂ©ant de ZĂ©ralda (Zeralda's Ogre)
    • Tomi Ungerer
    • Art Kan-George Tscherny-Tomi Ungerer
    • Illustrations pour :
      • What's Good for a Four Year Old de William Cole
      • Look! Look! The Giggle Book de William Cole
      • Cleopatra Goes Sledding de Andre Hodeir
      • Lear's Nonsense Verses d'Edouard Lear
      • A Case of the Giggles, compilation par William Cole
      • The Donkey Ride de Jean B. Showalter
      • Ein BĂĽndel Geschichten fĂĽr LĂĽsterne Leser d'Henry Slesar
  • 1968
    • Ask Me a Question
  • 1969
    • Fornicon (id.)
    • Der Gestohlene Bazillus
    • Illustrations pour :
      • New York fĂĽr Anfänger d'Herbert Feuerstein
  • 1970
    • Le Chapeau volant (The Hat)
    • Tomi Ungerer's Compromises
  • 1971
    • Je m'appelle Papaski et voici mes meilleures histoires Ă  dormir debout (I'm Papa Snap and These Are My Favourite No Such Stories)
    • La Grosse BĂŞte de Monsieur Racine (The Beast of Monsieur Racine)
    • Affiches (The Poster Art Of Tomi Ungerer)
    • Posters of Protest
    • Illustrations pour :
      • Aschenbrödels KĂĽche d'Alice Vollenweider
  • 1972
    • Depression
    • Karikaturen
    • Die Eifel (coauteur avec Willy Brant)
    • Illustrations pour :
      • Oh, That's Ridiculous!, poèmes sĂ©lectionnĂ©s par William Cole
  • 1973
    • Pas de baiser pour maman
  • 1974
    • Allumette
  • 1984
    • Far out Isn't Far Enough
  • 1986
    • Schutzengel der Hölle (Ange gardien de l'enfer, Ă©rotique)
  • 1990
    • FĂĽr Fr. und D. gefallen
  • 1991
  • 1992
    • L'entraide - illustration sur timbre-poste français
  • 1997
    • Mon Alsace, La NuĂ©e Bleue
    • Flix, Diogenes Verlag/l'École des loisirs
  • 1998
    • TrĂ©molo, - traduit de l'allemand Tremolo -
  • 1999
  • 2000
    • Le Nuage bleu
  • 2001
    • Tomi et New-York La NuĂ©e Bleue
  • 2003
    • Guillaume l'apprenti sorcier
  • 2004
    • L'Alsace cĂ´tĂ© cĹ“ur La NuĂ©e Bleue
  • 2007
    • Neue Freunde (Éd. Diogenes Verlag AG ZĂĽrich)
    • Amis-amies (Éd. L'École des loisirs, Paris)
    • Mes CathĂ©drales La NuĂ©e Bleue
    • Propaganda La NuĂ©e Bleue
  • 2008
    • Zloty (Éd. Diogenes Verlag AG ZĂĽrich)
    • Les Trois Brigands, version trilingue(alsacien, français, allemand) Die Drei Raiwer La NuĂ©e Bleue
  • 2009
  • 2011
    • Illustration d'un livre-disque pour enfants l'AbĂ©cĂ©daire de Boris Vian interprĂ©tĂ© par Debout sur le Zinc
    • La roue de l'Ă©nergie La NuĂ©e Bleue
  • 2012
  • 2013
  • 2014
    • Jean de la Lune, version trilingue (alsacien, français, allemand) 'S Mondmannele La NuĂ©e Bleue
  • 2019
    • Juste Ă  temps ! (Éd. Diogenes Verlag AG ZĂĽrich)


Prix et distinctions

Vente aux enchères de ses planches originales

En mars 2016 sont vendues Ă  l'hĂ´tel Drouot Ă  Paris les planches de la première version de son album Les Trois Brigands, datĂ©es de 1960. « Le prix de dĂ©part avait Ă©tĂ© fixĂ© entre 2 000 et 3 000 euros, mais les enchères ont finalement atteint la somme record de 72 724 euros[34]. »

Notes et références

  1. « http://archives.bas-rhin.fr/detail-document/FP131 » (consulté le )
  2. Thérèse Willer, « L'œuvre graphique de Tomi Ungerer », in La Revue des livres pour enfants, no 171, septembre 1996, p. 58-87
  3. Manguin et Klein, « Port d'attache téléfilm », Tomi Ungerer parle de sa jeunesse, revisite son passé entre Strasbourg et Logelbach, entre la famille et les voyages, entre l'occupation allemande et l'après-guerre., sur www.arte.tv, ARTE G.E.I.E Picturial, (consulté le )
  4. Émilie Grangeray, « Tomi Ungerer l’indocile » Le magazine du Monde 15 décembre 2012 p. 150
  5. « La guerre des enfants - Extrait Tomi Ungerer », sur Youtube.
  6. Tomi Ungerer, À la guerre comme à la guerre, Dessins et souvenirs d'enfance, Éditions de la Nuée Bleue, Strasbourg, 1991, page 55.
  7. « Fond'action Alsace - Biographie de Tomi Ungerer ».
  8. Tomi Ungerer, « Alsace Battue », Discours donné à Strasbourg en 2009,‎ (lire en ligne)
  9. « J.15 - Tomi Ungerer », FRANCE INTER,‎ (lire en ligne)
  10. « Tomi Ungerer, adieu à un Éclaireur », eeudf.org, 11 février 2019.
  11. Biographie de Tomi Ungerer, sur le site des Musées de Strasbourg.
  12. Barry Roche, « French artist and writer Tomi Ungerer dies in his Cork home », irishtimes.com, 11 février 2019.
  13. Thérèse Willer, Tomi Ungerer : tout sur votre auteur préféré, Paris, l'école des loisirs, , 95 p. (ISBN 978-2-211-11118-8), p. 23-25, 57-85
  14. Thérèse Willer, Tomi Ungerer : tout sur votre auteur préféré, Paris, l'école des loisirs, , 95 p. (ISBN 978-2-211-11118-8), p. 67-68
  15. Emilie Grangeray, « Tomi Ungerer l'indocile », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  16. Cité dans 100% Tomi Ungerer publié par les Dernières Nouvelles d'Alsace, Tomi au Canada par Burton Pike. « Les pêcheurs n'hésitent pas s'il le faut à mettre le feu à une maison vide… Tomi était en bons termes avec les gens du cru, mais comme il le montre clairement dans son livre, il veillait à se faire traiter avec respect. »
  17. (en) « Conclusion Comité pédagogique Steiner Waldorf by Préférence Ethique - Issuu », sur issuu.com (consulté le )
  18. « Lauréats du Prix de l’Académie de Berlin », sur academie-de-berlin.de (consulté le ).
  19. « Ecole primaire Tomi Ungerer », sur Ministère de l'Education Nationale de la Jeunesse et des Sports (consulté le )
  20. Françoise Dargent et AFP, « Le dessinateur Tomi Ungerer, auteur de Jean de la Lune et Les Trois Brigands, est mort », sur lefigaro.fr (consulté le )
  21. Charles Hagen, « Tomi Ungerer, fils de son temps », L’Ami Hebdo, no 8, 24 février 2019, p. 5.
  22. « Les cendres de Tomi Ungerer partagées entre Strasbourg et l’Irlande », Dernières nouvelles d’Alsace, 12 février 2019.
  23. Cimetières de France et d'ailleurs
  24. « Strasbourg : une place et une statue Tomi-Ungerer », L’Alsace, 15 février 2019.
  25. « timbre franco-allemand », sur philatelie.deutschepost.de (consulté le ).
  26. (it) Lauréats Foire du livre de jeunesse de Bologne 1967.
  27. (it) Lauréats Foire du livre de jeunesse de Bologne 1972.
  28. Archives « Honour List » 1956-1998, sur le site officiel ibby.org.
  29. Article du site next.liberation.fr du 6 décembre 2001, consulté le 17 janvier 2015.
  30. « Biographie de Tomi Ungerer », sur franceinter.fr, (consulté le )
  31. « Ordre du mĂ©rite : 1 302 «illustres et anonymes» distinguĂ©s, Tomi Ungerer commandeur », sur le site dna.fr du 15 novembre 2013.
  32. (it) « Edizioni Precedenti del Premio Nazionale NpL », sur natiperleggere.it, (consulté le ).
  33. « Légion d'honneur : Véronique Colucci et Tomi Ungerer distingués », leparisien.fr, 31 décembre 2017.
  34. « Les planches de la première version des Trois Brigands de Tomi Ungerer ont Ă©tĂ© vendues samedi Ă  l'hĂ´tel Drouot pour 72 724 euros. », sur france3-regions.francetvinfo.fr, .

Voir aussi

Bibliographie

  • Une question de diversitĂ©, entretien avec Tomi Ungerer, revue Hopala!, no 4, Brest, mars-mai 2000, p. 86-90
  • MusĂ©e Tomi Ungerer - Centre international de l'Illustration / La collection, catalogue de la collection du MusĂ©e, sous la direction de ThĂ©rèse Willer, Éditions MusĂ©es de la Ville de Strasbourg, 2007
  • ThĂ©rèse Willer, Tomi Ungerer : l'Ĺ“uvre graphique, UniversitĂ© Marc-Bloch, Strasbourg, 2008, 9 vol. (thèse de doctorat d'histoire de l'art)
  • ThĂ©rèse Willer, « Jean Thomas (dit Tomi) Ungerer », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 37, p. 3957
  • ThĂ©rèse Willer, Tomi Ungerer, Tout sur votre auteur prĂ©fĂ©rĂ©. L'École des loisirs, 2008. (ISBN 978-2-211-11118-8)
  • Merveilleux - Tomi Ungerer, catalogue d'exposition, 2008. (ISBN 978-2-9532820-0-9)
  • ThĂ©rèse Willer, Tomi Ungerer. Graphic Art, Paris, Éditions du Rocher, 2011.
  • RenĂ© Hoch et Serge Stein, Affiches et Posters de Tomi Ungerer Ă©ditĂ© par l'AIATU (Association internationale des amis de Tomi Ungerer), Strasbourg, 2006
  • Alain Weill, EncyclopĂ©die de l'affiche, Paris, Hazan Editions, , 383 p. (ISBN 978-2-7541-0582-8), p. 368–369.
  • Olivier Delcroix et AurĂ©lia Vertaldi, « Tomi Ungerer, leur maĂ®tre Ă  tous », Le Figaro,‎ (lire en ligne)

Films inspirés par les contes de Tomi Ungerer

Documentaires

  • Tomi Ungerer : mine de rien, film d'Adrien Finck et Alain Desmet, CRDP d'Alsace, 1995, 26 min (VHS)
  • Tomi Ungerer, port d'attache, documentaire rĂ©alisĂ© par Manguin et Klein 1997, 27 min
  • Tomi Ungerer, l’homme sur son ĂŻle, documentaire rĂ©alisĂ© par Percy Adlon, 2006, 44 min, qui l'a filmĂ© pendant plus de trois heures pour Arte
  • Trait pour trait : Tomi Ungerer, film de Philippe Poirier, Bix Films, Strasbourg, 2009, 27 min (DVD) ; contient aussi une interview de ThĂ©rèse Willer, conservatrice du MusĂ©e Tomi Ungerer
  • Tomi Ungerer, l’esprit frappeur, documentaire rĂ©alisĂ© par Brad Bernstein, 2012, 98 min
  • Tomi Ungerer : laissons les mystères tranquilles/Lasst die Geheimnisse in Ruhe, filmĂ© rĂ©alisĂ© par Pierre Bischoff, MusĂ©es de la ville de Strasbourg, CanopĂ©, 2014, 26 min (DVD, avec fiches d'accompagnement et pistes pĂ©dagogiques)
  • CĂ©rĂ©monie d’hommage Ă  Tomi Ungerer en la cathĂ©drale de Strasbourg, France 3 Alsace, 14 fĂ©vrier 2019.

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