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Blois-Vienne

Blois-Vienne, ou le quartier Vienne (en latin : Vienna), désigne communément la partie-sud de Blois, séparée du reste de la ville par la frontière naturelle qu’est la Loire, et qui correspond aux quartiers Saint-Saturnin, de la Creusille, des Métairies (collège et cimetière) et de la Vacquerie, et peut aussi inclure les hameaux de Bas-Rivière, de Béjun, l'Arcou et Aigrefins, bien que ces deux derniers soient administrativement rattachés à la commune de Chailles. Autrement dit, il s’agit aujourd’hui de la rive gauche de la ville.

Blois-Vienne
Blois-Vienne
L'Ă©glise Saint-Saturnin, en Vienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loir-et-Cher
Ville Blois
Code postal 41000
DĂ©mographie
Gentilé viennois
Population 5 850 hab. (2016)
DensitĂ© 900 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 34′ 55″ nord, 1° 20′ 16″ est
Superficie 650 ha = 6,5 km2
Transport
Bus 3 lignes régulières (A, D, N1)
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Blois-Vienne

    Ce quartier d’environ 6 000 habitants actuellement[1] constitue l’hĂ©ritage matĂ©riel de l’ancienne bourgade de Vienne-lez-Blois, restĂ©e indĂ©pendante du domaine royal jusqu’au dĂ©but du XVIIe siècle, durant lequel elle a Ă©tĂ© rattachĂ©e Ă  la ville, d’abord avec un statut de faubourg, puis de quartier.

    GĂ©ographie

    Généralités

    Que Blois-Vienne ait été à proprement parler une île fluviale de mémoire d'hommes ou non, le quartier constitue bien une entité séparée de ses voisines sur plusieurs points.

    Géographiquement, la Loire est une frontière nette avec le reste de Blois. Entouré de digues et du déversoir de la Bouillie, Vienne se retrouve naturellement isolé des communes pourtant limitrophes de Vineuil, Saint-Gervais-la-Forêt et Chailles (à l'exception chailloise de l'Arcou, collé à Bas-Rivière). En termes d'axes de communication, Vienne s’articule principalement autour de l'avenue Wilson, avec les quais de la Loire au Nord (vers Tours), la rue de la Croix-Rouge au centre (vers Bas-Rivière par le cimetière), et la semi-rocade que forme la RD 951 en contournant Vienne par le sud. Par conséquent, en cas de trop fortes crues, l'ensemble des habitants du quartier est susceptible d'être évacué car le pont Jacques-Gabriel est le dernier axe possible de communication ; en de telles circonstances, Vienne est en effet occasionnellement coupé du reste de la rive gauche (la dernière fois datant de 2016[2]).

    Lieux-dits

    • Bas-Rivière,
    • BĂ©jun,
    • Les Acacias,
    • La Bouillie (ou Boire),
    • Le Cimetière,
    • Le Collège,
    • La Creusille,
    • L'Église,
    • L'Éperon,
    • Les MĂ©tairies,
    • La Motte,
    • Le Parc Expo,
    • La Vacquerie.

    Histoire

    Antiquité

    Le passĂ© du quartier Ă  cette Ă©poque est très peu documentĂ© mais, en 2013, des fouilles archĂ©ologiques conduites par l’Institut national de recherches archĂ©ologiques prĂ©ventives (INRAP) ont montrĂ© que Vienne Ă©tait occupĂ©e par des chasseurs-cueilleurs dès 6 000 ans avant notre ère (il y a donc 8 000 ans[3]), puis par des Gaulois (plus prĂ©cisĂ©ment par des membres du peuple des Carnutes) dès le IVe siècle avant notre ère[4]. L’emplacement, bien diffĂ©rent de sa configuration actuelle, Ă©tait Ă  l’origine propice Ă  ĂŞtre entourĂ© d’eau en cas de fortes pluies ou d’inondations[5]. En effet, Vienne s’est construite sur ce qui constituait autrefois une Ă®le fluviale, mais faute de dĂ©bit suffisant, il ne s’agissait alors que d’une sorte de presqu’île, entourĂ©e d’espaces marĂ©cageux, devenant une vĂ©ritable Ă®le uniquement en temps de crues[6] - [A 1]. D’autres historiens estiment cependant que Vienne constituait une Ă®le fluviale Ă  proprement parler, mĂŞme après l’AntiquitĂ©[7]. Quoi qu’il en soit, la Loire a servi de protection naturelle aux habitants.

    Le village gaulois aurait été baptisé Evenna[A 2], découlant lui-même du nom de l’île qui fut nommée Insula Evenna (littéralement « île de Vienne », où Evenna signifierait « rivière » en ancien celte[8]). Bien que probable, cette appellation n'est cependant pas vérifiable, faute de documents d'époque[9].

    Après la conquête de la Gaule par les Romains au Ier siècle av. J.-C., ils construisirent entre les Ier et IIe siècles de notre ère un premier pont de bois (dit pont antique), dont les fondations sont visibles de nos jours, lorsque la Loire est à l’étiage[10]. Auparavant, la présence de ponts à duits sur la Loire et les fouilles archéologiques démontrent que les deux rives cohabitent depuis encore plus longtemps l’une avec l’autre[11] - [12] - [13] - [14], bien que les mœurs ont toujours différé entre les deux rives[A 2].

    Néanmoins, lors du processus de romanisation, entamé au Ier siècle après J.-C. avec l’établissement des civitas, l’île semble avoir été le refuge des Gaulois anti-romain, alors que les habitants souhaitant s’intégrer à l’Empire se réunirent sur la rive droite[15].

    Le bourg indépendant

    Carte montrant Vienne en tant qu'île fluviale de la Loire
    Carte de l’île de Vienne, avec les ponts Chartrains et Saint-Michel

    Depuis le début du Moyen Âge, c’est une seigneurie distincte mais vassale du comté de Blois, ayant adopté le nom de Vienne-lez-Blois[16] (plus tard orthographié Vienne-lès-Blois[17]), et dont le plus ancien seigneur connu est ainsi Raymond de Vienne, mentionné en 1169[18]. Le village est administré par la paroisse Saint-Saturnin, établie au sein de la chapelle Saint-Antoine-des-Bois[19], sur la rive gauche, en face du Bourg-Moyen blésois (dans l'actuel centre-ville). Le pont médiéval est érigé au XIe siècle sous l’impulsion des comtes. Le développement du commerce ligérien et du port de la Creusille permettent une prospérité constante au bourg viennois. Les aubergistes, tanneurs, bateliers et pêcheurs y prospèrent. Des pèlerins empruntant le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la voie de Paris et de Tours y font régulièrement escale[20]. Les moines ouvrent un premier hôpital dès le XVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans[B 1]. La construction de la nouvelle église Saint-Saturnin débute sur ordre de la reine Anne de Bretagne, mais restera inachevée à sa mort en 1514[21].

    Le bourg de Vienne s’articule principalement autour de deux axes partant du pont médiéval, vraisemblablement construit sous le comte Eudes II de Blois : l’un longeant la Loire jusqu’au port, avant de rallier les ponts Chartrains menant à Vineuil ; l’autre rejoignant l’église puis la croix dite Boissée et le quartier des Métairies pour rejoindre les ponts Saint-Michel menant à Saint-Gervais-la-Forêt. Ces axes existent toujours au travers[A 2] :

    • vers Vineuil : quai AmĂ©dĂ©e Contant - rue des Ponts Chartrains ;
    • vers Saint-Gervais : quai Villebois-Mareuil - rue Croix BoissĂ©e - rue de la Croix Rouge - rue des MĂ©tairies.

    Au Moyen Âge particulièrement, ces deux axes font d'ailleurs partie de la Via Turonensis, puisque aussi bien le passage sur le pont Saint-Louis que l'entrée au sein des fortifications de Blois étaient soumis à un péage.

    Les hameaux de Béjun et Bas-Rivière, situés en aval, sont quant à eux peuplés de quelques fermes et métairies (odonyme).

    Rattachement Ă  la ville de Blois

    Le bourg est rattaché à Blois en 1606, sous le règne d’Henri IV, lorsque Philippe de Béthune, dernier seigneur de Vienne, l’échangea avec le domaine royal (le comté ayant été intégré au domaine près de 40 ans auparavant) quelques terres en Sologne[22] - [A 2]. Les hameaux de Bas-Rivière et de Béjun, à l’ouest de l’île, passent quant à eux sous la juridiction de la commune de Chailles.

    En 1657, le duc Gaston d’Orléans, en sa qualité de comte de Blois par apanage et candidat malheureux à l’accession au trône, s’éloigne du château pour s’établir sur la rive gauche de la Loire, près de l’église Saint-Saturnin. À sa mort en 1660, sa résidence est convertie en hôpital général.

    Le , la rue de la Chaîne est parcourue par trois petits-fils de Louis XIV, à savoir les princes Louis, Charles et Philippe ; ce dernier étant justement en convoi pour recevoir la Couronne d'Espagne sous le nom de Philippe V ou plutôt, Felipe V[A 3].

    En 1772, le viennois Rangeard-Germonière devient le premier habitant d'un faubourg à être élu échevin de la ville de Blois[B 2].

    Un nouveau trait d’union entre Blois et Vienne

    Gravure du pont médiéval de Blois (Archives municipales)
    Gravure du pont médiéval entre Blois -à droite- et Vienne -à gauche- (archives municipales)
    Le tracé des rues redessinées du faubourg Vienne après la construction du pont Jacques-Gabriel
    Le tracé des rues redessinées du faubourg Vienne après la construction du pont Jacques-Gabriel

    En , le pont mĂ©diĂ©val s’effondre sous la pression d’une violente dĂ©bâcle de la Loire[21]. C'est le duc Philippe d'OrlĂ©ans, en tant que suzerain du comtĂ© de Blois dĂ©sormais rattachĂ© Ă  son duchĂ© d'apanage, qui demanda Ă  son oncle, le roi Louis XIV, de prendre en charge les travaux. Dès l'automne, Jacques Gabriel, l’architecte principal du roi, est chargĂ© de la construction d’un nouveau pont qui finira par porter son nom[23]. AidĂ© d'un bataillon de 600 hommes du rĂ©giment de PiĂ©mont, il en profita pour consolider les levĂ©es dĂ©jĂ  existantes tout autour du faubourg[21] - [23]. En 1717, le chenal de la Bouillie est aussi assĂ©chĂ© par une digue, ralliant ainsi l’île de Vienne Ă  la rive gauche. Ă€ la place est ainsi crĂ©Ă© un dĂ©versoir inondable en cas de crue afin de protĂ©ger les zones habitĂ©es[24].

    La construction d’un pont à 70 mètres en amont du précédent mène également Vienne à reconsidérer son artère principale. Les ponts Saint-Michel ainsi que les ponts Chartrains sont progressivement abandonnés au profit du développement de routes praticables dans les marais asséchés. Ainsi, bien que le pont Jacques-Gabriel est achevé en 1724, ce n'est qu'en 1771 que la route nationale est créée en ligne droite dans l'axe du pont vers Saint-Gervais avec la construction d'un pont sur le Cosson, mais ce n'est pas avant 1776 que l'avenue de Saint-Gervais, renommée avenue du Président Wilson au XXe siècle, est finalement percée[25] (au détriment de la rue Croix Boissée qui sera délaissée). Entre-temps, l'architecte Charles Gendrier permet la construction du quai de la Chaîne (actuel quai Amédée Contant), inauguré en 1765[A 4].

    Vienne face aux caprices de la Loire

    Déjà au XVIIIe siècle, Vienne a régulièrement dû faire face à des crues plus ou moins importantes. La débâcle de 1716 avait également provoqué une inondation puis, en 1755, la digue cède au niveau de la Fosse Bigarée (à côté de l'actuelle rue de la Croix Nard). Plus tard, une autre débâcle fait déborder la Loire en Vienne en . Juste avant la Révolution, l'hiver 1788 a été si rigoureux que la Loire était gelée pendant une quarantaine de jours, ce qui provoqua une nouvelle inondation dans le faubourg à partir du [A 5].

    Vitrail de l’invocation faite à Notre-Dame-des-Aydes pour sauver le faubourg de Vienne des crues en 1866

    Après la Révolution, le faubourg affronte difficilement les crues centennales du XIXe siècle qui se succèdent, d’abord en [26], puis celle de (la pire de toutes les inondations enregistrées à Blois depuis 1789, où près de 90 % de Vienne est alors submergée[27]), et une nouvelle fois en . Peu après suivra également celle d', la plus importante du XXe siècle.

    Époque moderne

    La Révolution de 1789 et le rejet des révolutionnaires des symboles religieux mènent les Jacobins de Vienne à procéder en 1793 au changement de la Croix Boissée, et y établissent une Colonne des Droits de l'Homme habillée d'un bonnet phrygien. Le monument est néanmoins restauré en croix en pierre lors de la Restauration[A 6].

    Entre-temps, la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815 plonge la France dans l'occupation. Blois se retrouve coupée en deux pendant trois ans : la rive droite est occupée par des soldats prusses, Vienne par des soldats français[A 7].

    La route de Loches à Blois (ou levée de Chailles), qui relie Vienne à Chailles le long de la Loire, est aménagée entre les années 1820 et 1840[A 8].

    Au début de la Révolution industrielle jusqu'en 1850, Vienne est le seul faubourg de Blois à héberger des industries, avec notamment une poterie, une brasserie et une scierie mécanique à vapeur[B 3].

    Dans les années 1860, le peintre blésois Ulysse Besnard quitte son poste de directeur du musée municipal pour se consacrer à la céramique dans un atelier en Vienne[28]. Le suivirent ses disciples, dont : Émile Balon, Alexandre Bigot, Gaston Bruneau, Josaphat Tortat, Adrien Thibault.

    Durant la guerre franco-prussienne, la ville est occupée mais le faubourg est le théâtre de l’assaut des généraux Pourcet et Chabron depuis Cheverny. Leur victoire du (odonyme), soit quelques jours avant l’entrée en vigueur de l’armistice, permit la libération de Blois, malgré le pont coupé et la passerelle provisoire impraticable[29].

    Plan du réseau départemental de tramways à son apogée en 1928

    L’arrivée du chemin de fer à Blois en 1846 amorce le délaissement du port de la Creusille, qui doit se réinventer[30]. En 1888, les rails arrivent même en Vienne, avec l'ouverture d'une première gare dans la rue Ronceraie[31] dont les tramways à vapeur donnaient accès au réseau sud des Tramways de Loir-et-Cher (TLC). En 1910, c'est la ville de Blois qui se munit d'un réseau municipal de tramway électrique. Vienne est ainsi traversé par les lignes ①, ③ et ④ du tramway de Blois (TEB) qui empruntent deux voies communes sur l'avenue de Saint-Gervais[32]. Enfin, à partir de 1913, le réseau départemental des TLC est complété par les Tramways Électriques de Loir-et-Cher (TELC), qui construisent une seconde gare, proche de la première, dans la rue Dupré, et inaugurent la ligne Amboise–Cléry qui dessert également une station à Bas-Rivière[33]. Au total, le faubourg est à cette époque connecté à de nombreuses destinations : Lamotte-Beuvron, Saint-Aignan, Montrichard, Romorantin, Amboise, Cléry, Selles-sur-Cher. Le service survit à la Première Guerre mondiale mais les trois réseaux de tramways sont supprimés du département lors de la Grande Dépression, en 1934.

    Dans les années 1930, des membres du cirque Amar s’installent dans le quartier des Métairies et laissent un odonyme[34]. Un lotissement toujours présent aujourd’hui est construit dans la rue Sourderie[35]. L’École Blésoise du Cirque opère toujours dans ce secteur[36].

    Vienne sous la Seconde Guerre mondiale

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le faubourg voit d'abord traverser une foule de réfugiés fuyant les territoires envahis par l'Allemagne Nazie, au nord-ouest de la France. Comme les Blésois de la rive droite, les Viennoises et les enfants de moins de 13 ans sont à leur tour appelés à évacuer à partir du au soir (l'arrêté municipal ayant été placardé à 23 h[37]). Bien que les premiers obus aient été tirés sur la rive droite dès le 15 à 2 h du matin, les abords ouest du pont, en Vienne, sont touchés le 16 au matin. Vers midi, le dépôt de mazout prend feu, formant une épaisse fumée noire dans tout le quartier. L'ancienne gare de Blois Électrique est réquisitionnée au profit des soignants mobilisés à la Bourse du Travail. Le pont est coupé le 18 vers midi à l'initiative des Blésois pour ralentir l'avancée des troupes allemandes[38], qui pénètrent dans la ville le soir-même[37]. Le lendemain, des échanges d'obus ont lieu entre les deux rives, et les forces françaises, alors en Vienne, touchent plusieurs monuments, dont la Préfecture, le Tribunal ainsi que l'escalier Denis-Papin. Le 20, les soldats sont cependant contraints de se replier plus au sud, à Montrichard (Romorantin étant déjà tombée aux mains des Nazis). Le 21, tous les Blésois valides présents en ville sont réquisitionnés à la kommandantur, alors située en centre-ville (3, rue Porte-Côté), afin de rétablir l'état des routes de l'agglomération. Le 22 est signé l'armistice qui place l'État Français à la solde du Troisième Reich et Blois au nord de la ligne de démarcation. Parmi les soldats français prisonniers, les Nazis fusillent 6 soldats coloniaux. Ces derniers furent inhumés par les locaux dans le cimetière de Vienne.

    Sous l'occupation, le pont étant rompu, les Viennois qui sont restés et les Nazis devaient alors utiliser des bacs depuis la Creusille afin de rejoindre la rive droite, avant que ne se construise une passerelle provisoire[37]. Les éléphants du cirque Amar participent à la main d'œuvre en Vienne notamment au transport de marchandises et au labour[39].

    Après le débarquement, le pont est de nouveau détruit après deux bombardements le 14 et le de la US Air Force[40] - [41]. Le , le quartier sert cette fois de refuge aux derniers Nazis après le soulèvement de Résistants survenu sur la rive droite. Les soldats, essentiellement des Jeunesses hitlériennes, finissent par faire exploser l'obélisque et les trois arches centrales du pont. Alors que les Blésois fêtent la libération de Paris le 25, Vienne fut finalement libérée deux semaines plus tard, le [42] (odonyme), après un dernier incendie provoqué par l'occupant qui s'est enfui vers le sud[40].

    Époque contemporaine

    L'îlot entre la rue Gaston d’Orléans et l'avenue Wilson, détruit par les bombardements allemands, est reconstruit entre 1945 et 1957 selon les plans de l'architecte Paul Robert-Houdin, petit-fils du célèbre prestidigitateur blésois[43]. Les rue des Alliés et rue du 1er Septembre ont été percées à cette période afin de rejoindre l'avenue Wilson.

    En 1970, un deuxième pont est construit sur la Loire pour relier Vienne à la rive droite par l’est, le pont Charles-de-Gaulle, puis un troisième par l’ouest en 1994 avec le pont François-Mitterrand, des noms de deux présidents de la Ve République[44].

    L'Association de Loisirs et Culture en Vienne (ALCV) est créée en [45], sous l'impulsion de Bernard Valette[46], devenu maire de Blois en l'an 2000[47].

    Au cours des années 1980, des constructions voient le jour sur le secteur de la Bouillie. Y sont aménagés un parc des expositions, un hippodrome, des terrains de football, des jardins familiaux, ainsi que des habitations. La mairie remporta non sans mal gain de cause contre les nouvellement propriétaires ou occupants de ces logements, invités à ne pas investir cette zone inondable[24]. Depuis, d’autres équipements ont été construits dans l’enceinte des levées, comme la piscine Aggl’eau ou les courts de tennis municipaux.

    En 1995, l’extraction de sable, alors pratiquée par des cribleurs depuis le Moyen Âge, est interdite car jugée néfaste au fleuve[30].

    Depuis 2016, Vienne a pu bénéficier du programme d’Aménagement Cœur de Ville–Loire (ACVL) de la mairie pour réaménager l’intégralité de l’avenue Wilson[48]. Le quartier est également desservi par l’une des deux lignes de navettes gratuites mises en place par la société de transports Azalys[49].

    D’autres projets sont en cours de réalisation à l’heure actuelle, dont la réhabilitation du clos Saint-Saturnin[50] ou encore celle du déversoir de la Bouillie[51]. En 2022, l’ancienne résidence de Gaston d’Orléans et hôpital de Vienne a été convertie en hôtel-restaurant de luxe[52].

    Anciens odonymes

    Naturellement, de nombreuses rues ont changé de nom au cours de l'histoire, dont :

    • l'avenue de Saint-Gervais, devenue l'avenue du PrĂ©sident Wilson[53],
    • la levĂ©e de la Garde, renommĂ©e levĂ©e des Acacias[A 9],
    • la place de la LibĂ©ration, devenue la place du colonel Henri Rol-Tanguy[54],
    • le quai de l’HĂ´pital, devenu le quai Villebois-Mareuil[43],
    • le quai de la ChaĂ®ne, devenu le quai AmĂ©dĂ©e Contant[A 4],
    • la route de Loches Ă  Blois, devenue le quai Aristide Briand[A 8],
    • la rue du DĂ©versoir, devenue la rue DuprĂ©[33],
    • la rue du MĂ»rier, devenue la rue Munier[21],
    • la partie nord de la rue Croix BoissĂ©e a Ă©tĂ© renommĂ©e rue Gaston d’OrlĂ©ans,
    • la partie ouest de la rue , devenue la rue du 1er Septembre (la partie est n'ayant Ă©tĂ© percĂ©e qu'en 1940 Ă  la suite des bombardements),
    • la ruelle de , devenue la rue de l'Ormeau.

    Culture

    Monuments historiques et sites classés

    Blois-Vienne abrite plusieurs monuments ou sites classés :

    Lieux d’intérêts

    L'avenue Wilson et ses commerces constituent aujourd'hui l’axe principal du quartier, le traversant du nord-ouest au sud-est, dans la continuité du pont Jacques-Gabriel. L'église Saint-Saturnin se trouve sur un axe parallèle, accessible depuis la rue Croix-Boissée. À proximité, l'aître éponyme est l'un des quatre derniers de France[30], et l'ancienne résidence du duc Gaston d'Orléans surplombe la Loire avec le panorama blésois.

    Sur la rive viennoise, les fronts bâtis rassemblent toutes les caractéristiques de cet élément architectural typique du Val de Loire : ouverts sur le fleuve et marqués par un pont, des levées, des quais, un habitat groupé, le tout autour d’une église et d’un port[55]. Par ailleurs, ceux du quai Villebois-Mareuil ont été conçus par l'architecte blésois Paul Robert-Houdin[43], petit-fils du prestidigitateur Jean-Eugène, dans le cadre des reconstructions d'après-guerre.

    L'ancien port de la Creusille a été aménagé en parc urbain le long du fleuve puis, depuis l'an 2000, inscrit comme patrimoine mondial par l'UNESCO. Inscrite dans le patrimoine ligérien plus qu'aucune autre partie de Blois, Vienne fait naturellement partie du programme de La Loire à vélo et de la 6e Route européenne à vélo. Ainsi, les bords de Loire sont praticables à vélo, sauf en cas de crues[56].

    Pour les promeneurs à pied, la mairie a installé des clous de bronze qui retracent l'histoire du quartier au travers des rues de l'ancien centre-bourg[57]. Des repères des crues de 1856 et de 1866 sont aussi présents un peu partout dans le quartier (abords d'écoles, Creusille, rue de la Chaîne[58], etc.).

    De nombreuses autres traces de l’histoire sont visibles en Vienne. Par exemple, subsistent depuis la Renaissance différentes maisons à pans de bois[59], des pièces de faïences à même les façades[23], ou des auberges. Bien que l'hôtel des Trois-Rois (mentionné en 1577 comme l'hôtel des Trois-Maures) a laissé sa place à l'hôtel du Pavillon, l'auberge de la Creusille (également citée dès le XVIe siècle[A 10]) est aujourd'hui un restaurant gastronomique[60].

    Croix et octroi de Vienne

    Au Moyen Âge, les portes de Vienne étaient souvent indiquées par la présence d'une croix, signe de l'entrée sur le territoire d'une paroisse. Ainsi, une Croix des Pêcheurs se tient à l'extrémité nord-est de Vienne, à la sortie du port de la Creusille. Elle fut érigée pour protéger les bateliers et pêcheurs des dangers du fleuve. La Croix Boissée marquait l’entrée sud du bourg. D'abord située au carrefour de la rue Croix Boissée et de la rue Cobaudière, celle-ci fut par la suite remplacée par une croix de pierre et déplacée au milieu de la rue odonyme. Plus loin vers l'ouest, la Croix Rouge se tenait au carrefour des routes menant à Bas-Rivière d'un côté, et à Saint-Gervais-la-Forêt via les anciens ponts Saint-Michel. Enfin, une Croix du calvaire de Bas-Rivière signifie l'entrée du hameau homonyme, encore plus à l'ouest.

    Lorsque le bourg a été intégré à la ville de Blois en 1606, un octroi a été construit à l'entrée de l’avenue Wilson pour marquer l'entrée de la ville (et donc, le paiement de taxes de péage[30]).

    Bâtiments ou services disparus

    • Ancien théâtre MonsabrĂ© (dĂ©truit en 1940),
    • CinĂ©ma « Les CĂ©sars » (reconverti en galerie d'art[61]),
    • Gare de Blois-Vienne (reconvertie en habitations),
    • Gare de Blois Électrique (rattachĂ©e Ă  l'ALCV),
    • Octroi de Blois-Vienne (reconverti en habitations),
    • Pont Saint-Louis (dĂ©truit en 1716),
    • Tramways de Blois, TLC et TELC (dĂ©mantelĂ©s en 1934).

    Loisirs

    Chaque été, une guinguette ouvre ses portes au port de la Creusille, réaménagé en port de plaisance et parc citadin. En avril, le parc des expositions a l’habitude d’accueillir une fête foraine. Dans la rue Bertheau, une école privée tient le théâtre Monsabré, héritier du théâtre du même nom qui avait été détruit en 1940[30].

    Culte

    Blois-Vienne est le berceau de la légende de Notre Dame des Aydes. Au XVIe siècle, des mariniers de la Creusille auraient remonté une statue dans leurs filets puis l’auraient déposée dans l’église Saint-Saturnin[62]. Elle deviendra le vocable de la ville de Blois après une épidémie de peste en 1831, une épidémie de choléra en 1848, ainsi que les crues de la Loire[30].

    L’église Saint-Saturnin n’est pas l’unique lieu de culte présent en Vienne. Existent aussi deux églises évangéliques (rue Sainte-Anne et rue de Bas-Rivière) et une église portugaise (rue Jean de Morvilliers).

    Enseignement

    Quant aux établissements d’enseignement, le quartier compte trois écoles maternelles (Clérancerie, Bas-Rivière), dont une privée (Monsabré), trois écoles élémentaires (Marcel Bühler, Bas-Rivière), dont une privée (Monsabré), un collège (Blois-Vienne) et un lycée d’enseignement spécifique (Lycée horticole).

    Vocabulaire viennois

    Dans le langage quotidien, les Blésois disent « en Vienne » ou bien « à Blois-Vienne »[30]. En Vienne, la « levée de la Loire » se tient uniquement du côté du fleuve. Les levées du côté sud, au niveau de la Bouillie, sont plutôt qualifiées de « digues ». Bergevin et Dupré attribuent d'ailleurs leur construction à la reine Catherine de Médicis[A 9].

    Parmi les bateaux présents à la Creusille, il y a des fûtreaux, des toues cabanées ainsi que des chalands (ou gabares)[30].

    Dans l’ouest de la France métropolitaine, une métairie est une large parcelle agricole généralement gérée collectivement entre un métayer et un laboureur. À Blois-Vienne, les grandes fermes du Moyen Âge ont laissé place à des métairies maraîchères, notamment celles de la Vacquerie, des ponts Saint-Michel, mais également à des jardins familiaux. Certains de ces espaces sont situés à l’intérieur de l’enceinte des digues.

    Vigilance aux crues

    Historiquement, Vienne a été plusieurs fois inondée, provoquant diverses pertes humaines et matérielles, ainsi que des évacuations. De nos jours, le plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) prévoit plusieurs niveaux en cas de montée du niveau de la Loire[63] :

    • Ă  4,30 m : dĂ©but de la phase de surveillance ;
    • Ă  4,80 m : le port de la Creusille est submergĂ©, et la route de Blois Ă  Chailles coupĂ©e au niveau du pont sur le Cosson ;
    • Ă  4,90 m : le dĂ©versoir de la Bouillie est inondĂ©, Vienne coupĂ©e du reste de la rive gauche, et la traversĂ©e du pont Jacques-Gabriel rĂ©glementĂ©e ;
    • Ă  5,40 m : Ă©vacuation gĂ©nĂ©rale de Vienne.

    Personnalités originaires de Blois-Vienne

    Articles connexes

    Notes et références

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    1. Partie II, chap. V-4 (« Cours et navigation de la Loire »), p. 427–431.
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