1724 en France
Cette page concerne l’année 1724 du calendrier grégorien.
Chronologies
Louis XV remettant le cordon de l’ordre du Saint-Esprit au comte de Clermont dans la chapelle de Versailles, 3 juin 1724, toile de Jean-Baptiste van Loo.
1721 1722 1723 1724 1725 1726 1727 Décennies : 1690 1700 1710 1720 1730 1740 1750 Siècles : XVIe XVIIe XVIIIe XIXe XXe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Événements
- 2 février : nomination de cinquante-huit chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit et de sept maréchaux de France. Ils sont reçus le 3 juin dans la chapelle de Versailles[1].
- 4 février : la valeur du louis est ramenée de 27 livres à 20 livres tournois, mesure inspirée par Joseph Pâris Duverney pour tenter de faire baisser les prix, sans succès[2].
- Mars : actualisation du « Code noir » qui s’applique à la Louisiane, renforçant la totale dépendance des esclaves noirs à l’égard de leurs maîtres[3].
Louis XV enfant en promenade à cheval en vue du château du Grand Trianon, Jean-Baptiste Martin, 1624.
- 14 mai : déclaration royale contre les huguenots, qui interdit les assemblées du Désert, impose le baptême catholique aux enfants et rétablit la peine de mort, la condamnation aux galères où la confiscations des biens aux résistants[4]. Peu appliquée, elle n’engendre pas de persécutions mais impose l’instruction catholique forcée pour les enfants. La déclaration du , rendant l’école obligatoire pour tous les enfants, sous contrôle catholique, est réitérée[5].
- 18 juillet : déclaration royale sur l’enfermement et la mise au travail des vagabonds. La mesure, financée par l’État, concerne l'intégralité du territoire. Un bureau général de correspondance avec tous les autres hôpitaux généraux est établi à l'hôpital général de Paris pour centraliser les informations concernant les vagabonds. Le signalement des voyageurs est désormais inscrit sur leur passeport[6].
- Juillet : édit de suppression des offices municipaux donné à Chantilly[7].
- 29 août :
- arrêt du Conseil rendu à Fontainebleau portant création de la commission des péages[8].
- nouvelle réglementation des gabelles[9].
- Été pluvieux. Mauvaise récolte[10].
- 24 septembre : arrêt du Conseil d’État instituant la Bourse de Paris[11] ; elle va contribuer à l’essor économique de la France au XVIIIe siècle.
- 29 octobre : le duc de Bourbon envisage de renvoyer l'infante d'Espagne que doit épouser le roi : le gouvernement conserve une orientation pro-britannique, et de plus l’infante est trop jeune pour donner vite un dauphin à la France[12]..
Articles connexes
Notes et références
- Eudoxe Soulié, Notice du Musée Impérial de Versailles, vol. 1, Charles de Mourgues frères, (présentation en ligne)
- Jean Pierre Gutton, L'État et la mendicité dans la première moitié du XVIIIe siècle : Auvergne, Beaujolais, Forez, Lyonnais, Université de Saint-Étienne, (présentation en ligne)
- Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, vol. 27, Treuttel et Würtz, (présentation en ligne)
- Jean-Christian Petitfils, Louis XV, edi8, , 936 p. (ISBN 978-2-262-05007-8, présentation en ligne)
- Thierry Blot, Le curé, pasteur : des origines à la fin du XXe siècle : étude historique et juridique, Pierre Téqui, , 683 p. (ISBN 978-2-7403-0819-6, présentation en ligne)
- Jean Pierre Gutton, op. cit, p. 25.
- Jean Pierre Gutton, op. cit, p. 72.
- Anne Conchon, Le péage en France au XVIIIe siècle : Les privilèges à l’épreuve de la réforme, Institut de la gestion publique et du développement économique, (ISBN 978-2-8218-2842-1, présentation en ligne)
- Recueil des règlemens et tarifs, vol. 4, Paris, Pierre Prault, (présentation en ligne)
- André Zysberg, La Monarchie des Lumières (1715-1786), Points, , 558 p. (ISBN 978-2-7578-4567-7, présentation en ligne)
- Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva, Histoire de la Bourse, Éditions La Découverte, , 120 p. (ISBN 978-2-7071-8936-3, présentation en ligne)
- Jean-Pierre Bois, De la paix des rois à l'ordre des empereurs (1714-1815), Points, , 512 p. (ISBN 978-2-7578-3978-2, présentation en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.