Andernos-les-Bains
Andernos-les-Bains [ÉÌdÉÊnÉs le bÉÌ] est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Andernos-les-Bains | |||||
L'hĂŽtel de ville en 2009. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Gironde | ||||
Arrondissement | Arcachon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord (siÚge) |
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Maire Mandat |
Jean-Yves Rosazza 2020-2026 |
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Code postal | 33510 | ||||
Code commune | 33005 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Andernosiens | ||||
Population municipale |
12 284 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 614 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
19 557 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 44âČ 37âł nord, 1° 06âČ 09âł ouest | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 30 m |
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Superficie | 20,01 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Andernos-les-Bains (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Andernos-les-Bains (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | HuitiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.andernoslesbains.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située sur la rive orientale du bassin d'Arcachon, au nord-est d'Arcachon et au nord du pays de Buch, dans les landes de Gascogne.
Communes limitrophes
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Les communes limitrophes en sont ArÚs au nord-nord-est et Lanton au sud-est et, plus précisément, l'écart de Taussat.
Hydrographie
Quatre cours d'eau coulent Ă Andernos et se jettent dans le bassin d'Arcachon :
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984[13] et qui se trouve Ă 18 km Ă vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 979,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et Ă 18 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de pour 1981-2010[16] Ă pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Andernos-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Andernos-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 19 557 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24] - [25].
La commune, bordĂ©e par l'ocĂ©an Atlantique, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[27] - [28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (44,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (43,1 %), forĂȘts (34,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (13 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,3 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1,6 %)[29].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Lignes de bus
Liaisons réguliÚres :
- LĂšge-Cap-Ferret/Bordeaux via Andernos par autocar CITRAM no 601
- Andernos/Facture-Biganos par autocar CITRAM Aquitaine no 610.
Transport aérien
- Andernos-les-Bains est située à 40 km de l'aéroport de Bordeaux - Mérignac.
- L'aérodrome d'Andernos-les-Bains se trouve à 3 km du centre-ville.
Transport ferroviaire
Andernos-les Bains est située à :
- 20 km de la gare SNCF de Facture-Biganos ;
- 50 km de la gare SNCF de Bordeaux (gare de Bordeaux-Saint-Jean).
La ville était auparavant desservie par la ligne de Lesparre à Saint-Symphorien qui reliait Lesparre-Médoc à Saint-Symphorien en passant par Hourtin, ArÚs, Biganos, Mios, Belin-Béliet et quelques autres gares de moindre importance. La ligne a été déferrée et transformée en piste cyclable et l'ancienne gare d'Andernos est devenue l'office de tourisme de la ville.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Andernos-les-Bains est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) dâArcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernĂ©es par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Aux XXe et XXIe siĂšcles, les Ă©vĂ©nements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siĂšcle, les tempĂȘtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marquĂ© les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[33]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2020 et au titre des inondations par remontĂ©e de nappe en 2014[34] - [30].
Andernos-les-Bains est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[35]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[36]. Sur le plan de l'amĂ©nagement du territoire la commune dispose d'un plan de prĂ©vention des risques incendies feux de forĂȘts (PPRIF)[37].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[30].
Toponymie
Le toponyme est documentĂ© sous les formes Endernos en 1339, Andarnos en 1634, Andernes en 1630 (carte de Gudocus), Andernos[39]⊠La prononciation traditionnelle [endarËnÉs] inversait les 2 premiĂšres voyelles.
Andernos est un toponyme aquitanique en -otz / -os[39], suffixe aquitain que l'on rencontre aussi en Espagne sous la forme diphtonguée -uÚs. Le radical Andern- correspond probablement à un nom de personne aquitanique selon le cas général et dans ce cas précis Anderen-, attesté comme nom de femme Andere, Anderenis. Andere (nominatif singulier) est attestée à Martres-Tolosane et la forme Andereni (datif singulier) à Larcan ; Joaquin Gorrochategui postule une déclinaison -e, -enis. On connait aussi les noms de femme apparentés Anderexo (nominatif), Anderese(n), Andereseni au datif singulier. Anderitia, Andere signifie « dame » en basque[40].
AprĂšs s'ĂȘtre appelĂ©e simplement Andernos, la commune a obtenu en 1897 d'ajouter le dĂ©terminant complĂ©mentaire -les-Bains[41].
Histoire
Andernos est habitĂ© dĂšs la PrĂ©histoire rĂ©cente soit depuis 10 000 ans environ. Cette occupation est attestĂ©e par la dĂ©couverte de milliers dâobjets sur les rives et lâembouchure du ruisseau « Le BĂ©tey ». Il sâagit dâun site prĂ©historique majeur sur la façade atlantique.
Ă l'Ă©poque gallo-romaine, Andernos est une citĂ© importante[42]. La bourgade gallo-romaine a Ă©tĂ© dĂ©truite par les invasions barbares. On en trouve nĂ©anmoins des vestiges, Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©glise Saint-Ăloi, non loin du port ostrĂ©icole. Ils ont d'abord Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s comme ceux d'une basilique ; mais les derniĂšres recherches penchent plutĂŽt pour ceux dâune immense villa gallo-romaine construite prĂšs du littoral.
Pour plus d'information sur la commune au XVIIIe siĂšcle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[43].
Ă la RĂ©volution, la paroisse de Saint-Ăloi d'Andernos forme la commune d'Andernos[44].
Le chĂąteau dâAndernos, devenu bien national, Ă©tait situĂ© Ă environ 2 km de lâĂ©glise et du bassin. Il a complĂštement disparu, dĂ©truit en 1845.
En 1851, une importante portion au nord et nord-est du territoire communal acquiert son autonomie pour former la commune d'ArĂšs[41].
La ville d'Andernos prend officiellement le nom d'Andernos-les-Bains par un décret du 13 décembre 1897[45].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arcachon du département de la Gironde.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Nord et en est le siÚge.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Andernos-les-Bains.
Circonscriptions Ă©lectorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitiÚme circonscription de la Gironde.
Liste des maires (depuis 1851, année de la partition avec la nouvelle commune d'ArÚs)
Politique environnementale
En 2018, pour faire face à la transition énergétique pour la « croissance verte », la commune adopte la solution « zéro pesticide » qui est un programme écologique amenant à la non-utilisation de produits phytosanitaires de synthÚse sur une grande partie des espaces publics.
Ăquipements et services publics
Enseignement
La commune dispose de plusieurs Ă©coles :
- quatre écoles maternelles (trois écoles publiques : Capsus, le Betey, le Coulin et une école privée : Bonaccueil) ;
- quatre écoles élémentaires (trois écoles publiques : Capsus, le Betey, Jules-Ferry et une école privée : Bonaccueil) ;
- un collÚge public (collÚge André-Lahaye accueillant plus de 900 élÚves) ;
- un lycée public d'enseignement général (lycée Nord-Bassin de plus de 800 élÚves).
- Un centre de mer et dâĂ©ducation au dĂ©veloppement durable (CE2D) implantĂ© dans un parc forestier (au 130 avenue de Bordeaux) organise des animations et des sĂ©jours (classes de mer), principalement pour l'Ă©cole primaire[48].
Justice, sécurité, secours et défense
La ville héberge plusieurs services publics :
- une mairie ;
- une caserne de pompiers ;
- une police municipale ;
- une gendarmerie.
Population et société
Les habitants sont appelés les Andernosiens[49].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[50] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 12 284 habitants[Note 8], en augmentation de 4,88 % par rapport Ă 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
La ville d'Andernos-les-Bains est riche de plus de 200 associations et dispose de plusieurs centres sportifs :
- un complexe de tennis disposant de dix courts (dont deux couverts) et d'un terrain de squash ;
- un complexe sportif (Jacques Rosazza) disposant de cinq terrains de football (dont deux avec vestiaires), d'une piste d'athlétisme et d'une tribune de 500 places ;
- deux salles des sports (Jacques Rosazza et salle du collĂšge) : pour les clubs de handball, de volley-ball, de futsal, de badminton et de gymnastique ;
- un centre de voile (Sport Nautique Andernosien) ;
- une piscine municipale ;
- et aussi un aérodrome, une piste d'aéromodélisme, un centre équestre, des clubs de billard, de danse, de judo, de boxe et autres arts martiaux, deux clubs de pétanque, un club de baseball, un skate-park, un club de tir et de tir à l'arc, un club de triathlon.
En tout, la ville compte 53 clubs sportifs, dont un club de handball (Andernos Handball Nord Bassin) qui Ă©volue en Nationale 3.
Loisirs
La ville d'Andernos-les-Bains dispose de plusieurs lieux de loisirs :
- un casino ;
- deux discothĂšques ;
- un cinéma comportant une salle pouvant accueillir 200 personnes qui est le cinéma historique d'Andernos ; cependant, en raison de son nombre modeste de places, un deuxiÚme cinéma, type multiplex, doit ouvrir dans un quartier un peu excentré, à l'emplacement de l'ancien stade de football.
Manifestations culturelles et festivités
- Festival de jazz, en été depuis 1968[52].
MĂ©dias
- Andernos La Radio.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Site prĂ©historique du Betey[53]. Les objets dĂ©couverts montrent une occupation humaine continue de ces rivages, en partie recouverts par les eaux. Lâoccupation prĂ©historique dĂ©bute par la prĂ©sence de chasseurs-pĂȘcheurs-cueilleurs nomades (premier MĂ©solithique ; Ă partir de â 8 500 ans av. J.-C. ; pointes de flĂšches[54]) et se termine par de traces dâagriculteur-Ă©leveurs (NĂ©olithique final ; Ă partir de ; haches polies, cĂ©ramiques). Cette sĂ©dentarisation lors de la « rĂ©volution nĂ©olithique » a probablement donnĂ© lieu Ă lâimplantation de plusieurs villages prĂ©historiques sur les rivages du Betey, dĂ©sormais sous les eaux[55].
- L'Ă©glise Saint-Ăloi Ă©tait un relais du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. BĂątie sur les ruines d'une villa gallo-romaine du IVe siĂšcle (dont les vestiges sont en partie visibles Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©glise), elle date du XIe siĂšcle. Des photos des peintures murales des XVe et XVIIe siĂšcles de l'Ă©glise sont disponibles sur la base MĂ©moire du ministĂšre de la Culture[56].
- Ăglise Notre-Dame-de-la-Paix d'Andernos-les-Bains.
- Les vestiges gallo-romains situĂ©s dans l'ancien cimetiĂšre, Ă proximitĂ© de l'Ă©glise Saint-Ăloi, ont Ă©tĂ© classĂ©s Ă l'inventaire des monuments historiques en 1933[57].
- La Maison Louis-David. PrĂšs du centre-ville, la villa Ignota, construite en plusieurs Ă©tapes de 1908 Ă 1914[58], prĂ©sente les caractĂ©ristiques de l'architecture balnĂ©aire de la fin du XIXe et du dĂ©but du XXe siĂšcle. PropriĂ©tĂ© de Louis ThĂ©odore David, maire d'Andernos de 1905 Ă 1929, laissĂ©e Ă l'abandon Ă son dĂ©cĂšs, elle a Ă©tĂ© acquise par la municipalitĂ© et restaurĂ©e en 1978. Aujourd'hui centre culturel appelĂ© « Maison municipale Louis-David », elle abrite le musĂ©e de la ville oĂč se trouve conservĂ©e une partie des vestiges retrouvĂ©s sur le site des ruines gallo-romaines ainsi qu'une collection de monnaies anciennes, des archives municipales et des manuscrits. Elle accueille aussi tout au long de l'annĂ©e de nombreuses expositions de peinture et d'arts plastiques. Cette villa est entourĂ©e par le parc « Louis-David », ou l'on peut voir la tombe de Louis ThĂ©odore David rĂ©alisĂ©e par le cĂ©lĂšbre sculpteur parisien des annĂ©es 1930 Raymond Delamarre[59].
- PremiĂšre Ă©tape de la construction de la villa Ignota (aprĂšs 1908).
- Panonceau décrivant la villa Ignota.
- La villa Ignota, maison municipale (mars 2009).
- La villa Ignota.
- Site naturel des Quinconces : Les Quinconces furent un lieu de promenade fréquenté, entre autres, par Sarah Bernhardt lors de ses séjours à Andernos-les-Bains. Ce site reste l'un des derniers espaces naturels à avoir résisté à l'urbanisation intensive des 50 derniÚres années.
- La jetée d'Andernos-les-Bains est la plus longue du bassin avec ses 232 mÚtres. Cet ouvrage imaginé bien avant la PremiÚre Guerre mondiale par Louis David, n'a été construite qu'en 1926. à l'origine, elle devait mesurer le double de la longueur actuelle. Elle a été restaurée et élargie en 1995 par l'architecte Pierre Raffy, et prolongée par une halte nautique afin d'atteindre le chenal toujours en eau[60]. De là , on peut voir les cabanes tchanquées ainsi que l'entrée du bassin d'Arcachon[42].
- Site naturel protégé des Quinconces, bassins à poissons.
- Port ostréicole.
- L'entrée du port.
- halte nautique en bout de la jetée.
- Jetée d'Andernos.
- La plage centrale.
- Le bassin à marée basse.
Patrimoine culturel
La ville dispose d'une école de musique municipale, une médiathÚque et compte plusieurs associations culturelles :
- un club de théùtre ;
- un club d'Ćnologie ;
- un club d'Ă©checs, de bridge, de tarot ;
- des clubs de danse, d'histoire, de peinture.
Depuis 2012, l'office de tourisme s'est doté d'un site internet permettant de découvrir toutes les beautés de la ville[61].
Personnalités liées à la commune
- David AllÚgre (1786-1846), chùtelain d'ArÚs, inventeur du premier chalutier à vapeur au monde, a été conseiller municipal, conseiller général, juge de paix.
- Sarah Bernhardt (1844-1923) a séjourné à Andernos au début de la PremiÚre Guerre mondiale (de septembre 1914 à octobre 1915) avant et aprÚs son amputation à Bordeaux le 22 février 1914.
- Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) a résidé chez la famille Wurtz (aujourd'hui camping de Fontainevieille) à partir de 1885 avant d'aller résider à Taussat chez son ami Fabre à partir de 1891[62].
- Pierre Anglade (1921-1946), officier du BIMP, Compagnon de la Libération[63].
- Donald O'Brien (1930-2003), acteur franco-irlandais, mort dans la commune.
- Louis Cardaillac (1933-2015), historien, auteur et professeur-chercheur, mort dans la commune.
- Michel Cristobal (1934-), footballeur, né dans la commune.
- André Bach (1943-2017), général et historien, mort dans la commune.
- François Lamoureux (1946-2006), haut fonctionnaire communautaire, mort dans la commune.
HĂ©raldique
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Les armes d'Andernos-les-Bains se blasonnent ainsi :
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Logotype
Sur la base de l'initiale A du nom de la commune, le logotype rappelle la forme du bassin d'Arcachon et un point orange précise l'emplacement de la ville sur le bassin.
Texte sous le nom de la commune :
- « Je m'y sens bien ! »
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la commune
- Site officiel de l'Office de Tourisme d'Andernos-les-Bains
- Site de la Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, fondée en 1927
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[10].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
Références
- Andernos-les-Bains sur Géoportail, consulté le 10 septembre 2015.
- Andernos-les-Bains sur Géoportail, consulté le 10 septembre 2015.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de CirÚs (S1300500 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Comte (S1300510 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Bétey (S1300520 ) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le ruisseau Le Massurat (05190754 ) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- Parmi ces pointes de flĂšches, apparaissent en grand nombre, les « triangles et segments du Betey » ; ce sont des pointes de flĂšches Ă la forme singuliĂšre Ă fonction polyvalente ; elles permettent dâavoir simultanĂ©ment des pointes perçantes, des pointes tranchantes, des Ă©lĂ©ments de barbelure, de scie et de faucilles. Dâorigine probablement espagnole, cette technologie sâest progressivement diffusĂ©e en France, particuliĂšrement en Aquitaine. Ces armatures apparaissent sur nos cĂŽtes au NĂ©olithique ancien (vers â 5400 ans avant J.-C.). Elles ont Ă©tĂ© baptisĂ©es dans les annĂ©es 1970 du nom du site oĂč elles ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes.
- Julia Roussot-Larroque, « La "station sous-marine" du BĂ©tey Ă Andernos (Gironde) d'aprĂšs la collection Ferrier », D'Arcachon Ă Andernos, regards sur le bassin. Actes du XLVIIIe congrĂšs d'Ă©tudes rĂ©gionales tenu Ă Arcachon et Andernos les 20-21 avril 1996, FĂ©dĂ©ration Historique du Sud-Ouest,â , p. 53-71 (lire en ligne).
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- Le Bassin d'Arcachon en 101 sites et monuments, Bordeaux, Editions Le Festin, mars 2012 ; réédition juillet 2017, 144 p. (lire en ligne), n° 68 ; p.94.
- Site de l'office de tourisme.
- Détail de ses séjours connu par les lettres à sa mÚre.
- Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
Bibliographie
- Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, Ă©d. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.