Franck Cazenave
Franck Cazenave, né le à Belin où il est mort le [1] - [2], est un homme politique français.
Franck Cazenave | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (11 ans, 8 mois et 16 jours) |
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Circonscription | 7e circonscription de la Gironde |
Législature | IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | RD (de 1962 Ă 1967) PDM (de 1967 Ă 1973) RI (de 1973 Ă 1974) |
Prédécesseur | Lucien de Gracia |
Successeur | Émile Durand |
Conseiller général du Canton d'Arcachon | |
– (6 ans) |
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Prédécesseur | Lucien de Gracia |
Successeur | Robert Fleury |
Maire de Belin | |
– (7 ans) |
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Maire d'Andernos | |
– (1 an et 2 mois) |
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Prédécesseur | Lucien Ribe |
Successeur | Philippe PĂ©rusat |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Belin |
Date de décès | |
Lieu de décès | Belin |
Nationalité | Français |
Profession | Industriel |
Biographie
Il est, avec son frère Guy (1906-1972) l’un des deux fils de Louis Cazenave (1883-1958), fondateur des Usines Cazenave, industrie de cycles, fonderie, matériel roulant et scierie, implantée à Belin et qui ferme en 1975[3].
Ingénieur des Arts et métiers diplômé de l'Institut catholique d'arts et métiers (ICAM) de Lille en 1938, il fait son service militaire dans l’aviation. Avec la mobilisation de 1939, il est rappelé comme officier-navigateur en mars. Pendant l’Occupation, il s’implique dans la Résistance girondine, en mettant en place une cache d’armes dans l’usine de Belin. Il rejoint la « France libre » en 1942 et reçoit par la suite plusieurs décorations. En 1944, il fait partie du commando qui intercepte André Grandclément, accusé de pactiser avec la Gestapo[4].
À la mort de son père en 1958, il prend la direction de l’usine jusqu’en 1971.
Il est adjoint au maire de Belin en 1959. Proche du Centre national des indépendants et paysans, en 1962 il est élu député de la 7e circonscription de la Gironde et réélu trois fois jusqu’à son décès en 1974 en cours de mandat. Aux élections municipales de 1965, il devient maire de Belin, poste qu'il occupe jusqu'en 1972. Il est Conseiller général du canton d'Arcachon de 1967 à 1973[2] puis maire d'Andernos-les-Bains (1973-1974).
Franck Cazenave meurt de maladie, à Paris, en cours de législature, un peu plus d’un an après sa réélection. C’est son suppléant depuis 1973, Emile Durand, conseiller général de Bazas (depuis 1970) et maire de Cudos (depuis 1971) qui lui succède.
Marié en 1941 avec Huguette Darroman, Franck Cazenave épouse en secondes noces Danielle Ferrière, fille de Jean Ferrière, ancien directeur du Port Autonome de Bordeaux et il a deux filles.
Distinctions
DĂ©corations
- Médaille de l’aéronautique
- Croix de guerre 1939-1945
- Croix du combattant volontaire
- Croix de la valeur militaire
- Commandeur du MĂ©rite militaire
- Officier de la Légion d’honneur
- Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord
- Chevalier du MĂ©rite agricole
Postérité
Une association des amis de Franck Cazenave perpétue sa mémoire[5].
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- « biographie du député Franck Cazenave », sur assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Les usines Cazenave à Belin-Béliet », sur memovelo.com, (consulté le )
- « Il y a 45 ans, la mort de Franck Cazenave », sur ladepechedubassin.fr, La Dépêche du Bassin, n°1212, du 15 au 21 août 2019 (consulté le ), p. 22
- « Ses amis se souviennent de l'ancien sénateur (sic) girondin Franck Cazenave », Sud Ouest, le 7 août 2014