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1er rĂ©giment d'infanterie de marine

Le 1er régiment d'infanterie de marine (couramment abrégé 1re RIMa) est un régiment français héritier de l'infanterie coloniale. C'est l'un des « quatre vieux » régiments des Troupes de marine, avec les 2e, 3e et 4e d'infanterie de marine. Avec le 1er régiment d'artillerie de marine et le 2e régiment d'artillerie de marine, ils représentent la fameuse division bleue. Le 1er RIMa est une unité de char AMX 10-RC, depuis 1986 dans cette spécialité, à l'instar du régiment frÚre, le RICM, le régiment d'infanterie-chars de marine.

1er régiment d'infanterie de marine
Image illustrative de l’article 1er rĂ©giment d'infanterie de marine
Insignes régimentaires du 1er régiment d'infanterie coloniale puis d'infanterie de marine

Création 1822
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Troupes de marine
RÎle Combat blindé et acquisition du renseignement
(cavalerie légÚre)
Fait partie de 9e brigade d'infanterie de marine de la 1re division
Garnison AngoulĂȘme
Quartier Fayolle
Devise « Ils ne savent oĂč le destin les mĂšne, seule la mort les arrĂȘte »
Inscriptions
sur l’emblùme
Bomarsund 1854
Forts du PeĂŻ-Ho 1860
Ki-Hoa 1861

Puebla 1863
Bazeilles 1870
Sontay 1883
la Marne 1914
Champagne 1915
Dobro Polje 1918
Tobrouk 1941
Bir Hakeim 1942
Garigliano 1944
Belfort 1944
Authion 1945
AFN 1952-1962

Anniversaire Bir Hakeim
Équipement AMX 10 RCR, VBL,vĂ©hicules de l'avant blindĂ©s VAB
Guerres Guerre de Crimée
Guerre de 1870
PremiĂšre Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
FourragĂšres aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
DĂ©corations LĂ©gion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Croix de guerre 1939-1945
une palme


Croix de la Valeur militaire
une Ă©toile d'argent et une palme

Création et différentes dénominations

HĂ©ritier des « compagnies franches de la mer » crĂ©Ă©es en 1622 par Richelieu, le 1er RIMa a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par dĂ©cret royal en 1822 au sein du ministĂšre de la marine. Ce rĂ©giment fait ainsi partie des « Quatre Grands » de l'infanterie de marine qui tenaient garnison dans les quatre ports militaires français, prĂȘts Ă  embarquer : le « Grand Un » Ă  Cherbourg, le « Grand Deux » Ă  Brest, le « Grand Trois » Ă  Rochefort et le « Grand Quatre » Ă  Toulon.

Devenu 1er régiment d'infanterie coloniale en 1900 à la création de l'infanterie coloniale au sein du ministÚre de la guerre, il reprend le nom de RIMa en 1958, lorsque l'infanterie coloniale redevient l'infanterie de marine.

L'évolution de la dénomination du corps de troupe est la suivante :

  • 1822 - 1er rĂ©giment d'infanterie de la Marine (1er RIM)
  • 1838 - 1er rĂ©giment d'infanterie de Marine (1er RIM)
  • 1900 - 1er rĂ©giment d'infanterie coloniale (1er RIC)
  • 1943 - 4e brigade française libre
  • 1945 - 1er rĂ©giment d'infanterie coloniale
  • 1958 - 1er rĂ©giment d'infanterie de la Marine (1er RIMa)

Il est hĂ©ritier des traditions de la 4e brigade de la 1re division française libre[1]. À partir de 1945 le bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique (le BIMP est la fusion par le gĂ©nĂ©ral Koenig du BP et du BIM aprĂšs les combats de Bir Hakeim) devient le Ier bataillon du 1er RIC, le BM11 qui remplacera le BM24 dĂ©cimĂ© en Alsace devient le IIe bataillon et le BM21, le IIIe bataillon.

Historique des garnisons, combats et bataille du 1er RIMa

Insigne d'Ă©paule l'ancre d'infanterie de marine.

1822 Ă  1848

Le 1er RIM est crĂ©Ă© par dĂ©cret royal le . À cette Ă©poque, les marsouins du 1er RIM servent Ă  bord des bĂątiments de guerre, mais aussi Ă  la garde des ports et des arsenaux.

En 1846, des éléments du 1er RIMa sont à Tahiti. Ils sont présents au combat de Fatahua (inscrit sur le drapeau du 2e RIMa) du (31e compagnie, capitaine Masset) pour mettre fin à une rébellion de tribus autochtones[2] (non confirmé).

Second Empire

Guerre de Crimée, campagne franco-anglaise en mer Baltique
Seconde guerre de l'opium, campagne franco-anglaise en Chine
Campagne de Cochinchine
Campagne du Mexique
Guerre de 1870-1871

Au , le 1er régiment de marche d'infanterie de marine fait partie de l'Armée de Chùlons.

Avec le 4e rĂ©giment de marche d'infanterie de marine du colonel d'Arbaud, le 1er forme la 1re brigade aux ordres du gĂ©nĂ©ral Reboul. Cette 1re brigade, avec la 2e brigade du gĂ©nĂ©ral Martin des PalliĂšres, trois batteries de canons de 4[4], et une compagnie du gĂ©nie constituent la 3e division d'infanterie commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de division Élie de Vassoigne. Cette division d'infanterie Ă©volue au sein du 12e corps d'armĂ©e ayant pour commandant en chef le gĂ©nĂ©ral de division Lebrun.

1870 Ă  1914

Commune de Paris

Durant la Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante.

Rattachements

  • - : 3e division d'infanterie coloniale
    • En 1914, Ă  la veille de la grande guerre : les 2e, 3e, 7e, 1er RIC Ă  Cherbourg, appartiennent Ă  la 1re brigade sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Montignault, de la 3e division d'infanterie coloniale sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Raffenel puis Leblond, Goulet (1914), Gadel (1915), PuypĂ©roux (1916-1918). En 1914, engagĂ©e dans les mĂȘmes secteurs que la 2e DIC (4e, 8e, 22e, 24e RIC), elle participe Ă  la premiĂšre bataille de Champagne (Ville-sur-Tourbe) et la deuxiĂšme bataille de Champagne (Ville-sur-Tourbe et Massiges).
  • - : 17e division d'infanterie coloniale au sein de l'ArmĂ©e d'Orient.

1914

1915

1916

Poste de secours du 1er régiment d'infanterie coloniale à Akritas (el) en Macédoine-Centrale en août 1916.

1917

  • Avril- : Attaques de la boucle de la Cerna.

1918

La mobilisation des troupes coloniales en 1939-1940

Le , le 1er régiment d'infanterie coloniale est sous le commandement du colonel Fauchon et fait partie de la 3e division d'infanterie coloniale qui renforce le sous-secteur de Montmédy (secteur fortifié de Montmédy).

La 3e division coloniale, gĂ©nĂ©ral Falvy, comprend les 1er, 21e, 23e RIC, 3e et 203e RAC. La 3e division coloniale se sacrifiera magnifiquement. Elle combat dĂšs les premiers jours de l'attaque allemande, dans le secteur de Dun-sur-Meuse, Stenay, Martincourt, Aviot, Breux, etc. Au nord de Verdun, c'est au niveau de la cote 304 et du Mort-Homme, lieu de fĂ©roces combats en 1916-1917, que se concentrent les combats. Le , les Allemands se sont immiscĂ©s entre le 1er et le 23e RI dans le ravin qui sĂ©pare la cote 304 du Mort-Homme. À 6 h 30, il couronne la cote, malgrĂ© une rĂ©sistance acharnĂ©e, les blindĂ©s franchissent le pont de BĂ©thincourt en direction d'Esnes. Le pont a sautĂ© la veille mais les Allemands l'ont remis en Ă©tat pendant la nuit. La 1re compagnie du 1er RIC du capitaine Bertrand contre-attaque. AprĂšs 17 heures, l'ennemi cesse ses attaques. À 19 heures, les Marsouins dĂ©crochent dĂ©finitivement : ils se sont montrĂ©s dignes de leurs pĂšres de Verdun sur les lieux mĂȘmes oĂč ceux-ci tinrent obstinĂ©ment tĂȘte Ă  leurs ennemis.

Combats de la France libre

Lors de la bataille de Crepey, du 20 au , le 1er RIC se couvre de gloire jusqu’aux derniĂšres limites du possible. Il est de nouveau dĂ©cimĂ© puis dissous le .

Il est recrĂ©Ă© le , Ă  partir de la 4e brigade de la 1re division française libre (1re DFL) dont voici l’épopĂ©e : en Ă  Chypre, est crĂ©Ă© un 1er bataillon d’infanterie de marine (1er BIM), membre des premiĂšres forces de la France Libre. Il va ĂȘtre engagĂ© au sein de la 7e DB britannique sur le front Ă©gyptien Ă  Sidi Barani et Halfaya dĂšs dĂ©cembre 1940 puis en Libye dans la bataille de Tobrouk en . Une partie du bataillon se bat en ÉrythrĂ©e avec la 1re brigade française libre. Le 1er BIM est regroupĂ© en Palestine et participe Ă  une offensive au Levant. En Syrie Ă  l’étĂ© 1941, les Marsouins de la France Libre livrent bataille contre leurs compatriotes servant le rĂ©gime de Vichy. Ils s’emparent de Damas. Le 1er BIM, est de nouveau engagĂ© en Libye et en Égypte en .

Il s’illustre de nouveau Ă  Halfaya puis rejoint en un carrefour de pistes dans le dĂ©sert libyen qui deviendra cĂ©lĂšbre : Bir Hakeim. Au sein de la 1re BFL, il livrera des combats dĂ©fensifs acharnĂ©s du  au retardant ainsi l’offensive Italo-Allemande. Ainsi, la bataille de Bir-Hakeim est devenue la fĂȘte du rĂ©giment commĂ©morĂ©e chaque annĂ©e. Le BIM et le BP fusionnent le crĂ©ant ainsi le le BIMP (bataillon d’infanterie de marine et du Pacifique). Ce bataillon intĂšgre la 4e brigade de la 1re DFL en , aprĂšs avoir participĂ© Ă  la reconquĂȘte de l’Afrique du Nord en Tunisie. En , la brigade embarque pour l’Italie. Elle est engagĂ©e dans la bataille du Garigliano en , puis atteint Rome le . Elle dĂ©barque le en Provence. Elle participe Ă  la bataille de Toulon, puis remonte la vallĂ©e du RhĂŽne et libĂšre Lyon en septembre.

Elle participe ensuite Ă  la bataille de Belfort en , puis prend part Ă  la bataille d'Alsace. La 1re DFL est enfin envoyĂ©e dans les Alpes. La 4e brigade est engagĂ©e dans l’arriĂšre-pays niçois sur le massif de l’Authion qu’elle conquiert de haute lutte du 10 au . Les trois bataillons qui composaient la 4e brigade, BIMP, BM11 et BM 21, deviennent respectivement les 1er, 2e et 3e bataillons du 1er RIC.

Depuis 1945

AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le 1er RIC est engagĂ© en Indochine, puis en AlgĂ©rie. En , le 1er RIC redevient le 1er rĂ©giment d’infanterie de marine, nom qu’il a conservĂ© jusqu’à aujourd’hui.

RĂ©giment d’infanterie motorisĂ©e entraĂźnĂ© aux manƓuvres amphibies et composĂ© d’appelĂ©s du contingent, le 1er RIMa enverra successivement ses compagnies d’appelĂ©s assurer les relĂšves outre-mer dĂšs 1967 notamment en rĂ©publique centrafricaine, puis Ă  Djibouti, au Gabon, en AlgĂ©rie, Ă  La RĂ©union, en Nouvelle-CalĂ©donie et Ă  Mayotte. Le rĂ©giment sera Ă©galement engagĂ© au Proche-Orient au Liban.

Depuis le , le 1er RIMa est stationnĂ© Ă  AngoulĂȘme,et en 1987 il est transformĂ© en rĂ©giment de cavalerie lĂ©gĂšre blindĂ© de reconnaissance. Pleinement intĂ©grĂ© Ă  la Force d’Action Rapide il va dĂšs lors envoyer ses unitĂ©s aux quatre coins du monde, participant Ă  toutes les crises et conflits des annĂ©es 1990 et 2000, souvent aux avant-postes dans les opĂ©rations de maintien de la paix ou de coercition, ou encore projetant ses Marsouins au sein des forces prĂ© positionnĂ©es ou de souverainetĂ© confirmant sa solide vocation Ă  la projection et Ă  l’Outre-Mer comme ses grands Anciens.

Depuis 1987, fidĂšle Ă  son hĂ©ritage, le 1er RIMa a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© partout, et souvent en ouverture de thĂ©Ăątre. Il est jusqu’à aujourd’hui rĂ©guliĂšrement prĂ©sent outremer en Nouvelle-CalĂ©donie, Ă  Mayotte, Ă  la RĂ©union, en Guyane, en Martinique ou encore en Guadeloupe. Les Marsouins marchent bien souvent dans les pas de leurs anciens en Afrique, en RĂ©publique centrafricaine, au ZaĂŻre, au Gabon, au Tchad, en CĂŽte d’Ivoire, au SĂ©nĂ©gal et Ă  Djibouti.Les Balkans ne sont pas en reste, avec des engagements en Ex-Yougoslavie dix ans de suite, et au Kosovo jusqu’en 2012.Enfin, le 1er de Marine a Ă©tĂ© projetĂ© en Afghanistan, avec notamment le premier dĂ©ploiement d’une unitĂ© blindĂ©e constituĂ©e en 2010, et au Mali avec l’ouverture de thĂ©Ăątre de l’opĂ©ration Serval en 2013. Depuis ces engagements, fidĂšles Ă  leur culture de l’alerte, les marsouins du 1er de Marine poursuivent leur mission de lutte contre les groupes terroristes, en participant Ă  l’opĂ©ration Barkhane au Sahel, et Sentinelle, sur le territoire national.

  • Caserne du Roc Ă  Granville. (1963 Ă  1984)
    Caserne du Roc Ă  Granville. (1963 Ă  1984)
  • Plaque commĂ©morative du 1er RIMa Ă  Granville de 1963 Ă  1984, caserne du Roc.
    Plaque commémorative du 1er RIMa à Granville de 1963 à 1984, caserne du Roc.
  • Le Quartier Fayolle, Ă  AngoulĂȘme, oĂč le rĂ©giment tient garnison depuis 1984.
    Le Quartier Fayolle, Ă  AngoulĂȘme, oĂč le rĂ©giment tient garnison depuis 1984.

Chefs de corps

1er RIM (1822-1900)

  • 1822 : colonel de Solminihac (corps dissous le 28/08/1827 rĂ©tablit le 14/5/1831)
  • 1831 : colonel Aurange
  • 1837 : colonel CappĂšs
  • 1838 : colonel de Fitte de Soucy
  • 1840 : colonel Despagne (1794-1840), officier de la LĂ©gion d'honneur, ancien lieutenant de la Garde impĂ©riale.
  • 1847 : colonel de la Faye
  • 1854 : colonel Chaumont
  • 1854-1855 : lieutenant-colonel Guillabert
  • 1855-1861 : colonel Chaumont
  • 1861-1864 : colonel Bouvet de la Maisonneuve
  • 1864-1868 : colonel Faron
  • 1868-1870 : colonel Bossant
  • 1870-1871 : colonel Louis BriĂšre de l'Isle
  • 1871 : colonel Trentinian
  • 1871-1873 : colonel Colomb
  • 1873-1874 : colonel TrĂšve
  • 1874-1876 : colonel Trentinian
  • 1876-1877 : colonel Azan
  • 1877-1880 : colonel TrĂšve
  • 1880-1883 : colonel Outre
  • 1883-1884 : colonel Bruzard
  • 1884-1886 : colonel Duchemin
  • 1886-1887 : colonel Bourgey
  • 1887-1888 : colonel Chaumont
  • 1888-1891 : colonel Boileve
  • 1891-1893 : colonel Jorna de Lacale
  • 1893-1895 : colonel Boileve
  • 1895-1896 : colonel Jorna de Lacale
  • 1896-1897 : colonel Dulieu
  • 1897-1898 : colonel Chaumont
  • 1898-1900 : colonel Audeoud

1er RIC (1900-1958)

  • 1900-1902 : colonel Heiligenmeyer (rebaptisĂ© en 1er RIC)
  • 1902-1904 : colonel Goldschoen
  • 1904-1905 : colonel Lalubin
  • 1906 : colonel Largy
  • 1908 : colonel Simonin
  • 1909-1910 : colonel Lalubin
  • 1911 : colonel Simonin
  • 1912-1914 : colonel Le Camus
  • 1914 : Colonel GuĂ©rin
  • 1914 : lieutenant-colonel Vacher
  • 1915 : lieutenant-colonel Cahen
  • 1916-1918 : lieutenant-colonel Allard
  • 1919 : lieutenant-colonel Barbussat
  • 1919-1921 : colonel Veron
  • 1922-1925 : lieutenant-colonel Jacobi
  • 1926 : lieutenant-colonel Tetrel
  • 1927-1929 : lieutenant-colonel Jacobi (corps dissous le 05/05/1929 et recrĂ©Ă© le 01/01/1936)
  • 1936-1937 : colonel Benard
  • 1937-1938 : colonel Ayme
  • 1938-1940 : colonel Fauchon (corps dissous le 22 juin 1940)
  • 1945 : colonel Delange (1er RIC)
  • 1945-1946 : lieutenant-colonel Vidal (1er RIC)
  • 1947 : chef de bataillon MOUILLOT (1re BIC)
  • 1948-1949 : colonel Le Peley (1er RIC)
  • 1949-1952 : colonel Bastian
  • 1952-1953 : colonel Galibert
  • 1953-1954 : colonel Paris de la Bollardiere
  • 1953-1957 : colonel Ruellan
  • 1957-1958 : colonel Sarrazac

1er RIMa (depuis 1958)

  • 1958-1959 : colonel Thiers (le 1er RIC devient 1er RIMa le 01/12/1958)
  • 1959-1960 : lieutenant-colonel Thomas (1er RIMa)
  • 1960-1961 : colonel Bertin
  • 1961-1962 : lieutenant-colonel Brin
  • 1962-1963 : colonel Amosse
  • 1963-1965 : colonel Pol
  • 1965-1967 : colonel Picard
  • 1967-1969 : colonel Cazes
  • 1969-1971 : colonel Lavenu
  • 1971-1973 : colonel Lebert
  • 1973-1975 : colonel Chavannes (*)
  • 1975-1977 : colonel Philipot (*)
  • 1977-1979 : colonel Carpentier (*)
  • 1979-1981 : colonel Dumontet
  • 1981-1983 : colonel Pintoux (*)
  • 1983-1985 : colonel Dufour
  • 1985-1987 : colonel Rousseau (*)
  • 1987-1989 : colonel Paillard (*)
  • 1989-1991 : colonel Chassagne
  • 1991-1993 : colonel Nielly (*)
  • 1993-1995 : colonel Canicio (*)
  • 1995-1997 : colonel Koessler (*)
  • 1997-1999 : colonel Philippe Renard (*)
  • 1999-2001 : colonel Gras (*)
  • 2001-2003 : colonel Fesquet (*)
  • 2003-2005 : colonel Morel
  • 2005-2007 : colonel Pelletier
  • 2007-2009 : colonel Langard (*)
  • 2009-2011 : colonel Barrera (*)
  • 2011-2013 : colonel Gougeon (*)
  • 2013-2015 : colonel Caille
  • 2015-2017 : colonel Girard
  • 2017-2019 : colonel Soubrier
  • 2019-2021 : colonel Thomas
  • 2021-2023 : colonel Le Gouvello de la Porte
  • 2023-... : colonel Bignon

(*) officier devenu par la suite général

Traditions et honneurs

Batailles inscrites au drapeau

Le drapeau du régiment porte les quinze inscriptions suivantes qui rappellent les campagnes dans lesquelles il a été engagé[6] - [7].

Drapeau du 1er RIMa
Drapeau du 1er RIMa

Les deux batailles les plus célÚbres du régiment sont Bazeilles et Bir Hakeim. Le régiment a participé également à des batailles d'une grande importance historique : la prise de Son Tay, celle de Puebla, celle du fort de Bomarsund.

On trouve dans ses plis 15 noms de bataille Ă©crits en lettres d’or :

Fait unique dans l’histoire des rĂ©giments, au cours de son histoire, le 1er rĂ©giment d'infanterie de marine fut trois fois anĂ©anti face Ă  l’ennemi, pour remplir la mission qui lui avait Ă©tĂ© donnĂ©e, allant par-lĂ , jusqu’à exiger le sacrifice suprĂȘme. Par trois fois, son drapeau dĂ» ĂȘtre dĂ©truit pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi.

DĂ©corations

FourragĂšre aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918

Sa cravate est décorée :

Il a le droit au port de la fourragĂšre aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Devise

Sa devise est « ils ne savent oĂč le destin les mĂšne, seule la mort les arrĂȘte. »

Insigne

  • Insigne du 1er rĂ©giment d'infanterie de marine
    Insigne du 1er régiment d'infanterie de marine

L'insigne porté actuellement au 1er RIMa est adopté en 2000. Il reprend le modÚle de 1958, avec cette fois, une ancre de couleur or.

« Dans une rondache Ă©vidĂ©e d'argent chargĂ©e en orle des sigles 1 et RIMa en capitales d’azur, une mappemonde d'argent. Le tout brochĂ© d'une ancre d'or Ă©talinguĂ© du mĂȘme accostĂ©e au chef des dates 1822 et 1945, timbrĂ©e d'une LĂ©gion d'honneur au naturel sur la trabe et du rappel de la 1re division française libre sur le diamant. »

Traditions

La fĂȘte des troupes de marine
  • Elle est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a Ă©tĂ© quatre fois repris et abandonnĂ© sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-mĂȘme. Ce cri de guerre termine les cĂ©rĂ©monies qui font partie de la vie des rĂ©giments. Son origine est une action de grĂące du RĂ©vĂ©rend PĂšre Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver Ă  son secours les unitĂ©s coloniales un jour oĂč il Ă©tait en difficultĂ© avec une tribu locale.

Citation à l'ordre de l'armée

Seconde Guerre mondiale

« AprÚs plusieurs engagements antérieurs aux avant-postes, ce bataillon, sous les ordres du commandant Larotte, a brillamment attaqué les positions italiennes dans la région de Sidi-Barani et atteint son objectif, faisant de nombreux prisonniers et capturant un matériel important. »

— Citation Ă  l'ordre de l'armĂ©e du 1er BIM du 12 dĂ©cembre 1940[9]

Personnalités ayant servi au 1er RIMa

Louis Faidherbe, fils (1857-1881)

Personnalités ayant servi au 1er RIC

Personnalités ayant servi au 1er BIM / BP1

Le rĂ©giment aujourd’hui

Subordinations

Le régiment est subordonné à la 9e brigade d'infanterie de marine de la 1re division.

Effectif du régiment

Le régiment est composé de prÚs de 800 personnels d'active, et 250 de réserve :

  • 40 officiers
  • 180 sous-officiers
  • 580 marsouins
  • 7 civils
  • 250 rĂ©servistes

Le 1er RIMa constitue un outil de combat apte à l'acquisition du renseignement et au combat blindé.

Escadrons

Le 1er rĂ©giment d’infanterie de marine est un rĂ©giment de combat blindĂ©. À ce titre, il a :

  • Ă  sa tĂȘte comme dans tout rĂ©giment de l’armĂ©e de terre, un drapeau et un chef de corps (colonel). Le colonel commande l'ensemble des escadrons (groupe de soldats commandĂ©s par un capitaine, le commandant d'unitĂ©) ;
  • un escadron de commandement et de logistique (ECL), qui s’occupe de soutenir les escadrons de combats (mĂ©caniciens, Ă©tat-major, transmissions
) ;
  • trois escadrons blindĂ©s Ă©quipĂ©s de char AMX 10 RCR : les 1er, 2e et 3e escadrons ;
  • deux escadrons de reconnaissance et d'intervention (ERI), Ă©quipĂ©s VBL (vĂ©hicule blindĂ© lĂ©ger) : les 4e et 6e escadrons ;
  • deux escadrons de rĂ©serve, composĂ©s de militaires de rĂ©serve opĂ©rationnelle : les 5e et 7e escadrons.
  • Escadron de commandement et de logistique.
    Escadron de commandement et de logistique.
  • 1er escadron.
    1er escadron.
  • 2e escadron.
    2e escadron.
  • 3e escadron.
    3e escadron.
  • 4e escadron.
    4e escadron.
  • 5e escadron (rĂ©serve opĂ©rationnelle).
    5e escadron
    (réserve opérationnelle).
  • 6e escadron.
    6e escadron.

Matériels

  • Engin de reconnaissance puissamment armĂ©, l’AMX-10 RCR est douĂ© d’une trĂšs bonne mobilitĂ© tout chemin. ProtĂ©gĂ© contre les armes lĂ©gĂšres d’infanterie et les Ă©clats du champ de bataille, il est aussi capable de combattre en atmosphĂšre contaminĂ©e. Son Ă©quipage se compose de quatre hommes : un chef d’engin, un tireur, un radio-chargeur et un pilote. Ses dimensions : longueur hors-tout 9,13 m ; longueur de la caisse 6,35 m ; largeur hors tout 2,95 m ; hauteur hors-tout (position route) 2,59 m ; empattement 3,10 m ; garde au sol (position route) 0,35 m. Masse en ordre de combat : 16 tonnes.
  • Le VBL a Ă©tĂ© spĂ©cialement conçu pour les unitĂ©s de reconnaissance et d’accompagnement. Engin d’investigation endurant, agile, rapide et amphibie, il est protĂ©gĂ© NBC. Son Ă©quipe se compose d’un chef de bord, d’un pilote et d’un tireur de bord. D’une longueur de 3,84 m, d’une largeur de 2,02 m et d’une hauteur de 1,70 m, il pĂšse 3,5 tonnes.
  • VAB Simple, mobile et confortable, le VAB est le vĂ©hicule de base de l’infanterie lĂ©gĂšre blindĂ©e. C’est un engin blindĂ© Ă  roues pouvant ĂȘtre adaptĂ© aux emplois les plus divers et caractĂ©risĂ© par : une bonne aptitude au dĂ©placement en terrain variĂ© et ambiance NBC (NuclĂ©aire BactĂ©riologique et Chimique), une autonomie de 1 000 km, une possibilitĂ© d’aĂ©rotransport par avion.
  • Ainsi que de Missiles antichars Milan.
  • AMX 10RC
    AMX 10RC
  • AMX 10RC
    AMX 10RC
  • VBL
    VBL
  • VBL
    VBL
  • VAB
    VAB
  • VAB
    VAB

Notes et références

  1. Didier Corbonnois, « Le bataillon de marche no 11, 1941-1945 », Militaria Magazine, no 226,‎ , p. 48-55.
  2. Coral, Pierre de. Esquisse historique. Tahiti, Paris : LecĂšne et Oudin Ă©diteurs. 1886.
  3. Forts du Pei-Ho
  4. « Artillerie française de 1874 à 1914 : Toute l'évolution », sur Fortiffsere (consulté le ).
  5. Sontay
  6. Décision no 2350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  7. ArrĂȘtĂ© relatif Ă  l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et Ă©tendards des formations des armĂ©es et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A MichĂšle Alliot-Marie
  8. CollectivitĂ© dĂ©corĂ©es de la LĂ©gion d’honneur, 1er rĂ©giment d'infanterie coloniale - Ordre de la LĂ©gion d’honneur, France-Phaleristique.com
  9. Revue de la France libre, Volume 6, 1994, p.2931
  10. « NĂ© Ă  quatre heures du soir, dans le domicile de son pĂšre, situĂ© place du Gouvernement Ă  Saint Louis. DĂ©clarant: Louis LĂ©on CĂ©sar Faidherbe qui reconnait ĂȘtre le pĂšre de l'enfant. TĂ©moins: 1. Charles Hippolite Bilhau, officier de la LĂ©gion d'Honneur, Capitaine au premier Spahis, en garnison au SĂ©nĂ©gal, 41 ans; 2. Paul Louis Michel Fontaine, sous commissaire de Marine, 39 ans, tous deux domiciliĂ©s au dit Saint Louis. », Acte de naissance de Saint-Louis 1857, A50, en ligne pp.8-9
  11. « Décédé à cinq heure du matin à l'HÎpital Militaire de Saint Louis, ùgé de vingt quatre ans, célibataire, domicilié à Saint Louis, fils de Louis Léon César et Diocounda Sidibé. Témoins: 1. Claude Martin, infirmier chef de l'HÎpital Militaire, 37 ans; 2. Célestin Pierre Verdun, concierge audit HÎpital Militaire, 23 ans, tous deux domiciliés à Saint Louis. », Acte de décÚs de Saint-Louis 1881, A467, en ligne p.123
  12. « Le 4 mars 1879, M. Faidherbe, sergent au 3e rĂ©giment d'infanterie de marine, a Ă©tĂ© promu au grade de sous-lieutenant, au titre indigĂšne, au bataillon de tirailleurs sĂ©nĂ©galais. Le 13 mai 1879, M. Faidherbe, sous-lieutenant indigĂšne au bataillon de tirailleurs sĂ©nĂ©galais, est dĂ©tachĂ© au bureau des affaires politiques Ă  compter du 15 mai 1879. Le 10 juin 1881, M. Faidherbe, sous-lieutenant Ă  titre indigĂšne au corps des tirailleurs sĂ©nĂ©galais, est nommĂ© sous-lieutenant dans le corps de l'infanterie de marine. Le 21 juin 1881, M. Faidherbe, lieutenant d'infanterie de marine, est attachĂ© au 1er rĂ©giment et est dĂ©signĂ© pour servir Ă  la 1re compagnie des tirailleurs sĂ©nĂ©galais. », Pierre RosiĂšre, Des spahis sĂ©nĂ©galais Ă  la Garde rouge, Éditions du Centre, 2005, p.93
  13. Registres matricules du recrutement, Paris 4e bureau (1887-1921), LĂ©on Armand Rodriguez, Matricule 1052

Annexes

Bibliographie

  • Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimĂ© en France : , no d'Ă©diteur 7576, no d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie HĂ©rissey.
  • Albert Alexandre Barbassat, 1er rĂ©giment d'infanterie coloniale. Historique du rĂ©giment, Cherbourg, Impr. centrale, , 24 p., lire en ligne sur Gallica.
  • 1er rĂ©giment d'infanterie de marine, AngoulĂȘme, Ă©ditions Esprit Com', 2016


Articles connexes

Liens externes

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