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Bataille de Puebla

La bataille de Puebla est un combat qui s’est dĂ©roulĂ© le autour de la ville de Puebla de los Angeles, entre les armĂ©es mexicaines, dirigĂ©es par Ignacio Zaragoza, et celles du Second Empire français, dirigĂ©es par Charles Ferdinand Latrille, comte de Lorencez, pendant l'expĂ©dition du Mexique. MalgrĂ© une armĂ©e considĂ©rĂ©e comme infĂ©rieure, les Mexicains ont gagnĂ© la bataille contre l'une des armĂ©es les plus expĂ©rimentĂ©es et respectĂ©es de son Ă©poque.

Bataille de Puebla
Description de l'image BattleofPuebla2.jpg.
Informations générales
Date
Lieu Puebla
Issue Victoire républicaine mexicaine
Forces en présence
6 500 hommes[1] - [2]4 500[1] - [3] Ă  12 000[4] - [5] hommes
Pertes
172 morts [6]
304 blessés[6]
35 prisonniers[6]
83 morts[6] - [7]
132 blessés[6]
12 disparus[6]

Expédition du Mexique

Batailles

CoordonnĂ©es 19° 03â€Č 00″ nord, 98° 12â€Č 28″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Mexique
(Voir situation sur carte : Mexique)
Bataille de Puebla

Faits antérieurs à la bataille

En octobre 1861, la France, l’Angleterre et l’Espagne ont Ă©tabli la convention de Londres, dans laquelle ils se promettent d’envoyer des contingents militaires au Mexique pour exiger leurs droits comme crĂ©diteurs d’une dette de plus de 80 millions de pesos. Une fois rĂ©unis, les reprĂ©sentants de ces trois pays envoient un ultimatum au Mexique pour demander le paiement des dettes, menaçant d’envahir le pays. JuĂĄrez, qui gouverne un pays qui est en train de se dĂ©velopper Ă©conomiquement, envoie une invitation pour obtenir un accord amical, les invitant Ă  dĂ©battre, accompagnant le message de la dĂ©rogation du dĂ©cret annulant les paiements. De plus, en vue de la possibilitĂ© d’une invasion militaire jusqu’à la ville de Mexico, il ordonne le transfert de munitions et la fortification de Puebla, ainsi que la crĂ©ation d’une unitĂ© appelĂ©e EjĂ©rcito de Oriente (es) (armĂ©e d’Orient), sous le commandement du gĂ©nĂ©ral JosĂ© LĂłpez Uraga (es). À cause de son incapacitĂ©, il est remplacĂ© par Ignacio Zaragoza qui a quittĂ© le ministĂšre de la Guerre. Il se dirige Ă  Puebla pour organiser l’opposition Ă  l’avancĂ©e française avec prĂšs de 10 000 hommes ; quantitĂ© minimum en vue du vaste territoire Ă  couvrir.

Bataille de Puebla (5 mai 1862)

Le corps expĂ©ditionnaire français composĂ© d'environ 6 500 hommes[1] - [2], arrive devant la ville le 5 mai 1862 au matin. Il est commandĂ© par le gĂ©nĂ©ral Lorencez, accompagnĂ© du gĂ©nĂ©ral mexicain Almonte. La ville est tenue par les troupes de Benito JuĂĄrez commandĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Ignacio Zaragoza.

Marche sur Puebla: Le général Forey au bivouac de San Agostino del Palmar.

Une fois le passage d'Acutltzingo assurĂ©, la colonne principale de l’armĂ©e française sortit de San AgustĂ­n de Palmar en Veracruz, pour traverser la Sierra Madre orientale et se diriger vers Puebla, passage obligĂ© pour arriver Ă  la capitale du pays qui Ă©tait alors un des bastions du parti conservateur et oĂč ils pensaient ĂȘtre reçus « avec une pluie de roses » comme l’avait assurĂ© Saligny Ă  NapolĂ©on III dans une lettre. Le 3 mai dans la nuit, le gĂ©nĂ©ral Zaragoza arriva Ă  Puebla en laissant en arriĂšre-garde une brigade de cavalerie pour repousser les envahisseurs. Les effectifs de l’armĂ©e d’Orient s’organisĂšrent dans les rues dĂ©sertes de la ville dont la majeure partie de la population Ă©tait en faveur de l’invasion. Zaragoza Ă©tablit son quartier gĂ©nĂ©ral Ă  quelques mĂštres de la ligne de bataille, oĂč il Ă©tablit le plan pour la dĂ©fense de la place, qui consista Ă  concentrer les forces dans la partie sud et la partie est de la ville, espĂ©rant Ă©viter que les Français n’atteignent la partie urbaine de la ville.

Le 4 mai, les Ă©claireurs mexicains revinrent avec des informations qui disaient qu’une colonne de conservateurs Ă  cheval, avec Ă  sa tĂȘte Leonardo Marquez et JosĂ© Mari Cobos, marchaient sur la zone d’Atlixco afin de s’unir avec les forces de Lorencez pour attaquer Puebla. Zaragoza envoya une brigade de 2 000 hommes sous le commandement de Tomas O’Horan et Antonio Carbajal pour les contenir; ce qu’ils rĂ©ussirent. MĂȘme si leurs forces avaient diminuĂ©, les Mexicains se prĂ©paraient Ă  la dĂ©fense de Puebla. Ils avaient deux batteries d’artillerie et deux de montagne, qui couvraient les forts avec 1 200 hommes et 3 500 hommes supplĂ©mentaires formĂ©s en quatre colonnes d’infanterie avec une batterie de bataille et une brigade Ă  cheval du cĂŽtĂ© de la route vers Amozoc.

L’aile droite mexicaine Ă©tait couverte par les troupes de Oaxaca dirigĂ©es par Porfirio DĂ­az. Felipe BerriĂłzabal et Francisco Lamadrid occupaient le centre de la ligne avec les troupes de l’État de Mexico et de San Luis Potosi. Le cĂŽtĂ© gauche s’appuyait sur la montagne d’Acueyametepec qui se trouve sur la partie nord de la ville et oĂč se trouvent au sommet Les Forts de Loreto et de Guadalupe, avec le gĂ©nĂ©ral Miguel Negrete Ă  la tĂȘte de la deuxiĂšme division d’Infanterie. Le reste de l’artillerie se trouvait dans les fortifications et bastions Ă  l’intĂ©rieur de la ville dans les mains du gĂ©nĂ©ral Santiago Tapia.

Le 5 mai Ă  9 heures et quart du matin, les Français apparurent Ă  l’horizon, avançant depuis la proche Hacienda de Rementeria, Ă©changeant des tirs avec la cavalerie qui battait en retraite et qui ne s’est retirĂ©e que dĂšs lors que les lignes françaises Ă©taient formĂ©es et prĂȘtes Ă  avancer. La bataille commença formellement Ă  11 h 15, annoncĂ©e par un coup de canon tirĂ© depuis le Fort de Guadalupe et accompagnĂ© par les carillons des cloches des diffĂ©rentes Ă©glises de la ville. Il y eut Ă  ce moment un mouvement surprenant : la colonne française, qui avançait d’est en ouest, se divisa en deux : la premiĂšre, composĂ©e d’à peu prĂšs 4 000 hommes et protĂ©gĂ©e par son artillerie, rĂ©alisa un violent virage vers la droite et se dirigea vers les forts ; pendant que la seconde colonne, composĂ©e du reste de l’infanterie restait comme rĂ©serve.

Les conservateurs Almonte, Antonio de Haro et Tamariz, qui accompagnaient les Français, avaient suggĂ©rĂ© d’attaquer aux abords de l’ancien couvent du Carmen, dans le sud de la ville, en prenant comme antĂ©cĂ©dent ce qui s’était passĂ© pendant le siĂšge de la guerre contre les États-Unis. Lorencez, confiant en la supĂ©rioritĂ© de ses troupes, tout comme en l’aide qu’il attendait du contingent de Marquez, ignora le conseil et dĂ©cida de concentrer l’attaque sur les forts, oĂč les Mexicains Ă©taient en avantage. Zaragoza sÂŽest rendu compte de la manƓuvre et modifia rapidement son plan de bataille, mobilisant les troupes vers les flancs de la colline. Le 6e bataillon de la Garde nationale de l’État de Puebla, sous le commandement du colonel Juan Nepomuceno MĂ©ndez, fut le premier corps de l’armĂ©e d’Orient Ă  faire face aux Français, en se positionnant sur la ligne entre les forts et Ă  repousser l’attaque. Zaragoza fit avancer les forces de BerriĂłzabal rapidement entre les roches, en la positionnant entre les flancs qui sĂ©paraient Loreto et Guadalupe. Pendant ce temps, le gĂ©nĂ©ral Antonio Alvarez avec sa brigade protĂ©geait le flanc gauche des bastions.

La ligne de bataille mexicaine forma un angle qui s’étendait de Guadalupe Ă  un lieu connu comme la place de Roman faisant face aux positions ennemies. Zaragoza ordonna au gĂ©nĂ©ral Lamadrid de dĂ©fendre avec les troupes de San Luis Potosi et deux piĂšces d’artillerie le chemin qui connectait la ville au refuge d'Amozoc. Le cĂŽtĂ© droit de la ligne de bataille mexicaine Ă©tait fermĂ© par Porfirio DĂ­az avec la division de Oaxaca, appuyĂ© par les escadrons de Lanceros de Toluca et Oaxaca.

Les Français continuaient leur avancĂ©e, positionnant leurs batteries face Ă  Guadalupe tout en rĂ©pondant aux tirs mexicains qui venaient de cette position. À ce moment, les zouaves, le rĂ©giment d’élite de l’infanterie française, commencĂšrent l’ascension de la colline vers Guadalupe Ă©chappant Ă  la mire des fusils mexicains et apparurent soudainement tirant face Ă  la fortification. Les soldats de BerriĂłzabal les reçurent avec leurs baĂŻonnettes, ce qui les força Ă  se retirer en ordre afin de se mettre hors de portĂ©e de tir. Ils se retirĂšrent rapidement et se lancĂšrent Ă  nouveau essayant de prendre le fort. Les Français, appuyĂ©s par le 1er et 2e rĂ©giments d’infanterie de marine, se ruĂšrent sur le reste de la ligne mexicaine, reçus par les baĂŻonnettes. La colonne française fut repoussĂ©e Ă  Guadalupe, tout comme les attaques des autres colonnes françaises dĂ©ployĂ©es. À ce moment, le colonel mexicain JosĂ© Rojo avertit Antonio Alvarez qu’il Ă©tait temps que la cavalerie mexicaine entre en action pour une victoire complĂšte. Il ordonna aux carabiniers de Pachuca de charger sur les restes de la colonne dĂ©ployant ses carabines et lançant des coups d’épĂ©e vers les Français, totalement repoussĂ©s.

À deux heures et demie de l’aprĂšs-midi, lorsque commençait Ă  se profiler une victoire pour les Mexicains, Lorencez prĂȘt Ă  lancer le dernier assaut, dirigea les chasseurs de Vincennes et le RĂ©giment des Zouaves vers Guadalupe, pendant qu’il mettait en marche une seconde colonne d’attaque composĂ©e des restes du corps de bataille — Ă  l’exception du 99e de ligne qui Ă©tait restĂ© de rĂ©serve au campement français- afin d’attaquer le cĂŽtĂ© droit de la ligne de bataille mexicaine. Face Ă  cette situation, vinrent Ă  leur rencontre les Zapadores (sapeurs) de San Luis Potosi, sous le commandement du GĂ©nĂ©ral Lamadrid, livrant un terrible combat Ă  la baĂŻonnette. Une maison situĂ©e dans les flancs de la colline fut l’objectif. Les Français la prirent et se rĂ©fugiĂšrent Ă  l’intĂ©rieur. ExpulsĂ©s par les zapadores, ils la reprirent et furent Ă  nouveau expulsĂ©s par les troupes de Lamadrid. Un brigadier mexicain nommĂ© Palomino se retrouva entre les zouaves et se bĂątit au corps Ă  corps en prenant possession comme butin de guerre de la banniĂšre d’un soldat tombĂ© mort, ce qui donna Ă  ce moment-lĂ  un avantage psychologique pour les dĂ©fenseurs.

Plus tard dans l’aprĂšs-midi, une averse tomba sur le camp rendant plus difficile l’avancĂ©e des troupes françaises. Zaragoza ordonna au bataillon Reforma de San Luis Potosi de sortir en appui aux forts. Il y avait Ă  Loreto un canon de 68 livres qui causait d’énormes dĂ©gĂąts au sein des colonnes françaises. Les zouaves rĂ©alisĂšrent une charge d’infanterie dĂ©sespĂ©rĂ©e afin de prendre possession de cette piĂšce. L’artilleur mexicain, surpris par la rapiditĂ© française, avait dans ses mains le boulet de canon sans rĂ©ussir Ă  le mettre dans la bouche Ă  feu. Un zouave apparut face Ă  lui, ainsi que le reste du corps qui une fois les fortifications prises aurait pu contribuer Ă  Ă©lever le moral français et ainsi perdre la victoire obtenue. L’artilleur tira une balle au soldat français qui, mortellement blessĂ© par le coup Ă  la tĂȘte, tomba dans le fossĂ© du parapet. AprĂšs que cet assaut fut repoussĂ©, les Français ne cessĂšrent de reculer, poursuivis par le bataillon Reforma.

Pendant ce temps, alors que la seconde colonne arrivait au Fort de Guadalupe protĂ©gĂ©e par une ligne de tireurs, Porfirio DĂ­az vint en aide aux fusiliers de San Luis Potosi, qui Ă©taient sur le point de se faire encercler. Il dĂ©plaça en colonne le bataillon Guerrero qui Ă©tait sous les ordres du colonel JimĂ©nez et gagna du terrain sur les Français. En appui, il envoya le reste des troupes d'Oaxaca, avec les colonels Espinoza et Loaeza Ă  leur tĂȘte qui rĂ©ussirent Ă  expulser l’ennemi des abords. Le succĂšs encouragea DĂ­az, qui dĂ©tacha le bataillon Morelos avec deux piĂšces d’artillerie du cĂŽtĂ© gauche pendant que les Rifleros de San Luis Potosi du cĂŽtĂ© droit se remettaient du combat, prĂ©cĂ©dĂ©s par une charge des Lanceros d'Oaxaca impliquĂ©s dans un combat au corps Ă  corps qui repoussa les assaillants.

À ce moment, avant d’ĂȘtre repoussĂ©s pour la derniĂšre fois, les effectifs français commencĂšrent Ă  fuir, complĂštement dispersĂ©s. Ils se repliĂšrent Ă  la hacienda de Los Alamos pour finalement se retirer vers Amozoc.

Le 6 mai, les Français reçoivent des renforts du gouvernement conservateur commandĂ©s par les gĂ©nĂ©raux MĂĄrquez, Cobos et Zuloaga, puis le 7 les renforts d'une troupe de 2 000 Mexicains subsidiĂ©s par l'Église catholique venus de Guanajuato[8].

CÎté français, les pertes sont de 476 hommes d'aprÚs le bilan officiel, dont 16 officiers et 156 soldats tués ou portés disparus, et 19 officiers et 285 soldats blessés. Parmi les blessés, 1 officier et 32 soldats sont faits prisonniers, ainsi que deux soldats valides. De son cÎté, le général mexicain Ignacio Zaragoza donne dans son rapport un bilan de 83 morts, 132 blessés et 12 disparus pour ses troupes[6].

Le 8 mai, les Français et les Mexicains conservateurs venus les aider se retirĂšrent dans le port de Veracruz puis se retranchĂšrent avec le gĂ©nĂ©ral Lorencez dans la ville d'Orizaba. Le gĂ©nĂ©ral mexicain JesĂșs GonzĂĄlez Ortega (es) reçut l'ordre de faire le siĂšge de la ville et prit possession avec 2 000 hommes et de nombreux canons de la colline du Cerro Borrego avec l'intention de bombarder la ville. Le 14 juin, le capitaine Paul Alexandre DĂ©trie avec moins de 150 hommes fit l’ascension de nuit de la colline et dĂ©logea les Mexicains lors de la bataille de Cerro del Borrego[9]. Croyant avoir affaire au gros de l’armĂ©e française, les Mexicains, pris de panique, s'enfuient, laissant les obusiers sur place. Cette victoire du Borrego, qui libĂ©ra le siĂšge d'Orizaba, connut un immense retentissement en France, redonna le moral au corps expĂ©ditionnaire Ă©prouvĂ© par la dĂ©faite de Puebla et mit fin Ă  la campagne de 1862.

Depuis la bataille de Puebla, le 5 mai (El Cinco de Mayo) est cĂ©lĂ©brĂ© au Mexique[1] - [2] (c'est un jour non travaillĂ© officiel pour les employĂ©s du gouvernement fĂ©dĂ©ral dans tout le pays[10] et c'est un jour fĂ©riĂ© officiel dans l'État de Puebla), et surtout aux États-Unis[11], notamment en Californie[12]. Une piĂšce de monnaie de 10 pesos de circulation courante Ă  l'effigie du gĂ©nĂ©ral Ignacio Zaragoza, Ă©mise en 2012, commĂ©more les 150 ans de la Batalla de Puebla[13].

Prise de Puebla

Le 17 mai 1863, les troupes françaises et conservatrices prennent victorieusement Puebla. En avril 1867, les troupes républicaines reprennent possession de Puebla (Toma de Puebla (1867) (es)).

Notes et références

  1. « El 5 de Mayo – Une fĂȘte nationale franco-mexicaine ! », Le Grand Journal du Mexique, 4 mai 2012.
  2. (en) « The History of Cinco de Mayo », mexonline.com.
  3. (es) « La Batalla del Cinco de Mayo de 1862 », Instituto Nacional de Estudios Históricos de la Revolución Mexicana, 1992, p. 23 [PDF].
  4. « La bataille de Puebla (5 mai 1862) et l'impérialisme français au Mexique », Fondation Napoléon.
  5. Gustave Léon Niox, Expédition du Mexique : 1861-1867, Librairie militaire de J. Dumaine, 1874, p. 162 [lire en ligne].
  6. Gustave Léon Niox, Expédition du Mexique, 1861-1867, 1874, p. 167 [lire en ligne].
  7. (en) « In Mexico, Cinco de Mayo is a more sober affair », The Washington Post, 5 mai 2011.
  8. (es) Don Vicente Riva Palacio, México a través de los siglos, t. V, José María Vigil, La Reforma, 1880, 868 p., chap. VI, p. 531-542 : 15e réédition, Editorial Cumbre SA, México DF, 1979.
  9. (en) « List of Battles in the Maximilian Intervention », Pygmy Wars.
  10. (es) DĂ­as de descanso obligatorios 2011 - Instituto Nacional de Medicina GenĂłmica.
  11. (en) Deborah Bulkeley, « Cinco de Mayo celebrations run all weekend », Deseret News, 4 mai 2007.
  12. (en) Lauren Bartlett, « Cinco de Mayo Observance Is Important Because It Provides a Collective Identity for Latinos, Says UCLA Center », UCLA Newsroom, 4 mai 2007.
  13. (es) « Presentan moneda conmemorativa al 150 aniversario de la Batalla de Puebla » - El Sol de Puebla, 8 septembre 2012.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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