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Bataille de FortĂ­n

La bataille de FortĂ­n est la premiĂšre bataille de l’intervention française au Mexique. Elle a lieu le . Lors de cet engagement mineur, les Français battent les troupes de l’armĂ©e rĂ©publicaine mexicaine.

Bataille de FortĂ­n
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Monument commémoratif à Fortin.
Informations générales
Date
Lieu FortĂ­n
Issue Victoire française
Commandants
Prosper Aimé
Forces en présence
35 cavaliers[1]60 cavaliers[1]
Pertes
aucune[1]5 morts[1]
12 prisonniers[1]

Expédition du Mexique

Batailles

CoordonnĂ©es 18° 54â€Č nord, 97° 00â€Č ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Mexique
(Voir situation sur carte : Mexique)
Bataille de FortĂ­n

Contexte

À la suite de la rupture des nĂ©gociations avec le gouvernement mexicain, les Français doivent laisser 340 malades Ă  Orizaba. L’attitude ambiguĂ« de la France fait Ă©clater la coalition avec l’Espagne et la Grande-Bretagne (). AprĂšs l’assassinat de trois soldats français, le gĂ©nĂ©ral Latrille de Lorencez s’inquiĂšte du sort des malades d’Orizaba. PrĂ©textant qu’une lettre du gĂ©nĂ©ral Zaragoza menaçait la sĂ©curitĂ© de ces derniers, il fait marcher ses troupes (environ 7 000 hommes) Ă  leur secours.

L’engagement

Le , Ă  deux heures de l’aprĂšs-midi, la colonne française quitte Cordoba pour gagner Orizaba. À cinq heures, prĂšs du lieu-dit Le Fortin, un officier mexicain se prĂ©sente devant l’avant-garde et affirme vouloir parlementer. L'officier commandant l’avant-garde française, le capitaine d'Ă©tat-major Capitan, soupçonne une ruse pour reconnaĂźtre les effectifs français et Ă©conduit l'officier mexicain.

AprĂšs s’ĂȘtre retirĂ©, l’officier rĂ©apparait un peu plus tard Ă  la tĂȘte d’un dĂ©tachement de lanciers qui s’était dissimulĂ© vraisemblablement derriĂšre le relief et la vĂ©gĂ©tation. Deux pelotons de chasseurs d’Afrique sont envoyĂ©s Ă  leur rencontre. Les Mexicains tournent bride et une poursuite s’engage pendant vingt minutes. Ils sont rattrapĂ©s prĂšs de la baranca Metela et dĂ©cident de faire face mais sont tuĂ©s, blessĂ©s, fait prisonniers ou s’enfuient vers Orizaba[2].

Conséquences

Apprenant la nouvelle de l’engagement, le gĂ©nĂ©ral Ignacio Zaragoza, qui se trouvait Ă  proximitĂ© d’Orizaba, prend la route de Puebla dans la soirĂ©e. Le lendemain, Latrille de Lorencez fait son entrĂ©e dans Orizaba. Il y fait une proclamation justifiant sa conduite par le « vil attentat Â» dont Zaragoza aurait menacĂ© les malades français. Cette excuse semble constituĂ©e de toutes piĂšces, comme les faux tĂ©moignages que Dubois de Saligny, ministre plĂ©nipotentiaire de la France, avait produits lors des nĂ©gociations afin de renforcer la cause de l’Intervention.

AprĂšs cette victoire mineure, le gĂ©nĂ©ral de Lorencez tĂ©moigne d’un optimisme dĂ©placĂ©. GrisĂ© par le succĂšs, il Ă©crit Ă  NapolĂ©on qu’il pense se rendre bientĂŽt maitre de Mexico. Le , il marche sur la capitale mexicaine. Le , il subit un Ă©chec devant Puebla et doit se retirer sur Orizaba.

Notes et références

  1. Gustave Léon Niox, Expédition de Mexique, 1861-1867, 1874, p.142-143. (lire en ligne)
  2. Georges Bibesco, Au Mexique, 1862 ; combats et retraite des six milles, Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1887. Cité par Jean-François Lecaillon dans La Campagne du Mexique. Récits de soldats 1862-1867, Bernard Giovanangeli Editeur, Paris, 2006, p. 20-1
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