André Salvat
André Salvat, né le à Prades et mort le [1] à Perpignan, est un officier français ayant combattu dans les rangs de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération.
André Salvat | ||
Naissance | Prades |
|
---|---|---|
Décès | Perpignan |
|
Origine | France | |
Allégeance | France libre | |
Arme | Armée de terre | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1938 – 1973 | |
Conflits | Deuxième Guerre mondialeGuerre d'Indochine | |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
|
Liste des Compagnons de la Libération | ||
Biographie
André Salvat est né à Prades dans les Pyrénées-Orientales le . Son père, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, en est un grand mutilé ; sa mère est épicière. Il s'engage dans l'Armée française en 1938, après avoir suivi les cours de l'école militaire préparatoire d'Autun[2].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, André Salvat est depuis à Tripoli au Liban, où il sert comme sergent. Il fait partie de la compagnie du capitaine Raphael Folliot qui refuse l'armistice de , et il choisit lui aussi de passer en Palestine, sous mandat britannique, où il rejoint les rangs de la France libre naissante[1] - [2].
Il prend part à la Guerre du désert en Libye contre les Italiens. Il participe avec sa section à faire plusieurs centaines de prisonniers. Il est un des premiers compagnons de la Libération[2], ayant reçu la croix de l'ordre par décret du décret du [1].
En 1942, André Salvat participe notamment à la bataille de Bir-Hakeim, puis à la bataille d'El Alamein en [2].
Il devient officier (lieutenant) en , et prend part à la campagne d’Italie au cours de laquelle il se distingue encore, conduisant l'assaut à la tête de ses hommes[2].
Il participe ensuite à la Libération de la France et à la bataille d'Alsace. Sa dernière action de la guerre est en , dans le massif de l'Authion, dans les Préalpes[2].
Après la Seconde Guerre mondiale, il choisit de rester dans l'armée et prend part successivement à la guerre d'Indochine et à la guerre d'Algérie[2], puis devient colonel[1]. Il prend sa retraite en , et se fixe à Perpignan où il meurt le , à 96 ans, l'un des quatorze derniers compagnons[2].
Lors de ses obsèques, le à Perpignan, le pays catalan et l'ensemble de la nation rend hommage à celui qui était l'un des 14 derniers survivants des 1038 Compagnons de la Libération[3]
Il est inhumé à Cabestany.
DĂ©corations
- Grand officier de la LĂ©gion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du [1]
- Croix de guerre 1939-1945 (3 citations)
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (2 citations)
- Croix de la Valeur militaire (1 citation)
- Médaille coloniale avec agrafes « Libye 42 », « Bir-Hakeim », « E-O »
- Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
- Médaille commémorative de la campagne d'Italie (1943-1944)
- Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
- Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre
- Croix de la Vaillance vietnamienne
- Croix militaire de 1re classe (ZaĂŻre)
Il reçoit la médaille de la Ville de Perpignan et la médaille d'or de l'ONAC
Références
- André Salvat, sur le site de l'ordre de la Libération (consulté le 9 février 2017)
- « Le Compagnon de la Libération André Salvat est mort », La Croix, (consulté le ).
- « L’hommage du Pays Catalan à André Salvat – Un des 1038 Compagnons de la Libération », Made In Perpignan,‎ (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
- « André Salvat », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332) [Notice en ligne].
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Perrin, , 822 p. (ISBN 978-2-262-01606-7 et 9782262016067, BNF 37105035).
Liens externes
- André Salvat, sur le site de l'ordre de la Libération