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VĂ©hicule (transport physique)

Un véhicule est « ce qui sert à transmettre, à transporter »[1] mais cet article se focalise sur ce qui concerne le transport physique, quel que soit le milieu (terre, air, mer, etc.) et les moyens mis en œuvre pour y arriver (force animale ou mécanique par exemple).

Train de conteneurs.
Cabine avancée (Renault Magnum).

Généralités

Porte conteneurs

Il s'agit le plus souvent d'un moyen de transport motorisé, mais sa finalité première n'est pas toujours le transport en lui-même (engins de loisirs, travaux publics, machines agricoles, engins militaires, etc.). Ce peut être :

Définition légale

Tracteur des années 1950.

Le terme « véhicule » pouvant être employé dans des textes de lois, il importe de savoir quels sont les équipements concernés. Si cela est évident dans certains cas, c'est plus litigieux dans d'autres ; par exemple, une charrette à traction animale est un véhicule, mais un animal monté en est-il un ? Lorsque la loi ne le définit pas elle-même, la classification est faite, en cas de conflit, par le juge et relève donc de la jurisprudence.

France

En France, le problème de la définition se pose en général en cas d'accident. La loi no 57-1424 du attribue la compétence aux tribunaux de l'ordre judiciaire « pour statuer sur toute action en responsabilité tendant à la réparation des dommages de toute nature causés par un véhicule quelconque »[2] et non aux tribunaux administratifs (par exemple, un véhicule conduit par un agent d'une personne morale de droit public, comme l'État ou une collectivité territoriale, l'indemnisation étant à la charge de la personne morale) ou civils ; ceci déroge aux lois des 16 et et 28 pluviôse de l'an VIII[3] (dommages de travaux publics) en ce qui concerne les actions en responsabilité extra-contractuelle.

Est considéré comme véhicule tout engin susceptible de se mouvoir par un dispositif propre, que ce soit par un moteur, mais aussi un animal, voiles, rames, pédalier. Cela comprend les engins terrestres, aériens, maritimes ou fluviaux, que ce soient des engins de transport ou de travail.

Sont par exemple considérés comme véhicule :

  • un rouleau compresseur (pas tous) ;
  • un vibreur, engin de chantier utilisĂ© pour retirer des palplanches[4] ;
  • un radeau servant Ă  la construction d’un pont, mais utilisĂ© par un agent pour regagner la rive ;
  • une luge de secours tirĂ©e par un pisteur-secouriste[5].

Ne sont pas considérés comme véhicule :

  • un ponton conçu comme installation fixe mais qui, emportĂ© par une crue, dĂ©rivait au fil de l’eau ;
  • une tondeuse Ă  gazon poussĂ©e dans un jardin public[6] ;
  • un animal utilisĂ© comme monture[7].

VĂ©hicule terrestre Ă  moteur

Un véhicule terrestre à moteur est un engin doté d'un moteur destiné à le mouvoir sur le sol et capable de transporter des personnes ou des charges (par exemple voiture, moto, trottinette à moteur, etc.).

Sont exclus du périmètre d’application de la loi, les chemins de fer et les tramways circulant sur une voie dédiée.

Les vĂ©hicules miniatures motorisĂ©s (mini voitures ou mini moto), destinĂ©s Ă  ĂŞtre utilisĂ©s par des enfants de moins de 14 ans sous surveillance d'un adulte sont assimilĂ©s Ă  des jouets et sortent en principe du pĂ©rimètre d'application de la loi. La frontière entre vĂ©hicule-jouet et vĂ©hicule terrestre Ă  moteur reste assez floue et dĂ©pend essentiellement des conditions d'utilisation du vĂ©hicule (jeu ou dĂ©placement).

Normes internationales

Depuis 1949, les normes internationales prĂ©voient que pour circuler sur des routes internationales, un vĂ©hicule doit avoir une largeur infĂ©rieure Ă  2,50 m ou 8,20 pieds et une hauteur infĂ©rieure Ă  3,80 m ou 12,5 pieds[8].

Le traité (Convention sur la circulation routière, avec annexes. Signée à Genève, le ) précise dans son article 23, que ces dimensions sont valables dans les États adhérents sauf s'il existe un accord régional qui prévoit que ces dimensions soient valables sur certaines routes.

D'autres normes existent Ă©galement, en Europe[9] - [10] ou au Canada[11].

Normes européennes

Des normes européennes définissent différentes sortes de véhicules dans l'Union européenne et/ou l'espace économique européen. Ils concernent essentiellement des véhicules ne circulant pas sur rails et les véhicules circulant sur rails.

VĂ©hicules hors rails :

  • les vĂ©hicules Ă  moteurs sont soumis Ă  des directives comme la Directive 2007/46/CE — RĂ©ception des vĂ©hicules Ă  moteur, de leurs remorques et des systèmes, des composants et des entitĂ©s techniques destinĂ©s Ă  ces vĂ©hicules[12]. Sont notamment concernĂ©s les voitures, camionnettes, bus et autocars, assujettis Ă  des dispositions europĂ©ennes harmonisĂ©es ;
  • les vĂ©hicules Ă  deux ou trois roues et quadricycles sont concernĂ©s par des directives comme le règlement (UE) no 168/2013 du parlement europĂ©en et du conseil du ;
  • les « vĂ©hicules agricoles et forestiers » regroupent des vĂ©hicules diffĂ©rents Ă©quipĂ©s d'un ou de plusieurs essieux et de deux, quatre ou davantage de roues ou de vĂ©hicules Ă©quipĂ©s de chenilles, par exemple des tracteurs Ă  roues, des tracteurs Ă  chenilles, des remorques et des engins tractĂ©s, utilisĂ©s dans un grand nombre d'applications agricoles et forestières, y compris des travaux spĂ©cialisĂ©s, le Règlement dĂ©lĂ©guĂ© (UE) 2015/68 de la commission du complĂ©tant le règlement (UE) no 167/2013 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les prescriptions en matière de freinage des vĂ©hicules pour la rĂ©ception des vĂ©hicules agricoles et forestiers.

Les véhicules ferroviaires circulent sur des roues sur une ligne ferroviaire, avec ou sans traction; un véhicule se compose d'un ou de plusieurs sous-systèmes, selon la directive (UE) 2016/797 du parlement européen et du conseil du [13].

Une distinction entre les véhicules nautiques à moteur et les bateaux de plaisance est établie par la directive 2013/53/UE du parlement européen et du conseil du .

Classification

Une charrette en bois.
L'Acabion GTBO, véhicule profilé.
Rosalie garée dans une rue au Canada dans une file de voitures.
Le vélo reste un moyen populaire de transport.
Muni d'une remorque, un vĂ©lo peut transporter plus de 300 kg.

Certains pays, alignés sur l'accord international de 1958, utilisent une classification commune des véhicules routiers à fin que les similarités réglementaires facilitent la circulation des véhicules et leur homologation. Dans cette classification, la première lettre indique une catégorie d'usage du véhicule, et le chiffre suivant indique une sous-catégorie.

Classification liée à l'accord de 1958[14]
Lettres Catégorie Détails
LVĂ©hicules n'ayant pas quatre rouesMotos, side-car, etc. : L1 : scooter ; L7 : quadricycle
MVĂ©hicules d'au moins quatre roues pour le transport de personnesVoitures et bus :
M1 : nombre de sièges limités ;
M2 : < 5 tonnes ;
M3 : > 5 tonnes
NVĂ©hicules d'au moins quatre roues pour le transport de bienscamions :
N1 : Véhicules utilitaires légers ;
N2 : véhicules < 12 tonnes ;
N3 : véhicules > 12 tonnes
ORemorques, y compris semi-remorque
TTracteurs agricoles et forestiers
GVĂ©hicules hors-route

D'autres classifications peuvent aussi exister.

  • Selon le mode de propulsion :
    • par roues motrices ;
    • par surface fixe dĂ©viant une masse d'air (voilier, planeur) ;
    • par surface non profilĂ©e en translation (aviron, roue Ă  aubes) ;
    • par surface profilĂ©e en translation alternĂ©e (godille) ;
    • par surface profilĂ©e en rotation (hĂ©lice, rotor) ;
    • idem plus rĂ©action (turbo-propulseur, turborĂ©acteur) ;
    • par rĂ©action (moteur-fusĂ©e).
  • Selon le milieu porteur :
    • sur terre : roulement (roues sur routes ou sur rails), glissement (skis sur neige, patins sur glace) ;
    • sur l'eau :
      • portance hydrostatique (volume de carène), portance hydrodynamique (planning, hydrofoil) ;
    • sur terre ou sur l'eau, par coussin d'air ou par effet de sol :
    • dans l'air : portance aĂ©rostatique (ballon), portance aĂ©rodynamique (avion) ;
    • dans l'espace : fusĂ©e.

Sécurité automobile

La sécurité des véhicules cherche à assurer la sûreté de tous les usagers, y compris avec des mesures visant à éviter les accidents, à limiter la sévérité des accidents avant qu'ils ne se produisent en réduisant la vitesse du véhicule (technologies de gestion et d'adaptation intelligente de la vitesse ; systèmes avancés de freinage), à réduire les blessures en cas d'accident, et à réduire les conséquences des blessures une fois l'accident survenu[15].

De ce fait l'amélioration de la sécurité des véhicules est un des moyens d'accroitre la sécurité routière. La sécurité des véhicules a été la plus grande contribution dans la baisse des blessures dans les accidents britanniques entre 1980 et 1996. Les règles européennes légales de protection contre les accidents ont permis de réduire la mortalité des accidents[15].

En Europe, les deux principales sources pour la sécurité des véhicules sont l'Union européenne et l'ONU[15]. Toutefois, les équipements de sécurité dans les véhicules varient beaucoup d'une région à une autre en fonction des législations locales : un même modèle peut contenir des équipements de sécurité dans un pays alors qu'ils ne sont pas disponibles dans le même modèle vendu dans un autre pays, en fonction des législations locales[15].

Sécurité pour le freinage et la direction

Pour améliorer le freinage existent des systèmes comme le système anti-blocage des roues, l'antipatinage, l'assistance au freinage d'urgence, le boîtier de servitude intelligent, le contrôle dynamique de la traction, l'Electronic Braking System, le freinage automatique d'urgence, le répartiteur électronique de freinage ou encore le système anti-collision.

Pour améliorer la direction existent des systèmes comme le contrôle électronique du blocage du différentiel, le Dynamic Steering Torque, le VSA, l'Hydrosteer et le correcteur électronique de trajectoire.

Sécurité par la vitesse et la distance

Certains systèmes permettent de réguler la distance avec le véhicule qui précède, avec un radar de régulation de distance coordonné avec le limitateur ou le régulateur de vitesse.

Sécurité par information du conducteur

Certains systèmes informent le conducteur comme l'affichage tête haute ou l'alerte de franchissement involontaire de ligne.

Sécurité par visibilité

Les systèmes de visibilité sont connus depuis longtemps et permettent de voir et d’être vu, notamment :

Les feux de détresse permettent également de signaler un embouteillage, ou un véhicule en panne.

Sécurité pour les occupants

Différents systèmes de sécurité sont destinés aux occupants :

  • l'appui-tĂŞte retient la tĂŞte lors d'un choc ;
  • l'airbag rĂ©duit sensiblement le choc s'il est utilisĂ© correctement.

Le prétensionneur de ceinture permet de faire fonctionner la ceinture de sécurité.

Une fois l'accident de sécurité survenu :

Des équipements pour enfants sont le réhausseur de siège et le siège enfant.

D'autres Ă©quipements sont le harnais et l'ISOFIX.

Entretien

Le contrôle automatique de la pression des pneus aide à détecter les pneus sous gonflés.

Sécurité pour les conditions extrêmes

La chaîne à neige, la chaussette à neige et le pneu d'hiver offrent de la sécurité dans les pays froids.

Divers

La sécurité dans les véhicules couvre différents domaines comme la sécurité active, la sécurité passive, le verre de Sécurité Triplex.

Le verrouillage centralisé peut empêcher un occupant de sortir du véhicule en cas d'accident[16], mais ne sert pas à réduire les dégâts d'un accident.

D'autres Ă©quipements existent[15] :

La couleur d'un véhicule ne joue pas nécessairement un rôle dans sa visibilité pour éviter un accident alors que la variation des couleurs pourrait jouer un rôle[15].

Avantages

L'utilisation de véhicules adaptés permet le transport :

  • de charges lourdes ;
  • sur de grandes distances ;
  • Ă  grande vitesse.

La locomotive à vapeur a été un facteur déterminant de la révolution industrielle : transport des matières premières et des produits finis, déplacements des personnes.

Le transport industriel permet la mise en commun de facteurs de création dispersés, alors qu'en l'absence de véhicules, la création est limitée aux ressources matérielles et humaines présentes dans une région d'étendue limitée.

Le transport des personnes permet au plus grand nombre un accès aux loisirs (tourisme).

Les véhicules permettent d'évacuer rapidement des personnes d'une zone sinistrée ou sur laquelle se dirige un sinistre. Ils permettent d'acheminer rapidement de l'aide sur les lieux de l'accident ou d'une catastrophe, et d'évacuer les victimes.

Inconvénients

Pollution

Les transports motorisés par des moteurs thermiques utilisant des carburants fossiles, sont à l'origine d'émissions polluantes (directes et indirectes) dommageables pour l'environnement. Ces polluants sont plus ou moins dispersés selon leur nature, leurs poids moléculaires, la météo et les turbulences générées par les véhicules (fortement liées à leur vitesse)[17]. Tous les véhicules terrestres nécessitent des infrastructures (routes, canaux…) facteur de fragmentation écologique des habitats et milieux naturels, et pour certains sont facteurs de mortalité animale (roadkill).

Pour les voitures insérées dans le flux de circulation, des études[18] ont montré que le conducteur et les passagers sont exposés dans l'habitacle à des taux de pollution de l'air pouvant être jusqu'à cent fois plus élevée que la pollution de fond des grandes villes. Des solutions pour des véhicules plus propres tels que les automobiles hybrides ou seulement électrique ou solaire sont envisagées, notamment en ce qui concerne les véhicules individuels.

Les véhicules sont aussi une source de dispersion non contrôlée de propagules (éventuellement espèces invasives ou pathogènes). C'est pourquoi des rotoluves et autres systèmes de désinfection sont prévus dans les plans de lutte contre les épidémies ou pandémies.

Dépendance énergétique

La civilisation des transports repose sur une énergie à bon marché, essentiellement d'origine fossile à ce jour. L'évolution comparée des besoins toujours croissants en carburants d'origine fossile et des stocks disponibles non renouvelables fait craindre des difficultés à venir, à plus ou moins long terme (dix à quarante ans) selon les spécialistes. Il n'y a pas pour l'instant d'alternative économique aux carburants pour les navires et surtout pour les avions (dont la charge utile dépend étroitement du rendement énergétique du combustible embarqué).

Accidentologie

Le déplacement des véhicules est, par nature, générateur de risque, d'autant plus important que leur vitesse et leur poids sont élevés. De ce fait, les conditions d'utilisations sont souvent réglementées (aptitude à la conduite, formation, contrôle technique, vitesse limite, infrastructure réservée, etc.).

Prospective

On attend de plus en plus d'un véhicule et du « véhicule du futur » qu'il soit écoconçu, solide et durable, sûr, rapide et silencieux, pas ou peu polluant, éventuellement polycarburant ou hybride rechargeable, recyclable, ou (ex. : téléphérique urbain, métro, métro suspendu…) qu'il puisse se déplacer sans routes ni grandes infrastructures au sol, ce qui limiterait les effets de fragmentation écologique induits par les transports en raison des voies physiques qu'ils utilisent (routes, voies ferrées, canaux).

Un véhicule peut aussi être partagé ou proposé dans le cadre d'une économie de service (le client achète alors le transport d'un point à un autre, et non le véhicule dont l'achat, la maintenance (préventive et curative), l'assurance, le recyclage, etc. qui sont pris en charge par un tiers mais inclus dans le prix du service rendu.

Notes et références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « Véhicule » (sens IA) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. Loi no 57-1424 du 31 décembre 1957 attribuant compétence aux tribunaux judiciaires pour statuer sur les actions en responsabilité des dommages causés par tout véhicule et dirigés contre une personne de droit public, sur legifrance.gouv.fr, consulté le 6 avril 2017.
  3. 16 février 1800
  4. C. Cass. 12 février 2001 no 3243. Préfet Val-d'Oise
  5. TA Grenoble, 17 avril 1996, Kienle
  6. CE, 14 mars 1969, Ville de Perpignan
  7. CE, 16 octobre 1987, de Viguerie
  8. (fr+en) Recueil des traités Annexe 7, p. 78 pour la version anglaise et p. 79 pour la version française [PDF]
  9. (en) Mobility and transport - Europa, consulté le 23 mai 2016
  10. (en) Directive 96/53 of 25 July 1996 laying down for certain road vehicles circulating within the Community the... - Unece.org, consulté le 23 mai 2016 [PDF]
  11. (en) Weights and Dimensions of Vehicles Regulations made under Section 191 of the Motor Vehicle Act - Novascotia.ca, consulté le 23 mai 2016
  12. Véhicules à moteur — Système européen de réception par type, eur-lex.europa.eu, consulté le 11 août 2020
  13. Directive (UE) 2016/797 du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2016 relative à l'interopérabilité du système ferroviaire au sein de l'Union européenne, eur-lex.europa.eu, consulté le 11 août 2020
  14. (en) United Nations. Economic and Social Council, « Consolidated Resolution on the Construction of Vehicles » [PDF], sur Unece.org, .
  15. (en) « Vehicle safety 2016 », sur europa.eu, (version du 3 février 2018 sur Internet Archive).
  16. « Fermeture centralisée, un danger potentiellement mortel », sur CNET France (consulté le )
  17. Delaunay D & Houseaux N (1997) Turbulence et quantité de mouvement induites par les véhicules à proximité d'une voie urbaine : mesures in situ. CSTB EN-AEC 97.68
  18. Exemple : étude sur l’évaluation de l'exposition à des polluants aériens dans les habitacles de véhicules insérés dans le trafic (effets à bas niveau et à long terme) pilotée par Jean-Paul Morin (Unité INSERM 644, Rouen), présentée les 9 et au colloque de l'Association pour la recherche en toxicologie (ARET) soutenu par l'Afsset (sur le thème « Exposition aux faibles doses : un défi pour l'évaluation et la gestion des risques pour l'Homme et environnement »). La revue Le Concours médical () en a rapporté les premiers résultats.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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