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Pesanteur

Le champ de pesanteur est le champ attractif qui s'exerce sur tout corps dotĂ© d'une masse sur la Terre (ou un autre astre). Il s'agit d'un champ d'accĂ©lĂ©ration, souvent appelĂ© plus simplement pesanteur ou « g »[1]. L'essentiel de la pesanteur terrestre est due Ă  la gravitĂ©, mais s'en distingue du fait de l'accĂ©lĂ©ration axifuge induite par la rotation de la Terre sur elle-mĂȘme.

La gravitĂ© terrestre dĂ©coule de la loi universelle de la gravitation de Newton, selon laquelle tous les corps massifs, dont les corps cĂ©lestes et la Terre, exercent un champ de gravitation responsable d'une force attractive sur les autres corps massiques. Dans le rĂ©fĂ©rentiel terrestre, le mouvement de rotation autour de l'axe des pĂŽles induit une accĂ©lĂ©ration d’entraĂźnement axifuge qui, combinĂ©e Ă  la gravitĂ©, dĂ©finit la pesanteur. Cette dĂ©finition est gĂ©nĂ©ralisable aux autres corps cĂ©lestes : on parle alors, par exemple, de pesanteur de Mars.

La force à laquelle est soumis un corps en raison de la pesanteur est appelée poids de ce corps et est proportionnelle à la pesanteur g et à la masse de ce corps ; son unité de mesure est le newton, comme pour toute force. Cette force définit la verticale du lieu, direction suivant laquelle tous les corps libres tombent vers le sol en un lieu donné et qu'on peut mesurer par un fil à plomb.

La pesanteur Ă  la surface de la Terre n'est pas la mĂȘme partout, elle est notamment plus Ă©levĂ©e aux pĂŽles qu'Ă  l'Ă©quateur (d'environ 0,5 %). Pour les besoins pratiques, la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale des poids et mesures a dĂ©fini en 1901[2] - [3] une valeur normale de l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur terrestre, notĂ©e g0, Ă©gale Ă  9,806 65 m/s2, soit approximativement 9,81 m/s2 (ou 9,81 N/kg). Cette valeur correspond Ă  la pesanteur sur un ellipsoĂŻde idĂ©al approchant le niveau de la mer et Ă  45° de latitude.

Schéma montrant la vitesse de chute d'un objet en fonction du temps lorsqu'il subit l'accélération de la pesanteur de la Terre (g). La résistance de l'air est négligée et la vitesse initiale supposée nulle. La vitesse augmente à chaque seconde de 9,81 m/s.

Gravité

La gravitĂ© est la principale composante de la pesanteur. Elle rĂ©sulte de l'attraction qu'exerce toute masse sur une autre masse. À tous les corps massifs, dont les corps cĂ©lestes, est associĂ© un champ de gravitĂ© qui exerce une force attractive sur les objets massiques. la premiĂšre description exacte de la gravitation a Ă©tĂ© donnĂ©e par la loi universelle de la gravitation de Newton :

La force de gravité exercée sur un objet de masse situé à la distance du centre d'un corps céleste, dont la masse est supposée concentrée en son centre de masse (barycentre)[alpha 1], est dirigée vers le centre de l'astre et vaut :

avec :

G est la constante universelle de gravitation. Dans le systĂšme SI, elle vaut :

G = 6,674 Ă— 10−11 m3 kg−1 s−2

Le champ de gravité est sujet à des disparités spatiales dues aux hétérogénéités de composition et de topographies du corps céleste. En étudiant les anomalies de trajectoires des satellites gravitant autour du corps céleste, on peut déduire la distribution interne des masses ainsi que la topographie du corps survolé.

La gravité varie également en fonction de la position sur Terre : elle est plus faible à l'équateur qu'aux pÎles, en raison de l'inégale valeur des rayons de la Terre, et elle diminue avec l'altitude. Dans le temps, le déplacement des masses d'eau dû aux marées produit des variations périodiques de la gravité.

La valeur (paramÚtre gravitationnel standard) est connue de façon plus précise que les valeurs de G et M prises séparément et vaut[4] :

3,986 004 418 Ă— 1014 m3 s−2.

Pesanteur

La pesanteur est le champ de forces réel qu'on observe sur un corps céleste. Sur les objets liés à un corps céleste en rotation, tels la Terre, elle comprend une force d'inertie axifuge[alpha 2] qui s'oppose à la force de gravité (plus précisément, elle s'y ajoute vectoriellement).

Le champ de pesanteur est dĂ©crit par un champ vectoriel (notĂ© ) dont la direction est indiquĂ©e par un fil Ă  plomb et dont la norme (notĂ©e ) peut ĂȘtre mesurĂ©e par l'allongement d'un ressort de raideur connue, ou par la mesure de la pĂ©riode d'un pendule pesantcol. 1''s.v.''champ_de_pesanteur_7-0">[5].

Il y a donc une nuance de sens entre gravité et pesanteur : la gravité est la force d'attraction entre deux masses résultant de la gravitation universelle. La pesanteur est la force d'attraction d'un corps céleste sur un objet massique proche que l'on mesure dans la pratique ; elle résulte principalement de la gravité mais aussi d'autres effets tels que le mouvement du corps, les forces de marée, etc.

Poids

Un objet de masse , dans un lieu oĂč l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur vaut , apparaĂźt soumis Ă  une force de pesanteur, appelĂ©e poids, dont la valeur est . Cette force s'exerce vers le bas selon la verticale du lieu[1], direction suivant laquelle tous les corps libres tombent vers le sol en un lieu donnĂ© et qu'on peut mesurer par un fil Ă  plomb.

En 1903, on a dĂ©fini le kilogramme-force, ou kilogramme-poids, comme unitĂ© de mesure de force. C'est le poids d'une masse de kilogramme en un lieu oĂč l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur est Ă©gale Ă  la valeur normale de l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur terrestre[alpha 3], notĂ©e gn et valant 9,806 65 m s−2.

Le kilogramme-force est une unitĂ© obsolĂšte, valant par dĂ©finition 9,806 65 newtons.

Valeur de la pesanteur terrestre

Variation en fonction du lieu

Pesanteur terrestre mesurĂ©e par le satellite GRACE de la NASA et de l'Agence aĂ©rospatiale allemande. Le graphique montre les Ă©carts de la pesanteur rĂ©elle Ă  la pesanteur normalisĂ©e associĂ©e Ă  l'ellipsoĂŻde homogĂšne thĂ©orique modĂ©lisant la forme de la Terre. Les zones rouges sont celles oĂč la pesanteur est plus Ă©levĂ©e que la pesanteur thĂ©orique et les zones en bleu celles oĂč elle est plus faible, l'amplitude totale de la variation (du bleu au rouge) Ă©tant de 1 mm/s2.

La Terre tournant sur elle-mĂȘme et n'Ă©tant pas un astre sphĂ©rique et homogĂšne, l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur dĂ©pend du lieu et des facteurs suivants :

  • la rotation terrestre : La rotation de la Terre sur elle-mĂȘme entraĂźne une correction consistant Ă  ajouter Ă  l'accĂ©lĂ©ration de la gravitĂ© une accĂ©lĂ©ration d’entraĂźnement axifuge, dirigĂ©e perpendiculairement Ă  l'axe des pĂŽles et de module : a = (2π/T)2d avec T = 86 164,1 s et d la distance en mĂštres entre l'objet et l'axe de rotation de la Terre. La correction, nulle aux pĂŽles, atteint -0,3 % sur l'Ă©quateur ;
  • la non-sphĂ©ricitĂ© de la Terre : À cause de l'aplatissement de la Terre, l'accĂ©lĂ©ration de la gravitĂ© varie avec la latitude : elle est plus forte aux pĂŽles qu'Ă  l'Ă©quateur (0,2 % d'Ă©cart).
  • l'altitude : Pour une variation de l'altitude h petite devant R, la variation relative de l'accĂ©lĂ©ration de la gravitĂ© vaut -2h/R, soit −3,139 Ă— 10−7 par mĂštre[alpha 4] Ă  faible distance de la surface de la Terre ;
  • les Ă©carts de densitĂ© du sous-sol : ils entraĂźnent des variations locales de la gravitĂ© que l'on nĂ©glige dans les formules gĂ©nĂ©rales devant la difficultĂ© de les modĂ©liser ;
  • les forces de marĂ©e, notamment dues Ă  la Lune et au Soleil. La correction correspondante varie au cours de la journĂ©e. Elle est de l'ordre de 2 Ă— 10−7 Ă  la latitude de 45° ;
  • le mouvement du corps dans le repĂšre terrestre : si un corps est en mouvement dans le repĂšre terrestre, il subit une accĂ©lĂ©ration complĂ©mentaire dite accĂ©lĂ©ration de Coriolis, responsable notamment du mouvement de rotation des masses d'air (cyclones et anticyclones) et d'eau ocĂ©anique (spirale d'Ekman). La composante verticale de cette accĂ©lĂ©ration constitue la force d'Eötvös.

La formule suivante donne une valeur approchée de la valeur normale de l'accélération de la pesanteur en fonction de la latitude et pour une altitude faible devant le rayon terrestre (typiquement : quelques milliers de mÚtres)[6] :

avec :

  • g en m/s2 ;
  • h, altitude en m ;
  • ϕ, latitude en radians dans le SystĂšme gĂ©odĂ©sique GRS 80 (1980)[7] - [8].

La littérature sur ce point fait aussi mention de la formule suivante :

g = 9,7803267715 x (1 + 0,0052790414 sin2  + 0,0000232718 sin4  + 0,0000001262 sin6      + 0,0000000007 sin8 )[9]

Valeur normale

Pour les besoins pratiques, la ConfĂ©rence gĂ©nĂ©rale des poids et mesures a dĂ©fini en 1901[2] - [3] une valeur normale de l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur, Ă  l'altitude 0, sur un ellipsoĂŻde idĂ©al approchant la surface terrestre, pour une latitude de 45°, Ă©gale Ă  9,806 65 m/s2, soit 980,665 Gal (une unitĂ© dĂ©rivĂ©e de l'ancien systĂšme de mesure CGS, encore parfois usitĂ©e en gravimĂ©trie, valant cm/s2).

Unité d'accélération g

Dans le langage courant, on parle souvent de « g » comme unitĂ© de pesanteur Ă©gale Ă  la valeur normale de la pesanteur terrestre soit 9,806 65 m/s2. On lira par exemple que la pesanteur lunaire vaut 0,16 g, c'est-Ă -dire 0,16 fois la pesanteur normale terrestre, ou qu'un astronaute en centrifugeuse ou un pilote de chasse en virage subit une accĂ©lĂ©ration de g — six fois la pesanteur terrestre.

Importance de la connaissance du champ de pesanteur

L'importance de la connaissance du champ de pesanteur de la Terre pour les gĂ©odĂ©siens se conçoit aisĂ©ment lorsqu'on sait que sa direction en chaque point, qui correspond Ă  la verticale du lieu fournie par le fil Ă  plomb, sert de rĂ©fĂ©rence lors de la mise en station de tout instrument de mesure gĂ©odĂ©sique. De maniĂšre plus dĂ©taillĂ©e, on comprend l'intĂ©rĂȘt de la connaissance du champ de pesanteur pour les raisons suivantes :

  • ses valeurs Ă  la surface et Ă  proximitĂ© de la Terre servent de rĂ©fĂ©rence Ă  la plupart des quantitĂ©s mesurĂ©es en gĂ©odĂ©sie. En fait, le champ de pesanteur doit ĂȘtre connu afin de rĂ©duire les observables gĂ©odĂ©siques en systĂšmes dĂ©finis gĂ©omĂ©triquement ;
  • la distribution des valeurs de la pesanteur Ă  la surface terrestre permet, en combinaison avec d'autres mesures gĂ©odĂ©siques, de dĂ©terminer la forme de cette surface ;
  • la non-sphĂ©ricitĂ© induit des perturbations des orbites des satellites, dont l'observation prĂ©cise Ă  quelques centimĂštres prĂšs par le systĂšme d'orbitographie DORIS fournit de prĂ©cieuses indications sur les Ă©carts Ă  la forme sphĂ©rique ;
  • la surface de rĂ©fĂ©rence la plus importante pour les mesures d'altitude — qu'on appelle le gĂ©oĂŻde — est une surface de niveau du champ de pesanteur ;
  • l'analyse du champ de pesanteur externe fournit des informations sur la structure et les propriĂ©tĂ©s de l'intĂ©rieur de la Terre. En rendant ces informations disponibles, la gĂ©odĂ©sie devient une science auxiliaire de la gĂ©ophysique. C'est ce qui s'est passĂ© de maniĂšre accĂ©lĂ©rĂ©e pendant les derniĂšres dĂ©cennies, avec l'avĂšnement de la gravimĂ©trie spatiale.

Gravimétrie

La gravimĂ©trie est la mesure des variations et des irrĂ©gularitĂ©s de la gravitĂ© terrestre ; toutefois, celle-ci n'est pas directement mesurable : il faut d'abord mesurer la pesanteur et affecter celle-ci des corrections nĂ©cessaires, tels les effets dus Ă  la rotation de la Terre ou les effets dus aux marĂ©es – le dĂ©placement des masses d'eau produit des variations pĂ©riodiques de la pesanteur. Les mesures gravimĂ©triques permettent de dĂ©crire l'inĂ©gale distribution des masses Ă  l'intĂ©rieur de la Terre qui induit des irrĂ©gularitĂ©s de la pesanteur selon le lieu.

En général, les variations relatives de g sont plus importantes pour le géodésien et le géophysicien que les valeurs absolues ; en effet, les mesures différentielles sont plus précises que les mesures absolues.

La variation maximale de g Ă  la surface de la Terre atteint Ă  peu prĂšs gal (5 Ă— 10−2 m s−2), et est attribuable Ă  la variation de g avec la latitude. Des variations Ă  plus courtes longueurs d'onde, connues comme anomalies gravimĂ©triques du gĂ©oĂŻde, sont typiquement de quelques dixiĂšmes Ă  quelques dizaines de milligals (mgal). Dans certains phĂ©nomĂšnes gĂ©odynamiques dont l'observation est devenue possible depuis peu de temps grĂące aux progrĂšs de l'instrumentation gĂ©odĂ©sique, on s'intĂ©resse Ă  des variations de g en fonction du temps dont l'amplitude atteint seulement quelques microgals (”gal). Des Ă©tudes thĂ©oriques (modes du noyau, variation sĂ©culaire de g) envisagent actuellement des variations de g se situant au niveau du nanogal (ngal).

En prospection gravimétrique et en génie civil, les anomalies significatives de g sont généralement comprises entre quelques microgals et quelques dixiÚmes de milligal. Pour fixer les idées, lorsqu'à la surface de la Terre on s'élÚve de trois mÚtres, la pesanteur varie d'environ 1 mgal.

Objet en mouvement

Si l'objet n'est pas immobile par rapport à la Terre, l'accélération de Coriolis, proportionnelle à la vitesse relative de l'objet, s'ajoute à celle de la pesanteur. Elle est généralement trop faible pour avoir un effet notable, mais joue un rÎle prépondérant dans les mouvements de l'air dans l'atmosphÚre, en particulier le vent.

Chute des corps

MĂȘme corrigĂ©e des effets d'altitude et de latitude ainsi que de la rotation diurne, l'accĂ©lĂ©ration de la pesanteur ne suffit pas pour dĂ©crire complĂštement la chute des corps sur Terre.

L'expérience de Galilée

Le savant italien GalilĂ©e (1564-1642) a Ă©tĂ© un des premiers Ă  dĂ©crire et Ă  quantifier approximativement la pesanteur terrestre. Par une expĂ©rience mythique rĂ©alisĂ©e du haut de la tour de Pise, il aurait constatĂ© que des balles lourdes et de poids diffĂ©rents ont le mĂȘme temps de chute, mais, quand il explique dans son Dialogue sur les deux grands systĂšmes du monde pourquoi il en est ainsi dans le vide, il justifie par des expĂ©riences de pensĂ©e : notamment en imaginant deux pierres de mĂȘme poids et forme, chutant simultanĂ©ment et reliĂ©es ou non par un lien, formant ainsi deux corps sĂ©parĂ©s de mĂȘme poids ou bien un seul de poids double, mais ayant dans tous les cas la mĂȘme vitesse de chute[10].

Vers 1604, GalilĂ©e utilise un constat : un objet en chute libre possĂšde une vitesse initiale nulle, mais quand il arrive au sol, sa vitesse
 n'est pas nulle. Donc la vitesse varie durant la chute. GalilĂ©e propose une loi simple : la vitesse varierait continĂ»ment Ă  partir de 0, et proportionnellement au temps Ă©coulĂ© depuis le dĂ©but de la chute. Ainsi : vitesse = constante × temps Ă©coulĂ©.

Il en conclut que, pendant une chute, la distance parcourue est proportionnelle au carrĂ© du temps Ă©coulĂ©. Plus prĂ©cisĂ©ment : distance = Âœ constante × temps Ă©coulĂ©2 (avec la mĂȘme constante que ci-dessus). Son idĂ©e est confirmĂ©e dans une expĂ©rience, avec du matĂ©riel construit de sa main : une gouttiĂšre inclinĂ©e le long de laquelle des clochettes sont disposĂ©es pour indiquer le passage de la bille.

Poussée d'ArchimÚde

Si un objet n'est pas pesĂ© sous vide, son « poids » mesurĂ© est Ă©gal au poids dĂ» Ă  sa masse diminuĂ© du poids du volume d'air dĂ©placĂ© (poussĂ©e d'ArchimĂšde). Sans cette correction, la mesure du poids d'un kilogramme de plume est infĂ©rieure Ă  celle d'un kilogramme de plomb (du fait que le volume de ce kilogramme de plumes est plus important que le volume du mĂȘme kilogramme de plomb et que la poussĂ©e d'ArchimĂšde est donc plus importante).

RĂ©sistance de l'air

Le frottement de l'air provoque des forces aérodynamiques et en particulier de la traßnée qui s'oppose au mouvement, ce qui fait qu'une petite boule tombe plus vite qu'une grosse de masse identique.

Pesanteur lunaire

Sur la Lune, la pesanteur est environ six fois moindre que sur Terre (environ 1,6 m/s2 contre 9,8 m/s2), du fait de la moindre masse de la Lune (81,3 fois moindre) et malgrĂ© son rayon plus petit (3,67 fois plus petit)[alpha 5]. Cela explique les bonds extraordinaires des astronautes du programme spatial amĂ©ricain Apollo. Le phĂ©nomĂšne a Ă©tĂ© anticipĂ© et popularisĂ© dans l'album de Tintin On a marchĂ© sur la Lune.

Notes et références

Notes

  1. La masse d'un corps cĂ©leste peut ĂȘtre supposĂ©e concentrĂ©e en un point si l'une des trois conditions suivante est respectĂ©e :
    • la distance est assez grande pour nĂ©gliger la taille du corps cĂ©leste ;
    • le corps cĂ©leste est homogĂšne ;
    • le corps cĂ©leste est constituĂ© de couches concentriques homogĂšnes.
  2. En toute rigueur, une force centrifuge est relative Ă  un point : le vecteur force est colinĂ©aire Ă  la droite joignant le centre de rotation au point d'application de la force. Dans le cas d'un corps cĂ©leste en rotation autour d'un axe, la force d'inertie est portĂ©e par la droite perpendiculaire Ă  l'axe de rotation du corps cĂ©leste et passant par le point d'application de la force, d'oĂč le qualificatif d'axifuge.
  3. « Normal » signifie ici « normalisé » et non pas « habituel ».
  4. Calcul fait avec R = 6 371 km (valeur moyenne du rayon terrestre).
  5. La pesanteur à la surface d'un astre est proportionnelle à sa masse et inversement proportionnelle au carré de son rayon.

Références

  1. Élie LĂ©vy, Dictionnaire de Physique, Presses universitaires de France, Paris, 1988, page 601.
  2. TroisiÚme conférence générale des poids et mesures, Paris, 1901, CR 70.
  3. En 1901, « The value adopted in the International Service of Weights and Measures for the standard acceleration due to gravity is 980,665 cm/s2, value already stated in the laws of some countries » dans BIPM: (en)Declaration on the unit of mass and on the definition of weight; conventional value of gn
  4. « IAU Working Group Numerical Standards for Fundamental Astronomy », sur iau-a3.gitlab.io (consulté le )
  5. col. 1''s.v.''champ_de_pesanteur-7" class="mw-reference-text">Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v.champ de pesanteur, p. 116, col. 1.
  6. Commissions romandes de mathématique, de physique et de chimie, Formulaires et tables : Mathématiques, Physique, Chimie, Tricorne, , 278 p. (ISBN 2-8293-0216-8), p. 196
  7. Bureau Gravimétrique International / International Gravimetric Bureau, Définition de la pesanteur normale (document BGI) : BGI_Formules_Pesanteur_Normale.pdf, 2 p. (lire en ligne), p. 1
  8. Bureau Gravimétrique International International Gravimetric Bureau, La mesure directe du champ de gravité de la Terre : La gravimétrie : tutorial5.pdf 1,44 MB, 30 p. (lire en ligne), p. 22
  9. « Pesanteur et géoïde » AccÚs libre [PDF] (consulté le )
  10. Alexandre Koyré, étude d'histoire de la pensée scientifique, éditions Gallimard, 1986 (1re édition), (ISBN 2-07-070335-5) : article « Le de motu gravium de Galilée », issu de la revue d'histoire des sciences et de leurs applications chez les éditions PUF, 1960, p197-245.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) W.A. Heiskanen et H. Moritz, Physical Geodesy, W.H. Freeman and Company, 1967, San Francisco et Londres. ix + 364 pp, (ISBN 978-0716702337)
  • (en) B. Hofmann-Wellenhorf et H. Moritz, Physical geodesy, Springer, 2005, (ISBN 978-3-211-33544-4)
  • [Taillet, Villain et Febvre 2018] R. Taillet, L. Villain et P. Febvre, Dictionnaire de physique, Louvain-la-Neuve, De Boeck Sup., hors coll., , 4e Ă©d. (1re Ă©d. ), 1 vol., X-956, ill. et fig., 24 cm (ISBN 978-2-8073-0744-5, EAN 9782807307445, OCLC 1022951339, SUDOC 224228161, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne).

Articles connexes

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