Vabres-l'Abbaye
Vabres-l'Abbaye est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie. Elle fait partie de l'Aire urbaine de Saint-Affrique.
Vabres-l'Abbaye | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons (siège) |
Maire Mandat |
Frédéric Artis 2020-2026 |
Code postal | 12400 |
Code commune | 12286 |
Démographie | |
Gentilé | Vabrais |
Population municipale |
1 219 hab. (2020 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 41″ nord, 2° 50′ 13″ est |
Altitude | Min. 299 m Max. 730 m |
Superficie | 41,36 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Affrique (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Affrique |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le Palais épiscopal, inscrit en 1983, et la cathédrale Saint-Sauveur, inscrite en 1992.
Géographie
Localisation
Vabres-l'Abbaye est située dans la partie sud du Massif central à 300 mètres d'altitude. Elle est située en banlieue de l'agglomération urbaine de Saint-Affrique.
Communes limitrophes
Vabres-l'Abbaye est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Calmels-et-le-Viala, Gissac, Montlaur, Rebourguil, Saint-Affrique et Saint-Juéry.
Calmels-et-le-Viala | Saint-Affrique | |||
Saint-Juéry | N | |||
O Vabres-l'Abbaye E | ||||
S | ||||
Rebourguil | Montlaur | Gissac |
Hameaux et Lieux Dits
La commune comprend également les villages de Rayssac et Ségonzac, le hameau de Salmanac et les lieux-dits du Bourguet, Balros, La Môle, Dourbie, Mas de Ferrières, Mas de Cadenet, Mas de Poumet, Le Montet, Le Rial, La Pise, Les Pascals, Bias le haut, Bias le bas, Saint Louis, Les Combes, L’Hôpital, Brousettes, Brousses, Le Mazet, Mas de Pause, La Saussière, Mas de Bastide, Mas de Thuries, Mas de Janis, Mas de Valat, Mas de Capus, Salvagnac, Sarradials, Castelbou, Le Pradinas, Rounac, Parrache, Mas Imbert, Les Aires, La Gariette, Le Bousquet, La Blaquière, Le Vivarlet, Le Miral, Mas de Rouget et Le Taillerou.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 4 136 hectares ; son altitude varie de 299 à 730 mètres[1].
Hydrographie
La commune est drainée par le Dourdou de Camarès, la Sorgues, le Gos, le Grauzou, le Maxillou, le ruisseau de Bragouse, le ruisseau de Grays, le ruisseau de Mauriac, le ruisseau de Poulan, le ruisseau des Aillens, le ruisseau des Combalières, le ruisseau de Teyssonnières et par divers petits cours d'eau[2].
Le Dourdou de Camarès, d'une longueur totale de 86,8 km, prend sa source dans la commune de Murat-sur-Vèbre (81) et se jette dans le Tarn à Saint-Izaire, après avoir arrosé 13 communes[3].
La Sorgues, d'une longueur totale de 46,4 km, prend sa source dans la commune de Cornus et se jette dans le Dourdou de Camarès à Vabres-l'Abbaye, après avoir arrosé 7 communes[4].
Le Gos, d'une longueur totale de 17 km, prend sa source dans la commune de Saint-Juéry et se jette dans lele Rance à Plaisance, après avoir arrosé 4 communes[5].
Le Grauzou, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Gissac et se jette dans le Dourdou de Camarès à Vabres-l'Abbaye, après avoir arrosé 4 communes[6].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. La température moyenne annuelle est élevée, avec des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau de la commune[10], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[15] - [16] - [17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Vabres-l'Abbaye comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3] - [18], le « Bois de Sainte-Catherine et sources des Pascals, de la Pise et du Mas de Ferrières » (255,10 ha)[19] ; et le « Rougier de la Vigne vieille » (25,1 ha), couvrant 2 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 4] - [18], le « Rougier de Camarès » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'Hérault[21].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Vabres-l'Abbaye est une commune rurale[Note 5] - [22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Affrique, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 9 237 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42 %), zones agricoles hétérogènes (38,3 %), prairies (9,4 %), terres arables (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones urbanisées (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[24].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons, dont la commune est membre[25].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[27].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vabres-l'Abbaye est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[28] - [29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de la Sorgues et le Dourdou de Camarès. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[30]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du bassin de la « Sorgues et du Dourdou de Camarès aval »[31], approuvé le 23 mai 2017[32].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[33].
Risques particuliers
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[34].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Vabres-l'Abbaye est classée à risque moyen à élevé[35]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[36] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme villa Vabra en 869 et en 870.
Villa Vabra porte un nom gaulois, basé sur la racine *uabero-, signifiant "ruisseau". L'abbaye autour de laquelle le village de Vabres s'est développé se trouve effectivement sur la rivière, le Dourdou.
C'est cette abbaye qui explique qu'en 1955, le nom de la commune est devenu officiellement Vabres-l'Abbaye.
Histoire
Moyen Âge
En 862, le comte de Toulouse Raymond Ier donne ses terres de Vabres à une communauté de moines bénédictins qui fondent l'abbaye de Vabres. En 1317, le second pape d'Avignon, Jean XXII, choisit l'abbaye de Vabres comme siège d'un nouveau diocèse, celui de Rodez étant jugé trop vaste. Le diocèse de Vabres se compose alors de 130 paroisses prises au diocèse de Rodez. La création de cet évêché entraîna la création d'un chapitre et la construction d'une cathédrale.
Époque moderne
En 1568, des bandes armées calvinistes commandées par Jacques de Crussol d'Uzès (1540-1584), duc d'Uzès, prennent la cité d'assaut, pillent le monastère et la ville, rançonnent les habitants, brûlent toutes les archives, volent les trésors et les métaux précieux, puis détruisent la cathédrale, le Palais épiscopal, et incendient la ville. En 1790, l'évêché de Vabres est supprimé, puis la cathédrale dévastée pour la seconde fois en 1793 pendant la Révolution française par le général Lamarque (1770-1832) qui a fait démonter les marbres de l'autel pour édifier un monument à la gloire de Marat.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Vabres-l'Abbaye est membre de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons[I 7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Vabres-l'Abbaye. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 7]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Affrique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 7], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].
- Vabres-l'Abbaye dans l'intercommunalité en 2020.
- Vabres-l'Abbaye dans le canton de Saint-Affrique en 2020.
- Vabres-l'Abbaye dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections de 2020
Le conseil municipal de Vabres-l'Abbaye, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[40], pour un mandat de six ans renouvelable[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[42]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 51,49 %, issus de la seule liste candidate, conduite par Frédéric Artis[43]. Frédéric Artis est élu nouveau maire de la commune le [44].
Les quatre sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons sont alloués à la liste de Frédéric Artis[43].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[45] - [46].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2020, la commune comptait 1 219 habitants[Note 7], en augmentation de 4,19 % par rapport à 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 501 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 176 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 580 €[I 8] (20 640 € dans le département[I 9]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 3,3 % | 4,7 % | 7 % |
Département[I 11] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 712 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (70,8 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1] - [I 13]. Elle compte 351 emplois en 2018, contre 355 en 2013 et 348 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 511, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,9 %[I 14].
Sur ces 511 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 159 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 87 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
115 établissements[Note 10] sont implantés à Vabres-l'Abbaye au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 115 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 22 | 19,1 % | (17,7 %) |
Construction | 13 | 11,3 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 38 | 33 % | (27,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 3,5 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 6 | 5,2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 14 | 12,2 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 10 | 8,7 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 8 | 7 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33 % du nombre total d'établissements de la commune (38 sur les 115 entreprises implantées à Vabres-l'Abbaye), contre 27,5 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :
- Groupe Challenge Pneus, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (9 837 k€)
- SARL Challenge Pneus Maury, commerce de gros d'équipements automobiles (4 786 k€)
- Jardinerie Fleuristerie Fizes, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (1 449 k€)
- Verdie Sud, transports routiers réguliers de voyageurs (606 k€)
- Holding Fourgassie, activités des sociétés holding (74 k€)
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 32 en 2000 puis à 11 en 2010[58] et enfin à 26 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[59] - [Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 640 ha en 1988 à 1 499 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 38 à 58 ha[58].
Enseignement
Vabres-l'Abbaye fait partie de l'académie de Toulouse. Le village dispose de deux écoles primaires : l’école publique « Jean de la Fontaine » et l’école privée « La Sainte Famille ».
Culture et festivités
- Ancienne fête votive, la fête de Vabres a lieu le 1er week-end de juillet.
Activités sportives
Chasse, pétanque, randonnée pédestre,football.
Culture locale et patrimoine
Édifices religieux
- Palais épiscopal de Vabres-l'Abbaye Inscrit MH (1983)[60].
- Cathédrale Saint-Sauveur de Vabres-l'Abbaye Inscrit MH (1992)[61] : gothique languedocien XVe, restaurée XVIe et XVIIIe, grande nef à chapelles latérales, chevet plat, autel et retable XVIIe, chaire en bois sculpté, orgue Jean-Baptiste Micot 1761.
- Abbaye de Vabres.
Édifices civils
- Pont-Vieux XIIIe siècle.
- Pont-Neuf 1734.
- La statue-menhir de Saumecourte a été trouvée sur la commune ; elle est exposée au musée Fenaille de Rodez.
Personnalités liées à la commune
- Liste des évêques de Vabres
- Isaac Habert (théologien)
- Louis Armand (1854-1921), spéléologue français, né à Parrache. Le 19 septembre 1897, il est le premier à descendre dans l'aven Armand, qui porte son nom.
- Caroline Lopez, championne de France de natation en eaux libres en 2004.
Héraldique
Blason | De sinople à une croix cléchée, pommetée de douze pièces d'or et remplie de gueules d'où est issant un léopard lionné du même, cachant la branche dextre de la croix et partiellement celle du chef[62]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives. adoptée vers 1989-1991. |
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Alias | Alias du blason de Vabres-l'Abbaye |
Voir aussi
Bibliographie
- Étienne Fournial (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'Abbaye de Vabres au diocèse de Rodez : essai de reconstitution d'un manuscrit disparu, Rodez, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, coll. « Archives historiques du Rouergue » (no 21), , 196 p., 24 cm (ISSN 1245-9747, BNF 36664062)
- Sylvie Causse-Touratier, Le temporel de l'Abbaye de Vabres aux alentours de l'an mil, Rueil-Malmaison, S. Causse-Touratier, , 123 p., ill. ; 24 cm + carte, 32 x 46 cm (ISBN 2-9503536-0-6, BNF 36648056)
- André Serres, Les Pères de Vabres et de Ceignac, Calmont, Centre spirituel, Ceignac, A. Serres, , 222 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (BNF 36960709)
- Matthieu Desachy, Nancy Bournot-Didier (Collaboratrice), Edourd Bouyé (Collaborateur) et Vincent Tabbagh (Collaborateur), Fasti ecclesiae Gallicanae : répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500. Tome VI, Diocèse de Rodez., t. 6, Turnhout, Brepols, coll. « Fasti ecclesiae gallicanae », , 253 p., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-503-52206-8, ISSN 1781-4987, BNF 38978804)
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean-Luc Malet), Sent-Africa : La Bastida, Caumèls-e-Lo Vialar, Ròcafòrt, Sant-Faliç, Sent-Esèri, Sent-Jan, D'Aucà pias, Sent-Roma de Sarnon, Tornamira, Vabre, Verzòls-e-La Pèira / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Africa, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 429 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-54-8, ISSN 1151-8375, BNF 38977452)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Affrique » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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Autres sources
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