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Saint-Juéry (Aveyron)

Saint-Juéry est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Saint-Juéry
Saint-Juéry (Aveyron)
Les deux églises Saint-Georges de Saint-Juéry.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons
Maire
Mandat
Thierry Roques
2020-2026
Code postal 12550
Code commune 12233
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Juéryen(ne)
Population
municipale
294 hab. (2020 en augmentation de 4,63 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 10 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 54â€Č 39″ nord, 2° 41â€Č 47″ est
Altitude Min. 289 m
Max. 637 m
Superficie 29,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton des Causses-Rougiers
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Juéry
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Saint-Juéry

    GĂ©ographie

    Généralités

    Le Gos (du Tarn) au pont de la Bastende.

    Dans la moitiĂ© sud du dĂ©partement de l'Aveyron, dans le parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, la commune de Saint-JuĂ©ry s'Ă©tend sur 29,01 km2. Elle est arrosĂ©e par deux cours d'eau portant le mĂȘme nom, le Gos. À l'est, celui qui est un affluent du Tarn arrose la commune sur six kilomĂštres et demi dont cinq kilomĂštres marquent la limite communale, en deux tronçons. L'autre, affluent du Rance et sous-affluent du Tarn, prend sa source sur le territoire communal un kilomĂštre et demi Ă  l'est-sud-est du bourg de Saint-JuĂ©ry.

    L'altitude minimale, 289 mĂštres, se trouve localisĂ©e Ă  l'extrĂȘme nord, prĂšs du lieu-dit Costerasse, lĂ  oĂč le Gos du Tarn quitte la commune et entre sur celle de Saint-Izaire. L'altitude maximale avec 637 mĂštres est situĂ©e au nord-ouest, prĂšs des lieux-dits le Salvage et le Theil[1].

    Traversé par la route départementale (RD) 90, le bourg de Saint-Juéry est situé, en distances orthodromiques, seize kilomÚtres à l'ouest-sud-ouest de Saint-Affrique.

    La commune est Ă©galement desservie par les RD 150, 501 et 902.

    Communes limitrophes

    Saint-JuĂ©ry est limitrophe de huit autres communes, dont Montclar au nord-ouest sur 200 mĂštres. Les communes limitrophes sont Calmels-et-le-Viala, Combret, Martrin, Montclar, Rebourguil, Saint-Izaire, La Serre et Vabres-l'Abbaye.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Juéry.

    La commune est drainée par deux cours d'eau homonymes : le Gos (affluent du Tarn) et le Gos (affluent du Rance), ainsi que par la GraviÚre, le ruisseau de Clavayrolle et par divers autres petits cours d'eau[2].

    Le Gos (affluent du Tarn), d'une longueur totale de 19,2 km, prend sa source dans la commune de Rebourguil et se jette dans le Tarn Ă  Saint-Izaire, aprĂšs avoir baignĂ© 5 communes[3].

    Le Gos (affluent du Rance), d'une longueur totale de 17 km, prend sa source dans la commune de Saint-JuĂ©ry et se jette dans lele Rance Ă  Plaisance, aprĂšs avoir arrosĂ© 4 communes[4].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 045 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type, qui concerne la moitiĂ© ouest du dĂ©partement de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat ocĂ©anique franc et le climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. La tempĂ©rature moyenne annuelle est assez Ă©levĂ©e (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[5]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[7]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve Ă  37 km Ă  vol d'oiseau de la commune[8], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, crĂ©Ă© en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'Ă©tend sur 97 communes. Ce territoire rural habitĂ©, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagĂšre, s’organise autour d’un projet concertĂ© de dĂ©veloppement durable, fondĂ© sur la protection et la valorisation de son patrimoine[13] - [14] - [15].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-JuĂ©ry comprend une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [16], le « Rougier de CamarĂšs » (56 714 ha), qui s'Ă©tend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'HĂ©rault[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Juéry est une commune rurale[Note 4] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Juéry.

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (73 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (70,1 %), forĂȘts (25,8 %), terres arables (4,1 %)[20].

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© fortement les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, approuvĂ© le vendredi par le comitĂ© syndical et mis Ă  l’enquĂȘte publique en dĂ©cembre 2019. La structure porteuse est le PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautĂ©s de communes, notamment la communautĂ© de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons, dont la commune est membre[21].

    La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le rÚglement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[22].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-JuĂ©ry est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers, les risques radon et minier[23] - [24].

    Risques naturels

    Le Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies dĂ©coupe le dĂ©partement de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et dĂ©finit une sensibilitĂ© des communes Ă  l’alĂ©a feux de forĂȘt (de faible Ă  trĂšs forte). La commune est classĂ©e en sensibilitĂ© forte[25].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liĂ©s au retrait-gonflement des argiles[23], consĂ©quence d'un changement d'humiditĂ© des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rĂ©tractant en cas de sĂ©cheresse[26]. Ce phĂ©nomĂšne peut provoquer des dĂ©gĂąts trĂšs importants sur les constructions (fissures, dĂ©formations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet alĂ©a peut ĂȘtre consultĂ©e sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[27]

    Risques particuliers

    La commune est concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[28].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon le dossier dĂ©partemental des risques majeurs du dĂ©partement Ă©tabli en 2013, la commune de Saint-JuĂ©ry est classĂ©e Ă  risque moyen Ă  Ă©levĂ©[29]. Un dĂ©cret du a modifiĂ© la terminologie du zonage dĂ©finie dans le code de la santĂ© publique[30] et a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© du portant dĂ©limitation des zones Ă  potentiel radon du territoire français. La commune est dĂ©sormais en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[31].

    Toponymie

    Le nom du lieu est attesté en 1293 sous la forme S. Georgio[32].

    Le nom de la commune viendrait d'une déformation de saint Georges[33].

    Histoire

    Le village d'Ennous, qui est une des trois bourgades de la commune de Saint-JuĂ©ry, Ă©tait un village fortifiĂ©. Le seigneur Ă©tait celui de Brousse, soit la famille d'Arpajon, puis celle de Grandsaigne. Le dernier prieur d'Ennous fut Jean Louis CƓurveillĂ© (1750-1829), poĂšte de langue d'oc.

    Les communes d'Ennous et de Farret fusionnent avec Saint-Juéry en 1833[34].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Saint-Juéry est membre de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Vabres-l'Abbaye. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisiÚme circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[36].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-JuĂ©ry, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours[37] avec candidatures isolĂ©es ou groupĂ©es et possibilitĂ© de panachage[38]. Compte tenu de la population communale, le nombre de siĂšges Ă  pourvoir lors des Ă©lections municipales de 2020 est de 11. La totalitĂ© des onze candidats en lice[39] est Ă©lue dĂšs le premier tour, le , avec un taux de participation de 79,34 %[40]. Thierry Roques est Ă©lu nouveau maire de la commune le [41].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont dĂ©signĂ©s parmi les conseillers municipaux Ă©lus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de siĂšges attribuĂ©s Ă  la commune au sein du conseil communautaire[42]. Un siĂšge est attribuĂ© Ă  la commune au sein de la communautĂ© de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons[43].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 Abel Barthélemy
    1977 1983 Louis Tarrisse Agriculteur
    1983 2008 Gaston Roques Agriculteur
    2008 mai 2020 Christian Font DVD Professeur
    mai 2020 En cours Thierry Roques

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[45].

    En 2020, la commune comptait 294 habitants[Note 5], en augmentation de 4,63 % par rapport Ă  2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
    301251868874940853930934782
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    962952956983910900849846853
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    653662578579542469452396356
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020 -
    322290257231224272289294-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 107 mĂ©nages fiscaux[Note 6], regroupant 245 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 16 960 â‚Ź[I 5] (20 640 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 6]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    Division200820132018
    Commune[I 7]2,3 %4,8 %13,6 %
    DĂ©partement[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entiĂšre[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  169 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 13,6 % de chĂŽmeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 7] - [I 7]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 69 emplois en 2018, contre 72 en 2013 et 69 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 106, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 51,4 %[I 11].

    Sur ces 106 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 61 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 59,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 33,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    12 Ă©tablissements[Note 8] sont implantĂ©s Ă  Saint-JuĂ©ry au [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-JuĂ©ry), contre 17,7 % au niveau dĂ©partemental[I 15].

    Agriculture

    La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations40332725
    SAU[Note 10] (ha)1 8621 9641 9161 873

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] Ă  33 en 2000 puis Ă  27 en 2010[49] et enfin Ă  25 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 37 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[50] - [Carte 4]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 1 862 ha en 1988 Ă  1 873 ha en 2020[Carte 5]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 47 Ă  75 ha[49].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • ChĂąteau de Saint-JuĂ©ry du XVIe siĂšcle.
    • Église Saint-Georges de Saint-JuĂ©ry.
    • Ancienne Ă©glise (ou chapelle) Saint-Georges de Saint-JuĂ©ry, entourĂ©e du cimetiĂšre. La nef et le clocher dateraient du XIIe siĂšcle et la toiture du clocher a Ă©tĂ© refaite aprĂšs le foudroiement vers 1930 de sa flĂšche[51].
    • Église Saint-Gilles de Farret.
    • Église Saint-Michel d'Ennous. L'Ă©difice a Ă©tĂ© bĂątie en 1896.
    • Croix de Saint-Marc, monolithe du XVe ou XVIe siĂšcle, Ă  l'entrĂ©e sud du cimetiĂšre[51]. Elle est sculptĂ©e des deux cĂŽtĂ©s par de nombreux bas-reliefs. À l'avers, le Christ en croix est entourĂ© du lion de saint Marc, du taureau de saint Luc, de l'aigle de saint Jean et de l'ange de saint Matthieu, mais aussi de la Vierge Marie et de saint Jean[52]. Au revers, autour de la Vierge Ă  l'Enfant sont reprĂ©sentĂ©s saint Georges terrassant le dragon, la fille du roi qui devait ĂȘtre livrĂ©e au dragon, ainsi que trois anges[52].
    • Ennous : ancien bourg fortifiĂ© ; le bourg avait alors des portes (des quatre tours, seul restait le clocher). D'anciennes douves appelĂ©es « battut » ou « bĂ tut » sont prĂ©sentes dans le bourg. L’étymologie du mot, son origine et son histoire laissent place Ă  de nombreuses interrogations.
    • L'actuelle Ă©glise Saint-Georges.
      L'actuelle Ă©glise Saint-Georges.
    • L'ancienne Ă©glise Saint-Georges.
      L'ancienne Ă©glise Saint-Georges.
    • La croix de Saint-Marc.
      La croix de Saint-Marc.
    • Le « bĂ tut d'Ennous.
      Le « bàtut d'Ennous.
    • L'Ă©glise Saint-Michel d'Ennous.
      L'Ă©glise Saint-Michel d'Ennous.
    • La croix d'Ennous.
      La croix d'Ennous.
    • Le monument aux morts d'Ennous.
      Le monument aux morts d'Ennous.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Sent-Sarnin : BalaguiĂšr, Brasc, Combret, Copiac, La Bastida-Solatges, La SĂšrra, La Val-RĂČca-CesiĂšira, Martrinh, Montclar, Montfranc, Plasença, PostĂČmis, Sant-JĂČri / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de Sent-Sarnin, Rodez, Mission dĂ©partementale de la culture, coll. « Al canton », , 232 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-10-6, ISSN 1151-8375, BNF 35529736)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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