Transports en Eure-et-Loir
La situation géographique du département français d'Eure-et-Loir place celui-ci sur les axes de circulation reliant l'Île-de-France à l'ouest et au sud-ouest du pays (autoroutes A10 et A11, LGV Atlantique...). Cette situation, cumulée avec la proximité de l'agglomération parisienne vers laquelle de nombreux Euréliens effectuent des trajets domicile-travail, explique l'importance des flux de transport dans le département et leur organisation en étoile autour de la capitale. Face à ce tropisme parisien, les collectivités locales tentent de développer un axe transversal Orléans - Chartres - Dreux - Rouen.
Autoroutes | 125 km[1] | A10 A11 |
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Routes nationales | 165 km[1] | N 10 N 12 N 154 |
R.D. et V.C. | 13 047 km[1] | |
Autocars interurbains | RĂ©mi |
Principales gares de voyageurs | Chartres, Dreux, Épernon, Maintenon |
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Services voyageurs | TER Centre-Val de Loire (RĂ©mi), TER Normandie (Nomad), Transilien () , Ouigo Train classique |
Transport routier
Infrastructures routières
Les autoroutes A10 et A11, qui relient l'Île-de-France à l'ouest et au sud-ouest de la France, sont deux des autoroutes concédées les plus anciennes — ouvertes entre 1966 et 1975 — et les plus fréquentées de France, avec entre 30 000 et 50 000 véhicules/jour selon les tronçons[2]. Ces autoroutes, principalement dédiées au trafic de longue distance, possèdent peu d'échangeurs avec le réseau routier classique : un seul pour l'A10 près de Toury et trois pour l'A11, de part et d'autre de la préfecture Chartres et entre Brou et Nogent-le-Rotrou.
En plus de ces deux autoroutes concédées, trois routes nationales partiellement aménagées à 2x2 voies relient l'Eure-et-Loir à l'agglomération parisienne : la RN 12 dessert la deuxième agglomération du département, Dreux, la RN 10 relie Chartres et l'A11 au sud du département (Bonneval, Châteaudun) et la RN 20, déclassée en 2006 en RD 2020, donne accès à l'extrême sud-est du département (Toury).
La RN 154 est le principal axe transversal du département, reliant les deux principales villes du département entre elles et à Rouen au nord et Orléans au sud. Cet axe accueille un important trafic poids lourds, notamment lié à l'activité des ports de Rouen et Le Havre. En partie aménagée à 2x2 voies, la RN 154 doit être remplacée par une autoroute A154 (reprenant certains tronçons existants), déclarée d'utilité publique en 2018.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A10 | Autoroutes A6a et A6b à Wissous, vers Paris | Toury | Bordeaux | Autoroute concédée et payante à 2x3 voies dans le département. |
Autoroute A11 | Autoroute A10 au péage de Saint-Arnoult, vers Paris | Chartres, Brou (à une dizaine de kilomètres), Nogent-le-Rotrou (à une vingtaine de kilomètres) | Nantes | Autoroute concédée et payante à 2x3 voies dans le département. |
Route nationale 10 | Autoroute A11 à Mignières au sud de Chartres (NB : d'autres sections de la RN 10, discontinues avec celle-ci, existent en Île-de-France) (initialement : Paris-Porte de Saint-Cloud) | (jusqu'aux années 1950 : Épernon, Maintenon) Chartres, Bonneval, Châteaudun, Cloyes-sur-le-Loir | Autoroute A10 à Autrèche près de Château-Renault (NB : d'autres sections de la RN 10, discontinues avec celle-ci, existent en Nouvelle Aquitaine) (initialement : frontière espagnole vers Saint-Sébastien) | Certaines sections de la RN 10 actuelle sont aménagées à 2x2 voies mais la plupart des carrefours sont à niveau. Dans les années 1950, l'itinéraire d'origine entre Rambouillet et Chartres, qui passait par Maintenon, a été repris par la RN 306 pendant que la RN 10 était déviée par Ablis. La RN 306 a été déclassée dans les années 1970 en RD 906, et la RN 10 a été déclassée en 2006 entre Ablis et Mignières (échangeur A10 au sud de Chartres) en RD 910. |
Route nationale 12 | Autoroute A86 à Jouy-en-Josas (initialement : route nationale 10 à Trappes) | Dreux | Brest (avec une discontinuité en Ille-et-Vilaine) | Voie rapide à 2x2 voies sur une grande partie de son parcours eurélien. |
Route nationale 20 | Paris-Porte d'Orléans | Toury | Frontière espagnole vers Barcelone | Déclassée en 2006 en RD 2020 dans le département. La courte section eurélienne de cette route est en partie aménagée à 3 voies. |
Route nationale 23 | Chartres | Courville-sur-Eure, Nogent-le-Rotrou | Nantes (avant 1972 : Paimbœuf) | Déclassée en 2006 en RD 923. |
Route nationale 123 | Route nationale 154 à la limite des communes de Chartres et Le Coudray | Chartres | Route départementale 923 (ex-RN 10) à Amilly à l'ouest de Chartres | Partie sud de la rocade de Chartres, à 2x2 voies. |
Route nationale 154 | Autoroute A154 à Louviers, vers Rouen (initialement : Rouen) | Dreux, Chartres | Route nationale 254 à Allaines-Mervilliers, vers A10 et Orléans (initialement : route nationale 20 à Artenay) | En partie aménagée en voie rapide à 2x2 voies. De courtes sections ont été déclassées dans le département, en RD 7154 (dans l'agglomération de Chartres) et en RD 954 (au sud de la RN 254). |
Route nationale 155 | Orléans | Châteaudun, Brou, Nogent-le-Rotrou | Saint-Malo | Déclassée dans les années 1970 en RD 955. |
Route nationale 183 | Maintenon | Nogent-le-Roi | Lattainville (Gisors) | Déclassée dans les années 1970 en RD 983. |
Route nationale 188 | Massy | Chartres | Le tronçon eurélien de cette route a été repris par la RN 10 dans les années 1950 puis déclassé en 2006 en RD 910. | |
Route nationale 254 | Route nationale 154 à Allaines-Mervilliers | Autoroute A10 à Janville-en-Beauce, vers Toury et Orléans | Courte liaison entre la RN 154 et l'A10, un des rares cas de routes nationales (RN 827) reclassées dans le réseau routier national après en avoir été déclassées (RD 927). | |
Route nationale 306 | Paris-Porte de Châtillon | Épernon, Maintenon | Lèves (Chartres) | Le tronçon eurélien de cette route a été repris à la RN 10 dans les années 1950, puis déclassé dans les années 1970 en RD 906. |
Route nationale 818 | Route nationale 23 à Margon (Nogent-le--Rotrou) | L'Aigle | Déclassée dans les années 1970 en RD 918. | |
Route nationale 820 | Route nationale 155 à Bellême, vers Mamers et Alençon | La Loupe | Route nationale 23 à Courville-sur-Eure, vers Chartres | Déclassée dans les années 1970 en RD 920. |
Route nationale 821 | Chartres | Bailleau-le-Pin, Illiers-Combray, Brou | Route nationale 817 à Pont-de-Braye, vers Château-du-Loir | Déclassée dans les années 1970 en RD 821. |
Route nationale 822 | Nogent-le-Rotrou | Thiron-Gardais | Illiers-Combray | Déclassée dans les années 1970 en RD 922. |
Route nationale 824 | Châteaudun | Blois | Déclassée dans les années 1970 en RD 924. | |
Route nationale 825 | Route nationale 824 à Thiville | Route nationale 722 à La Croûte (commune de Neung-sur-Beuvron), vers Romorantin-Lanthenay | Déclassée dans les années 1970 en RD 925. | |
Route nationale 827 | Pithiviers | Toury, Orgères-en-Beauce, Châteaudun, Arrou | Route nationale 23 à Connerré, vers Le Mans | Déclassée dans les années 1970 en RD 927. Une courte section a été reclassée en RN 254 (voir ci-dessus). |
Route nationale 828 | Mantes-la-Jolie | Anet, Dreux, Châteauneuf-en-Thymerais, La Loupe | Route nationale 23 à La Fourche (commune de Coulonges-les-Sablons), vers Nogent-le-Rotrou | Déclassée dans les années 1970 en RD 928. |
Route nationale 829 | Dreux | Nogent-le-Roi | Déclassée dans les années 1970 en RD 929. | |
Route nationale 833 | Bernay | Route nationale 12 à Houdan | Déclassée dans les années 1970 en RD 933. | |
Route nationale 835 | Chartres | Dammarie, Sancheville | Route nationale 255 à Saint-Péravy-la-Colombe, vers Orléans | Déclassée dans les années 1970 en RD 935. |
Route nationale 839 | Route nationale 12 à Verneuil-sur-Avre | Brezolles, Châteauneuf-en-Thymerais, Chartres, Sours, Ouarville | Route nationale 20 à Angerville | Déclassée dans les années 1970 en RD 939. |
Route nationale 841 | Verneuil-sur-Avre | La Ferté-Vidame, Senonches, La Loupe, Illiers-Combray, Dangeau | Route nationale 155 à Logron près de Châteaudun | Déclassée dans les années 1970 en RD 941. |
Route nationale 1154 | Route nationale 154 à Lèves au nord de Chartres | Chartres | Route nationale 123 à Amilly à l'ouest de Chartres | Partie nord-ouest de la rocade de Chartres. |
Transport collectif de voyageurs
L'Eure-et-Loir est desservi par le réseau régional de transport routier Rémi, qui exploite une quarantaine de lignes d'autocar dans le département.
Transport ferroviaire
Historique
La ligne de Paris à Orléans a desservi Toury dès 1843, mais l'Eure-et-Loir est véritablement desservi par le chemin de fer à partir de 1849 avec l'ouverture de la ligne de Paris à Chartres, prolongée trois ans plus tard jusqu'à La Loupe et en 1854 jusqu'au Mans par Nogent-le-Rotrou. Le réseau d’intérêt général a été développé dans la deuxième moitié du XIXe siècle par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (dans le nord et l'ouest du département), la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (dans le sud-est du département) et la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Rouen (absorbée en 1878 par l'Administration des chemins de fer de l'État). À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Authon-du-Perche, Bonneval, Brou, Châteaudun, Épernon, La Ferté-Vidame, Gallardon, Illiers-Combray, La Loupe, Maintenon, Nogent-le-Roi, Nogent-le-Rotrou, Orgères-en-Beauce, Senonches, Thiron-Gardais et Toury ; les gares d'Auneau-Embranchement, Chartres, Courtalain - Saint-Pellerin, Dreux et Voves étaient au cœur d'étoiles ferroviaires à cinq branches. L'Administration des chemins de fer de l'État a l'ambition de créer un nouvel itinéraire de Paris à Bordeaux par Chartres : la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean est formée à la fin du XIXe siècle à partir de l'assemblage de différentes lignes secondaires, mais la ligne de Paris à Chartres par Gallardon ne sera jamais achevée.
L'Eure-et-Loir a également été desservi à partir de 1899 par les Tramways d'Eure-et-Loir, un réseau d’intérêt local, qui donnait notamment accès à Brezolles, Châteauneuf-en-Thymerais et Prunay-le-Gillon et Sours, et reliait des villes desservies par le réseau d’intérêt général mais sur des lignes différentes (Chartres à Bonneval, Brou à Bonneval et Nogent-le-Rotrou ...). Ce réseau, dont l'extension s'est poursuivi jusqu'en 1931, a totalement disparu en 1937.
Dans l’Entre-deux-guerres, le réseau est modernisé : les lignes de Paris à Orléans et de Paris au Mans sont deux des premières lignes électrifiées en 1926 et 1937, et les gares de Chartres et Dreux sont reconstruites dans les années 1930 dans un style monumental. Mais les petites lignes, nombreuses dans un département essentiellement rural, sont progressivement fermées aux voyageurs puis au fret dès les années 1930 et surtout dans la deuxième moitié du siècle.
Ouverte en 1989, la LGV Atlantique traverse le département sans gare intermédiaire et déleste les lignes classiques Paris-Chartres-Le Mans et Paris-Orléans de la plupart de leurs trains de grandes lignes.
Fait rare, la ligne de Chartres à Voves est rouverte au trafic voyageurs en 2016 après 74 ans de fermeture ; son prolongement au sud vers Orléans est envisagé.
Situation actuelle
Les principales gares de voyageurs sont Chartres, Dreux, Épernon et Maintenon, avec une fréquentation annuelle entre un et trois millions de voyageurs en 2019[3].
L'Eure-et-Loir est traversé par les grandes lignes radiales de Paris-Montparnasse à Brest et de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean ; ces lignes ont perdu la quasi-totalité de leur trafic Grandes Lignes au profit de la LGV Atlantique — qui traverse le département sans le desservir — mais conservent un trafic TER Centre-Val de Loire (Rémi) soutenu.
Dans le nord du département, la ligne de Saint-Cyr à Surdon est desservie par Transilien jusqu'à Dreux et par TER Normandie au-delà .
Dans le sud du département, plusieurs lignes non-électrifiées et à voie unique accueillent un trafic TER plus modeste mais un trafic de fret céréalier significatif : la ligne de Brétigny à La Membrolle-sur-Choisille, la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean (jusqu'à Courtalain - Saint-Pellerin) et la ligne de Chartres à Orléans (jusqu'à Voves).
Ligne de Paris-Montparnasse à Monts (LGV) (LGV Atlantique) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean | Ligne électrifiée en courant continu 1500 V, à trois voies dans le département (un évitement long alterné entre les sens pair et impair), ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Paris-Montparnasse à Brest | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V (4 voies entre Épernon et Maintenon), ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Saint-Cyr à Surdon | Double voie ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz jusqu'à Dreux et non-électrifiée au-delà . |
Ligne de Brétigny à La Membrolle-sur-Choisille | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs jusqu'à Courtalain - Saint-Pellerin et au seul trafic de fret au-delà dans le département. |
Ligne de Chartres à Orléans | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs jusqu'à Voves et au seul trafic de fret au-delà ; non-exploitée de Fains-la-Folie à Orgères-en-Beauce. |
Ligne de Voves Ă Toury |
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Ligne de Courtalain - Saint-Pellerin Ă Patay |
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Ligne de Chartres à Dreux | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de La Loupe à Prey | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne de Dreux à Saint-Aubin-du-Vieil-Évreux | Ligne fermée à tout trafic : déclassée ? |
Ligne de Beaulieu-le-Coudray à Auneau-Embranchement | Ligne entièrement déclassée, sauf aux deux extrémités où de courts tronçons sont exploités comme voie-mère pour l'accès à des ITE. |
Ligne d'Ouest-Ceinture à Chartres | Ligne déclassée jusqu'à Gallardon et fermée à tout trafic au-delà jusqu'à Chartres. |
Ligne de Brou à La Loupe | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne d'Étampes à Auneau-Embranchement | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne d'Arrou à Nogent-le-Rotrou | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne d'Auneau-Ville à Dreux | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Thorigné à Courtalain - Saint-Pellerin | Ligne entièrement déclassée. |
Transport fluvial
Le département ne compte aucune voie d'eau considérée navigable par VNF[4].
Transport aérien
Le département ne possède aucun aéroport ouvert au trafic commercial régulier mais possède deux aérodromes civils dédiés à l'aviation légère de loisirs ou de tourisme, Chartres-Métropole et Dreux - Vernouillet.
La reconversion de l'ancienne base aérienne 279 Châteaudun en petit aéroport est envisagée par les collectivités locales.
L'implantation d'un troisième aéroport parisien à Beauvilliers, près de Voves, a été projetée dans les années 1990 puis abandonnée.
Transports en commun urbains et périurbains
Chartres Métropole, l'Agglo du Pays de Dreux et les communes de Châteaudun et Nogent-le-Rotrou sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5].
Le principal réseau urbain est le réseau Filibus de Chartres, qui compte une trentaine de lignes régulières d'autobus, suivi du réseau Linéad de Dreux avec une dizaine de lignes. C'bus (Châteaudun) et Nosbus (Nogent-le-Rotrou) sont des réseaux gratuits mais de faible ampleur.
Modes actifs
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes (Véloscénie, Vallée du Loir à vélo) et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).