Accueil🇫🇷Chercher

Seyne

Seyne est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Seyne
Sèina
Seyne
Vue de Seyne.
Blason de SeyneSèina
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Laurent Pascal
2020-2026
Code postal 04140
Code commune 04205
DĂ©mographie
Gentilé Seynois
Population
municipale
1 372 hab. (2020 en augmentation de 0,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 21′ 05″ nord, 6° 21′ 25″ est
Altitude Min. 1 079 m
Max. 2 720 m
Superficie 84,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Seyne
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Seyne
Sèina
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Seyne
Sèina
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Seyne
Sèina
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
Seyne
Sèina

    Le nom officiel de la commune, tel que répertorié par le Code officiel géographique publié par l'Insee, est « Seyne ». Il est toutefois fait usage, au niveau local, d'une appellation « Seyne-les-Alpes » jusqu'ici non entérinée par un décret. Ne pas confondre avec la ville de La Seyne-sur-Mer qui est la deuxième ville du Var.

    Le nom de ses habitants est Seynois[1], plus rarement aujourd'hui, on utilise aussi Seynards et Seynardes localement.

    Seyne a reçu le label « village et cité de caractère ».

    GĂ©ographie

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Seyne et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    GĂ©ologie et relief

    Le village est situĂ© Ă  1 260 m d’altitude[2]. Les fonds de vallĂ©e aux sols profonds et coupĂ©s de haies dans la vallĂ©e de Seyne sont surnommĂ©s « la Suisse provençale »[3].

    Hydrographie

    Elle est traversée par la Blanche, affluent de la Durance[4].

    Voies de communications et transports

    Seyne est accessible par la route départementale RD 900, entre Le Lauzet-Ubaye, au nord, et Digne-les-Bains, au sud. La gare SNCF la plus proche est celle de Gare de Digne.

    Environnement

    La commune compte 2 800 ha de bois et forĂŞts[1].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Seyne est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[5], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6]. La commune de Seyne est également exposée à trois autres risques naturels[6] :

    La commune de Seyne est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[9].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2006 pour les risques avalanche, inondation, mouvement de terrain et séisme[8] ; le Dicrim n’existe pas[10].

    Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[11] :

    • le sĂ©isme du , avec une intensitĂ© ressentie de V et un Ă©picentre situĂ© dans la commune du Lauzet[12],
    • le sĂ©isme du , avec une intensitĂ© ressentie de V et un Ă©picentre situĂ© dans la commune de Seyne[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Seyne est une commune rurale[Note 1] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), prairies (9,8 %), zones urbanisées (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), terres arables (0,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1147 (in Sedena), ferait référence au peuple gaulois des Édenates, ou serait construit sur la racine *Sed-, pour rocher, selon Charles Rostaing[21]. Selon le couple Fénié, le nom est issu d’une racine oronymique (servant à caractériser le relief), préceltique, *Sed-[22]. La commune se nomme Sèina en vivaro-alpin et en provençal de norme classique et Sèino dans la norme mistralienne.

    Histoire

    Antiquité

    Seyne est avant la conquête romaine la capitale des Édénates[23]. Elle obtient le statut de civitas sous l’Empire romain.

    Moyen Ă‚ge

    Au Moyen Âge, elle apparaît dans les chartes en 1146 (in Sedena)[24], lorsque Raimond-Bérenger IV de Barcelone soumet les barons provençaux révoltés (guerres baussenques) : après s’être emparé d’Arles, il convoque les seigneurs de Haute-Provence à Seyne où ils renouvellent leur hommage[25]. Les seigneurs sont les comtes de Provence, qui la dotent d’un consulat dès 1223[26] (1220 selon André Gouron[27]), qui sert de modèle à tous les consulats alentour[26]. Vers les années 1220, une grande tour est construite pour défendre la ville, qui est ensuite appelée Seyne-la-Grande-Tour[28]. Un concile régional a lieu en 1267[25]. L’hôpital Saint-Jacques est fondé en 1293, suivi à la fin du XVe siècle par l’hôtel-Dieu[29].

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté soutient les Duras jusqu’au , puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II[30]. La reddition de Seyne entraîne celle des communautés de Couloubrous et de Beauvillars[31].

    La foire qui se tient à la fin du Moyen Âge à Seyne bénéficie de sa situation de carrefour, et se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[32] - [33]. Seyne est le siège d’une baillie qui devient une sénéchaussée par la suite : les communautés d’Auzet, Barles, La Bréole, Montclar, Pontis, Selonnet, Saint-Martin-les-Seyne, Saint-Vincent, Ubaye, Verdaches, Le Vernet[34].

    La communauté de Beauvillars comptait 88 feux au dénombrement de 1316[26]. Elle dépendait administrativement de Seyne[35]. Au XVe siècle, les habitants de Beauvillars, ayant voulu s’autonomiser, sont massacrés, les survivants déportés, et le nom de Beauvillars effacé des archives[2].

    La communauté de Couloubrous (Colobrosium, cité au XIIIe siècle), est elle aussi rattachée à Seyne au XVe siècle[36]. Elle comptait 19 feux en 1316[26], et était dotée elle aussi d’un consulat[37].

    Temps modernes (1483-1789)

    Avec la création de l’imprimerie, les écrits et les idées se diffusent, et dans le deuxième tiers du XVIe siècle, le protestantisme s’implante à Seyne. Grâce à l’édit d'Amboise (1563), les fidèles de cette religion sont autorisés à construire un temple, mais à l’écart de la ville[38].

    La ville est prise et pillée par le capitaine protestant Paulon de Mauvans à l’été 1560, durant les guerres de religion[39]. Elle est attaquée par les protestants étrangers à Seyne en 1574[40], qui la conservent par la suite : le baron d’Allemagne s’y retranche en 1585, devant l’offensive de la Ligue catholique[41], sans empêcher la prise de la ville par le duc d’Épernon[42]. Lors du siège, le clocher est détruit[43]. À la fin des guerres de religion, Lesdiguières y établit un camp où il prépare sa campagne de reconquête de la Provence contre les Ligueurs ultra-catholiques[44].

    La Réforme avait malgré ces combats un certain succès à Seyne, et une partie des habitants était restée protestante. La communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1685) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[45]. Riez est avec Seyne et Manosque, l'une des trois seules villes de Haute-Provence qui aient eu régulièrement un pasteur protestant de 1550 à 1685.

    En 1656, les deux hôpitaux (hôtel-Dieu et hôpital Saint-Jacques) fusionnent en une seule institution ; les deux sont relogés dans un seul bâtiment, en 1734[29]. Le 22 avril 1687, venant de la forteresse d'Exilles en Piémont et via Briançon et Embrun, arriva à Seyne le convoi commandé par M. De Saint-Mars et escortant le fameux prisonnier appelé le Masque de fer. La petite troupe fit étape deux jours à Seyne et fut logée, conformément à la pratique de l'époque, chez l'habitant. Seuls Saint-Mars et son prisonnier furent logés à la citadelle de Seyne. Le 24 mars le convoi quitta Seyne en direction de Digne, sa destination finale étant l'Ile de Sainte-Marguerite. Quelques années après geôlier et prisonnier partirent pour la Bastille, à Paris (M.M. Viré: Chronique de Haute-Provence, no 335/336 (1998).

    En 1690, le marquis de Parelle conduit l’armĂ©e piĂ©montaise de 5 000 hommes qui descend de l’Ubaye et assiège Seyne. La ville est obligĂ©e de nĂ©gocier, l’enceinte mĂ©diĂ©vale Ă©tant insuffisante Ă  assurer sa dĂ©fense, et la rançon est fixĂ©e Ă  11 000 livres. Cependant, la remontĂ©e de la milice de Provence et du rĂ©giment d'Alsace le font reculer[46]. Dès le , des crĂ©dits sont dĂ©bloquĂ©s et neuf bastions construits par Niquet, la nouvelle enceinte achevĂ©e en aoĂ»t 1691 laisse la Grande Tour Ă  l’extĂ©rieur de la ville, mais renforcĂ©e[47].

    Après l’alerte plus sérieuse de 1692, c’est toute la frontière alpestre qui est révisée par Vauban. En tournée en , il demande la construction d’une citadelle incluant la Grande Tour. Richerand mène les travaux de 1693 à 1699. Bien qu’insatisfait lors de son voyage d’inspection en 1700, Vauban ne réussit pas à faire modifier les fortifications, à part par la construction de redoutes de revers au nord. L’annexion de l’Ubaye par le traité d'Utrecht éloigne suffisamment la menace pour que les travaux soient repoussés sine die[48] (à part des réparations des murailles en 1786[49]). Dans cet état, la ville est occupée par les Austro-Sardes en 1748 (guerre de Succession d'Autriche) et en 1815, à la fin des guerres de l'Empire[50]. La place est presque désarmée : à la fin de l’Ancien Régime, elle possède neuf canons servis par une garnison de trois invalides, et un arsenal de 93 fusils[49].

    La ville est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution[51] et d’un bureau de la poste royale à la fin de l’Ancien Régime[52].

    Révolution française

    Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[53]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Seyne le [54]. Des paysans[55] se regroupent, protestent par des cris, menacent les possédants : l’émeute ne va pas plus loin, et n’obtient aucun changement, contrairement à d’autres de la région[56]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées par le Parlement de Provence, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[57].

    La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet Ă©vĂ©nement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-ĂŞtre, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. ImmĂ©diatement après l’arrivĂ©e de la nouvelle, un grand phĂ©nomène de peur collective s’empare de la France, par peur du complot des aristocrates dĂ©sirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dĂ©vastant tout sur son passage se propagent Ă  grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Seyne le soir du [58]. Les consuls de Turriers et de Bellaffaire, Ă©tant prĂ©venus par ceux de Gap qu’une troupe de 5 Ă  6 000 brigands se dirigeait vers la Haute-Provence après avoir pillĂ© le DauphinĂ©, transmettent la nouvelle aux consuls de Seyne[49]. ImmĂ©diatement mis en alerte par la rumeur, les consuls de Seyne transmettent la nouvelle Ă  Sisteron[49] et Digne, faisant ainsi se propager la Grande peur[58]. Ils prĂ©viennent Ă©galement toutes les paroisses du ressort de la viguerie de Seyne, et envoient des messagers Ă  Gap et Embrun demander des nouvelles[49]. L’arsenal de la citadelle de Seyne est rĂ©quisitionnĂ©, et les 93 fusils et 9 canons sont distribuĂ©s aux hommes de Seyne et des villages de Saint-Pons, Selonnet et Chardavon, venus se rĂ©fugier avec leurs meubles et leur bĂ©tail Ă  l’abri des murs de la citadelle[49].

    Dans la nuit, des messagers venus de Rochebrune et La Motte confirment les « nouvelles », et ajoutent que Romans a Ă©tĂ© mis Ă  sac. Du Sud, des nouvelles aussi inquiĂ©tantes arrivent, sur l’occupation de Castellane par 4 000 Barbets et l’avancĂ©e de 1 000 PiĂ©montais dans la vallĂ©e de la Durance. Dès le , l’affolement retombe, les faits-divers Ă  l’origine des rumeurs Ă©tant Ă©claircis. Mais un changement important a eu lieu : toutes les communautĂ©s du (futur) dĂ©partement se sont armĂ©es, organisĂ©es pour se dĂ©fendre et dĂ©fendre leurs voisins. Un sentiment de solidaritĂ© est nĂ© Ă  l’intĂ©rieur des communautĂ©s et entre communautĂ©s voisines, et les consuls dĂ©cident gĂ©nĂ©ralement de maintenir les gardes nationales sur pied. AussitĂ´t la peur retombĂ©e, les autoritĂ©s recommandent toutefois de dĂ©sarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriĂ©taires dans les gardes nationales[49].

    La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[59].

    XIXe siècle

    Seyne était essentiellement un pays agricole. l'aspérité du climat limitant l'agriculture aux végétaux supportant le froid (blé, seigle, épautre, chanvre, pommes, poires, prunes...) et ne permettant pas de cultiver les végétaux usuels en Provence tels que tomates, raisins, figues. Le pays de Seyne était essentiellement un pays d'élevage. Outre les bovins et les ovins, le pays disposait de vastes prairies permettant l'élevage de chevaux et, surtout de mulets, pour lesquels il existait à l'époque de vastes débouchés commerciaux au niveau local et qui assurèrent la prospérité de la vallée. Cet élevage, déjà attesté vers 1300, a atteint son point culminant au XIXe avec le développement des moyens de transports, permettant l'accès à des marchés lointains et a duré jusqu'aux années 1950 et la mécanisation de l'agriculture. Le commerce des brebis et des agneaux était développé. Il existait, dans les années 1930-1960, un commerce en gros de laines brutes tenu par Joseph Savornin.

    Seyne connaît une certaine industrialisation au XIXe siècle, avec le développement d’industries textiles[26]. Il existait également une carrière d'ardoises, qui fut exploitée jusque vers 1900.Vers cette époque, les maisons ont été couvertes avec des tuiles (tuiles écailles rondes que l'on trouve encore sur certains toits) fabriquées localement par l'entrepreneur Joseph Frangi (L. et M. Most, Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p. 27 et suivantes).

    Comme de nombreuses communes du département, Seyne se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède cinq, installées au chef-lieu et aux villages de Pompiéry, au Bas-Chardavon, à Saint-Pons et à Couloubroux. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons[60]. Au chef-lieu, une école réservée aux filles est imposée par la loi Falloux (1851)[61]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour reconstruire ou rénover ses écoles : seule l’école du Bas-Chardavon n’est pas concernée[62]. Seyne ne parait pas avoir participé au soulèvement contre le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, sans doute parce que la vallée de la Blanche était très isolée du reste du département et ne fut avertie que tardivement des évènements. De plus, Seyne avait une importante garnison au Fort. d'ailleurs, le préfet des Basses-Alpes, lors de sa fuite de Digne prise par les insurgés, fit étape au fort de Seyne avant de gagner les Hautes-Alpes voisines.

    Le réseau routier, auparavant limité à des chemins muletiers dans la vallée de la Blanche, fut développé sous Louis-Philippe et Napoléon III : en 1835, construction d'une route carrossable entre Digne et Seyne (les communes du canton ont toutes participé à son financement) ; en 1855 : tracé de la route à partir de Selonnet au travers des Gorges de la Blanche par La Garde en direction de Gap ; en 1864, allongement du tronçon construit en 1835 jusqu'à Coni, en Italie et passant par le territoire de Selonnet (R. Du Colombier, Selonnet, hier, aujourd'hui, demain, 1965, p. 32 et 33). Sous la IIIe République, plusieurs routes furent construites à proximité qui ont contribué à désenclaver la commune (route des Tourniquets).

    Avec la mécanisation de l'agriculture et l'exode rural, de nombreux habitants originaires de Seyne ont quitté le pays. La plupart sont allés dans les villes de Basses Provence, Lyon ou Paris, mais nombreux sont ceux qui sont partis en Amérique, non seulement au Mexique, à l'instar de leurs voisins de Barcelonnette, mais aussi en Argentine, aux États-Unis, notamment au Névada, dans la ville de Winnemucca, Humboldt county, où vivait une importante communauté originaire de la région de Seyne (L. et M. Most, Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p. 282 et suivantes). Parmi eux, on peut citer Joseph Rougon (1848-1922). Mobilisé lors de la guerre franco-allemande de 1870, Joseph Rougon émigra au Nevada en 1871, à Winnemucca, dans le comté de Humboldt. Propriétaire d'un ranch et éleveur, il fut le superintendant chargé de l'approvisionnement en eau et en électricité du comté, interprète auprès du tribunal et juge de paix. Il était membre de la confrérie des Fils de Pythéas ; Eugène Galland (1858-1935) fut éleveur de moutons au Nevada avec son frère Albert Galland (1867-vers 1924). Ce dernier, qui était propriétaire d'un magasin général à Golconda, participa à la ruée vers l'or au Klondike en 1898-1900 ; Augustin, Paul, Alfred Bayle (1882-1915), installé dans l'ouest canadien, il devint fermier à Lafléche, une commune majoritairement peuplée de francophones originaires du Québec, de France et de Belgique, dans la province de Saskatchevan. Rentré en France lors de la mobilisation de 1914, il est mort au front en 1915 ; Les frères Germain, Joseph, Bienvenu et Jean-Irénée Savornin furent éleveur de moutons au Nevada vers 1880-1900 ; Joseph Savornin (1885-1958) et son frère Irénée Savornin (1887-1982) furent éleveurs de moutons à Grand-Junction (Colorado) ; Alphonse Savornin (1888-1948) au Nevada puis meunier en Colombie britannique (Canada).

    Il y eut également des départs pour l'Algérie, à la suite de Pierre Borrely-La Sapie (voir ce nom au chapitre des personnalités). À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le développement de la commune et des infrastructures routières, ont favorisé la venue de plusieurs familles de maçons originaires d'Italie et de Suisse, qui y ont fait souche (voir les recensements mis en ligne sur le site des Archives départementales).

    Aucun habitant de Seyne n'ayant été tué lors de la guerre de 1870-1871, une chapelle fut élevée en remerciement dans un style néo-bysanthin au bout du village en direction de Selonnet (dite Chapelle d'Hermitte) et affectée aux anciens combattants grâce à un don versé par un militaire retraité originaire de Seyne, le commandant Joseph Pommier (1808-1888).

    La commune fut fortement touchée par la guerre de 1914 puisque 73 habitants, presque tous agriculteurs, ont été tués, sans compter ceux qui sont décédés des suites de leurs blessures. Le livre d'or des habitants de Seyne morts à la guerre ne comporte que 59 noms: Seyne - Livres d'or 14/18 - 1914 - 1918 - Geneanet. La différence s'explique par la circonstance que certains seynois ayant déménagé et n'étant plus domiciliés au village ont pu être omis par ce décompte qui ne prenait en considération que les seules personnes domiciliées sur la commune.

    Pendant l'Occupation, un maquis était installé dans les montagnes de la vallée de la Blanche. Soutenu par le réseau britannique Buckmaster, il était notamment chargé de réceptionner les parachutages alliés d'armes et de matériels lors de la préparation du débarquement de Provence. Plusieurs réfractaires au Service du travail obligatoire regroupés dans la région ont rejoint le maquis. Le 12 juillet 1942, à l'occasion de la fête scolaire organisée en l'honneur de la visite du ministre de la Jeunesse, trois institutrices, Mmes Simone Barneaud, Louise Frangi et Elise Savornin, furent accusées d'avoir volontairement omis d'assister au lever des couleurs avec leurs classes, par hostilité envers le régime de Vichy. Les trois institutrices, d'abord menacées d'un déplacement d'office, furent soutenues par une pétition signée par les parents d'élèves et par la municipalité (25 septembre 1942) et de virent finalement infliger une sanction de réprimande, qui fut levée à la Libération (dossier professionnel des intéressées).

    Le crash de l'Airbus A320 de la Germanwings

    L'Airbus A320-211, qui reliait Barcelone et Düsseldorf, s'est écrasé le , avec 150 passagers à bord, dans la haute vallée de l'Arigéol, affluent de la Bléone (Alpes-de-Haute-Provence) sur le territoire de la commune de Prads-Haute-Bléone, dans les Alpes-de-Haute-Provence[63] - [64].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Charles Prunier républicain éleveur de chevaux, conseiller général du canton de Seyne
    Joseph Prunier républicain éleveur de chevaux, conseiller général du canton de Seyne
    Ernest Barneaud Républicain de gauche Entrepreneur, conseiller général
    1924 1945 Docteur Joseph Cezilly RĂ©publicain MĂ©decin, conseiller d'arrondissement
    1944 1945 André Turrel SFIO Maréchal-ferrant expert puis buraliste, conseiller général et d'arrondissement du canton de Seyne
    mai 1945 1961 Yves Ramus[65] Entrepreneur de travaux publics, conseiller de l'Union française, conseiller général
    1961 1971 Jean Chiardola Docteur vétérinaire
    1971 1989 Guy Derbez[66] UDF Professeur de mathématiques
    mars 1989 2008 Francis Hermitte[67] PS MĂ©decin
    mars 2008 2014 André Savornin[68] UMP
    avril 2014 Francis Hermitte[67] - [69] PS MĂ©decin
    En cours Laurent Pascal Fonctionnaire territorial
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Seyne fait partie :

    Politique environnementale

    Seyne est classé une fleur au concours des villes et villages fleuris.

    Administrations

    Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Seyne[70], quartier saint-Pierre. Jusqu'à l'entre-deux-guerres, la brigade de gendarmerie de Seyne était à cheval. Elle comprenait cinq hommes, dont un brigadier. Au XIXe siècle, la gendarmerie était située rue Basse, puis déménagea Place d'armes en 1906 dans le bâtiment de l''actuelle Maison de pays de Seyne, bâti à partir de 1904 par Joseph et Fernand FRANGI, entrepreneurs de travaux publics à Selonnet, qui ont également construit, sur le même modèle, la gendrarmerie de Turriers (.L. et M. Most: "La vie au pays de Turriers dans la première moitié du siècle, 1993, p 68).

    Population et société

    Évolution démographique


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[72].

    En 2020, la commune comptait 1 372 habitants[Note 2], en augmentation de 0,51 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    2 5562 5572 5572 7202 9522 7952 8812 8943 069
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    2 6862 4852 5082 5112 3122 2412 1622 1951 902
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1 7861 7151 7181 6201 3601 2551 2051 2041 173
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    1 1481 1831 2221 2141 2871 2221 4401 4361 426
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    1 4341 3651 3791 372-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1249 1263 1315 1471
    182 feux200 feux320 feux182 feux

    L’histoire démographique de Seyne, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[75]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris mais sans revenir à son niveau de 1911.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,4 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 669 hommes pour 702 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,38 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,6
    90 ou +
    4,8
    11,6
    75-89 ans
    14,3
    25,8
    60-74 ans
    24,3
    19,4
    45-59 ans
    19,5
    11,7
    30-44 ans
    12,0
    13,9
    15-29 ans
    11,7
    15,9
    0-14 ans
    13,2
    Pyramide des âges du département des Alpes-de-Haute-Provence en 2018 en pourcentage[77]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1
    90 ou +
    2,5
    9,4
    75-89 ans
    11,9
    20,9
    60-74 ans
    21
    21,4
    45-59 ans
    21,3
    15,9
    30-44 ans
    16,2
    14,5
    15-29 ans
    12,4
    16,8
    0-14 ans
    14,7

    Enseignement

    La commune est dotée de trois établissements d’enseignement :

    Santé

    Un hôpital local est implanté sur la commune[80].

    Économie

    L'Ă©conomie de Seyne s'articule autour de deux pĂ´les, l'agriculture et le tourisme[81].

    Industrie

    Alp'entreprise, active dans le secteur du BTP, emploie 15 salariés[82].

    Tourisme

    La commune possède une station de ski alpin Le Grand Puy et une station de ski nordique au col du Fanget. Au cours de la saison 2016/2017, la commune a complétement restructuré son domaine skiable en construisant un nouveau télésiège quatre places ainsi que deux nouveaux téleskis. Des travaux conséquents ont également été effectués sur le réseau de neige de culture.

    Il existe un projet de construction d'un refuge de haute montagne et d'aménagement d'une via ferrata sous la montagne de Roche Close.

    Anciennement la commune possédait un ou deux téléskis vers le col Saint-Jean.

    Le sentier de grande randonnée 6, reliant Sainte-Foy-la-Grande à Saint-Paul-sur-Ubaye, traverse Seyne.

    Culture locale et patrimoine

    Fortifications

    Des fortifications médiévales subsistent :

    • la porte fortifiĂ©e de la rue Basse, du XIVe siècle[83] ;
    • la tour Maubert, ou Grande Tour, Ă  trois Ă©tages[84], construite Ă  l’extĂ©rieur de l’enceinte au XIIe siècle. De plan rectangulaire, haute de 12 m, elle Ă©tait reliĂ©e Ă  la ville[85]. Elle a Ă©tĂ© revue sous la Restauration[84].

    Le reste de l’enceinte était en fait constitué des murs des maisons, construites en continu, sans ouvertures sur l’extérieur[86]. On entrait dans la ville, soit au nord par la porte fortifiée qui existe toujours, rue basse et, au sud, côté place d'armes, par la Porte de Savoie (car c'était la route qui conduisait au Lauzet et Ubaye, qui appartenaient alors au duc de Savoie), détruite au XIXe siècle, ainsi que plusieurs tours, dont la Tour Savornine.

    En 1690-1691, l’ingĂ©nieur Niquet fait commencer des travaux d’une nouvelle enceinte beaucoup plus grande, avec neuf tours bastionnĂ©es dont six subsistent[87]. Ces tours Ă  deux niveaux, sur sous-sol, de plan pentagonal, sont une innovation de Niquet[88]. Ces travaux ont Ă©tĂ© revus par Vauban, qui demande l’ajout d’une citadelle lors de son passage en 1692. La citadelle de Seyne est construite par Richerand, Ă  partir de 1693, et achevĂ©e en 1700[87]. Cette citadelle trop Ă©troite, dite Vauban mais qui ne le satisfit pas lors de son voyage d’inspection[87], domine la vallĂ©e de la Blanche. Longue de 200 m, large de 50, elle intègre une ancienne tour modifiĂ©e pour accueillir de l’artillerie, est dotĂ©e d’une caserne, et son entrĂ©e est dĂ©fendue, cĂ´tĂ© ville, par une tenaille[89]. L’enceinte, quant Ă  elle, est achevĂ©e en 1705[84]. Le fort de Seyne Ă©tait une annexe de l'HĂ´tel des Invalides de Paris et accueillait des militaires Ă©clopĂ©s ou invalides dans son personnel, qui occupaient des fonctions compatibles avec leurs blessures (portier-consigne, garde-portes, porte-clefs, prĂ©vĂ´ts...), dont certains ont fait souche en Ă©pousant des filles du pays. la garnison comportait un bataillon uniquement composĂ©s d'invalides rĂ©partis entre Seyne et Saint-Vincent, dont des irlandais et des Ă©cossais catholiques partisans des Stuart contre le prince d'Orange et les Hanovre.

    La place forte, en première ligne au moment de sa construction, se retrouve en 3e ligne après le traité d'Utrecht (1713) qui réunit la vallée de l'Ubaye à la France, et n’est défendue que par deux compagnies d’invalides jusqu’à la Révolution, et une garnison réduite pendant la période 1790-1815. En 1745 puis en1815, le fort fut occupé par une garnison autrichienne. La Restauration lui ajoute une batterie avancée[89] ou ouvrage à cornes, reconstruit la porte (1821), ajoute des casemates à feux de revers, des caponnières[84].

    Le Fort de Seyne a également servi de lieu de détention. En 1686, le fameux Masque de fer y fut détenu deux jours (voir ci-dessous). En 1791 Mgr Jean-Baptiste de Bonneval (1747-1837), chanoine théologal de Saint-Sauveur à Aix-en-Provence et évêque de Senez y fut placé en état d'arrestation pendant cinquante jours pour avoir refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé puis fut envoyé en exil en Italie (Turin puis Rome). Des prisonniers de guerre piémontais et autrichiens y furent détenus en 1795. En 1809, un réfractaire refusant de partir faire campagne pour l'"ogre corse" (Napoléon), Jean-Jacques Turrel (1787-1842), berger à Maure, y fut détenu en attendant son procès à Digne ainsi que son père, Jacques Turrel (1752-1809), qui l'avait caché. En 1851 et 1852 des opposants au coup d'Etat du 2 décembre 1851, principalement venus de Barcelonnette, furent rassemblés au fort en attendant d'être convoyés sur Digne pour y être jugés.

    Le fort avait été construit pour constituer une ligne de défense sur la frontière avec le Piémont. Avec le retour de Barcelonnette (1714) puis de Nice (1860), l'intérêt stratégique de Seyne fur fortement réduit. La citadelle fut déclassée en 1866 et, en compensation, l'Etat finança la construction d'une route nationale afin de désenclave le pays. La garnison de Seyne envoyée sur Saint-Vincent, situé plus près de la frontière. D'abord conservée comme dépôt de réserve pour l'artillerie et le génie (un militaire de chacune de ces armes étant maintenu pour en assurer la garde), elle ne fut finalement plus occupée, un unique gardien en assurant la surveillance de 1887 à 1907. Elle fut finalement vendue[90] à des particuliers qui ne purent en assurer ni l'entretien, ni l'exploiter et se délabra rapidement. Passée de mains en mains, la commune la rachète en 1977, et commence depuis des travaux de restauration. L’enceinte est un monument historique classé[91].

    Architecture civile

    Plusieurs maisons des rues du vieux centre datent du XVIIe siècle, avec notamment l’ancienne mairie (Grand rue) et une maison proche de 1788, mais avec une porte en plein cintre. Toujours Grand rue, une maison date de 1605. Une maison de la rue Haute date de 1708, et voisine avec une autre de la fin du Moyen Âge, dont l’encorbellement est soutenu par des consoles en bois mouluré[92]. D’autres maisons de la Grand rue ont conservé en façade des arcades, élément caractéristique de l’époque médiévale mais datées elles aussi du XVIIIe siècle[93].

    L’hôpital est construit en 1734[94]. Le banc à dossier sculpté, à assise en cuir, et la table de hêtre à cinq pieds, des XVIIe et XVIIIe siècles, actuellement conservés à l’hôtel de ville, proviennent de l’hôpital[95], et sont classés monuments historiques au titre objet[96] - [97].

    Plusieurs fermes de la commune sont fortifiées.

    Église Notre-Dame-de-Nazareth
    Façade à rosace.
    Chapiteau.
    Saint en extase (1713).

    L’église Notre-Dame-de-Nazareth, de style roman, a globalement conservĂ© son aspect primitif[98]. AttribuĂ©e lĂ©gendairement Ă  Charlemagne, la construction du bâtiment actuel peut remonter au milieu du XIIe siècle[99]. La façade occidentale est ornĂ©e d’une vaste rosace Ă  douze rayons[100]. Elle est Ă©galement ornĂ©e d’un cadran solaire, composĂ© sur une plaque de marbre, et datant de 1878[101]. L’ancien porche a disparu[102]. Son portail Ă  voussures a conservĂ© ses chapiteaux sculptĂ©s[43]. La nef, longue de 28 m et haute de 14,5 m[43], est composĂ©e de trois travĂ©es voĂ»tĂ©es en berceau[99], et sĂ©parĂ©es par des arcs doubleaux Ă  double rouleau[103]. Le chĹ“ur est Ă  chevet plat, et voĂ»tĂ© lui aussi en berceau. Avant le chĹ“ur, deux chapelles latĂ©rales forment un faux transept[99]. Le portail de la façade sud est de style gothique (XIIIe ou dĂ©but du XIVe siècle). Il a la particularitĂ© d’être encadrĂ© de deux dĂ©parts d’arches allant s’appuyer sur les contreforts qui l’encadrent[43]. Les vantaux du portail datent de 1631[104]. La flèche du clocher a Ă©tĂ© refaite après le siège du duc d’Épernon. Quelques travaux de consolidation (rejointoiement, restauration du contrefort sud-ouest) ont Ă©tĂ© faits en 1967[43].

    Les chapiteaux sont sculptés de visages humains et de personnages aux corps tordus par les tourments que des diables leur infligent[99]. Les fonts baptismaux ont m de diamètre[2]. L’église est classée monument historique depuis 1862[105].

    La Sainte-Famille de l’autel est peinte directement sur le panneau du retable, dans un style archaïque pour le XVIIe[106]. La chaire en bois, au décor sculpté, datant du tournant des XVIIe et XVIIIe siècles[107], est classée[108].

    Le mobilier de l’église comprend :

    Enfin, le prêtre dispose de vêtements sacerdotaux au grand complet (chasuble, dalmatiques, chape, voile recouvrant le calice, bourse, étole, manipule), en satin broché, aux ornements colorés, avec une croix historiée d’un paysage, du XVIIIe siècle, ensemble unique pour le département[115], classé[116].

    Église des Dominicains

    L’église des dominicains, de style classique, est construite sur un plan relativement complexe : dans la nef, qui compte six travées, chaque travée large est suivie d’une travée étroite, toutes voûtées en berceau aplatis. Les travées étroites étaient percées d’un œil-de-bœuf, les travées larges le sont de baies carrées[117].

    Ses six bustes reliquaires, du XVIIe siècle, sont encore de style archaĂŻque[118], classĂ©s au titre objet[119]. Elle est ornĂ©e d’une Crucifixion du XVIIe, oĂą le Christ est entourĂ© de tous les instruments de la Passion, de deux pĂ©nitents et de deux anges[120], classĂ©e[121]. Le couvent dont elle fait partie, construit en 1683, est un monument inscrit[122]. Le voile du Saint-Sacrement de l’église est en soie brodĂ©e d’or (67 cm sur 71). Il reprĂ©sente deux anges en prière de part et d’autre d’un autel sur lequel un agneau d’argent est sacrifiĂ©[123]. Ce voile est un objet classĂ© depuis 1908[124].

    Chapelles

    La commune compte encore de nombreuses chapelles :

    • celle des PĂ©nitents (clocher Ă  trois faces, XVIIe – XVIIIe siècles) ;
    • chapelle Saint-Pons Ă  Saint-Pons (du dĂ©but du XVIIe siècle, avec une nef de cinq travĂ©es[125], clocher gothique de 1437[126]), dont le mobilier comprend notamment un calice d’argent du XVIIe siècle, classĂ©[127] ;
    • chapelles aux hameaux Bas-Chardavonet du Haut-Chardavon, Ă  Couloubroux, Ă  Le Fau, Ă  Maur, Ă  PompiĂ©ry, aux RĂ©musats, au Haut-Savornin.

    Musées

    • ÉcomusĂ©es : le tailleur, l'Ă©cole d'autrefois, la bugade, la forge. Il existe aussi un musĂ©e consacrĂ© Ă  l'Ă©levage du mulet.

    Événements

    • Chaque annĂ©e, depuis 1923, le deuxième week-end du mois d'aoĂ»t se tient Ă  Seyne le dernier concours mulassier de France (Ă©lection des plus beaux mulets avec diffĂ©rentes catĂ©gories). L'Ă©levage de chevaux et, surtout de mulets, pour lesquels il existait Ă  l'Ă©poque de vastes dĂ©bouchĂ©s commerciaux est traditionnel dans la vallĂ©e de la Blanche et a assurĂ© une certaine prospĂ©ritĂ©. Il est attestĂ© dès les annĂ©es 1300 et a durĂ© jusqu'aux annĂ©es 1950 et la mĂ©canisation de l'agriculture. Il a atteint son point culminant au XIXe avec le dĂ©veloppement des moyens de transports, permettant non seulement d'approvisionner les marchĂ©s locaux en Provence, Languedoc et DauphinĂ© mais aussi en Espagne, Italie et AlgĂ©rie. De plus, le dĂ©veloppement dans l'armĂ©e française de rĂ©giments "alpins " (artillerie, infanterie et chasseurs) favorisa l'emploi rĂ©gulier et massifs de mulets lors des deux guerres mondiales et encore en AlgĂ©rie. L'armĂ©e française a cessĂ© d'employer des mulets en 1975 mais la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper l'usage de petits groupes mobiles et autonomes difficilement repĂ©rables en montagne pourrait un jour relancer l'intĂ©rĂŞt de leur utilisation. MalgrĂ© le dĂ©veloppement de la mĂ©canisation agricole, l'Ă©levage du mulet se maintient encore aujourd'hui dans la vallĂ©e de Seyne. Outre son utilitĂ© pour certaines activitĂ©s de loisirs (port de charges lors de randonnĂ©es), l'emploi du mulet est respectueux de l'environnement en ne participant pas au ravinement des sols et Ă  la pollution de l'air pour tout un ensemble d'activitĂ©s agropastorales (dĂ©bardage forestier, vendanges, estivage des moutons...?).
    • Le deuxième week-end d'octobre est organisĂ© la foire d'automne (bovins, Ă©quins, et quelques autres animaux)

    Personnalités liées à la commune

    Plaque dans la basilique Saint-Nicolas-de-Port, mentionnant Jean Codure
    • Antoine Laugier, nĂ© Ă  Seyne, mort Ă  Aix en 1709, historien de l’ordre des Trinitaires[128]
    • L'Ă©crivain Jean Proal (1904-1969)
    • Jacques Clarion, nĂ© le Ă  Saint-Pons, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Garches en 1844, pharmacien de l'armĂ©e d'Italie[129] puis pharmacien personnel par quartiers de NapolĂ©on Ier, directeur de la Pharmacie impĂ©riale de Fontainebleau, membre de l'AcadĂ©mie de pharmacie, professeur Ă  la facultĂ© de mĂ©decine de Paris.
    • L'historien abbĂ© Alibert[130]
    • Antoine Albert, CurĂ© de Seyne-les-Alpes de 1756 Ă  1802, diplĂ´mĂ© en droits canon et civil de l’universitĂ© de Paris, et docteur en thĂ©ologie[131]
    • la famille RĂ©musat
    • Pierre Antoine Chauvet (1728-1808), dĂ©putĂ© Ă  la LĂ©gislative, nĂ© Ă  Seyne
    • Marc-Antoine Savornin (1753-1816), nĂ© Ă  Seyne, dĂ©putĂ© Ă  la Convention nationale sous la RĂ©volution française, ayant votĂ© la mort de Louis XVI.
    • Joseph Savornin, entrepreneur de transports, adjudicataire chargĂ© du transport en France d'une partie des Ĺ“uvres d'art prises en Italie lors des campagnes de NapolĂ©on et convoyĂ©es jusqu'au musĂ©e du Louvre Ă  Paris
    • AbbĂ© Louis Savornin (1793 -1868), nĂ© Ă  Seyne, secrĂ©taire des aumĂ´nes de Charles X puis prĂŞtre de la Chapelle expiatoire en mĂ©moire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, auteur d'une substantielle notice historique sur ce monument (1866).
    • Saint Jacques HonorĂ© Chastan (1803-1839). NĂ© Ă  Marcoux, sa mère Ă©tait originaire de Seyne (hameau de Pompiery). PrĂŞtre du diocèse de Digne rattachĂ© aux Missions Ă©trangères de Paris, il fut martyrisĂ© en CorĂ©e (canonisĂ© le 6 mai 1984).
    • François Massot (nĂ© le Ă  Seyne), dĂ©putĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale des annĂ©es 1970 Ă  1990
    • Eugène Michel (1821-1885), nĂ© Ă  Seyne, dĂ©putĂ© en 1871 et sĂ©nateur de 1876 Ă  1885.
    • Joseph Pommier (1808-1888), nĂ© Ă  Seyne, mort Ă  Nancy chef de bataillon d'infanterie, officier de la LĂ©gion d'honneur. VĂ©tĂ©ran des campagnes d'AlgĂ©rie, d'Italie et contre l'Allemagne, il offrit une somme pour construire une chapelle pour les anciens combattants Ă  Seyne (dite chapelle d'Hermitte, sur la route de Selonnet).
    • Pierre Martin BorĂ©ly de la Sapie (1814-1895), nĂ© Ă  Seyne, Colon en AlgĂ©rie[132], agriculteur, premier maire de Boufarik (Alger), maire de Blida, officier de la LĂ©gion d'honneur, conseiller gĂ©nĂ©ral d'Alger, prĂ©sident de la commission consultative d'agriculture du dĂ©partement d'Alger, membre de nombreuses commissions[133]. Il fit ses Ă©tudes classiques au LycĂ©e d'Avignon et se distingua pendant l'Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra (1841). Venu en AlgĂ©rie en 1843 et obtint une concession Ă  4 km de Boufarik. Dans ce lieu insalubre, en deux ans, il procĂ©da Ă  l'assainissement du sol par assèchement de marĂ©cages et y implanta une propriĂ©tĂ© agricole florissante, le domaine de Soukaly : 80 hectares irriguĂ©s, plantation de 45 hectares de vignes, 30 hectares d'orangeries, de plantations de toutes sortes d'arbres fruitiers, de mĂ»riers, de vignes, prairies, troupeaux de vaches, Ă©levage de chevaux, bâtiments de ferme et villas. En 1905, le centre de population de Sidi Ali, sur la commune mixte de Djendel, près de MĂ©dĂ©a, dans le dĂ©partement d'Alger, fut baptisĂ© en son honneur "BorĂ©ly-la-Sapie" (renommĂ© Ouamri depuis 1962). Sa statue figurait sur le Monument de la colonisation de l'AlgĂ©rie Ă  Boufarik. Sous son impulsion, plusieurs habitants de Seyne et des environs partirent chercher fortune en AlgĂ©rie plutĂ´t qu'en AmĂ©rique.
    • Denis ThĂ©ophile Louis Bayle (1856-1944), syndicaliste, nĂ© au Vernet, il fut cultivateur au hameau de Maure de Seyne puis entra aux PTT. Militant de la ConfĂ©dĂ©ration GĂ©nĂ©rale du Travail, il fut de longues annĂ©es le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la fĂ©dĂ©ration des PTT des Hautes-Alpes. Il dirigea le mouvement des grèves postales au dĂ©but du XXe siècle Ă  Gap (Dictionnaire Maitron du Mouvement ouvrier français et (L. et M. Most, Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitiĂ© du siècle, 2003, p. 106-107 et 312..). Sa nièce, Louise Bayle Frangi (1894-1988), institutrice, fut Ă©galement syndicaliste. Elle Ă©tait membre du Syndicat national des instituteurs (SNI) et siĂ©gea de part et d'autre de la Seconde Guerre mondiale au Conseil dĂ©partemental de l'Enseignement des Basses-Alpes avec Ernest Borely. Son Ă©poux, l'entrepreneur Fernand Frangi (1890-1963), fut prĂ©sident du Syndicat intercommunal d'Ă©lectrification des cantons de Seyne, Le Lauzet et Turriers (L. et M. Most, Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitiĂ© du siècle, 2003, p. 27 et 106-107).
    • Maria Borely (1890-1963), nĂ©e Maurin et son Ă©poux Ernest Borely (1888-1961), furent instituteurs Ă  Seyne durant la Première Guerre mondiale. Maria Borely est l'un des Ă©crivains majeurs de la Haute-Provence, au mĂŞme titre que Jean Giono et Jean Proal. Ernest Borely, militant au Syndicat national des Instituteur et au parti socialiste SFIO membre du Conseil dĂ©partemental de l'Enseignement des Basses-Alpes. Instituteur dans les classes primaires du lycĂ©e Gassendi Ă  Digne puis inspecteur de l'enseignement technique Ă  Digne, il fut un membre actif de la rĂ©sistance et prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral des Basses-Alpes de 1945 Ă  1959 (dictionnaire Maitron du Mouvement ouvrier).
    • Henri Joseph Zeller (1896-1971), nĂ© Ă  Besançon, officier d'active lors des deux guerres mondiales, il Ă©tait le commandant des FFI dans les Alpes et se rendit Ă  plusieurs reprises dans les maquis de Selonnet et Seyne. NommĂ© gĂ©nĂ©ral, il fut gouverneur militaire de Metz puis de Paris, chef de l’État-major gĂ©nĂ©ral des armĂ©es.
    • Maurice Cammaerts (1916-2006) fut le responsable du SOE dans les Basses-Alpes et se rendit Ă  diverses reprises dans les maquis de Seyne et Selonnet avec Henri Zeller. Après 1945, il fut directeur d'un centre de formation d’instituteurs en Angleterre puis professeur aux universitĂ©s d'Exeter et du Botswana.
    • Joseph Kessel (1898-1979) et son neveu Maurice Druon (1918-2009), Ă©crivains, membre de l'AcadĂ©mie française, ont vĂ©cu Ă  Seyne Ă  l'HĂ´tel Bellevue en 1940 et 1941 (L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitiĂ© du siècle, 2003, prĂ©face de Maurice Druon). Joseph Kessel y travailla Ă  son roman "Le tout du Malheur" et Maurice Druon commença Ă  y rĂ©diger son roman "La dernière brigade", publiĂ© en 1946 et sa pièce "MĂ©garĂ©e".
    • Jacques Le Goff (1924-2014), historien mĂ©diĂ©viste, nĂ© Ă  Toulon, a sĂ©journĂ© Ă  Seyne dans les annĂ©es 1940.

    HĂ©raldique

    Blason de Seyne Blason
    D'azur à trois colonnes rangées en pointe surmontées d'une croix potencée cantonnée de quatre croisettes (croix de Jérusalem), toutes d'or[134].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
    • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© d’Orange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
    • Franck Lechenet, Plein Ciel sur Vauban, Editions CadrĂ© Plein ciel, , 239 p. (ISBN 978-2-9528570-1-7), p. 220-221
    • (fr + en + de) Coordination gĂ©nĂ©rale : RenĂ© Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. RĂ©daction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie RĂ©ol. Direction rĂ©gionale des antiquitĂ©s prĂ©historiques (DRAP) : GĂ©rard Sauzade. Direction rĂ©gionale des antiquitĂ©s historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-CongĂ©s Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la MĂ©diterranĂ©e-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes CĂ´te d’Azur, Marseille, Direction rĂ©gionale des affaires culturelles et Conseil rĂ©gional de Provence – Alpes - CĂ´te d’Azur (Office RĂ©gional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    • L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitiĂ© du siècle, 2003, prĂ©face de Maurice Druon
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2 Architecture médiévale, Architecture religieuse romane ; 5 Architecture militaire classique (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Seyne-les-Alpes : Eglise, Citadelle p.29
    • Jacques Delmas (instituteur, 1833-19), Essai sur l'histoire de Seyne, Marseille, Ruat : 1904, rĂ©Ă©ditĂ© en 1993 par les Ă©ditions de Haute-Provence ;
    • CĂ©lestin Allibert (curĂ©, 1867-1956), Histoire de Seyne, de son bailliage et de sa viguerie, Barcelonnette, 1904. 2 volumes (691 et 153 pages) ; rĂ©Ă©ditĂ© en 1972 par Lafitte Reprints et en 2005 par MG Micberth ;
    • Un article sur les projets didactiques diffĂ©rents de ceux des deux auteurs ci-dessus : Marc Frangi, « Seyne et ses deux histoires », in Chroniques de Haute-Provence, Bulletin de la SociĂ©tĂ© scientifique et littĂ©raire des Alpes-de-Haute-Provence, no 356, 2006, p. 130-142.
    • Marc Frangi: "L'Ă©migration seynoise au Nevada: duel Ă  Savornin corral", Annales de Haute-Provence, no 351 (2004)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Seyne », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, coll. « Villes et villages de France », Deslogis-Lacoste, Paris, 1989, 72 p. (non paginé). (ISBN 2-7399-5004-7).
    3. Bernard Overal, « Seyne et sa flore », Chroniques de Haute-Provence, Revue de la Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, 2012, no 369, 132e année, ISSN 0240-4672, p. 130
    4. Rivière Blanche
    5. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    6. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 21 août 2012.
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98.
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
    10. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 21 août 2012.
    11. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Seyne », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 21 août 2012.
    12. BRGM, « fiche 40163 », Sisfrance, consultée le 21 août 2012.
    13. BRGM, « fiche 40163 », Sisfrance, consultée le 21 août 2012.
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 243-244.
    22. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 31.
    23. Guy Barruol et Raymond Boyer, « Carte 12 : Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », dans Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017).
    24. Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p. 452.
    25. Augustin de Loye, « Des Édenates et de la ville de Seyne en Provence », Bibliothèque de l'école des chartes, 1849, tome 10. p. 400.
    26. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 200.
    27. André Gouron, « Diffusion des consulats méridionaux et expansion du droit romain aux XIIe et XIIIe siècles », Bibliothèque de l'école des chartes, 1963, tome 121. p. 37.
    28. Guy Silve, « Seyne-les-Alpes et sa citadelle », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 81.
    29. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 434.
    30. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
    31. Geneviève Xhayet, op. cit., p. 425.
    32. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    33. Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    34. de Loye, op. cit., p. 404-405.
    35. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 164.
    36. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 172.
    37. Édouard Baratier, « carte 45 : Les consulats de Provence et du Comtat (XIIe – XIIIe siècles) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence….
    38. Yvette Isnard, « Les dynasties seigneuriales d’Oraison », Chroniques de Haute-Provence : Digne-les-Bains, Société littéraire et scientifique des Alpes-de-Haute-Provence, 2012, (no)368, p. 34.
    39. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p. 195.
    40. Jacques Cru, op. cit., p. 200.
    41. Jacques Cru, op. cit., p. 202.
    42. « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence n° 308, (2e trimestre 1989, p. 17.
    43. Raymond Collier, op. cit., p. 89.
    44. Yvette Isnard, op. cit., p. 40.
    45. Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire dans Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    46. Henri Ribière, « Colmars-les-Alpes », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 94.
    47. Guy Silve, op. cit., p. 82.
    48. Guy Silve, op. cit., p. 82-83.
    49. G. Gauvin, « La grande peur dans les Basses-Alpes », Annales des Basses-Alpes, tome XII, 1905-1906.
    50. Guy Silve, op. cit., p. 83-84.
    51. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 107.
    52. Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du XXe siècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-64-4), p. 58.
    53. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309.
    54. M. Cubells, op. cit., p. 310 et 312.
    55. M. Cubells, op. cit., p. 313.
    56. M. Cubells, op. cit., p. 316.
    57. M. Cubells, op. cit., p. 322.
    58. Michel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 », carte 154 et commentaire, in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    59. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-297.
    60. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    61. Labadie, op. cit., p. 16.
    62. Labadie, op. cit., p. 11.
    63. Crash de l'A 320 de la Germanwings : ce que l'on sait, Le Point, 24 mars 2015.
    64. La Blanche est une rivière torrentielle du sud-est des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est un sous-affluent du Rhône par la Durance. Elle prend sa source sur la Montagne de la Blanche sur la commune de Seyne, dans les Alpes-de-Haute-Provence et rejoint la Durance dans le bassin de compensation du barrage de Serre-Ponçon sur le territoire de la commune de La Bréole près d'Espinasses.
    65. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    66. Guy Derbez est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Valéry Giscard d'Estaing (UDF) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1061, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
    67. G. M., « Francis Hermitte est candidat aux municipales », La Provence, 13 janvier 2013, p. 11.
    68. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Saint-Jurs à Soleihas (sic) (liste 7), consulté le 10 mars 2013.
    69. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
    70. Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.
    71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    73. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    75. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
    76. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Seyne (04205) », (consulté le ).
    77. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Alpes-de-Haute-Provence (04) », (consulté le ).
    78. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
    79. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
    80. Site internet de l’hôpital local Saint-Jacques.
    81. présentation de Seyne sur le site de la mairie.
    82. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Alp’entreprise, consultée le 20 septembre 2012.
    83. Raymond Collier, op. cit., p. 308
    84. Notice no IA04000043, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 février 2009.
    85. Raymond Collier, op. cit., p. 322
    86. « fortification d'agglomération. », notice no IA04000042, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    87. Raymond Collier, op. cit., p. 323
    88. « fortification d'agglomération dite enceinte médiévale », notice no IA04000041, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    89. Raymond Collier, op. cit., p. 324.
    90. Guy Silve, op. cit., p. 84
    91. Arrêté du 23 août 1978, « Citadelle (ancienne) », notice no PA00080484, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    92. Raymond Collier, op. cit., p. 369
    93. Raymond Collier, op. cit., p. 369-370
    94. Raymond Collier, op. cit., p. 370
    95. Raymond Collier, op. cit., p. 518
    96. Classement de la table par arrêté du 20 juin 1933, « table », notice no PM04000420, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    97. Arrêté du 20 juin 1933, « banquette », notice no PM04000419, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    98. Raymond Collier, op. cit., p. 74.
    99. Raymond Collier, op. cit., p. 88.
    100. Raymond Collier, op. cit., p. 80
    101. Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p. 101.
    102. Raymond Collier, op. cit., p. 81.
    103. Raymond Collier, op. cit., p. 75.
    104. Raymond Collier, op. cit., p. 519.
    105. Liste de 1862,« Eglise », notice no PA00080486, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    106. Raymond Collier, op. cit., p. 477.
    107. Raymond Collier, op. cit., p. 517.
    108. Arrêté du 22 février 1979,« chaire à prêcher », notice no PM04000422, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    109. Arrêté du 14 avril 1942,« croix de procession », notice no PM04000414, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    110. Arrêté du 20 juin 1933, « haut-relief : sainte Madeleine », notice no PM04000410, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    111. Arrêté du 20 janvier 1936, « autel, tabernacle », notice no PM04000406, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    112. Arrêté du 19 juin 1908, « tableau : sainte famille (la) », notice no PM04000404, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    113. Arrêté du 23 octobre 1989, « bénitier », notice no PM04000598, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    114. Arrêté du 19 juin 1908,« autel (maître-autel) », notice no PM04000421, base Palissy, ministère français de la Culture,consultée le 23 novembre 2010.
    115. Raymond Collier, op. cit., p. 531.
    116. Arrêté du 19 juin 1908,« chape, dalmatiques (2), chasuble », notice no PM04000405, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    117. Raymond Collier, op. cit., p. 229.
    118. Raymond Collier, op. cit., p. 470.
    119. Arrêté du 13 juin 1988,« bustes-reliquaires (6) : saint Placide, saint Prospère, sainte Candide, sainte Victoire, saint Justinien, saint Lucidius », notice no PM04000418, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    120. Raymond Collier, op. cit., p. 478.
    121. Arrêté du 8 janvier 1975,« tableau : Christ et les instruments de la passion entre deux anges et deux Pénitents (le) », notice no PM04000417, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    122. Arrêté du 2 décembre 1988, « Couvent des Dominicains (ancien) », notice no PA00080485, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 octobre 2010.
    123. Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 21.
    124. Arrêté du 19 juin 1908, Notice no PM04000409, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 février 2014.
    125. Raymond Collier, op. cit., p. 225.
    126. Raymond Collier, op. cit., p. 188
    127. Arrêté du 30 janvier 1995, « calice », notice no PM04000746, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    128. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 149
    129. Paul Dorveaux, « Les grands pharmaciens : X. Les pharmaciens de Napoléon », Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, 9e année, (no)30, 1921. p. 325.
    130. L’ouvrage de l’abbé Allibert, pages 136 à 140
    131. Antoine Albert
    132. Borély-de-la Sapie (ou Ouamri). « L'origine de ce toponyme est un hommage rendu tout à la fois à un grand colon et à un des colonisateur de la Mitidja dans les années 1840 / 1880 »
    133. Voir aussi : Boufarik : une page de la colonisation de l’Algérie
    134. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.