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Bellaffaire

Bellaffaire (en provençal Bèl-Afaire[1])est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Bellaffaire
Bellaffaire
Village de Bellaffaire.
Blason de Bellaffaire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
Bernard Caveing
2020-2026
Code postal 04250
Code commune 04026
DĂ©mographie
Gentilé Bellaffairois
Population
municipale
143 hab. (2020 en diminution de 4,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 25′ 13″ nord, 6° 10′ 39″ est
Altitude Min. 717 m
Max. 1 597 m
Superficie 13,12 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Gap
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Seyne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bellaffaire
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Bellaffaire
Liens
Site web bellaffaire.fr

    Ses habitants sont appelés les Bellaffairois[2] - [3].

    GĂ©ographie

    Le village est situĂ© Ă  845 m d’altitude[2] avec le sommet de TĂŞte Grosse Ă  1 598 m.

    Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Bellaffaire et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes de Bellaffaire sont Bréziers, Saint-Martin-lès-Seyne, Bayons, Turriers, Gigors et Rochebrune.

    GĂ©ologie

    Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

    Le territoire se situe en limite nord des PrĂ©alpes de Digne et de la nappe de Digne[4], au niveau du lobe nord-ouest[5] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-Ă -dire d'une dalle Ă©paisse de près de 5 000 m qui s'est dĂ©placĂ©e vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou Ă©cailles) correspondent Ă  la bordure dĂ©coupĂ©e Ă  l'ouest de la nappe.

    Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance[6].

    Transports

    Anciens panneaux routiers sur la RD 1.

    La commune de Bellaffaire est desservie par les routes départementales RD 1, RD 951, orientées est-ouest et traversant la commune au nord et au sud, et par la RD 301, qui les relie.

    Hameaux

    • les Dorats
    • la Freyssinie
    • les Jurans
    • les Pascaux

    Climat

    Les stations météos proches de Bellaffaire sont situées à Turriers (station manuelle), puis Tallard, La Motte-du-Caire et Seyne[7].

    Environnement

    La commune compte 387 ha de bois et forĂŞts, soit 29 % de sa superficie[2].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Turriers auquel appartenait Bellaffaire est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[8], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[9]. La commune de Bellaffaire est également exposée à deux autres risques naturels[9] :

    • feu de forĂŞt,
    • mouvement de terrain.

    La commune de Bellaffaire n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[10].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe ni n’est prévu pour la commune[10] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Bellaffaire est une commune rurale[Note 1] - [12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,5 %), zones agricoles hétérogènes (33,5 %), forêts (32 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1113 (Belloafar)[19]. Son nom est formé des termes provençaux bel et afaire, signifiant belle propriété rurale, beau domaine[20].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    La villa Jugurnis appartenait à l’abbaye Saint-Victor de Marseille[21].

    La localité, qui apparaît au début du XIIe siècle dans les chartes, est dotée d’un consulat au XIIIe siècle[22]. La moitié du fief appartenait aux comtes de Provence[23].

    En 1348, la reine Jeanne, chassĂ©e de son royaume de Naples, dut se rĂ©fugier en Provence. Pour reconquĂ©rir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier Ă©poux AndrĂ© de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit Ă  Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut Ă©rigĂ© en vicomtĂ© par lettres patentes en 1350[24]. La nouvelle vicomtĂ© comprenait les communautĂ©s de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les MĂ©es, MĂ©zel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dĂ©pendances[25].

    Révolution française

    Au dĂ©but de la RĂ©volution française, la nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, mais provoque un phĂ©nomène de peur collective d’une rĂ©action aristocratique. Localement, la Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Bellaffaire le soir du 31 juillet 1789. Les consuls de la communautĂ© villageoise sont prĂ©venus par ceux de Gap qu’une troupe de 5 Ă  6 000 brigands se dirige vers la Haute-Provence après avoir pillĂ© le DauphinĂ©. AussitĂ´t, les consuls de Bellaffaire transmettent la nouvelle aux consuls de Seyne, faisant ainsi se propager la Grande peur[26].

    Dès le 2 août, l’affolement retombe, les faits divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les gardes nationales. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales[26].

    En 1793, le château appartenant à la famille Eyssautier est mis aux enchères pour démolition[27], puis le Pré la Cour ou de Fréchenie est vendu comme bien national[21]. Une maison seigneuriale, dite le château, en bas du village, dotée de deux tours d’angle est reconstruite par la famille en 1795.

    Époque contemporaine

    Comme de nombreuses communes du département, Bellaffaire se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons[28]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants ; la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants[29], ce qui ne concerne pas la commune et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les petites filles de Bellaffaire sont régulièrement scolarisées. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la commune de construire à neuf l’école du chef-lieu[30].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune[31]. Ce vin, de mauvaise qualité[32], était destiné uniquement à l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée[31].

    Politique et administration

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[33]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Michèle Zimmer a été réélue conseillère municipale avec le quatrième total de 91 voix, soit 73,39 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,57 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal[34].

    Listes des maires

    De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

    De 1799 Ă  1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommĂ©s (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le prĂ©fet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont Ă©lus pour six ans.

    Du Ă  1851, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 Ă  1871, les maires sont nommĂ©s par le prĂ©fet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans Ă  partir de 1855.

    Depuis 1871, les maires sont Ă©lus par le conseil municipal Ă  la suite de son Ă©lection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Joseph Touche[35] Résistant Ancien Résistant, se présente sous cette étiquette.
    mars 2001 réélue en 2008 Michèle Zimmer[36] - [37] UMP[38]
    2008 2014 Robert Nicolas[39]
    avril 2014 mai 2020 Sandrine Pizzaballa[40] Fontionnaire de catégorie C
    mai 2020 en cours Bernard Caveing[41] Ancien Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    De 2002 à 2015, Bellaffaire était l'une des neuf communes de la communauté de communes du Pays de Serre-Ponçon. À la suite d'une réunion du conseil municipal, tenue fin 2014, la commune a souhaité quitter le Pays de Serre-Ponçon ; le , elle a rejoint la communauté de communes de La Motte-du-Caire - Turriers[42], laquelle est appelée à fusionner avec trois autres communautés de communes, dont celle du Sisteronais[43].

    Le rattachement de Bellaffaire à la communauté de communes de La Motte-du-Caire - Turriers a été autorisé par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2015[44].

    Depuis le , la commune fait partie de la communauté de communes du Sisteronais Buëch.

    Instances administratives et judiciaires

    Bellaffaire est une des sept communes de l'ancien canton de Turriers, qui totalisait 1 265 habitants en 2008. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement Ă  l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Bellaffaire fait partie du canton de Turriers de 1793[45] Ă  mars 2015 ; Ă  la suite du redĂ©coupage des cantons du dĂ©partement, la commune est rattachĂ©e au canton de Seyne[46].

    La commune fait partie de la juridiction prud'homale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains[47].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Bellaffaire en 2009[48]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)3,35 %1,23 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)5,58 %2,83 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)31,41 %16,26 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)6,98 %2,08 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[49]).

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].

    En 2020, la commune comptait 143 habitants[Note 3], en diminution de 4,67 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    399431389414370325373332360
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    358348337311315318277290257
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    235232237220191166172175175
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    171172165135116123142143147
    2016 2020 - - - - - - -
    148143-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Évolution démographique
    1315 1471
    58 feux23 feux
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[22], EHESS jusqu'en 1962[45].)

    L'histoire dĂ©mographique de Bellaffaire, après la saignĂ©e des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au dĂ©but du XIXe siècle, est marquĂ©e par une pĂ©riode d'« Ă©tale Â» oĂą la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1806 Ă  1861. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e. En 1906, la commune a perdu plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1836[53]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt dĂ©finitivement que dans les annĂ©es 1990, et la population de Bellaffaire a lĂ©gèrement crĂ» depuis.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d'école primaire publique[54]. Au niveau secondaire, les élèves de la commune sont affectés au collège Marcel-Massot[55]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron[56] - [57].

    Santé

    Ce petit village ne possède aucun professionnel de santĂ©. Les mĂ©decins les plus proches se trouvent dans les communes des Hautes-Alpes : Rousset Ă  km et Tallard Ă  10 km (cabinet mĂ©dical)[58]. La pharmacie du secteur se situe Ă  Espinasses Ă  km[59]. Les hĂ´pitaux les plus proches sont : et l'hĂ´pital local Saint-Jacques Seyne-les-Alpes Ă©loignĂ© de 16 km[60].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 63 personnes, dont 7 chômeurs[61] (12 fin 2011[62]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (43 sur 58)[63] et travaillent majoritairement hors de la commune (44 travailleurs sur 58)[63]. L’essentiel des établissements sont actifs dans l’agriculture[64], la commune ne comptant que très peu d’emplois salariés[64].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait dix établissements actifs au sens de l’Insee et aucun emploi salarié[64].

    Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en baisse dans les années 2000, passant de 11 à 8, essentiellement des élevages bovins[65]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) est resté stable, légèrement supérieure à 600 ha, alors que le nombre d’exploitations baissait fortement (de 18 à 11)[66]. La SAU a par contre augmenté lors de la dernière décennie, pour atteindre 768 ha, dont près de 600 consacrés aux bovins élevés pour la viande[65].

    La commune de Bellaffaire est incluse dans le périmètre d’un label Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et de neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence (VDP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[67].

    Labels

    La commune d'Aubignosc est incluse dans le périmètre d’attribution de quatre labels Appellation d'origine contrôlée (AOC) (Huile essentielle de lavande de Haute-Provence, Banon, Huile d'olive de Provence et Huile d'olive de Haute-Provence) et de neuf labels Indication géographique protégée (IGP) (Pommes des Alpes de Haute-Durance, Miel de Provence, Agneau de Sisteron, Alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[68].

    Productions agricoles de Bellaffaire.
    • Champ de lavande.
      Champ de lavande.
    • Agneau de Sisteron Ă©levĂ© sous sa mère.
      Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
    • Miel de lavande.
      Miel de lavande.
    • Golden et gala.
      Golden et gala.

    La culture de la lavande, désormais mécanisée et bénéficiant d’un marché organisé et d'une AOC pour l’« huile essentielle de lavande de Haute-Provence » depuis 1981[69], n’a pas vu sa production relancée dans la région[70].

    L’agneau de Sisteron est une appellation label rouge protégée depuis [71] - [72].

    Le miel de Provence est protégé par un label rouge associé à une indication géographique protégée, tant pour le miel toutes fleurs que pour le miel de lavande et lavandin[73].

    Les pommes des Alpes de Haute-Durance ont obtenu une Indication géographique protégée en 2010[74].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait trois établissements artisanaux du bâtiment, employant un salarié[64].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait trois établissements (sans emplois salariés), auxquels s’ajoutent un seul établissements du secteur administratif (salariant deux personnes)[64].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[75]. Quelques hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    • plusieurs meublĂ©s[76] - [77] ;
    • des chambres d’hĂ´tes[78].

    Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[79] (40 % des logements sont des résidences secondaires[80]).

    Lieux et monuments

    Village vers 1920.

    Le château appartenant à la famille Eyssautier est démoli à partir de 1793. Une maison seigneuriale, dite le château, en bas du village, dotée de deux tours d’angle est reconstruite par la famille en 1795 (XVIIe-XVIIIe siècles[81]).

    À l’église Saint-Joseph à la Freyssinie[22], il y a une chasuble du XIXe siècle cousue d’or et ornée de fleurs. Au cœur de la croix, se trouve une colombe symbolisant le Saint-Esprit[82].

    HĂ©raldique

    Blason de Bellaffaire Blason
    De gueules à une fasce d'argent chargée du mot BELLAFFAIRE de sable et accompagnée de trois étoiles d'argent, deux en chef et une en pointe[83].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. EncyclopĂ©die d'une montagne provençale
    • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
    • Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer (directeurs), Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© d’Orange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, .

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. (fr + oc) FrĂ©dĂ©ric Mistral, Lou Tresor dĂłu Felibrige, Raphèle-Lès-Arles, Marcel Petit, (lire en ligne), p. 259
    2. Roger Brunet, « Canton de Bayons », Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013.
    3. « Bellaffaire (04250) », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    4. Carte gĂ©ologique de la France au 1/1 000 000
    5. La Nappe de Digne et les structures connexes, par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.
    6. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
    7. MĂ©tĂ©o-France, « RĂ©seau des postes du Sud-Est Â», Climathèque, consultĂ©e le 11 mars 2013.
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    9. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 2 juillet 2012.
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95.
    11. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 2 juillet 2011.
    12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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