AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Gigors

Gigors [ʒigɔʁ] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur.

Gigors
Gigors
Montsérieux.
Blason de Gigors
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
GĂ©rard Magaud
2020-2026
Code postal 04250
Code commune 04093
DĂ©mographie
Gentilé Gigordons
Population
municipale
60 hab. (2020 en augmentation de 1,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,4 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 25â€Č 12″ nord, 6° 09â€Č 37″ est
Altitude Min. 806 m
Max. 1 586 m
Superficie 13,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Gap
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Seyne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gigors
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gigors
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Gigors
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
Gigors

    Le nom des habitants de Gigors est Gigordons[1].

    GĂ©ographie

    Le village est situĂ© Ă  environ 875 m d’altitude[1] - [2] - [3], sur la pente d’une montagne[3]. Le hameau du Forest, Ă  environ 1 000 m d’altitude, est surnommĂ© le « Petit Nice Â», probablement en raison de son exposition favorable[4].

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes sont Rochebrune (Hautes-Alpes), Bellaffaire, Turriers, Faucon-du-Caire, Venterol et Piégut[2].

    GĂ©ologie

    Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

    Le territoire se situe en limite nord des PrĂ©alpes de Digne et de la nappe de Digne[5], au niveau du lobe nord-ouest[6] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-Ă -dire d'une dalle Ă©paisse de prĂšs de 5 000 m qui s'est dĂ©placĂ©e vers le sud-ouest durant l'OligocĂšne et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou Ă©caille) correspondent Ă  la bordure dĂ©coupĂ©e Ă  l'ouest de la nappe.

    Lors de la glaciation de Riss, la vallĂ©e est entiĂšrement recouverte par une diffluence du glacier de la Durance, qui franchit le col de Sarraut, les flancs sud de MontsĂ©rieux restant libres de glace. Lors de la glaciation de WĂŒrm, le glacier s’avance moins loin[7].

    Relief

    La commune de Gigors occupe une vallĂ©e d’altitude en moyenne montagne, Ă  cheval sur le col de Sarraut, la majeure partie de la commune se trouvant Ă  l’est de ce col. Cette vallĂ©e, orientĂ©e est-ouest, est limitĂ©e au nord et au sud par deux lignes de montagnes dĂ©passant les 1 400 m (1 590 m au sommet de MontsĂ©rieux sur la ligne de sommets au nord, 1 541 m Ă  la TĂȘte de Louberie sur la ligne de sommets au sud)[2].

    Le fond de vallĂ©e a des altitudes infĂ©rieurs Ă  1 000 m : le col de Sarraut est Ă  980 m, le village Ă  environ 870 m, le hameau du Moulin Ă  un des points les plus bas de la commune, Ă  823 m[2].

    Outre le sommet de MontsĂ©rieux, qui est entiĂšrement situĂ© dans la commune, lĂ©gĂšrement dĂ©tachĂ© de la ligne de crĂȘte Ă  laquelle il appartient, les autres reliefs notables de la commune sont[2] :

    • la crĂȘte de la Colle, Ă  laquelle appartient le sommet de MontsĂ©rieux. OrientĂ©e ouest-est, elle est limitrophe avec Venterol et PiĂ©gut, et Ă©volue Ă  des altitudes comprises entre 1 570 m Ă  l’ouest et 1 440 m ;
    • la crĂȘte de Maladrech, qui la prolonge vers l’est, dĂ©croĂźt progressivement jusqu’à 1 339 m ;
    • au sud, limitrophe de Turriers, une montagne dont se dĂ©tachent le sommet des Plauts (1 552 m), la TĂȘte de Louberie (541 m) et la TĂȘte de la Plane (1 446 m) ;
    • entre la crĂȘte de Maladrech et la vallĂ©e, la TĂȘte du Pape est une montagne isolĂ©e Ă  1 251 m.

    Si le relief principal de Gigors est simple (une vallĂ©e orientĂ©e est-ouest, de moyenne altitude, entre deux lignes de crĂȘtes), elle se prolonge vers une autre vallĂ©e Ă  l'ouest, une fois passĂ© le col de Sarraut. Au nord-est, la commune s'Ă©tend sur le haut du vallon des Donnes de ClĂ©ment[2].

    Climat

    Les stations météos les plus proches de Gigors sont situées à Turriers (station manuelle) et à La Motte-du-Caire[8].

    Hydrographie

    La vallĂ©e de Gigors est parcourue par le Riou Clair, qui reçoit rive gauche le Ravin de MontsĂ©rieux et le Ravin de l’Eau GelĂ©e, et rive droite le torrent de Boulon. Outre ce systĂšme principal qui draine la majeure partie de la commune, Ă  l’ouest du col de Sarraut les eaux s’écoulent vers le Grand Vallon, et au nord-ouest vers le torrent de Clapouse[2].

    Végétation

    La commune compte 1 030 ha de bois et forĂȘts, soit 75 % de sa superficie[1].

    Transports

    La commune de Gigors est desservie par la route dĂ©partementale RD 951, ancienne route nationale 551 (de Sisteron Ă  la route nationale 100b). PrĂšs de la limite communale, la dĂ©partementale RD 951a (ancienne route nationale 551a) s’en dĂ©tache en direction de Turriers via Bellaffaire[2].

    L’ancien chemin muletier vers PiĂ©gut est actuellement empruntĂ© par un sentier de petite randonnĂ©e, le Tour des Hautes-Terres[2] - [3].

    Risques majeurs

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Turriers auquel appartient Gigors est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[9], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[10]. La commune de Gigors est également exposée à deux autres risques naturels[10] :

    • feu de forĂȘt ;
    • mouvement de terrain.

    La commune de Gigors n’est exposĂ©e Ă  aucun des risques d’origine technologique recensĂ©s par la prĂ©fecture[11]. Aucun plan de prĂ©vention des risques naturels prĂ©visibles (PPR) n’existe pour la commune[11] et le Dicrim n’existe pas non plus[12].

    La commune n’a Ă©tĂ© l’objet d’aucun arrĂȘtĂ© de catastrophe naturelle[10]. Le tremblement de terre du (Ă©picentre Ă  La Motte-du-Caire) a Ă©tĂ© ressenti trĂšs fortement Ă  Gigors, avec une intensitĂ© macro-sismique ressentie de VI et demi sur l’échelle MSK (intensitĂ© provoquant des fissures dans les murs). D’autre sĂ©ismes sont ressentis rĂ©guliĂšrement, mais plus faiblement[13] - [14].

    Urbanisme

    Typologie

    Gigors est une commune rurale[Note 1] - [15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (93,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (52 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (24,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (16,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,3 %), prairies (1,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© tel qu’il apparaĂźt pour la premiĂšre fois en 1045 (in villa Jugurnis), dĂ©signant un village Ă  flanc de colline, se rapproche du Gigors de la DrĂŽme, selon Charles Rostaing, et serait construit sur la racine oronymique (dĂ©signant une montagne) *GuG-, explication reprise par le couple FĂ©niĂ©[22] - [23]. Selon Ernest NĂšgre, il s’agit au contraire d’un nom dĂ©rivĂ© d’un nom de personne, Gigord, terme occitan traduisant l’oĂŻl gigorne, et signifiant personne maladroite[24].

    Histoire

    La localitĂ© apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans les chartes en 1045 (Jugurnis), qui devient Gigornis en 1079[25]. Un prieurĂ© avait Ă©tĂ© fondĂ©, dĂ©pendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Les moines sont chassĂ©s par les Sarrasins, et ce sont ceux de l’abbaye Saint-Pierre de Novalaise qui restaurent le lieu pour l'occuper[26]. Mais comme, formellement, Saint-Victor de Marseille avait conservĂ© les droits sur le prieurĂ©, ils en font rĂ©clamation. L’abbaye de Novalaise refuse de cĂ©der le bien auquel elle a consacrĂ© tant d’efforts. Pour trancher la contestation, un Jugement de Dieu par le feu est organisĂ©, et donne raison aux victorins. S’estimant encore lĂ©sĂ©s, les moines savoyards demandent une deuxiĂšme Ă©preuve par l’eau. Les deux Ă©preuves attirent une grande affluence, et le victorin dĂ©fait les nƓuds qui le retiennent pour Ă©viter la noyade, sous les moqueries du public[27]. NĂ©anmoins, le prieurĂ© et son domaine sont restituĂ©s Ă  Saint-Victor en 1045[26]. L’église paroissiale relevait Ă©galement de Saint-Victor, qui en percevait donc les revenus[26]. Un prieur, dĂ©pendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille[25], est Ă©tabli depuis un certain temps en 1084[26]. Les moines victorins utilisaient leurs domaines des Monges pour l’estivage de leurs moutons[28] mais l’abbaye possĂ©dait en outre plusieurs Ă©glises, terres, vignes, bois, jardins, moulins, et probablement toute la commune actuelle. Le prieur administrait un domaine qui s’étendait aussi sur les communes de Turriers, Bellaffaire et Faucon[3]. Le prieur Ă©tait curĂ© primitif pour ces trois communautĂ©s, et y nommait curĂ© et vicaires. Il Ă©tait aussi dĂ©cimateur et y prĂ©levait la dĂźme sur les biens appartenant Ă  ces Ă©glises, se contentant de reverser la portion congrue aux prĂȘtres de ces paroisses[29]. Le prieurĂ© resta en possession de Saint-Victor jusqu’au XVIIIe siĂšcle[30]. Le fief de Gigors Ă©tait partagĂ© entre le prieur et les seigneurs de Turriers[4]. Administrativement, la communautĂ© relevait de la baillie de Sisteron[26].

    Au XIIIe siĂšcle, le seigneur Guillaume de Turriers renonce Ă  lever les impĂŽts de cavalcade et de queste (taille), sur les hommes appartenant au prieurĂ©, Ă  condition qu’ils dĂ©fendent leur village. Il renonce Ă©galement Ă  son droit de rendre la justice, sauf cas d’homicide, duel et adultĂšre[4]. Les cavalcades dues au comte de Provence restent prĂ©levĂ©es[31].

    En 1348, la reine Jeanne, chassĂ©e de son royaume de Naples, dut se rĂ©fugier en Provence. Pour reconquĂ©rir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier Ă©poux AndrĂ© de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit Ă  Guillaume II Roger, frĂšre du pape, le fief de Valernes, qui fut Ă©rigĂ© en vicomtĂ© par lettres patentes en 1350[32]. La nouvelle vicomtĂ© comprenait les communautĂ©s de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les MĂ©es, MĂ©zel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dĂ©pendances[33].

    En 1602, le prieur de Gigors est condamnĂ© par une sentence de l’archevĂȘque d'Embrun Ă  restaurer les cures et les Ă©glises de Turriers, Bellaffaire et Faucon, qu’il avait dĂ©laissĂ©[4].

    Peu avant la RĂ©volution, le traitement des curĂ©s augmente (passant de 500 Ă  700 ÂŁ), ainsi que celui des vicaires (de 250 Ă  350 ÂŁ). Estimant que les charges dĂ©passaient les capacitĂ©s du domaine, l’abbaye Saint-Victor de Marseille prĂ©fĂšre rĂ©signer ses droits et possessions[4].

    Le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 commis par Louis-NapolĂ©on Bonaparte contre la DeuxiĂšme RĂ©publique provoque un soulĂšvement armĂ© dans les Basses-Alpes, en dĂ©fense de la Constitution. AprĂšs l’échec de l’insurrection, une sĂ©vĂšre rĂ©pression s’abat sur ceux qui se sont levĂ©s pour dĂ©fendre la RĂ©publique, dont un habitant de Gigors[34].

    Comme de nombreuses communes du dĂ©partement, Gigors se dote d’écoles bien avant les lois Ferry : en 1863, elle compte dĂ©jĂ  une Ă©cole dispensant une instruction primaire aux garçons[35]. Aucune instruction n’est donnĂ©e aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une Ă©cole de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants ; ce seuil est abaissĂ© Ă  500 habitants par la premiĂšre loi Duruy (1867), mais Gigors n'est toujours pas concernĂ©[36]. Aucune Ă©cole n’est ouverte aux filles avant les lois Ferry[37].

    Jusqu’au milieu du XXe siĂšcle, la vigne Ă©tait cultivĂ©e dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis Ă©tĂ© abandonnĂ©e[38], probablement en raison de la trĂšs mauvaise qualitĂ© du vin obtenu[39].

    Politique et administration

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales[40]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et GĂ©rard Magaud a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu conseiller municipal avec le meilleur total de 44 voix, soit 95,65 % des suffrages exprimĂ©s. La participation a Ă©tĂ© de 95,63 %. Il a ensuite Ă©tĂ© nommĂ© maire par le conseil municipal.

    Liste des maires

    L'Ă©lection du maire est la grande innovation de la RĂ©volution de 1789. De 1790 Ă  1795, les maires sont Ă©lus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 Ă  1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de dĂ©signer un agent municipal qui est dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la municipalitĂ© de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce systÚme est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la DeuxiÚme République (1848-1851). AprÚs avoir conservé le systÚme autoritaire, la TroisiÚme République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 Achille Faudon[41]
    1977(?) En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Gérard Magaud[42] - [43] - [44] - [45] DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Gigors fait partie :

    Instances administratives et judiciaires

    Gigors est une des sept communes de l'ancien canton de Turriers qui totalise 1 229 habitants en 2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement Ă  l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxiĂšme circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Gigors fait partie du canton de Turriers de 1793[46] Ă  ; Ă  la suite du redĂ©coupage des cantons du dĂ©partement, la commune est rattachĂ©e au canton de Seyne[47].

    La commune fait partie de la juridiction prud'homale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains[48].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Gigors en 2009[49]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)7,00 %0,64 %5,53 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)14,00 %2,25 %14,49 %2,36 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)50,00 %6,44 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)18,00 %1,28 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[50]).

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[52].

    En 2020, la commune comptait 60 habitants[Note 3], en augmentation de 1,69 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    192132140224243209209225236
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    230208207212188192175163147
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    13814313712210881706062
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    493829343739415255
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    59596260-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Évolution dĂ©mographique
    1315 1471
    40 feux19 feux
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien RĂ©gime[25].)

    L'histoire dĂ©mographique de Gigors, aprĂšs la saignĂ©e des XIVe et XVe siĂšcles et le long mouvement de croissance jusqu'au dĂ©but du XIXe siĂšcle, est marquĂ©e par une pĂ©riode d'« Ă©tale » oĂč la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure particuliĂšrement longtemps Ă  Gigors, occupant les deux premiers tiers du siĂšcle. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e. En 1921, la commune a perdu plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1846[54]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'aux annĂ©es 1960. Le mouvement s'est ensuite inversĂ©, avec un doublement de la population en quarante ans.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d'école primaire publique[55]. Au niveau secondaire, les élÚves sont affectés au collÚge Marcel-Massot[56]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-ArÚne à Sisteron[57] - [58].

    Santé

    Ce petit village ne possĂšde aucun professionnel de santĂ©. Les mĂ©decins les plus proches se trouvent dans les Hautes-Alpes Ă  Rousset Ă  km et le cabinet mĂ©dical de Tallard Ă  km [59]. La pharmacie du secteur se situe Ă  Espinasses Ă  km[60]. L'hĂŽpital le plus proche est l'hĂŽpital local Saint-Jacques de Seyne-les-Alpes Ă©loignĂ© de 17 km[61].

    Cultes

    Le culte catholique se pratique Ă  l'Ă©glise Notre-Dame de Clamensane, oĂč la messe dominicale est cĂ©lĂ©brĂ©e le 4e dimanche du mois[62] ou au prieurĂ© Sainte-Marie Ă  La Motte-du-Caire[63].

    Les musulmans doivent se rendre soit à la mosquée En-Nasr de Manosque, soit à la mosquée Younés à Digne-les-Bains[64].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait Ă  23 personnes, dont deux chĂŽmeurs[65]. Ces travailleurs sont majoritairement salariĂ©s (18 sur 21)[66] et travaillent majoritairement hors de la commune (18 actifs sur 21)[66].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pĂȘche) comptait deux Ă©tablissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salariĂ©[67].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquĂȘte Agreste du ministĂšre de l’Agriculture, Ă©tait de trois en 2000. Actuellement, il est couvert par le secret statistique[68]. En 2000, la surface agricole utile (SAU) de la commune Ă©tait de 45 ha[68].

    Les agriculteurs de la commune de Gigors peuvent prétendre à un label appellation d'origine contrÎlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (dont pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron)[69].

    Parmi ces labels, les six IGP concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosĂ© et VDP de MĂ©diterranĂ©e blanc, rouge et rosĂ©) ne sont pas utilisĂ©s, la vigne n’étant pas cultivĂ©e pour une production commerciale dans la commune[38].

    Productions agricoles de Gigors.
    • Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
      Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
    • Alambics pour distiller la lavande.
      Alambics pour distiller la lavande.
    • Agneau de Sisteron Ă©levĂ© sous sa mĂšre.
      Agneau de Sisteron élevé sous sa mÚre.
    • Ruches Ă  la Combe du Pommier.
      Ruches Ă  la Combe du Pommier.
    • Golden et gala.
      Golden et gala.

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait un Ă©tablissement, n’employant aucun salariĂ©[67].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre Ă©tablissements, auxquels s’ajoutent les deux Ă©tablissements du secteur administratif, ne salariant personne[67].

    D'aprĂšs l’Observatoire dĂ©partemental du tourisme, la fonction touristique est trĂšs importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[70]. Plusieurs structures d’hĂ©bergement Ă  finalitĂ© touristique existent dans la commune :

    Les rĂ©sidences secondaires apportent un complĂ©ment Ă  la capacitĂ© d’accueil[74] : au nombre de 34, elles reprĂ©sentent prĂšs de 60 % des logements[72] - [75].

    Lieux et monuments

    L’église paroissiale Saint-Laurent[25] est fondĂ©e Ă  l’époque carolingienne. DĂ©truite par les Sarrasins, elle est plusieurs fois reconstruite, sous le vocable de Saint-Pierre ou de Saint-Jean[26]. Au XVIe siĂšcle ou au XVIIe siĂšcle, le titulaire de l’église change pour l’actuel, protecteur de la peste[26].

    Les bùtiments du prieuré ont probablement été intégrés au village : trois portails bordant la route Sisteron-Seyne pourraient appartenir à cet ancien couvent[4].

    La meule Ă  plĂątre exposĂ©e devant le moulin semble dater des XVIIIe – XIXe siĂšcles, mais est taillĂ©e selon les mĂ©thodes gallo-romaines, et serait l’exemple le plus tardif de conservation de ces mĂ©thodes[76].

    La mairie occupe l’ancienne cure. L’ancien four communal s’y trouve aussi[4].

    Le pont de la Bernarde, qui Ă©tait empruntĂ© par l’ancien chemin de Sisteron Ă  Turriers, comporte des parties antĂ©rieures au XVIIe siĂšcle[30].

    • 2 fontaines, dont une en cinq piĂšces[77], construite en 1829 et payĂ©e, selon la tradition, « avec son poids en blĂ© Â»[30].

    Gigors dans les arts

    Gigors est citĂ©e dans le poĂšme d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, Ă©crit comme acte de RĂ©sistance intellectuelle de maniĂšre clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[78].

    HĂ©raldique

    Blason de Gigors Blason
    Coupé : au 1er d'azur à deux chevrons d'or accompagnés de trois besants d'argent ; et au 2e d'or à un arbre arraché de sinople, fûté au naturel[79] - [80].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Bayons », Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013.
    2. « IGN, Carte topographique de Gigors » sur Géoportail (consulté le 12 octobre 2013)..
    3. Marc de Leeuw, « Gigors », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. GĂ©rald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinĂ©rances mĂ©diĂ©vales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-Ă -dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 152.
    4. De Leeuw, « Gigors », op. cit., p. 156.
    5. Carte gĂ©ologique de la France au 1/1 000 000
    6. Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.
    7. Maurice Jorda, CĂ©cile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture gĂ©omorphologique du paysage et de ses Ă©volutions », in Michel d’Annoville, de Leeuw, op. cit., p. 33.
    8. MĂ©tĂ©o-France, « RĂ©seau des postes du Sud-Est Â», ClimathĂšque, consultĂ©e le 11 mars 2013
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    10. MinistĂšre de l’Écologie, du dĂ©veloppement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de donnĂ©es Gaspar, mise Ă  jour le 27 mai 2011, consultĂ©e le 24 juillet 2012.
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96.
    12. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 24 juillet 2011.
    13. BRGM, « Épicentres de sĂ©ismes lointains (supĂ©rieurs Ă  40 km) ressentis Ă  Gigors », Sisfrance, mis Ă  jour le 1er janvier 2010, consultĂ© le 24 juillet 2012.
    14. BRGM, « fiche 40045 », Sisfrance, consulté le 24 juillet 2012.
    15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    22. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re Ă©dition 1950), p. 171.
    23. BĂ©nĂ©dicte et Jean-Jacques FĂ©niĂ©, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest UniversitĂ© », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 22.
    24. Ernest NĂšgre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, GenĂšve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 29992, p. 1704-1705.
    25. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© d’Orange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 177.
    26. Daniel Thiery, « Gigors », Aux origines des Ă©glises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publiĂ© le 19 dĂ©cembre 2010, mis Ă  jour le 21 dĂ©cembre 2010, consultĂ© le 24 juillet 2012.
    27. Paul Amargier, « Aperçus sur la mentalitĂ© monastique en Provence au XIe siĂšcle Â», Annales. Économies, SociĂ©tĂ©s, Civilisations, 27e annĂ©e, no 2, 1972. p. 421-422.
    28. De Leeuw, « Les voies de communication », in Michel d’Annoville, de Leeuw, op. cit., p. 54.
    29. De Leeuw, « Gigors », op. cit., p. 155-156.
    30. De Leeuw, « Gigors », op. cit., p. 155.
    31. De Leeuw, « Gigors », op. cit., p. 157.
    32. Jean-Marie Schio, Guillaume II Roger de Beaufort.
    33. Édouard de Laplane, Histoire de Sisteron, tirĂ©e de ses archives, Digne, 1845, T. I, p. 126.
    34. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
    35. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives dĂ©partementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    36. Labadie, op. cit., p. 16.
    37. Labadie, op. cit., p. 18.
    38. AndrĂ© de RĂ©paraz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siĂšcles », MĂ©diterranĂ©e, 109 | 2007, p. 56 et 59.
    39. Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, mis en ligne le 1er décembre 2008, consulté le 12 juillet 2013.
    40. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance
    41. [Sébastien Thébault, ThérÚse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
    42. GĂ©rard Magaud est l’un des 500 Ă©lus qui ont parrainĂ© la candidature de Brice Lalonde (Mouvement d'Ă©cologie politique) Ă  l’élection prĂ©sidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des Ă©lus ayant prĂ©sentĂ© les candidats Ă  l’élection du PrĂ©sident de la RĂ©publique, Journal officiel de la RĂ©publique française du 15 avril 1981, page 1055, disponible en ligne, consultĂ© le 29 juillet 2010.
    43. GĂ©rard Magaud est l’un des 500 Ă©lus qui ont parrainĂ© la candidature de Corinne Lepage Ă  l’élection prĂ©sidentielle de 2002, cf Parrainages Ă©lection prĂ©sidentielle 2002, consultĂ© le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant prĂ©sentĂ© les candidats Ă  l'Ă©lection du PrĂ©sident de la RĂ©publique de 2002.
    44. PrĂ©fecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Cruis Ă  Hospitalet(L’) (liste 3), consultĂ© le 8 mars 2013.
    45. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    47. « Décret no 2014-226 du 24 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Alpes-de-Haute-Provence », sur Légifrance (consulté le ).
    48. « Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence », MinistÚre de la Justice et des Libertés.
    49. « ImpÎts locaux à Gigors », taxes.com
    50. Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siÚcle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
    55. « Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence », Inspection acadĂ©mique des Alpes-de-Haute-Provence
    56. « Sectorisation des collÚges des Alpes-de-Haute-Provence », Académie Aix-Marseille,
    57. « Sectorisation des lycées des Alpes-de-Haute-Provence », Académie Aix-Marseille,
    58. « Site de la cité scolaire Paul ArÚne », Académie Aix-Marseille,
    59. « Médecins les plus proches de Gigors », sur actuacity.com
    60. « Pharmacie prÚs de Gigors », sur actuacity.com
    61. « HÎpitaux les plus proches de Gigors », sur actuacity.com
    62. « Messe à Clamensane », sur Messe Info
    63. « Messe proches de Gigors », sur Messe Info
    64. « Culte musulman des Alpes-de-Haute-Provence », sur l'Annuaire Musulman
    65. Insee, Dossier local - Commune : , p. 5 (mis Ă  jour le 28 juin 2012).
    66. Insee, Dossier local, p. 7.
    67. Insee, Dossier local, p. 16.
    68. MinistĂšre de l'Agriculture, « Orientation technico-Ă©conomique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio).
    69. « Liste des appellations AOC et IGP à Gigors », sur INAO
    70. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6.
    71. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21, 23 et 25.
    72. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17.
    73. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36.
    74. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44.
    75. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).
    76. De Leeuw, « Gigors », op. cit., p. 154.
    77. De Leeuw, « Gigors », op. cit., p. 153.
    78. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages Â», publiĂ© initialement dans La Diane française, consultĂ© dans Pierre Seghers, La RĂ©sistance et ses poĂštes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e Ă©dition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375.
    79. Banque du Blason.
    80. « Gigors », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.