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Prads-Haute-Bléone

Prads-Haute-BlĂ©one (prononcer [pʁats ot bleɔn] ; Prats Auta BlĂšuna en occitan vivaro-alpin selon la norme classique, Prads Auto-BlĂšuno selon la norme mistralienne) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence en rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur.

Prads-Haute-Bléone
Prads-Haute-Bléone
Prads-Haute-Bléone, le village
Blason de Prads-Haute-Bléone
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Françoise Basset
2020-2026
Code postal 04420
Code commune 04155
DĂ©mographie
Population
municipale
177 hab. (2020 en diminution de 5,35 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 13â€Č 15″ nord, 6° 26â€Č 38″ est
Altitude Min. 831 m
Max. 2 961 m
Superficie 165,64 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Seyne
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Prads-Haute-Bléone
Liens
Site web prads-haute-bleone.fr

    Le nom de ses habitants est Pradins[1].

    Elle résulte des fusions successives des communes de Prads et Blégiers en 1978 et de Mariaud en 1973.

    GĂ©ographie

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Prads-Haute-Bléone et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes de Prads-Haute-Bléone sont Méolans-Revel, Allos, Villars-Colmars, Thorame-Basse, DraixLa Javie, Beaujeu et Verdaches.

    La commune de Prads-Haute-BlĂ©one s'Ă©tend sur 16 500 hectares, elle est composĂ©e de 9 hameaux dont l'altitude varie de 800 Ă  1 450 mĂštres. Le chef-lieu Prads se situe Ă  1 048 mĂštres[2], et le plus haut sommet est la TĂȘte de l'Estrop Ă  2 961 mĂštres (dans le massif des Trois-ÉvĂȘchĂ©s) ; c'est dire l'importance de son relief.

    C'est la commune type des hautes vallĂ©es des Alpes du Sud, elle bĂ©nĂ©ficie d'un climat trĂšs ensoleillĂ©, froid sec, et neige Ă  partir de 1 800 mĂštres environ.

    GĂ©ologie

    Lors des deux derniĂšres grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de WĂŒrm, d’importants glaciers occupent les vallĂ©es de la commune. Un premier glacier, rĂ©duit, occupe le sommet de la vallĂ©e du GalĂšbre (ancienne commune de Mariaud). Un grand glacier s’écoule dans la vallĂ©e de la BlĂ©one ; il reçoit des glaciers affluents des vallĂ©es du Ravin du Bussing, du Riou et du Ravin du Jet des Eaux, du Riou de l’Aune. Le glacier de Riss descendait jusqu’à BlĂ©giers ; celui de WĂŒrm est moins Ă©pais et s’arrĂȘte au-dessous d’Heyre[3].

    Les vallons de l’entrĂ©e sud de la commune (Champourcin, Chanolles, BlĂ©giers) sont situĂ©s dans des montagnes calcaires datant du Jurassique. Plus en amont et rive gauche de la BlĂ©one, les crĂȘtes du Carton et de la Chau sont des formations calcaires plus rĂ©centes du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur. En face de ces formations, rive droite, le chaĂźnon qui sĂ©pare la vallĂ©e de la BlĂ©one de celle de la Galabre est formĂ© de calcaires Bathoniens[4]. Ces bancs de calcaires marneux, peu Ă©pais (moins d’un mĂštre), alternent avec des marnes schisteuses[5].

    Relief

    Sommet du Cheval Blanc, vu du nord.

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Bléone et la Galabre.

    Environnement

    La commune compte 7 500 ha de bois et forĂȘts, soit 45 % de sa superficie[1].

    Hameaux

    • commune de Prads :
      • Prads ;
      • Tercier ;
      • les Eaux Chaudes (ancien camp en ruines) ;
      • la FaviĂšre ;
    • ancienne commune de BlĂ©giers :
      • BlĂ©giers ;
      • Champourcin ;
      • Chanolles ;
      • Chavailles ;
      • la Colle (inhabitĂ© depuis 1982) ;
      • les Combes ;
      • Heyre ;
    • ancienne commune de Mariaud :
      • l’Adrech (inhabitĂ© depuis 1928) ;
      • l’ImmĂ©rĂ©e (inhabitĂ© depuis 1914) ;
      • PiĂ© Fourcha (inhabitĂ© depuis 1934) ;
      • Saume Longue ;
      • ViĂšre (inhabitĂ© depuis 1934, en cours de restauration)
    • Villages et hameaux de Prads-Haute-BlĂ©one.
    • Hameau de Champourcin
      Hameau de Champourcin
    • Cabine tĂ©lĂ©phonique logĂ©e dans une vieille maison Ă  Chanolles
      Cabine téléphonique logée dans une vieille maison à Chanolles
    • Hameau de Chavailles
      Hameau de Chavailles
    • Village des Prads
      Village des Prads
    • Lavoir Ă  Saume-Longue (Mariaud)
      Lavoir Ă  Saume-Longue (Mariaud)

    Transports

    • Routes et ponts Ă  Prads-Haute-BlĂ©one.
    • Longue passerelle avec croisillons mĂ©talliques sur un torrent en crue. Au fond, montagne abrupte et forĂȘts.
      Ancienne passerelle sur la Bléone, entre Prads et Tercier.
    • La route court sur une paroi rocheuse presque verticale
      Route d’accĂšs non-goudronnĂ©e Ă  Saume-Longue.
    • Un pont en croisillons de bois franchit un ravin, remplacĂ© par un autre pont Ă  poutre mĂ©tallique construit juste au-dessus.
      Les deux ponts de Saume-Longue, l’un au-dessus de l’autre, sur le ravin du Bussing.

    Risques naturels et technologiques

    Ravin en cours de comblement par les matĂ©riaux arrachĂ©s par l’érosion aux versants de robines (tout le matĂ©riau sombre au centre est issu de l’érosion rĂ©cente).

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Javie auquel appartient Prads-Haute-Bléone est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Prads-Haute-Bléone est également exposée à trois autres risques naturels[7] :

    • avalanche (seul le ministĂšre comptabilise ce risque, mais pas la prĂ©fecture),
    • feu de forĂȘt,
    • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernĂ©s par un alĂ©a moyen Ă  fort[8] (notamment en amont et Ă  l’Est de Prads)[5].

    La commune de Prads-Haute-BlĂ©one n’est exposĂ©e Ă  aucun des risques d’origine technologique recensĂ©s par la prĂ©fecture[9]. Le plan de prĂ©vention des risques naturels prĂ©visibles (PPR) de la commune a Ă©tĂ© approuvĂ© en 1993 pour le risque de mouvement de terrain[9] ; le Dicrim n’existe pas[10] .

    La commune a Ă©tĂ© l’objet d’un arrĂȘtĂ© de catastrophe naturelle pour une avalanche, en 2009[7]. En juillet 2005, la commune avait Ă©galement connu d’importantes coulĂ©es de boue aprĂšs des pluies diluviennes[11]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dĂ©passent une intensitĂ© macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs rĂ©veillĂ©s, chutes d’objets). Les intensitĂ©s indiquĂ©es sont celles ressenties dans la commune, l’intensitĂ© peut ĂȘtre plus forte Ă  l’épicentre[12] :

    • le sĂ©isme du 8 fĂ©vrier 1974, avec une intensitĂ© ressentie de V et Thorame pour Ă©picentre[13],
    • le sĂ©isme du 31 octobre 1997, avec une intensitĂ© ressentie de VI et dont l’épicentre Ă©tait situĂ© dans la commune de Prads-Haute-BlĂ©one[14].

    Enfin, les 5 et 6 novembre 1968, Prads a connu un des premiers glissements de terrain d’ampleur et complexe Ă©tudiĂ©s en dĂ©tail par des gĂ©omorphologues. Il s’est produit dans le ravin de la Frache[4] (terme occitan qui dĂ©signe justement une zone d’éboulis[15]), dans l’adret situĂ© sous le sommet de Belle Valette[16]. DĂ©jĂ  Ă  l’automne 1967, marquĂ© par des pluies abondantes, les fissures dans le terrain s’élargissaient. Pendant l’hiver 1967-1968, les successions de gel-dĂ©gel lubrifient les plans de glissement. Le printemps pluvieux ne fait qu’aggraver l’instabilitĂ© du terrain. Les pluies automnales de 1968, plus d’un an aprĂšs le dĂ©but de la sĂ©quence, dĂ©clenchent la coulĂ©e[15], qui entraĂźne une masse dĂ©tritique marno-calcaire noirĂątre[16] et des colluvions marno-schisteuses[17]. Si la distance parcourue par la coulĂ©e est rĂ©duite (700 m)[18], elle charrie de gros blocs et Ă  l’arrivĂ©e, les matĂ©riaux et les plus gros blocs sont trĂšs proches du hameau[17], l’ensemble de la coulĂ©e restant dans un Ă©tat instable[19].

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaĂźt la premiĂšre fois au IXe siĂšcle (Colonia in Prato) est dĂ©rivĂ© du latin pratum (prĂ©)[20] - [21]. La mise au pluriel est rĂ©cente[20]. Le nom de BlĂ©one signifie « la riviĂšre au loup ».

    Mariaud apparaĂźt dans les textes au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, mais sous la forme de Mariano : selon Ernest NĂšgre, ce nom de lieu dĂ©rive du nom propre romain Marianus, qui a Ă©voluĂ© vers de Mariaudo (1319), par attraction vers le provençal local maridado, signifiant mariĂ©e[22]. D’autres hypothĂšses existent.

    Blégiers est cité pour la premiÚre fois dans les chartes dans la deuxiÚme décennie du XIIe siÚcle, sous la forme de Bligerio, dérivée du nom propre germanique Blidegar, éventuellement latinisé en Blidegarius[23] - [24].

    Chanolles, citĂ© en 1122 (Canola), vient de l’oronyme (toponyme de montagne) prĂ©celtique *Kan-[25].

    Le nom du sommet de Chappe (1 667 m), limitrophe de Beaujeu, garde le souvenir de l’existence d’un relais de tĂ©lĂ©graphe optique, dit tĂ©lĂ©graphe Chappe[26].

    Le lieu-dit la FaviÚre évoque un champ semé de fÚves[27] ; celui des Combes désigne un ravin, en aval du village de Prads[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Prads-Haute-Bléone est une commune rurale[Note 1] - [29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[30] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[32] - [33].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (97,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (98,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (36,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (35,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25,5 %), prairies (1,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,3 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[35].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait Ă  65 personnes, dont neuf chĂŽmeurs[36] (sept fin 2011[37]). Ces travailleurs sont majoritairement salariĂ©s (37 sur 56)[38] et travaillent majoritairement hors de la commune (34 actifs sur 56)[38].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pĂȘche) comptait 20 Ă©tablissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salariĂ©[39].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquĂȘte Agreste du ministĂšre de l’Agriculture, est de neuf en 2010. Il Ă©tait de 11 en 2000[40], de 18 en 1988[41]. Actuellement, ces exploitants se rĂ©partissent entre Ă©leveurs ovins et maraĂźchers[40]. De 1988 Ă  2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmentĂ©, de 943 Ă  1 426 ha[41]. La SAU a chutĂ© lors de la derniĂšre dĂ©cennie, Ă  589 ha[40].

    Artisanat et industrie

    Seuil et bief d’amenĂ©e de l’ancienne retenue de Chanolles

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 10 établissements, employant cinq salariés[39].

    L’usine hydroĂ©lectrique de Chanolles utilisait les eaux de la BlĂ©one. La turbine ainsi mise en mouvement avait une puissance de 210 kilowatts[42].

    Autrefois, des scieries à énergie hydraulique étaient installées à Champourcin, Blégiers et Prads. Elles ont toutes fermé leurs portes au XXe siÚcle. En 2013, une nouvelle scierie artisanale est créée au village de Blégiers[43].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait cinq Ă©tablissements (avec un emploi salariĂ©), auxquels s’ajoutent les cinq Ă©tablissements du secteur administratif (regroupĂ© avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant trois personnes[39].

    D'aprĂšs l’Observatoire dĂ©partemental du tourisme, la fonction touristique est trĂšs importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[44], malgrĂ© une faible capacitĂ© d’hĂ©bergement Ă  finalitĂ© touristique :

    • un camping classĂ© avec une capacitĂ© de 30 emplacements
    • un gĂźte d'Ă©tape avec 14 couchages
    • plusieurs meublĂ©s labellisĂ©s[45] et des meublĂ©s non-labellisĂ©s assez nombreux[46] ;
    • la seule capacitĂ© d’hĂ©bergement collectif se trouve dans le refuges[47].

    Les rĂ©sidences secondaires apportent un complĂ©ment Ă  la capacitĂ© d’accueil[48] : au nombre de 176, elles reprĂ©sentent 62 % des logements[49] - [50].

    Le bistrot Aux Trois ÉvĂȘchĂ©s, qui porte le label Bistrot de pays[51], adhĂšre Ă  une charte dont le but est de « contribuer Ă  la conservation et Ă  l’animation du tissu Ă©conomique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[52]. On y fait de la cuisine française et il est ouvert du mardi au dimanche, fermeture le lundi

    Centre d’excursions et de randonnĂ©es.

    Histoire

    Dans l’AntiquitĂ©, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallĂ©e de la BlĂ©one, et Ă©taient donc le peuple gaulois qui vivait dans les vallĂ©es de l’actuelle commune de Prads-Haute-BlĂ©one. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en mĂȘme temps que les autres peuples prĂ©sents sur le TrophĂ©e des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachĂ©s Ă  la province des Alpes-Maritimes lors de sa crĂ©ation[53].

    Les communautés de Blégiers, Champourcin, Chanolles, Chavailles, Mariaud et Prads relevaient toutes de la baillie de Digne[54].

    Prads

    La localitĂ© de Prads apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans les chartes au Haut Moyen Âge, Prato, dĂ©pendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille[54]. Elle se situait Ă  la jonction des Ă©vĂȘchĂ©s de Digne, Senez, et Embrun[55].

    L’abbaye de moines cisterciens Notre-Dame de Faillefeu (ou des PrĂ©s : l’abbĂ© Ă©tait appelĂ© « l’abbĂ© des PrĂ©s »[56]) est fondĂ©e en 1144[55] par les moines de Boscodon[54]. Elle fonde l’abbaye de Valbonne[54] le 3 fĂ©vrier 1199 (date de la charte de fondation)[56]. En 1298, elle relĂšve de l’abbaye de Cluny, puis passe sous l’autoritĂ© du collĂšge Saint-Martial d’Avignon. Elle finit par ĂȘtre pillĂ©e, saccagĂ©e et abandonnĂ©e lors des guerres de religion[54].

    Les dßmes étaient perçues par le chapitre de Digne[54].

    La fontaine du village

    En 1843, le prĂȘtre de la paroisse, Paul Charpenel, rĂ©dige des Annales de la paroisse de Prads, non-publiĂ©es Ă  ce jour[54]. Une des mesures Ă©dilitaires de cette Ă©poque est la construction d’une fontaine publique au village, sous la DeuxiĂšme RĂ©publique, en 1850.

    Le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 commis par Louis-NapolĂ©on Bonaparte contre la DeuxiĂšme RĂ©publique provoque un soulĂšvement armĂ© dans les Basses-Alpes, en dĂ©fense de la Constitution. AprĂšs l’échec de l’insurrection, une sĂ©vĂšre rĂ©pression s’abat sur ceux qui se sont levĂ©s pour dĂ©fendre la RĂ©publique, dont un habitant de Prads[57].

    Comme de nombreuses communes du dĂ©partement, Prads se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possĂšde trois, installĂ©es au chef-lieu, Ă  la FaviĂšre et Ă  Tercier. Ces Ă©coles dispensent une instruction primaire aux garçons[58]. Alors que la loi Falloux (1851), n’impose l’ouverture d’une Ă©cole de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, Prads entretient une Ă©cole de filles dans les annĂ©es 1860[59], mais qui ferme avant la fin du Second Empire[60]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Prads sont rĂ©guliĂšrement scolarisĂ©es.

    Blégiers

    Au Moyen Âge, le village de BlĂ©giers, signalĂ© au XIIe siĂšcle (Bligerium), est installĂ© Ă  la Roche-de-BlĂ©giers, sur un site perchĂ©[54]. La communautĂ© est dotĂ©e d’un consulat au XIIIe siĂšcle[61]. Sa population passe de 81 feux en 1315 Ă  14 en 1471. À cette Ă©poque, c’est encore le chapitre de Digne qui possĂšde le domaine et l’église de la Roche-de-BlĂ©giers, avant de les cĂ©der en 1476 Ă  l’évĂȘque de Digne. À partir de cette date, c’est l’évĂȘque qui nomme le chapelain chargĂ© des Ăąmes de cette paroisse, et qui perçoit les revenus attachĂ©s Ă  cette Ă©glise[54].

    Chanolles est signalĂ©e dĂšs 814 : le polyptyque de Wadalde indique que l’abbaye Saint-Victor de Marseille y possĂšde une colonge[54]. Les deux communautĂ©s de Chanolles et Champourcin qui comptaient 8 feux chacune au dĂ©nombrement de 1315, sont fortement dĂ©peuplĂ©es par la crise du XIVe siĂšcle (Peste noire et guerre de Cent Ans), et sont annexĂ©es par celle de BlĂ©giers au XVe siĂšcle[62]. Les Ă©glises de Champourcin et de Chanolles relevaient du chapitre de Digne[54].

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession Ă  la tĂȘte du comtĂ© de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Chanolles, Louis le Roux, soutient le duc d’Anjou dĂšs avril 1382, ce soutien Ă©tant conditionnĂ© Ă  la participation du duc Ă  l’expĂ©dition de secours Ă  la reine[63]. Le seigneur de BlĂ©giers, Louis Aymes, apparaĂźt dans les listes de soutien aux Angevins en 1385, aprĂšs la mort de Louis Ier[64].

    En 1765, Blégiers a 257 habitants. La seigneurie du lieu a appartenu successivement aux familles Grimaldi (XIVe siÚcle), Puget et Eissautier[62].

    Comme Prads, BlĂ©giers se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possĂšde quatre, installĂ©es au chef-lieu et dans les villages de Heyres, Chanolles et Chavailles. Ces Ă©coles dispensent une instruction primaire aux garçons[58]. Aucune instruction n’est donnĂ©e aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une Ă©cole de filles aux communes de plus de 800 habitants[59], ni la premiĂšre loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil Ă  500 habitants, ne concernent BlĂ©giers[60]. La commune profite des subventions de la deuxiĂšme loi Duruy (1877) pour construire des Ă©coles neuves partout. Seule l’école de BlĂ©giers n’est que rĂ©novĂ©e[65]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont rĂ©guliĂšrement scolarisĂ©es.

    Alors que la commune Ă©tait isolĂ©e, la polyculture permettait de subvenir Ă  l’essentiel des besoins. Le vin Ă©tait produit localement, et avait une rĂ©putation exĂ©crable. Sa culture, la plus en altitude dans la vallĂ©e de la BlĂ©one, est abandonnĂ©e avant la PremiĂšre Guerre mondiale[66]. Le recul de la polyculture autarcique se poursuit aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, et on arrĂȘte de rĂ©colter le blĂ© en 1958[67].

    Mariaud

    La communautĂ© de Mariaud apparaĂźt dans les textes en 1218 (Mariaudum). DotĂ©e d’un consul dĂšs 1237, elle compte 50 feux en 1315, mais seulement 10 en 1471[68]. L’église de Mariaud relevait de l’abbaye Saint-Ruf de Valence, mais c’est le prieur de Beaujeu qui percevait la dĂźme[54].

    Dans le conflit opposant Charles de Duras à Louis Ier d'Anjou dans la succession de Jeanne Ire, le seigneur de Mariaud, Gui de Saint-Marcial, soutient lui aussi le duc d’Anjou dùs le printemps 1382[69].

    Elle a 195 habitants en 1765[68].

    Comme Prads et BlĂ©giers, Mariaud se dote d’une Ă©cole bien avant les lois Jules Ferry, Ă  ViĂšre[58]. Aucune instruction n’est donnĂ©e aux filles : comme Ă  BlĂ©giers et Ă  Prads, ni la loi Falloux (1851)[59], ni la premiĂšre loi Duruy (1867), ne s’appliquent Ă  Mariaud[60] et ce n’est, lĂ  aussi, qu’avec les lois Ferry que les filles de Mariaud sont rĂ©guliĂšrement scolarisĂ©es.

    En 1939, actant le déplacement du village en hauteur, le chef-lieu est transféré de ViÚre à Sommelonge[70].

    Révolution française

    Durant la Révolution, les communes de Blégiers et de Prads comptent chacune une société patriotique, toutes deux créées aprÚs la fin de 1792[71].

    PĂ©riode contemporaine

    • Les monuments aux morts des deux guerres mondiales et stĂšles commĂ©moratives de la commune.
    • Façade de l’église de Chanolles, oĂč est fixĂ©e la plaque portant les noms des habitants de la commune morts Ă  la guerre de 1914-1918
      Façade de l’église de Chanolles, oĂč est fixĂ©e la plaque portant les noms des habitants de la commune morts Ă  la guerre de 1914-1918
    • Monument aux morts de Mariaud
      Monument aux morts de Mariaud
    • Monument aux morts de Prads
      Monument aux morts de Prads
    • Pancarte commĂ©morant l’attaque du PC de l’Organisation de rĂ©sistance de l'armĂ©e (ORA, partie des FFI)
      Pancarte commĂ©morant l’attaque du PC de l’Organisation de rĂ©sistance de l'armĂ©e (ORA, partie des FFI)
    • StĂšle commĂ©morant le passage de la LĂ©gion Ă©trangĂšre
      StÚle commémorant le passage de la Légion étrangÚre
    • Trajet du crash de l'Airbus A320 en 2015.
      Trajet du crash de l'Airbus A320 en 2015.

    Le 30 juillet 1944, le hameau des Eaux-Chaudes est incendiĂ© par la Wehrmacht. De 1954 Ă  1959, la LĂ©gion Ă©trangĂšre implante un camp de repos au lieu-dit Les Eaux-Chaudes, qui accueille 30 lĂ©gionnaires. Il est aujourd’hui en ruines[72].

    La commune de Prads fusionne avec celle de Mariaud en 1973. Celle de BlĂ©giers les rejoint en 1977, et l’ensemble est rebaptisĂ© Prads-Haute-BlĂ©one[73].

    Catastrophe aérienne

    Le 24 mars 2015, un Airbus A320 opĂ©rant le vol Germanwings 9525 reliant Barcelone Ă  DĂŒsseldorf avec 150 personnes Ă  bord s'Ă©crase en montagne sur le territoire de la commune. Le copilote a prĂ©cipitĂ© l'avion volontairement sur le sol, entraĂźnant l'ensemble des passagers et de l'Ă©quipage dans la mort. Cette catastrophe provoque une onde de choc dans toute l'Europe, notamment en Espagne et en Allemagne, dont la majoritĂ© des passagers sont des ressortissants. Les dĂ©bris de l'avion sont Ă©parpillĂ©s sur plusieurs hectares et la recherche des corps mobilise des centaines de sapeurs-pompiers et gendarmes du peloton de haute montagne. Le 25 mars, François Hollande, Angela Merkel et Mariano Rajoy sont prĂ©sents sur place pour rendre hommage aux victimes[74].

    HĂ©raldique

    Blason de Prads-Haute-Bléone Blason
    D'or à une fasce d'azur accompagnée de six trÚfles de sinople rangés trois en chef et trois en pointe[75].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie au village de Prads.
    Liste des maires de Prads
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    en poste en 1829 encore en poste en 1838 Antoine Segond[54] dit Toniou
    en poste en 1944 Adrien Roux[72]
    mai 1945 Joseph Garcin[76]
    1983 (?) En cours
    (au 21 février 2018)
    Bernard Bartolini[77] - [78] - [79] RPR>DVD Restaurateur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Les locaux de l’école de BlĂ©giers accueillent la bibliothĂšque municipale[80].

    Intercommunalité

    Prads-Haute-Bléone fait partie :

    DĂ©mographie

    Prads, puis Prads Haute-Bléone


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[82].

    En 2020, la commune comptait 177 habitants[Note 3], en diminution de 5,35 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    319554476500486560532525538
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    501499473446448390381368345
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    329318298228211176164118102
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    105111119151180145167170186
    2017 2020 - - - - - - -
    182177-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[83].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Au XIXe siĂšcle, aprĂšs une pĂ©riode de croissance, Prads connait une pĂ©riode d’« Ă©tale » oĂč la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1811 Ă  1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e. Ce n’est qu’en 1921 que la commune enregistre la perte de plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1836[84]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt dĂ©finitivement que dans les annĂ©es 1960. Depuis, la population a repris une certaine croissance.

    Blégiers

    Pour le dénombrement de 1315, les populations de Blégiers, Chanolles et Champourçin ont été additionnées.

    Évolution dĂ©mographique de BlĂ©giers
    1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836
    97 feux14 feux257481325440523512572
    1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
    545566517475462450438416478
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    393367368296284265230178167
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 2014 - -
    150148141116736177--
    Population sans doubles comptes de 1962 Ă  1999 ; population municipale depuis 2006
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien RĂ©gime[62], EHESS[85])

    L’histoire dĂ©mographique de BlĂ©giers est marquĂ©e par la saignĂ©e des XIVe et XVe siĂšcles due Ă  la peste noire et Ă  la guerre de Cent Ans, crise qui dĂ©truit complĂštement les communautĂ©s de Chanolles et Champourçin et toucha fortement Ă©galement celle de BlĂ©giers.

    Au XIXe siĂšcle, aprĂšs une pĂ©riode de croissance, BlĂ©giers connait une pĂ©riode d’« Ă©tale » oĂč la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1821 Ă  1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e, plus rapide qu’à Prads. En 1906, la commune a perdu plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1836[84]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux annĂ©es 1970 et la fusion avec Prads.

    Mariaud

    Évolution dĂ©mographique de Mariaud
    1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831
    50 feux10 feux19515892137150165
    1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
    162161153151150145142124
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1161241161151021039769
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    3534202119281819
    Population sans doubles comptes de 1962 Ă  1999 ; population municipale depuis 2006
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien RĂ©gime[68], EHESS[86])

    Tout comme Blégiers, Mariaud est marquée par la saignée des XIVe et XVe siÚcles due à la peste noire et à la guerre de Cent Ans, et perd 80 % de sa population entre 1315 et 1471 (alors que la crise était finie depuis plusieurs décennies en 1471).

    Au XIXe siĂšcle, aprĂšs une pĂ©riode de croissance, Mariaud connait une pĂ©riode d’« Ă©tale » plus longue que ses voisines, de 1806 Ă  1866. Mais si l’exode rural y commence plus tard, il est tout aussi fort Ă  Mariaud qu’à BlĂ©giers et Prads : en 1911, la commune a perdu plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1831[84]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux annĂ©es 1960 et amĂšne la fusion avec Prads.

    Lieux et monuments

    Lieux naturels

    Lac des Eaux-Chaudes

    La route RD 107 offre de jolis panoramas.

    Églises et chapelles

    L’église paroissiale Sainte-Anne Ă  Prads, qui datait du XIVe siĂšcle, a Ă©tĂ© entiĂšrement reconstruite en 1876-1878, et rĂ©parĂ©e en 1888. La nef, longue de trois travĂ©es, dĂ©bouche dans un chƓur de faux-style gothique[87]. Elle est orientĂ©e au Nord-Ouest.

    L’abbaye Sainte-Marie-de-Villevieille, dite de Faillefeu ou de Prads[88], est construite au milieu du XIIe siĂšcle par les moines de Boscodon, qui la cĂšdent ensuite Ă  l’abbaye de CĂźteaux ; le prieurĂ© dĂ©pend ensuite de Cluny[88]. L’église s’est complĂštement Ă©croulĂ©e et constitue un tas de terre et de pierre, entre les bĂątiments conventuels encore debout[89].

    • Églises et chapelles de Prads-Haute-BlĂ©one.
    • Église Notre-Dame de BlĂ©giers, dĂ©crĂ©pite (en 2012).
      Église Notre-Dame de BlĂ©giers, dĂ©crĂ©pite (en 2012).
    • IntĂ©rieur de Notre-Dame de BlĂ©giers.
      Intérieur de Notre-Dame de Blégiers.
    • Église Saint-Jean-Baptiste de Chanolles, mur nord.
      Église Saint-Jean-Baptiste de Chanolles, mur nord.
    • Façade et clocher de l’église Saint-Laurent de Chavailles.
      Façade et clocher de l’église Saint-Laurent de Chavailles.
    • Église Sainte-Anne de Prads.
      Église Sainte-Anne de Prads.
    • Façade de l’église Saint-Étienne de Mariaud.
      Façade de l’église Saint-Étienne de Mariaud.
    • Façade de l’église Notre-Dame-de-Beauvezer de Champourcin.
      Façade de l’église Notre-Dame-de-Beauvezer de Champourcin.

    La commune de Prads-Haute-BlĂ©one regroupe trois anciennes communes, et six communautĂ©s mĂ©diĂ©vales, ce qui explique le grand nombre d’édifices cultuels que l’on trouve sur son territoire :

    • chapelle Notre-Dame de Tercier, reconstruite par les habitants en 1829[54] ;
    • l’église Notre-Dame de BlĂ©giers, qui Ă©tait au dĂ©part une petite chapelle, est trĂšs agrandie vers 1830[90] - [54], l’ancienne chapelle Sainte-Barbe Ă©tant convertie en sacristie[54]. Le clocher est rebĂąti en 1877[90] ;
    • la chapelle Saint-Roch Ă  Heyres, qui Ă©tait une succursale de Notre-Dame de BlĂ©giers, a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1982. Elle est construite Ă  1 200 m d’altitude[54] ;
    • l’église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite en 1810, restaurĂ©e en 1865[90]) Ă  Chanolles, avec une statue de saint Jean du XVe siĂšcle, en bois sculptĂ© et peint, classĂ©e[91]. Son clocher date de la fin du XIXe siĂšcle[54] ;
    • l’église Saint-Laurent de Chavailles (anciennement Saint-Sauveur[54]) est reconstruite en 1842[90] (XIIIe siĂšcle). Le clocher date du Second Empire[54]. Dans le mobilier de l’église, le ciboire en argent date du XVIIe siĂšcle (classĂ© monument historique au titre objet[92]). Sa petite croix de procession, en argent, date du XVIIIe siĂšcle et est Ă©galement classĂ©e[93] ;
    • l’ancienne Ă©glise Notre-Dame-de-Beauvezer[54] Ă  Champourcin (son calice et sa patĂšne d’argent du XVIIe siĂšcle sont classĂ©s[94] ; l'Ă©glise est actuellement vide et ses propriĂ©taires n'ont pas connaissance de ces objets classĂ©s) ;
    • au village de Champourcin, l’église Saint-Christophe est installĂ©e dans une cave, avec un clocher dĂ©tachĂ© dans le jardin[54] ;
    Empierrement du parvis de Saint-Étienne de Mariaud
    • Mobilier des Ă©glises de Prads-Haute-BlĂ©one.
    • Transfiguration Ă  BlĂ©giers.
      Transfiguration à Blégiers.
    • Assomption Ă  Chavailles.
      Assomption Ă  Chavailles.
    • La Sainte-Famille autour de l’établi de charpentier avec des outils traditionnels.
      La Sainte-Famille autour de l’établi de charpentier avec des outils traditionnels.
    • BanniĂšre de procession Ă  l’église Saint-Laurent de Chavailles.
      BanniĂšre de procession Ă  l’église Saint-Laurent de Chavailles.
    • Cuve baptismale mĂ©diĂ©vale de Prads.
      Cuve baptismale médiévale de Prads.

    ChĂąteau

    Le chĂąteau de Mariaud est en ruines[54].

    Personnalités liées à la commune

    C'est le village du pÚre de Christian Garcin, l'écrivain y passe encore trÚs souvent ses vacances d'été.

    Jean Taxis est un homme d'affaires français du XVIIIe siÚcle, né à Blégiers.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de La Javie », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
    2. « Service de GĂ©odĂ©sie et Nivellement - RN : I'.A.K3 - 31 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    3. Maurice Jorda, CĂ©cile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture gĂ©omorphologique du paysage et de ses Ă©volutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. GĂ©rald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinĂ©rances mĂ©diĂ©vales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-Ă -dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
    4. M. Jorda, « Le glissement de terrain de Prads (novembre 1968) et ses enseignements morphologiques », Revue de géographie alpine. 1970, Tome 58 no 1, p. 193.
    5. M. Jorda, Le glissement..., op. cit., p. 203.
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    7. MinistĂšre de l’Écologie, du dĂ©veloppement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de donnĂ©es Gaspar, mise Ă  jour le 27 mai 2011, consultĂ©e le 10 aoĂ»t 2012.
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
    10. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 10 août 2012.
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 33.
    12. BRGM, « Épicentres de sĂ©ismes lointains (supĂ©rieurs Ă  40 km) ressentis Ă  Prads-Haute-BlĂ©one », Sisfrance, mis Ă  jour le 1er janvier 2010, consultĂ© le 10 aoĂ»t 2012.
    13. BRGM, « fiche 40137 », Sisfrance, consultée le 10 août 2012.
    14. BRGM, « fiche 40203 », Sisfrance, consultée le 10 août 2012.
    15. M. Jorda, Le glissement..., op. cit., p. 204.
    16. M. Jorda, Le glissement..., op. cit., p. 194.
    17. M. Jorda, Le glissement..., op. cit., p. 201.
    18. M. Jorda, Le glissement..., op. cit., p. 195.
    19. M. Jorda, Le glissement..., op. cit., p. 206.
    20. Ernest NĂšgre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, GenĂšve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 5561.
    21. BĂ©nĂ©dicte et Jean-Jacques FĂ©niĂ©, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest UniversitĂ© », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 69.
    22. Ernest NÚgre, op. cit., volume 1, § 11087, p. 662.
    23. Ernest NĂšgre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, GenĂšve, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 14432, p. 831.
    24. Fénié & Fénié, op. cit., p. 70.
    25. Fénié & Fénié, op. cit., p. 22.
    26. Fénié & Fénié, op. cit., p. 83.
    27. Fénié & Fénié, op. cit., p. 101.
    28. Fénié & Fénié, op. cit., p. 87.
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    34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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    36. Insee, Dossier local - Commune : , p. 5 (mis Ă  jour le 28 juin 2012).
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    42. Mathieu Ruillet, Éric Ruchet, Étude du potentiel rĂ©gional pour le dĂ©veloppement de la petite hydroĂ©lectricitĂ©, Groupe Ă©nergies renouvelables, environnement et solidaritĂ© (GERES), 5 dĂ©cembre 2005, p. 60.
    43. D. Ch., « À BlĂ©giers, les Giroux et le bois c'est une affaire de famille », La Provence, 5 mars 2013, p. 4.
    44. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6.
    45. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32.
    46. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36.
    47. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30.
    48. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44.
    49. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17.
    50. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).
    51. La charte Bistrot de Pays
    52. L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
    53. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22.
    54. Daniel Thiery, « Prads-Haute-Bléone », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 10 août 2012.
    55. Baratier, Duby et Hilsdesheimer, op. cit., carte 77 Ordre divers (XIIe-XIVe siĂšcle)
    56. Jean-Pierre Weiss, « Lérins et Valbonne », Provence historique, tome 51, no 205, 2001, p. 303.
    57. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
    58. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives dĂ©partementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    59. Labadie, op. cit., p. 16.
    60. Labadie, op. cit., p. 18.
    61. Édouard Baratier, « carte 45 : Les consulats de Provence et du Comtat (XIIe – XIIIe siĂšcles) », in Atlas historique de la Provence.
    62. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© d’Orange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 165.
    63. GeneviÚve Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 41).
    64. G. Xhayet, op. cit., p. 412 (note 56).
    65. Labadie, op. cit., p. 11.
    66. Paul Minvielle, « La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture », Méditerranée, 107 | 2006, p. 77.
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    68. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 181.
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
    • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© d’Orange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
    • Marie-Paule Baume, La BlĂ©one et Faillefeu, auto-Ă©dition, 2011 (ISBN 978-2-85301-078-8)
      Cet ouvrage, trĂšs bien documentĂ©, retrace l'histoire de l'ancienne abbaye de Faillefeu et de l'exploitation de la forĂȘt homonyme. L'auteure cite des anciennes familles de la vallĂ©e impliquĂ©es dans les coupes de bois et le transport des grumes par flottage sur l'Aune et la BlĂ©one.
    • GeneviĂšve Nakul et Marie-Paule Baume, Le Manuscrit de Mariaud 1680-1828, auto-Ă©dition, 2012
      Cet ouvrage est la transcription du livre de raison d'une famille d'agriculteurs, sur 6 gĂ©nĂ©rations, vivant au hameau de l'Adret, ancienne commune de Mariaud. Il retrace essentiellement les baptĂȘmes et les comptes de la maisonnĂ©e, ainsi que les transactions importantes reçues devant notaire.

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